Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-09-22
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 septembre 1928 22 septembre 1928
Description : 1928/09/22 (A29,N142). 1928/09/22 (A29,N142).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451313h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
YlNliT-Nlii: YlLAlli AN NUE. N" lk'.
LK MiMI £ iU> : 30 tlvNÎLMliS
SAMEDI Af SKL'TKMlMtli 1928.
JOUMLLJJUOTIOIEII
Rédaction & Administration :
PARIS (M
III irii s LOUVVW 19-37
- RICHKLIKU 87.
Les Annales Coloniales
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Colonie» .120» Il.
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LE SERVICE AUTOMOBILE TUNIS-LAC TCHAD
¿" y
II y a quelque deux ans, le colonel Courtot,
Il de la Maiaoa militaire du Résident Gé-
néral, accomplit un mignifrniff raid Tuù'Uc
Tchad.
Il n'arriva, il est vrai, au but qu avec la
moitié de ton convoi, mais il arriva. Malgré
des difocuhet assez sérieuses, il reconnut la
route, releva la puaaaes et les étapes et re-
cueillit des observations très intéressante* et
trèt utiles.
- Depuis, du reste, d'autres explorateurs ont
renouvelé son exploit et prouvé qu'il n'y avait
point de territoire infranchissable entre Tunis
et le grand lac du centre africain.
Il serait d'un intérêt primordial pour la
Fnmce et la Tunisie d'établir des relations
régulières avec le lac Tchad. Si nous ne nous
en préoccupons pas, des voisins y songent ;
prenons garde d'être devancés.
Or, un projet a été dressé par un homme
d'initiative qui tend à l'orlanisation d'un ser-
vice automobile Tunis-Lac Tchad. Dans une
étude minutieuse et logique, l'auteur du projet
s'attache à en démontrer la possibilité. Mais
comme ce précurseur, M. Emile Le Pont,
n'appartient pas à l'Administration, son projet
est accueilli plutôt froidement par les services
tuikl irt
Certes. malgré la bonne impression qui se)
dégage d'un exposé clair et bien enchaîné,
nous n'entendons nullement nous faire garan.
des chiflret. des affirmations ou des apprécia-
tions de l'auteur. Nous nous contentons de dè
sirer que le tout soit soumis à des compétences
impartiales qui sachent se refuser à une préven-
tion hostile aussi bien qu'à une prévention fa-
vorable.
Voici les grands traits de cette étude :
L'auteur déclare que 5 points nécessaires et
suffisants sont à examiner pour en conclure à
la possibilité ou à l'utopie d'un service Tunis-
Lac Tchad :
1° Le service est-il pouible ?
2° Son but commercial. joint à son intérêt
politique, valent-ils la peine de tenter l'entre-
nrise >
Ir'" 3° Quel matériel convient-il d'employer ?
40 Question des carburants ;
5° Délais et moyens de réalisation.
M. Le Pont résout toutes cet données par
l'a affirmative. Nous ne pouvons le suivre dane
tous les considérants et les raisonnements par
lesquels il amène cette solution.
Disons toutefois qu'il établit la popffbilité en
divisant le trajet total de 2.649 kilomètres en
huit tranches : Tunis- T atahouine, 530 kilo-
mètres ; Tatahouine-Birdistor, 371 kilomètres ;
Birdtstor-Fort Polignac, 460 kilom. ; Fort-Po-
lignac-Djanet, 375 kilom. ; Djanet-In Essem,
230 kilom. ; In Essem-Djado, 325 kilom. ;
Djado-Bilma, 206 kilom. ; Bilma-N'Guimi,
325 kilomètres.
Chacune de cej sections est examinée sous
le rapport du terrain, des obstacles naturels,
des difficultés de trajet et enfin des prévisions
d'horaire,
On arrive ainsi à admettre que le Tchad
serait, pour les marchandises, à 18 ou 19 jours
au maximum de Gabès, par Polianac, et pro-
bablement à 15 ou 16 jouQ, par Flatters.
D'autre part, en constate que seule la tra-
versée de Polignac à Djanet est vraiment mau-
vaise ; que les six roues seraient nécessaires
de Bir-Alapetite à Polignac, et de Bilma à
Agadem, mais que le reste peut être franchi
avec des voitures ordinaire# spécialement amé-
nagées.
Dans le chapitre relatif au but commercial,
l'auteur fait ressortir l'importance que Fort-
Saint prend déjà comme marché, importance
qui justifierait déjà la création d'un service
immédiat Tunis- Fort-Saint.
Djanet, Djado deviendraient immédiatement
• des marchés activés l'un et l'autre par un vaste
hinterlaad. Bilma continuerait à être le grand
centre d'attraction des caravanes d' un immense
tetritoire.
Quant à l'intérêt politique fiançai" il serait
oiseux d'insister à ce sujet. La discussion amè-
nerait à aborder des questions assez graves pour
être examinées et traitée* à put. (
Pour le matériel à. employer, l'auteur donne
des indications qui ne peuvent être jugées que
par des techniciens. 1 préconise un moteur
robuste à régime lent, un moteur agricole,
- genre F onhn : « Ce moteur puissant, 25 HP,
assurera vaillamment la traversée des dunes
et des terrains les plus ditficile" avec quatre
tonnes de chargement. La grande largeur des
roues assurera une assise suffisante pour éviter
l'ensablement ou l'enlisement, mêoe dan. les
terrains - les plus mous.
- « Ce moteur consomme du pétrole, moins
évaporable que l'essence ; mais partout où il
sera possible de lui foumir du bois ou du char-
bon de bois, il marchera au gaz pauvre. »
On est ainsi amené à la question capitale
des carburants. L'auteur cite diverses expé-
riences desquelles il conclut que l'acétylène
pourra être employé couramment, sinon seul,
du moins en mélange. Or, le - est peu
* encombrant et d un transport facile. Maïa ce
qui importerait, ce serait de pouvoir produire
u gaz pauvre avec du bois ou du charbon de
bois, gaz pauvre qu'un mélange d'acétylène
enrichirait suffisamment pour pouvoir remplacer
l'essence,
Or, il suffit de vouloir faire. du bois. Il y
a des arbres qui se contentent de très peu
d'eau. Du reste, sur presque tout le trajet déjà
indiqué, il y a de l'eau. II suffit de planter
des arbres pour avoir dans trois ou quatre -
plus de bois que le service n'en powra con-
sommer. L'oasis Diado permet à elle seule
de constituer me réserve plu» que sufifsante.
II fa* considérer qu'un camion à au pauvre
consommant entiren 45 à 50 kilo» de boia an
100 ", la dépeuse de Tunis an Lac
Td-d. 2.849 kilomètre», serait d'environ
1.500 WI., toit 3 Mère» de bon au «hIM,
Comme arbres à planter, il faut évidemment
choisir des arbre# pet) avides d'eau, tels la
tamariniers, les Talha» du genre épineux, «fat»
soudanais par excellence, des eucalyptus
d'Australie, alors que dans certains endroits
marécageux, l'eucalyptua ordinaire conviendra
mieux.
Très nombreux sont tout le long du trajet
les endroits qui peuvent devenir aisément le
centre d'un bouquet d'arbres, d'un bois ou
même d'une forêt. Il y existe déjà des brousses
et - des taillis immédiatement utilisables.
Les forêts faciles à créer, non seulement
fourniraient au delA du combustible nécessaire à
la ligne, mais contribueiaient puissamment A
assainir le pays.
Le aervice peut être réalisé en trois étapes
dont la plus urgente est celle Tunis-Fort Saint.
Sur ce trajet, le service peut commencer à
fonctionner trois mois après l'approbation du
trajet.
Ensuite. la prolongation pourra être effectuée
rapidement, moyennant accord avec le Gou.
vernement de l'Algérie et celui de l'A.O.F.
Le Ministère des Affaires étrangères et celui
des Colonies ne semblent guère pouvoir se
désintéresser d'un tel projet qui a le droit de
compter sur leurs encouragements. Peut-être
même faudrait-il souhaiter que l'examen leur
en tOit directement envoyé pour ne pas per-
mettre à certaines contingences locales d'inter-
venir dans la solution.
Encore une foi" nous ne nous faisons eii
aucune manière parrain ou garant du projet de
M. Emile Le Pont. Seulement, 1 immense
intérêt que présenterait la réalisation d'un ser-
vice automobile Tunis-Lac Tchad nous fait
réclamer l'étude impartiale et immédiate de
tout projet qui pourrait offrir ou avancer la so-
lution du problème.
firneaf JVaudos,
Sénateur de la Marne,
Vice-Président de la Commission
des Douanes.
8.8
Lt Aviation Coloniale
Maroc
Une belle citation
Le ¡Igéllél'nl de division Vidalou, com-
mandant supérieur des troupes du Maroc,
a cité ii l'ordre de l'armée :
Singucrlm Erncst, sergent, pilote au 37*
régiment d'aviation :
Sous-offlcier pilote de grande clause dont l'au.
(face et la valeur professionnelles s'étaient ma-
nifestées en maintes circonstances, particulière-
ment pendant les opérations sur le front nord
en 1025-1020. Après avoir pris part avec son
sang-froid coutwnier à de nombreuses missions
dans le secteur du Tadla en 1927 et 1928, a été
le 4 avril, grièvement blessé par éclats de
bombe, au décollage oe son avion pour une
mission de bombardement sur le Bou Imorah,
trouvant encore le courage, malgré l'affreuse
blessure dont il était atteint (jambe broyée),
d'immobiliser son appareil, en évitant ainsi une
catastrophe plus grave encore qu'aurait pu pro-
duire l'éclatement des bombes. Décédé le 5 avril
1928, des suites de ses blessures.
Rio de Oro
Le (iouverneur Général de l'A. 0. F.
vient de transmettre par câble les premiers
renseignements recueillis par M .l'adminia.
trateur des colonies Beyriès, chef de la
mission qui a été chargée de négocier au
Hio de Oro, de concert avec les autorités
espagnoles, la libération de l'aviateur Rei-
ne et de l'ingénieur Serre.
D'à inis ces informations, la situation
matérielle de nos compatriotes s'est amé-
liorée et leur ravitaillement est assuré
de façon plus convenable. M. Beyriès si-
gnale également que le gouverneur cspa-
gnol lui a demande d'attendre, avant d'en-
trer en pourparlers avec les tribus inté-
ressées, le retour d'un émissaire qu'il avait
envoyé de son côté auprès de ces tribus
pour - leur demander de rapprocher MM.
Reine et Serre de Villa-Cisneros et pour
connultre, en même temps, de façon plus
précise, les prétentions des ravisseurs. Le
gouverneur espagnol assure que son émis-
saire sera de retour à Villa-Cisneras dans
quelques jours.
Paris-le Cap et retour
La municipalité de Paris a reçu à
l'Hôtel de Ville, les aviateurs Mauler et
Bunet, ainsi que leur compagnon de voya-
ge, M. Cohendy, opérateur de cinématogra-
phc, qui viennent d'effectuer un raid de
9.000 kilomètres de Paris au Cap et re-
tour.
MM. Georges Lemarchand, président du
Conseil municipal, et Paul Bouju, préfet de
la Seine, ont souhaité la bienvenue aux
hardis pionniers de l'air et les ont vive-
ment félicités de leur bel exploit.
Au nom de ses compagnons de voyage,
et au sien, l'aviateur Baud a remercié la
municipalité de son bienveillant accueil.
Puis les personnalités présentes à cette ré-
ception très simple, qui s'est déroulée dans
lo cabinet du président du Conseil munici-
Çal, ont signé le Livre - d'or de la Ville de
Paris. -
Londrea-Le Cap
Le capitaine anglais Halse et Mme Halse,
qui accomplissent un raid aérien de Lon.
dres au Cap, ont atterri hier au camp
Garros à Tunis à 13 h. 15, venant de Ca-
tane (Sicile). Ils sont répartis après ravi-
taillement pour Tripoli d'où ils se dirige-
ront sur Bengasi, Le Caire, Assouan et
Karthoum.
»
A travers l'Afrique
: en automobile
11
Les lieutenants Lamarcbe, Fabry, MM. Carton
de Wian et Crouquet soni arrivés à Ostende.
aprta tour magnifique randonnée de 17.000 Idlo-
métras h travers l'Afrique.
L'Association Professionnelle Belge des Jour-
nalistes Sportifs qui avait pris le faid sous son
P..8&ron.,L. a fflnbè dl bill. mUlfeMtIonI
wsu, Tssf a?
LA PAIX AFRICAINE
Au début du mois d'août, à Ad-
dis-Abeba, le pacte d'amitié et
d'arbitrage entre l'Italie et VAbys-
sine a été signée ; une coHventipfà
routière, annexée apporte, règle la création
d'une route accessible aux camions reliant à
la région frontière d'Ab y ssinie la côte ita-
lienne derythrée.
C'est, d'après notre confrère italien l'lm-
pero, a un nouveau progrès de cette péné-
tration pacifique de la civilisation latine en
terre d'Afrique que le Gouvernement fasciste
poursuit depuis quatre ans avec une indéfec-
tible volonté 9. Le Corriere della Sera, à son
tour, marque les étapes de ce qu'il appelle
un laborieux itinéraire diplomatique : 1924,
entretiens Mussolini-Tafari à Rome; 1028,
voyage de ill. Mussolini des Abbruzzes tn
Ethiopie; 1928, dernière action diplomati-
que qui a amené le traité du mois d'août ;
a Maintenant, conclut-il, il ne reste plus rien
à dire, mais il reste beaucoup à faire ; .c"cst
proprement maintenant que doit commencer
l'action. »
19 Il y a bien eu d'autres étapes, notamment
l'appui prêté par les Italiens à Genève,
quand il a été question de la candidature de
l'Abyssinie. Mais on ne se doutèrent pas
qu'il m n'y eût plus rien à dire », lorsqu'on
lit les copieux commentaires des journaux,
Quant à a ce qui reste à faire », les mêmes
journaux nous indiquent ce qu'il faut t'
tendre tar-là. Ils étudient le problème Halo-
abyssin en fonction de a la paix dans VAfri-
que centre-orientale, c'est-à-dire dans tant le
continent noir P. Je ne m'arrête pas aux dé-
veloppements qui se greffent là-dessus, aux
comparaisons entre la volonté de paix de
l'Italie, la seule sincère, la seule qui soit au
coin du quai, et le ycitisme de ces radi-
eaux, socialistes, démocrates, judéo-maçons,
d'où chacun sait que vient tout le mal. C'est
un des thèmes de la littérature fasciste que
nous saluons chaque fois comme une vieille
connaissance, avec le sourire.
Ce qui est plus sérieux, c'est l'ensemble
des considérations que Von rencontre dans
des feuilles comme le Corriere délia Sera.
La paix en Afrique, déclare-t-elle, n'est pas
menacée là où les Européens ont actuelle-
ment des colonies ; ou, du moins, elle dé-
pend, dans ces sottes, du maintien de l'équi-
libre européen (connaissance encore plus
vieille, mais ce n'est pas le lieu de recher-
cher comment on l'a mise au goût du jour).
Par contre, la paix africaine est menacée là
où se sont constitués des Etats faibles, plus
ou moins bien organisés; petites cours sans
expérience, sans défense, autour desquelles
a peut se développer un jeu d'influences de
nature à ébranler un équilibre réalisé à
grand"peine ». Quelle est, en conséquence,
la portée du traité d'Addis-Abebaf C est une
garantie nouvelle donnée par l'Italie, fai-
sant cette fois bande à part, à la liberté et
à l'unité d'un Etat entouré par de grandes
puissances, lesquelles ont. en 1006. avec
l'Italie, reconnu la nécessité de l'indépen-
dance de VEtat * éthiopien. C'est une impos-
sibilité nouvelle. pour l'une quelconque de
ces puissances de réaliser un rêve d'hégémo
nie dangereuse pour la paix africaine.
On sent ici l'intention obstinée de laver
l'Italie du reproche qui lui a été si souvent
adressé par ceux qui l'accusaient de vouloir
faire en Abyssinie une politique impérialiste.
Des gens mal intentionnés à son égard y
verront peut-être un cas particulier d'une
politique qui tient tout entière dans cette for-
mule vulgaire : « Nous ne l'aurons pas, mais
vous ne l'aurez pas non plus. » Le journal
italien élève le débat à des considérations
plus générales et plus désintéressées. Cet
« acte de clarté » lui paraît m contribuer
d'une façon considérable à l'élimination des
inquiétudes et des périls dans l'Afrique
centre-orientale, et attester on ne peut mieux
que la volonté italienne en Afrique est une
volonté de taix ».
Il ajoute bien en terminant : 4 à condition
toujours que le prestige et les intérêts de
l'Italie soient sauvegardés et garantis »,
mais tout le monde répondra que ces intérêts
et ce prestige seront d'autant mieux garantis
et sauvegardés que l'Italie se montrera plus
sincèrement attachée au maintien de la paix
africaine.
Itarln JtoHsfan,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vice-prétldent de la Commuttoft
êénatorlalê du Coin.,
Les vins Tunisiens
11.
Les quantités totales de vins de raisins
frais dont le titre alcoolique ne dépasse pas
14 degrés, importées en France et en Al-
gérie à la fin de la première décade du
mois de septembre 1928, se montaient à
14.108 hectolitres.
Cinéma Colonial
« voccidmt »
C'est mercredi prochain, 26 septembre, à
10 heures du matin, que VOccidentt le grand
film d'Henri Fescourt, réalisé d'après l'oeu-
vre d'Henry Kistemaeckers, interprété par
Claudia Vittrix, JaCJue CateainJ Lucien Dal-
sace, H. de Bagratide, sera présenté aux di-
recteurs de cinémas, salle Marivaux. Une
recteurs de cinémas, salle Marivaux. Une re-
.- Un documentaire
C'est un petit documentaire qui se trouve
être d'actualité. Il est beaucoup question, ces
jours-ci, depuis le Napoléon IV de M. Mau-
rice Rostand, du Zoulouland et des Zoulous.
M. Attilio Catti est allé - Afrique du
Sud. saisir sur la pellicule les paysages du
Zoulouland et la vie barbare des Z-oúlou.
aux grands corps élancés, au sentiments
Dalf. et violents.
au film est «s documentaire fort pitto-
resque.
Freudisme et Magie noire
.h
Que l'Afrique soit un continent propice aux
expériences mmcaleb, le docteur Voronot l'a
Suvé du singe à l'homme, en passant par le
ier. U y a donc lieu de croire que la psycha-
yse du savant docteur autrichien Sigmund
Freud, le plus formidable mouvement psycho-
logique de l'époque contemporaine parti à la
conquête du monde, ne se laissera pas intimider
par les sables du désert. Ainsi commencera
l'évangélisation freudienne deb u 28 pays nè-
gres ». Pour le Mage viennois, l'humain blanc,
noir, rouge ou jaune est un cloaque où s'agitent
les sentiments les plus cyniques, le* cruautés les
plus féroces, les érotismes les plus extrava-
gants. Heureusement pour la dignité du « ro-
seau pensant », ce dépotoir des vices est relé-
gué dans l'inconscient. C'est sur ce continent,
dont les étendues inexplorées, des pôles à
l'équateur, couvrent de mystère l'âme des peu-
pies, qu' opère le principal instinct, animateur
de tout te dynamisme silencieux de l'esprit,
l'instinct sexuel. Chez le nègre, comme chez le
blanc, r éducateur-guériaeeur peut explorer les
steppes désertiques qui s'étendent des frontiè-
res de la folie, par delà les domaines de la
culture : art, littérature, pédagogie, sociologie,
religion.
La Science de la « libido » serait donc
le levier capable de soulever le monde ? Elle
tâte le pouls des individus et des peuples et
décide de leur grandeur et de leur décadence.
C'est là qu'il faut chercher la rai son de la
débilité des peuplades africaines et la cause de
cet arrêt brusque de croissance dans l'intelli-
gence, remarqué si sopvent chez les jeunes nè-
gres. -- - -.
La race de Cham offre aux théories de la
psychanalyse un champ d' expériences magnifi-
ques. Si le> disciples freudiens étaient doués
d'âmes d'apôtres, l'an 1950 verrait l'évolu-
tion foudroyante du monde noir régénéré. En
attendant, la précocité infantile et l'intempé-
rance sexuelle compromettent singulièrement
leur avenir.
Ainsi, du Tchad à la morbidezza de Mau-
rice Rostand, tous les chemins mènent à
Freud.
.Ci-.
En pleine Magie noire, nous sommes aux
sources du Mythe et de la Légende, nous
pouvons retrouver la genèse des rêves séculai-
res parmi les danses, les rites, les adorations.
au son du tam-tam et clet lamba.,
La négresse africaine de la tribu des Massa,
à peine nubile, commence à porter l'affreux
plateau entre les mâchoires distendues. A au.
cun prix, note Gide dans son « Retour du
Tchad J), les filles ne veulent avoir des lèvres
normales « comme celles des garçons ». Pour-
quoi cette abenation du goût ? La femme
Massa à travers les âges s apparente peut-être
au cyclope borgne ? Là encore. les seules ex
plications possibles appartiennent au freudis-
me. L'instinct sexuel de Narcisse à Psyché a
créé plus d'une fable mythologique. Les sa.
tumales de l'antiauité revivent dans les dan.
ffl des Oakpas filmés par la mission Haardt,
sous le titre : danse - de la circoncision. Ainsi
la psychanalyse de Freud peut s activer mer-
veillewemcnt sur ce fond commun I toute
l'humanité, d'où découlent, avec le fakirisme,
l'envoûtement, l'art de fabriquer des pi ayes,
les plus célèbres névroses modernes de Lon-
dres, de Paris, de New- Y ork -
Si nous cherchons une clef des songes (11,
c'est encore Freud, scaphandrier du rêve, qui
plonge dans l'inconnu. Seulement !. seule-
ment, ce n'est plus l'avenir qu'il convient de
lire dans les illustrations du sommeil. mais le
baromètre de l'équilibre mental des habitants
de la planète.
Telle est la matière riche, impondérable,
dont s'alimente la psychanalyse du docteur
Freud ce couple du « moi » coordonné et
du « sol » impersonnel que symbolise, peut-
être, une idole bisexuée du Haut-OUbangui.
Ifarie-Loaifae Slearcl.
(li « La Science des Rêves ». par Freud, Li-
brairie Félix Alcan.
8.8
Où est le manuscrit
de Jean Galmot ?
.8
Donc, il paraît se confirmer que le manuscrit
du troisième roman de Jean Galmot (les deux
premiers étant Quelle Mt-anae histoire et Un
Mort vivait parmi nous) est entre les mains de
la justice.
Mme Jean Galmot ferait, dit-on, des démar-
ches pour que ce manuscrit lui soit restitué,
Mais on ne sait encore s'il est en la rossession
d'un juge d'instruction ou au greffe du Tribu-
nal qui jugea l'affaite des rhums en 1921.
Pour les bagnards
-
L'enseigne Péan, de l'Armée du Salut, en-
voyé en Guyane pour y installer une section
et créer des hôtelleries, en un mot pour évan-
géliser les forçats, vient d'arriver à Parrt.
Bien que son esprit de charité chrétienne
le porte à se pencher avec une égale misé-
ricorde vers tous les condamnés qu'il a ren-
contrés au cours de sa mission, M. Péan ne
s'est pas laissé aveugler par une trop naive
sensiblerie, mais il a été littéralement épou-
vanté par la profondeur du vice qui s étale
là-bas. Et ajoutons que ce véritable apôtre
de la charité humaine ne désespère pas de
sauver ces hommes qui, si misérables soient-
ils, restent pour lui des frères.
Le retour des Terre-Neuvas
Les terre-neuvas ont pris la route du re-
tour. Deux d'entre eux, le Capitaiue-Guytte-
mer et l'Albatros, sont arrivés à Saint-Malo.
Leur pèche est plutôt médiocre, l'encornet,
qui est l'ap t préféré de la morue, n'ayant
pas donné. De plus, les deux navires rentrés
n'avaient plus d'eau douce, la sécheresse les
avant empêchés de renouveler avec l'eau de
pluie leur provision.
Plusieurs autres navires sont signalés sur
la route du retour. Seuls quelques-uns ont
bite péché.
Il CYCLOIE la DTILLEI
6
Conseil de Cabinet
La catastrophe qui a dévasté les Antilles
françaises, et notamment la Guadeloupe, a été
évoquée à l'ouverture du dernier Conseil de
cabinet.
M. Penier a communiqué à ses collègues
tous les renseignements parvenus dans ses ser-
vices touchant l'étendue du sinistre, le MID-
bre des victimes et l'importance des déaits,
Le Gouvernement a alors chargé le ministre
des Colonies de faire part aux populations
sinistrées de son affliction et de ses sentiments
de sympathie. Il a été décidé qu'un crédit de
100 millions sera demandé aux Chambres dès
la rentrée, pour, venir en aide aux victimes et
pour collaborer à la restauration des ruines
accumulées à la Martinique et à la Guade-
loupe. Au demeurant, des dispositions seront
prises pour faire face, dès maintenant, aux
nécessités les plus urgentes.
Mission officielle
Afin de mieux témoigner à nos compatriotes
des Antilles l'affection de la métropole, le
Gouvernement a chargé M. Claudel, ambas-
sadeur de France aux Etats-Unis, rejoignant
son poste, de se rendre d'abord, en mission
extraordinaire, à notre - colonie.
M. Claudel s'embarouera le 29 septembre'
sur le croiseur. cuirassé Dagaap- T romn, qui se
tient prêt à prendre la mer et à transporter à la
Guadeloupe des vivres, médicaments et appro-
visionnements de toutes sortes nécessaires à l'or-
ganisation des secours.
Sous le haut patronage du Gouvernement,
uii Comité de secours va, en outre, se consti-
tuer à - Paris. D' autre part, une mission de
contrôle. composée de fonctionnaires, s embar-
quera au commencement d' octobre pour par-
ticiper à la répartition des secours.
En attendant. M. Georges Leygues, minis-
tre de la Marine, a donné l'ordre à l'aviso
Antarès de rallier les Antilles françaises.
Solidarité
Dès qu'il a eu connaissance de l'étendue des
ravages causés à la Guadeloupe par le cyclone,
le Gouverneur de la Martinique s'est mis à la
disposition de son collègue de la colonie sœur.
Une Commission d'achats pour des secours de
première nécessité, des vivres et des matériaux
de construction a été instituée à Fort-de-F rance.
Cette ville a mis aussitôt 75.000 francs à la
disposition de la Guadeloupe, la Chambre de
Commerce 25.000, le budaet local de la Mar-
tinique 100.000.
Les premières listes de victimes
Le ministre des Colonies vient de recevoir
du Gouverneur de la Guadeloupe les noms de
quelques victimes déjà identifiées à la suite de
la récente catastrophe. Il cite comme disparus :
M. Dain, administrateur-adjoint des colonies,
ancien élève de l'Ecole Co loniale, ainsi qu'un
de ses frères ; M. Horace Descamps, journa-
liste. et sa sœur, ainsi que deux enfants appar-
tenant à leur famille ; M. Max Dourthe et
Mme Dourthe. née de La Roncière ; M. et
Mme de Rozières, ainsi que trois enfants ; M.
et Mme Sergent, ainsi que leurs enfants ; M.
et Mme David Joseph. ainsi que trois enfanb:
Mme Pierre Questel ; Mlle Titeca ; M. - Fer-
dinand Rallu et toute sa famille ; M. Auguste
Boulogne ; Mme Terrade, ainsi que trois en-
fants ; M. de Friberg ; Mme Ninon Rogues ;
M. et - Mme Lafontaine. ainsi que leur fils.
D'autre part, les trois victimes du cyclone à
la Martinique sont deux marins noyés en rade
de Saint-Pierre et nommés Augustin Belle-
jambe et Femand Roufflet, ainsi qu'un autre
marin nommé Lanoir Sainte-Crox. noyé en
rade de Fort-de-France.
Les derniers chiffres
Le Gouverneur de la Guadeloupe a télégra-
phié au ministre des Colonies qu'il vient de
visiter auelaues-unes des communes dévastées
par - le cyclone. Le nombre des décès constatés
s'élève à 725, se répartissant actuellement de
la manière suivante :
Baue-Terre,3 ; Le Baillif, I ; La Capes-
terre, 2 ; Goyave, 7 ; Pointe-Noire. 3; Vieux-
Habitants. 2 ; Pointe-l-Pitre, 180 ; Les Aby-
me" 60 ; Baie Mahault, 16 ; La Désirade. 2;
Le Gosier, 58; Lamentin, 6: Morne-à-l'Eau,
23 ; Le Moule, 60 ; Petit-Bourg, 28; Petit
Canal, 11 ; Port-Louis, 60 ; Sainte-Anne, 80;
Saint-François, 50 ; Sainte-Rose, 26.
Marie-GGlante. Grand-Bourg. 22 ; St-
Louis, 10. Recueillis sur rivage, non identi-
fiés, 15.
Ces chiffres remplacent ceux qui ont été
donné, précédemment.
A la Pointe-à-Pitre, qui est la ville la plus
endommagée, le déblaiement s opère active-
ment et avec calme. Les principales toutes de-
meurées libres permettent d assurer le ravi-
taillement de la population. Le service postal
est rétabli entre Pointe-à-Pitre et Basse-Terre.
L'état sanitaire eat bon, le travail reprend.
11 ricatit
les Userions et Belles-Lïiires
»>̃
M. Albertini, directeur des antiquités de
l'Algérie, a présenté à l'Académie des Ins-
criptions et Belles-Lettres, des documoms
d'époque vandale, trouvés à une centaine de
kilomètres au sud de Tébessa, dans l'ex-
trt-me-sud du département de Constantine.
Il s'agit d'une trentaine de tablettes de
cèdre sur lesquelles des actes de vente ont
été écrits en cursive; ces actes sont datés du
règne du roi vandale Gunthamund (484-496).
Cette découverte est due à M. Truillot,
secrétaire de la commune mixte de Morsott,
qui a déjà rendu de nombreux services à
I Rrchlolie algérienne; elle est très inté-
ressante pour la connaissance du droit privé
dans l'Afrique vandale et pour les études
paîéographiques,
Les TraYlllidiPort de Dakar
.t. t
Les travaux d'amélioration des améoace-
ments du port de commerce de Dakar ont
donné lieu à une adjudication le 10 novem-
bre 1926; ils consistent dans l'exécution, le
long de la jetée Nord actuelle qui, dans
son état primitif, était seulement un brise*
lame en partie à claire-voie, des ouvrages
suivants :
ie Création d'un terre-plein aux arachi-
des triangulaire, d'une superficie de 24 hec-
tares, adossé à l'extérieur de cette jetée et
s'étendant iusqu'au cimetière de Bel-Air.
20 Construction à l'intérieur de la rade
actuelle de deux môles de 25 m. de large,
pour l'embarquement des arachides.
30 Construction d'un môle pour les char-
bonnages, également adossé à la jetée Nord
et à l'intneur de la rade actuelle, môle
d'une largeur provisoire de 82 m. 50.
4° Elargissement de ta jetée Nord actuelle
à 2 m., permettant le passage d'une route
et d'une voix ferrée desservant le môle pré-
cédent.
5° Travaux de dragages dans le port as-
surant la desserte des ouvrages cI-dessus
(entre les cotes 7 m. 50 et - 9 m. 40, se-
lon les zones).
6° Infrastructure des voies ferrées et rou-
tes devant relier ces ouvrages à la ligne
de Dakar à Saint-Louis et aux routes exis,
tantes.
L'exécution de ces travaux a, jusqu'au
mois d'avril dernier, traversé une période
de préparation. L'entrepreneur a préféré
en effet, faire avec beaucoup de soin les
installations préliminaires qui représentent
déjà des travaux considérables parce que
de la bonne exécution et surtout de la bonne
disposition de ces installations, dépendra,
dans une très large mesure, le rendement
des travaux dans les mois à venir.
Néanmoins, d'importants travaux ont
été déjà effectués ; en fin avril dernier, le
terre-plein aux arachides présentait une su-
perficie de 7 hectares gagnés sur la mer an
moyen des déblais provenant des dragages
effectués dans le port (111.000 mètres cubes
avaient été extraits à cette date) et du sable
provenant des dune3 de la presqu'île de
Bel-Air extrait par des équipes de terrassiers
et par trois pelles à vapeur remuant no
mètres cubes à l'heure chacune. Une
deuxième drague va permettre prochaine-
ment de doubler la vitesse d'avancement
des dragages.
C'est sur cette amorce du terre-plein aux
arachides, ainsi qu'en bordure de la route
de Bel-Air que s'élèvent les bureaux, maga-
sins, ateliers, ainsi que les principales ins-
tallations de chantiers. L'une des plus im-
portantes est celle concernant la construc-
tion des blocs artificiels destinés à la cons-
truction des môles et de la jetée. Les ma-
çonneries et installations mécaniques du
concasseur sont actuellement en place, et la
rampe d'accès s'élève rapidement le long
de la mer; la charpente métallique de la
bétonnière est en cours de montage ; le ma-
gasin à ciment est approvisionné à 800 ton-
nes, et un premier apport de sable et de
pierres cassées va permettre la construc-
tion des blocs; enfin le porteur de blocs et
le ponton-mâture sont prêts dès à présent
à transporter sur leur emplacement défini-
tif les massifs de béton cyclopéen entière-
ment terminés.
Le projet prévoit que le terre-plein aux
arachides doit être protégé du côté du large
par une digue en enrochements de 1.100 mè-
tres de longueur et s'appuyer vers le Sud-
Est sur la jetée Nord actuelle convenable-
ment aménagée. La digue de protection en
question a été entreprise aux abords du ci-
metière de Bel-Air ; elle est activement
poursuivie et achevée sur une longueur de
160 mètres. L'enracinement de la jetée Nord
dans la partie construite en enrochements a
été renforcée et bordée intérieurement
l'aide d'un perré rejointoyé au delà duquel
un quai sur blocs est achevé sur une lon-
gueur de 50 mètres.
Les enrochements nécessaires aux travaux
sont extraits d'une carrière ouverte le long
de la côte Ouest de la presqu'île du Cap-
Vert, aux environs de Ouakam. L'équipe-
ment de cette carrière à l'air comprimé et
les travaux de découverte étant achevés,
elle permet d'ores et déjà de fournir aux
chantiers tous les enrochements nécessaires.
Le sable est extrait sur une plage située
non loin de là, en arrière de la butte de
tir de Fann. Une voie ferrée spéciale de
4 kilomètres a été construite pour relier au
chantier ces deux carrières.
En dehors donc des travaux déjà effe-c-
tués, on peut dire que toute l'organisation
nécessaire pour réaliser l'ensemble des ou-
vrages est terminée et va permettre de pous-
ser ceux-ci avec la plus grande rapidité.
A la Chambre de Commerce
de Saint-Unis du Sénégal
ea
Au cours d'une récente séance, la Cham-
bre de Commerce de Saint-Louis-du-StMnS
gai a décidé de protester contre le service
de la douane de Kaycs (Soudan français)
qui exige à tort des manifestes d'entrée
et de sortie pour les marchandises trans-
portées par voie fluviale. Ce manifeste ne
peut, en effet, être exigé que pour les
marchandises importées par mer à desti-
nation d'un port maritime.
Après consultation de ses membres cor-
respondants dans les escales de la voie
ferrée sur les deux questions qui lui ont
(,té soumises par M. le Président de !a
Chambre de Commerce de Dakar, en vue
de rétablissement d'un tour d'inscription
dans les gares pour les expéditions d'ara-
rhides. et. de l'opportunité de porter le ton-
nage de *2,"i I ^0 tonnes par expéditions,
l'assemblée adopte : p.,tr exptelditii)tiq,
1" L'élévation de £ > à 2<) tonnes, du ton-
nage maximum de chaque expédition il
accepter aux conditions "du tarif spécial ;
2° Les propositions contenues dans la
lettre du Directeur de la Compagnie du
Dnknr-Snint-I.uuis, en date du 1er juin litàS,
tendant à ce que les demandes d'inscrip-
tion CIIÜent visées par le représentant de
la Chambre de Commerce dans chaque
escale. Celui-ci n'accordettiit "autorisation
que lorsque la première expédition aura
été effectuée, et pour l'obtenir, le acmnn-
LK MiMI £ iU> : 30 tlvNÎLMliS
SAMEDI Af SKL'TKMlMtli 1928.
JOUMLLJJUOTIOIEII
Rédaction & Administration :
PARIS (M
III irii s LOUVVW 19-37
- RICHKLIKU 87.
Les Annales Coloniales
Le» annonces et réclames sont reçues au
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DIRECTEURS : Marcel RUEDEL et L.-G. THÊBAULT
Tous les articles publias dans notre tournai ne peuvent
t'tre reproduits '/U'CII ctUnil les ANNALES COLONIALES.
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avec le supplément illustré :
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Colonie» .120» Il.
ttran"r.. 180. Wt u ib
On s'abonne sans frais dafif
tous les bureaux de poste.
LE SERVICE AUTOMOBILE TUNIS-LAC TCHAD
¿" y
II y a quelque deux ans, le colonel Courtot,
Il de la Maiaoa militaire du Résident Gé-
néral, accomplit un mignifrniff raid Tuù'Uc
Tchad.
Il n'arriva, il est vrai, au but qu avec la
moitié de ton convoi, mais il arriva. Malgré
des difocuhet assez sérieuses, il reconnut la
route, releva la puaaaes et les étapes et re-
cueillit des observations très intéressante* et
trèt utiles.
- Depuis, du reste, d'autres explorateurs ont
renouvelé son exploit et prouvé qu'il n'y avait
point de territoire infranchissable entre Tunis
et le grand lac du centre africain.
Il serait d'un intérêt primordial pour la
Fnmce et la Tunisie d'établir des relations
régulières avec le lac Tchad. Si nous ne nous
en préoccupons pas, des voisins y songent ;
prenons garde d'être devancés.
Or, un projet a été dressé par un homme
d'initiative qui tend à l'orlanisation d'un ser-
vice automobile Tunis-Lac Tchad. Dans une
étude minutieuse et logique, l'auteur du projet
s'attache à en démontrer la possibilité. Mais
comme ce précurseur, M. Emile Le Pont,
n'appartient pas à l'Administration, son projet
est accueilli plutôt froidement par les services
tuikl irt
Certes. malgré la bonne impression qui se)
dégage d'un exposé clair et bien enchaîné,
nous n'entendons nullement nous faire garan.
des chiflret. des affirmations ou des apprécia-
tions de l'auteur. Nous nous contentons de dè
sirer que le tout soit soumis à des compétences
impartiales qui sachent se refuser à une préven-
tion hostile aussi bien qu'à une prévention fa-
vorable.
Voici les grands traits de cette étude :
L'auteur déclare que 5 points nécessaires et
suffisants sont à examiner pour en conclure à
la possibilité ou à l'utopie d'un service Tunis-
Lac Tchad :
1° Le service est-il pouible ?
2° Son but commercial. joint à son intérêt
politique, valent-ils la peine de tenter l'entre-
nrise >
Ir'" 3° Quel matériel convient-il d'employer ?
40 Question des carburants ;
5° Délais et moyens de réalisation.
M. Le Pont résout toutes cet données par
l'a affirmative. Nous ne pouvons le suivre dane
tous les considérants et les raisonnements par
lesquels il amène cette solution.
Disons toutefois qu'il établit la popffbilité en
divisant le trajet total de 2.649 kilomètres en
huit tranches : Tunis- T atahouine, 530 kilo-
mètres ; Tatahouine-Birdistor, 371 kilomètres ;
Birdtstor-Fort Polignac, 460 kilom. ; Fort-Po-
lignac-Djanet, 375 kilom. ; Djanet-In Essem,
230 kilom. ; In Essem-Djado, 325 kilom. ;
Djado-Bilma, 206 kilom. ; Bilma-N'Guimi,
325 kilomètres.
Chacune de cej sections est examinée sous
le rapport du terrain, des obstacles naturels,
des difficultés de trajet et enfin des prévisions
d'horaire,
On arrive ainsi à admettre que le Tchad
serait, pour les marchandises, à 18 ou 19 jours
au maximum de Gabès, par Polianac, et pro-
bablement à 15 ou 16 jouQ, par Flatters.
D'autre part, en constate que seule la tra-
versée de Polignac à Djanet est vraiment mau-
vaise ; que les six roues seraient nécessaires
de Bir-Alapetite à Polignac, et de Bilma à
Agadem, mais que le reste peut être franchi
avec des voitures ordinaire# spécialement amé-
nagées.
Dans le chapitre relatif au but commercial,
l'auteur fait ressortir l'importance que Fort-
Saint prend déjà comme marché, importance
qui justifierait déjà la création d'un service
immédiat Tunis- Fort-Saint.
Djanet, Djado deviendraient immédiatement
• des marchés activés l'un et l'autre par un vaste
hinterlaad. Bilma continuerait à être le grand
centre d'attraction des caravanes d' un immense
tetritoire.
Quant à l'intérêt politique fiançai" il serait
oiseux d'insister à ce sujet. La discussion amè-
nerait à aborder des questions assez graves pour
être examinées et traitée* à put. (
Pour le matériel à. employer, l'auteur donne
des indications qui ne peuvent être jugées que
par des techniciens. 1 préconise un moteur
robuste à régime lent, un moteur agricole,
- genre F onhn : « Ce moteur puissant, 25 HP,
assurera vaillamment la traversée des dunes
et des terrains les plus ditficile" avec quatre
tonnes de chargement. La grande largeur des
roues assurera une assise suffisante pour éviter
l'ensablement ou l'enlisement, mêoe dan. les
terrains - les plus mous.
- « Ce moteur consomme du pétrole, moins
évaporable que l'essence ; mais partout où il
sera possible de lui foumir du bois ou du char-
bon de bois, il marchera au gaz pauvre. »
On est ainsi amené à la question capitale
des carburants. L'auteur cite diverses expé-
riences desquelles il conclut que l'acétylène
pourra être employé couramment, sinon seul,
du moins en mélange. Or, le - est peu
* encombrant et d un transport facile. Maïa ce
qui importerait, ce serait de pouvoir produire
u gaz pauvre avec du bois ou du charbon de
bois, gaz pauvre qu'un mélange d'acétylène
enrichirait suffisamment pour pouvoir remplacer
l'essence,
Or, il suffit de vouloir faire. du bois. Il y
a des arbres qui se contentent de très peu
d'eau. Du reste, sur presque tout le trajet déjà
indiqué, il y a de l'eau. II suffit de planter
des arbres pour avoir dans trois ou quatre -
plus de bois que le service n'en powra con-
sommer. L'oasis Diado permet à elle seule
de constituer me réserve plu» que sufifsante.
II fa* considérer qu'un camion à au pauvre
consommant entiren 45 à 50 kilo» de boia an
100 ", la dépeuse de Tunis an Lac
Td-d. 2.849 kilomètre», serait d'environ
1.500 WI., toit 3 Mère» de bon au «hIM,
Comme arbres à planter, il faut évidemment
choisir des arbre# pet) avides d'eau, tels la
tamariniers, les Talha» du genre épineux, «fat»
soudanais par excellence, des eucalyptus
d'Australie, alors que dans certains endroits
marécageux, l'eucalyptua ordinaire conviendra
mieux.
Très nombreux sont tout le long du trajet
les endroits qui peuvent devenir aisément le
centre d'un bouquet d'arbres, d'un bois ou
même d'une forêt. Il y existe déjà des brousses
et - des taillis immédiatement utilisables.
Les forêts faciles à créer, non seulement
fourniraient au delA du combustible nécessaire à
la ligne, mais contribueiaient puissamment A
assainir le pays.
Le aervice peut être réalisé en trois étapes
dont la plus urgente est celle Tunis-Fort Saint.
Sur ce trajet, le service peut commencer à
fonctionner trois mois après l'approbation du
trajet.
Ensuite. la prolongation pourra être effectuée
rapidement, moyennant accord avec le Gou.
vernement de l'Algérie et celui de l'A.O.F.
Le Ministère des Affaires étrangères et celui
des Colonies ne semblent guère pouvoir se
désintéresser d'un tel projet qui a le droit de
compter sur leurs encouragements. Peut-être
même faudrait-il souhaiter que l'examen leur
en tOit directement envoyé pour ne pas per-
mettre à certaines contingences locales d'inter-
venir dans la solution.
Encore une foi" nous ne nous faisons eii
aucune manière parrain ou garant du projet de
M. Emile Le Pont. Seulement, 1 immense
intérêt que présenterait la réalisation d'un ser-
vice automobile Tunis-Lac Tchad nous fait
réclamer l'étude impartiale et immédiate de
tout projet qui pourrait offrir ou avancer la so-
lution du problème.
firneaf JVaudos,
Sénateur de la Marne,
Vice-Président de la Commission
des Douanes.
8.8
Lt Aviation Coloniale
Maroc
Une belle citation
Le ¡Igéllél'nl de division Vidalou, com-
mandant supérieur des troupes du Maroc,
a cité ii l'ordre de l'armée :
Singucrlm Erncst, sergent, pilote au 37*
régiment d'aviation :
Sous-offlcier pilote de grande clause dont l'au.
(face et la valeur professionnelles s'étaient ma-
nifestées en maintes circonstances, particulière-
ment pendant les opérations sur le front nord
en 1025-1020. Après avoir pris part avec son
sang-froid coutwnier à de nombreuses missions
dans le secteur du Tadla en 1927 et 1928, a été
le 4 avril, grièvement blessé par éclats de
bombe, au décollage oe son avion pour une
mission de bombardement sur le Bou Imorah,
trouvant encore le courage, malgré l'affreuse
blessure dont il était atteint (jambe broyée),
d'immobiliser son appareil, en évitant ainsi une
catastrophe plus grave encore qu'aurait pu pro-
duire l'éclatement des bombes. Décédé le 5 avril
1928, des suites de ses blessures.
Rio de Oro
Le (iouverneur Général de l'A. 0. F.
vient de transmettre par câble les premiers
renseignements recueillis par M .l'adminia.
trateur des colonies Beyriès, chef de la
mission qui a été chargée de négocier au
Hio de Oro, de concert avec les autorités
espagnoles, la libération de l'aviateur Rei-
ne et de l'ingénieur Serre.
D'à inis ces informations, la situation
matérielle de nos compatriotes s'est amé-
liorée et leur ravitaillement est assuré
de façon plus convenable. M. Beyriès si-
gnale également que le gouverneur cspa-
gnol lui a demande d'attendre, avant d'en-
trer en pourparlers avec les tribus inté-
ressées, le retour d'un émissaire qu'il avait
envoyé de son côté auprès de ces tribus
pour - leur demander de rapprocher MM.
Reine et Serre de Villa-Cisneros et pour
connultre, en même temps, de façon plus
précise, les prétentions des ravisseurs. Le
gouverneur espagnol assure que son émis-
saire sera de retour à Villa-Cisneras dans
quelques jours.
Paris-le Cap et retour
La municipalité de Paris a reçu à
l'Hôtel de Ville, les aviateurs Mauler et
Bunet, ainsi que leur compagnon de voya-
ge, M. Cohendy, opérateur de cinématogra-
phc, qui viennent d'effectuer un raid de
9.000 kilomètres de Paris au Cap et re-
tour.
MM. Georges Lemarchand, président du
Conseil municipal, et Paul Bouju, préfet de
la Seine, ont souhaité la bienvenue aux
hardis pionniers de l'air et les ont vive-
ment félicités de leur bel exploit.
Au nom de ses compagnons de voyage,
et au sien, l'aviateur Baud a remercié la
municipalité de son bienveillant accueil.
Puis les personnalités présentes à cette ré-
ception très simple, qui s'est déroulée dans
lo cabinet du président du Conseil munici-
Çal, ont signé le Livre - d'or de la Ville de
Paris. -
Londrea-Le Cap
Le capitaine anglais Halse et Mme Halse,
qui accomplissent un raid aérien de Lon.
dres au Cap, ont atterri hier au camp
Garros à Tunis à 13 h. 15, venant de Ca-
tane (Sicile). Ils sont répartis après ravi-
taillement pour Tripoli d'où ils se dirige-
ront sur Bengasi, Le Caire, Assouan et
Karthoum.
»
A travers l'Afrique
: en automobile
11
Les lieutenants Lamarcbe, Fabry, MM. Carton
de Wian et Crouquet soni arrivés à Ostende.
aprta tour magnifique randonnée de 17.000 Idlo-
métras h travers l'Afrique.
L'Association Professionnelle Belge des Jour-
nalistes Sportifs qui avait pris le faid sous son
P..8&ron.,L. a fflnbè dl bill. mUlfeMtIonI
wsu, Tssf a?
LA PAIX AFRICAINE
Au début du mois d'août, à Ad-
dis-Abeba, le pacte d'amitié et
d'arbitrage entre l'Italie et VAbys-
sine a été signée ; une coHventipfà
routière, annexée apporte, règle la création
d'une route accessible aux camions reliant à
la région frontière d'Ab y ssinie la côte ita-
lienne derythrée.
C'est, d'après notre confrère italien l'lm-
pero, a un nouveau progrès de cette péné-
tration pacifique de la civilisation latine en
terre d'Afrique que le Gouvernement fasciste
poursuit depuis quatre ans avec une indéfec-
tible volonté 9. Le Corriere della Sera, à son
tour, marque les étapes de ce qu'il appelle
un laborieux itinéraire diplomatique : 1924,
entretiens Mussolini-Tafari à Rome; 1028,
voyage de ill. Mussolini des Abbruzzes tn
Ethiopie; 1928, dernière action diplomati-
que qui a amené le traité du mois d'août ;
a Maintenant, conclut-il, il ne reste plus rien
à dire, mais il reste beaucoup à faire ; .c"cst
proprement maintenant que doit commencer
l'action. »
19 Il y a bien eu d'autres étapes, notamment
l'appui prêté par les Italiens à Genève,
quand il a été question de la candidature de
l'Abyssinie. Mais on ne se doutèrent pas
qu'il m n'y eût plus rien à dire », lorsqu'on
lit les copieux commentaires des journaux,
Quant à a ce qui reste à faire », les mêmes
journaux nous indiquent ce qu'il faut t'
tendre tar-là. Ils étudient le problème Halo-
abyssin en fonction de a la paix dans VAfri-
que centre-orientale, c'est-à-dire dans tant le
continent noir P. Je ne m'arrête pas aux dé-
veloppements qui se greffent là-dessus, aux
comparaisons entre la volonté de paix de
l'Italie, la seule sincère, la seule qui soit au
coin du quai, et le ycitisme de ces radi-
eaux, socialistes, démocrates, judéo-maçons,
d'où chacun sait que vient tout le mal. C'est
un des thèmes de la littérature fasciste que
nous saluons chaque fois comme une vieille
connaissance, avec le sourire.
Ce qui est plus sérieux, c'est l'ensemble
des considérations que Von rencontre dans
des feuilles comme le Corriere délia Sera.
La paix en Afrique, déclare-t-elle, n'est pas
menacée là où les Européens ont actuelle-
ment des colonies ; ou, du moins, elle dé-
pend, dans ces sottes, du maintien de l'équi-
libre européen (connaissance encore plus
vieille, mais ce n'est pas le lieu de recher-
cher comment on l'a mise au goût du jour).
Par contre, la paix africaine est menacée là
où se sont constitués des Etats faibles, plus
ou moins bien organisés; petites cours sans
expérience, sans défense, autour desquelles
a peut se développer un jeu d'influences de
nature à ébranler un équilibre réalisé à
grand"peine ». Quelle est, en conséquence,
la portée du traité d'Addis-Abebaf C est une
garantie nouvelle donnée par l'Italie, fai-
sant cette fois bande à part, à la liberté et
à l'unité d'un Etat entouré par de grandes
puissances, lesquelles ont. en 1006. avec
l'Italie, reconnu la nécessité de l'indépen-
dance de VEtat * éthiopien. C'est une impos-
sibilité nouvelle. pour l'une quelconque de
ces puissances de réaliser un rêve d'hégémo
nie dangereuse pour la paix africaine.
On sent ici l'intention obstinée de laver
l'Italie du reproche qui lui a été si souvent
adressé par ceux qui l'accusaient de vouloir
faire en Abyssinie une politique impérialiste.
Des gens mal intentionnés à son égard y
verront peut-être un cas particulier d'une
politique qui tient tout entière dans cette for-
mule vulgaire : « Nous ne l'aurons pas, mais
vous ne l'aurez pas non plus. » Le journal
italien élève le débat à des considérations
plus générales et plus désintéressées. Cet
« acte de clarté » lui paraît m contribuer
d'une façon considérable à l'élimination des
inquiétudes et des périls dans l'Afrique
centre-orientale, et attester on ne peut mieux
que la volonté italienne en Afrique est une
volonté de taix ».
Il ajoute bien en terminant : 4 à condition
toujours que le prestige et les intérêts de
l'Italie soient sauvegardés et garantis »,
mais tout le monde répondra que ces intérêts
et ce prestige seront d'autant mieux garantis
et sauvegardés que l'Italie se montrera plus
sincèrement attachée au maintien de la paix
africaine.
Itarln JtoHsfan,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vice-prétldent de la Commuttoft
êénatorlalê du Coin.,
Les vins Tunisiens
11.
Les quantités totales de vins de raisins
frais dont le titre alcoolique ne dépasse pas
14 degrés, importées en France et en Al-
gérie à la fin de la première décade du
mois de septembre 1928, se montaient à
14.108 hectolitres.
Cinéma Colonial
« voccidmt »
C'est mercredi prochain, 26 septembre, à
10 heures du matin, que VOccidentt le grand
film d'Henri Fescourt, réalisé d'après l'oeu-
vre d'Henry Kistemaeckers, interprété par
Claudia Vittrix, JaCJue CateainJ Lucien Dal-
sace, H. de Bagratide, sera présenté aux di-
recteurs de cinémas, salle Marivaux. Une
recteurs de cinémas, salle Marivaux. Une re-
.- Un documentaire
C'est un petit documentaire qui se trouve
être d'actualité. Il est beaucoup question, ces
jours-ci, depuis le Napoléon IV de M. Mau-
rice Rostand, du Zoulouland et des Zoulous.
M. Attilio Catti est allé - Afrique du
Sud. saisir sur la pellicule les paysages du
Zoulouland et la vie barbare des Z-oúlou.
aux grands corps élancés, au sentiments
Dalf. et violents.
au film est «s documentaire fort pitto-
resque.
Freudisme et Magie noire
.h
Que l'Afrique soit un continent propice aux
expériences mmcaleb, le docteur Voronot l'a
Suvé du singe à l'homme, en passant par le
ier. U y a donc lieu de croire que la psycha-
yse du savant docteur autrichien Sigmund
Freud, le plus formidable mouvement psycho-
logique de l'époque contemporaine parti à la
conquête du monde, ne se laissera pas intimider
par les sables du désert. Ainsi commencera
l'évangélisation freudienne deb u 28 pays nè-
gres ». Pour le Mage viennois, l'humain blanc,
noir, rouge ou jaune est un cloaque où s'agitent
les sentiments les plus cyniques, le* cruautés les
plus féroces, les érotismes les plus extrava-
gants. Heureusement pour la dignité du « ro-
seau pensant », ce dépotoir des vices est relé-
gué dans l'inconscient. C'est sur ce continent,
dont les étendues inexplorées, des pôles à
l'équateur, couvrent de mystère l'âme des peu-
pies, qu' opère le principal instinct, animateur
de tout te dynamisme silencieux de l'esprit,
l'instinct sexuel. Chez le nègre, comme chez le
blanc, r éducateur-guériaeeur peut explorer les
steppes désertiques qui s'étendent des frontiè-
res de la folie, par delà les domaines de la
culture : art, littérature, pédagogie, sociologie,
religion.
La Science de la « libido » serait donc
le levier capable de soulever le monde ? Elle
tâte le pouls des individus et des peuples et
décide de leur grandeur et de leur décadence.
C'est là qu'il faut chercher la rai son de la
débilité des peuplades africaines et la cause de
cet arrêt brusque de croissance dans l'intelli-
gence, remarqué si sopvent chez les jeunes nè-
gres. -- - -.
La race de Cham offre aux théories de la
psychanalyse un champ d' expériences magnifi-
ques. Si le> disciples freudiens étaient doués
d'âmes d'apôtres, l'an 1950 verrait l'évolu-
tion foudroyante du monde noir régénéré. En
attendant, la précocité infantile et l'intempé-
rance sexuelle compromettent singulièrement
leur avenir.
Ainsi, du Tchad à la morbidezza de Mau-
rice Rostand, tous les chemins mènent à
Freud.
.Ci-.
En pleine Magie noire, nous sommes aux
sources du Mythe et de la Légende, nous
pouvons retrouver la genèse des rêves séculai-
res parmi les danses, les rites, les adorations.
au son du tam-tam et clet lamba.,
La négresse africaine de la tribu des Massa,
à peine nubile, commence à porter l'affreux
plateau entre les mâchoires distendues. A au.
cun prix, note Gide dans son « Retour du
Tchad J), les filles ne veulent avoir des lèvres
normales « comme celles des garçons ». Pour-
quoi cette abenation du goût ? La femme
Massa à travers les âges s apparente peut-être
au cyclope borgne ? Là encore. les seules ex
plications possibles appartiennent au freudis-
me. L'instinct sexuel de Narcisse à Psyché a
créé plus d'une fable mythologique. Les sa.
tumales de l'antiauité revivent dans les dan.
ffl des Oakpas filmés par la mission Haardt,
sous le titre : danse - de la circoncision. Ainsi
la psychanalyse de Freud peut s activer mer-
veillewemcnt sur ce fond commun I toute
l'humanité, d'où découlent, avec le fakirisme,
l'envoûtement, l'art de fabriquer des pi ayes,
les plus célèbres névroses modernes de Lon-
dres, de Paris, de New- Y ork -
Si nous cherchons une clef des songes (11,
c'est encore Freud, scaphandrier du rêve, qui
plonge dans l'inconnu. Seulement !. seule-
ment, ce n'est plus l'avenir qu'il convient de
lire dans les illustrations du sommeil. mais le
baromètre de l'équilibre mental des habitants
de la planète.
Telle est la matière riche, impondérable,
dont s'alimente la psychanalyse du docteur
Freud ce couple du « moi » coordonné et
du « sol » impersonnel que symbolise, peut-
être, une idole bisexuée du Haut-OUbangui.
Ifarie-Loaifae Slearcl.
(li « La Science des Rêves ». par Freud, Li-
brairie Félix Alcan.
8.8
Où est le manuscrit
de Jean Galmot ?
.8
Donc, il paraît se confirmer que le manuscrit
du troisième roman de Jean Galmot (les deux
premiers étant Quelle Mt-anae histoire et Un
Mort vivait parmi nous) est entre les mains de
la justice.
Mme Jean Galmot ferait, dit-on, des démar-
ches pour que ce manuscrit lui soit restitué,
Mais on ne sait encore s'il est en la rossession
d'un juge d'instruction ou au greffe du Tribu-
nal qui jugea l'affaite des rhums en 1921.
Pour les bagnards
-
L'enseigne Péan, de l'Armée du Salut, en-
voyé en Guyane pour y installer une section
et créer des hôtelleries, en un mot pour évan-
géliser les forçats, vient d'arriver à Parrt.
Bien que son esprit de charité chrétienne
le porte à se pencher avec une égale misé-
ricorde vers tous les condamnés qu'il a ren-
contrés au cours de sa mission, M. Péan ne
s'est pas laissé aveugler par une trop naive
sensiblerie, mais il a été littéralement épou-
vanté par la profondeur du vice qui s étale
là-bas. Et ajoutons que ce véritable apôtre
de la charité humaine ne désespère pas de
sauver ces hommes qui, si misérables soient-
ils, restent pour lui des frères.
Le retour des Terre-Neuvas
Les terre-neuvas ont pris la route du re-
tour. Deux d'entre eux, le Capitaiue-Guytte-
mer et l'Albatros, sont arrivés à Saint-Malo.
Leur pèche est plutôt médiocre, l'encornet,
qui est l'ap t préféré de la morue, n'ayant
pas donné. De plus, les deux navires rentrés
n'avaient plus d'eau douce, la sécheresse les
avant empêchés de renouveler avec l'eau de
pluie leur provision.
Plusieurs autres navires sont signalés sur
la route du retour. Seuls quelques-uns ont
bite péché.
Il CYCLOIE la DTILLEI
6
Conseil de Cabinet
La catastrophe qui a dévasté les Antilles
françaises, et notamment la Guadeloupe, a été
évoquée à l'ouverture du dernier Conseil de
cabinet.
M. Penier a communiqué à ses collègues
tous les renseignements parvenus dans ses ser-
vices touchant l'étendue du sinistre, le MID-
bre des victimes et l'importance des déaits,
Le Gouvernement a alors chargé le ministre
des Colonies de faire part aux populations
sinistrées de son affliction et de ses sentiments
de sympathie. Il a été décidé qu'un crédit de
100 millions sera demandé aux Chambres dès
la rentrée, pour, venir en aide aux victimes et
pour collaborer à la restauration des ruines
accumulées à la Martinique et à la Guade-
loupe. Au demeurant, des dispositions seront
prises pour faire face, dès maintenant, aux
nécessités les plus urgentes.
Mission officielle
Afin de mieux témoigner à nos compatriotes
des Antilles l'affection de la métropole, le
Gouvernement a chargé M. Claudel, ambas-
sadeur de France aux Etats-Unis, rejoignant
son poste, de se rendre d'abord, en mission
extraordinaire, à notre - colonie.
M. Claudel s'embarouera le 29 septembre'
sur le croiseur. cuirassé Dagaap- T romn, qui se
tient prêt à prendre la mer et à transporter à la
Guadeloupe des vivres, médicaments et appro-
visionnements de toutes sortes nécessaires à l'or-
ganisation des secours.
Sous le haut patronage du Gouvernement,
uii Comité de secours va, en outre, se consti-
tuer à - Paris. D' autre part, une mission de
contrôle. composée de fonctionnaires, s embar-
quera au commencement d' octobre pour par-
ticiper à la répartition des secours.
En attendant. M. Georges Leygues, minis-
tre de la Marine, a donné l'ordre à l'aviso
Antarès de rallier les Antilles françaises.
Solidarité
Dès qu'il a eu connaissance de l'étendue des
ravages causés à la Guadeloupe par le cyclone,
le Gouverneur de la Martinique s'est mis à la
disposition de son collègue de la colonie sœur.
Une Commission d'achats pour des secours de
première nécessité, des vivres et des matériaux
de construction a été instituée à Fort-de-F rance.
Cette ville a mis aussitôt 75.000 francs à la
disposition de la Guadeloupe, la Chambre de
Commerce 25.000, le budaet local de la Mar-
tinique 100.000.
Les premières listes de victimes
Le ministre des Colonies vient de recevoir
du Gouverneur de la Guadeloupe les noms de
quelques victimes déjà identifiées à la suite de
la récente catastrophe. Il cite comme disparus :
M. Dain, administrateur-adjoint des colonies,
ancien élève de l'Ecole Co loniale, ainsi qu'un
de ses frères ; M. Horace Descamps, journa-
liste. et sa sœur, ainsi que deux enfants appar-
tenant à leur famille ; M. Max Dourthe et
Mme Dourthe. née de La Roncière ; M. et
Mme de Rozières, ainsi que trois enfants ; M.
et Mme Sergent, ainsi que leurs enfants ; M.
et Mme David Joseph. ainsi que trois enfanb:
Mme Pierre Questel ; Mlle Titeca ; M. - Fer-
dinand Rallu et toute sa famille ; M. Auguste
Boulogne ; Mme Terrade, ainsi que trois en-
fants ; M. de Friberg ; Mme Ninon Rogues ;
M. et - Mme Lafontaine. ainsi que leur fils.
D'autre part, les trois victimes du cyclone à
la Martinique sont deux marins noyés en rade
de Saint-Pierre et nommés Augustin Belle-
jambe et Femand Roufflet, ainsi qu'un autre
marin nommé Lanoir Sainte-Crox. noyé en
rade de Fort-de-France.
Les derniers chiffres
Le Gouverneur de la Guadeloupe a télégra-
phié au ministre des Colonies qu'il vient de
visiter auelaues-unes des communes dévastées
par - le cyclone. Le nombre des décès constatés
s'élève à 725, se répartissant actuellement de
la manière suivante :
Baue-Terre,3 ; Le Baillif, I ; La Capes-
terre, 2 ; Goyave, 7 ; Pointe-Noire. 3; Vieux-
Habitants. 2 ; Pointe-l-Pitre, 180 ; Les Aby-
me" 60 ; Baie Mahault, 16 ; La Désirade. 2;
Le Gosier, 58; Lamentin, 6: Morne-à-l'Eau,
23 ; Le Moule, 60 ; Petit-Bourg, 28; Petit
Canal, 11 ; Port-Louis, 60 ; Sainte-Anne, 80;
Saint-François, 50 ; Sainte-Rose, 26.
Marie-GGlante. Grand-Bourg. 22 ; St-
Louis, 10. Recueillis sur rivage, non identi-
fiés, 15.
Ces chiffres remplacent ceux qui ont été
donné, précédemment.
A la Pointe-à-Pitre, qui est la ville la plus
endommagée, le déblaiement s opère active-
ment et avec calme. Les principales toutes de-
meurées libres permettent d assurer le ravi-
taillement de la population. Le service postal
est rétabli entre Pointe-à-Pitre et Basse-Terre.
L'état sanitaire eat bon, le travail reprend.
11 ricatit
les Userions et Belles-Lïiires
»>̃
M. Albertini, directeur des antiquités de
l'Algérie, a présenté à l'Académie des Ins-
criptions et Belles-Lettres, des documoms
d'époque vandale, trouvés à une centaine de
kilomètres au sud de Tébessa, dans l'ex-
trt-me-sud du département de Constantine.
Il s'agit d'une trentaine de tablettes de
cèdre sur lesquelles des actes de vente ont
été écrits en cursive; ces actes sont datés du
règne du roi vandale Gunthamund (484-496).
Cette découverte est due à M. Truillot,
secrétaire de la commune mixte de Morsott,
qui a déjà rendu de nombreux services à
I Rrchlolie algérienne; elle est très inté-
ressante pour la connaissance du droit privé
dans l'Afrique vandale et pour les études
paîéographiques,
Les TraYlllidiPort de Dakar
.t. t
Les travaux d'amélioration des améoace-
ments du port de commerce de Dakar ont
donné lieu à une adjudication le 10 novem-
bre 1926; ils consistent dans l'exécution, le
long de la jetée Nord actuelle qui, dans
son état primitif, était seulement un brise*
lame en partie à claire-voie, des ouvrages
suivants :
ie Création d'un terre-plein aux arachi-
des triangulaire, d'une superficie de 24 hec-
tares, adossé à l'extérieur de cette jetée et
s'étendant iusqu'au cimetière de Bel-Air.
20 Construction à l'intérieur de la rade
actuelle de deux môles de 25 m. de large,
pour l'embarquement des arachides.
30 Construction d'un môle pour les char-
bonnages, également adossé à la jetée Nord
et à l'intneur de la rade actuelle, môle
d'une largeur provisoire de 82 m. 50.
4° Elargissement de ta jetée Nord actuelle
à 2 m., permettant le passage d'une route
et d'une voix ferrée desservant le môle pré-
cédent.
5° Travaux de dragages dans le port as-
surant la desserte des ouvrages cI-dessus
(entre les cotes 7 m. 50 et - 9 m. 40, se-
lon les zones).
6° Infrastructure des voies ferrées et rou-
tes devant relier ces ouvrages à la ligne
de Dakar à Saint-Louis et aux routes exis,
tantes.
L'exécution de ces travaux a, jusqu'au
mois d'avril dernier, traversé une période
de préparation. L'entrepreneur a préféré
en effet, faire avec beaucoup de soin les
installations préliminaires qui représentent
déjà des travaux considérables parce que
de la bonne exécution et surtout de la bonne
disposition de ces installations, dépendra,
dans une très large mesure, le rendement
des travaux dans les mois à venir.
Néanmoins, d'importants travaux ont
été déjà effectués ; en fin avril dernier, le
terre-plein aux arachides présentait une su-
perficie de 7 hectares gagnés sur la mer an
moyen des déblais provenant des dragages
effectués dans le port (111.000 mètres cubes
avaient été extraits à cette date) et du sable
provenant des dune3 de la presqu'île de
Bel-Air extrait par des équipes de terrassiers
et par trois pelles à vapeur remuant no
mètres cubes à l'heure chacune. Une
deuxième drague va permettre prochaine-
ment de doubler la vitesse d'avancement
des dragages.
C'est sur cette amorce du terre-plein aux
arachides, ainsi qu'en bordure de la route
de Bel-Air que s'élèvent les bureaux, maga-
sins, ateliers, ainsi que les principales ins-
tallations de chantiers. L'une des plus im-
portantes est celle concernant la construc-
tion des blocs artificiels destinés à la cons-
truction des môles et de la jetée. Les ma-
çonneries et installations mécaniques du
concasseur sont actuellement en place, et la
rampe d'accès s'élève rapidement le long
de la mer; la charpente métallique de la
bétonnière est en cours de montage ; le ma-
gasin à ciment est approvisionné à 800 ton-
nes, et un premier apport de sable et de
pierres cassées va permettre la construc-
tion des blocs; enfin le porteur de blocs et
le ponton-mâture sont prêts dès à présent
à transporter sur leur emplacement défini-
tif les massifs de béton cyclopéen entière-
ment terminés.
Le projet prévoit que le terre-plein aux
arachides doit être protégé du côté du large
par une digue en enrochements de 1.100 mè-
tres de longueur et s'appuyer vers le Sud-
Est sur la jetée Nord actuelle convenable-
ment aménagée. La digue de protection en
question a été entreprise aux abords du ci-
metière de Bel-Air ; elle est activement
poursuivie et achevée sur une longueur de
160 mètres. L'enracinement de la jetée Nord
dans la partie construite en enrochements a
été renforcée et bordée intérieurement
l'aide d'un perré rejointoyé au delà duquel
un quai sur blocs est achevé sur une lon-
gueur de 50 mètres.
Les enrochements nécessaires aux travaux
sont extraits d'une carrière ouverte le long
de la côte Ouest de la presqu'île du Cap-
Vert, aux environs de Ouakam. L'équipe-
ment de cette carrière à l'air comprimé et
les travaux de découverte étant achevés,
elle permet d'ores et déjà de fournir aux
chantiers tous les enrochements nécessaires.
Le sable est extrait sur une plage située
non loin de là, en arrière de la butte de
tir de Fann. Une voie ferrée spéciale de
4 kilomètres a été construite pour relier au
chantier ces deux carrières.
En dehors donc des travaux déjà effe-c-
tués, on peut dire que toute l'organisation
nécessaire pour réaliser l'ensemble des ou-
vrages est terminée et va permettre de pous-
ser ceux-ci avec la plus grande rapidité.
A la Chambre de Commerce
de Saint-Unis du Sénégal
ea
Au cours d'une récente séance, la Cham-
bre de Commerce de Saint-Louis-du-StMnS
gai a décidé de protester contre le service
de la douane de Kaycs (Soudan français)
qui exige à tort des manifestes d'entrée
et de sortie pour les marchandises trans-
portées par voie fluviale. Ce manifeste ne
peut, en effet, être exigé que pour les
marchandises importées par mer à desti-
nation d'un port maritime.
Après consultation de ses membres cor-
respondants dans les escales de la voie
ferrée sur les deux questions qui lui ont
(,té soumises par M. le Président de !a
Chambre de Commerce de Dakar, en vue
de rétablissement d'un tour d'inscription
dans les gares pour les expéditions d'ara-
rhides. et. de l'opportunité de porter le ton-
nage de *2,"i I ^0 tonnes par expéditions,
l'assemblée adopte : p.,tr exptelditii)tiq,
1" L'élévation de £ > à 2<) tonnes, du ton-
nage maximum de chaque expédition il
accepter aux conditions "du tarif spécial ;
2° Les propositions contenues dans la
lettre du Directeur de la Compagnie du
Dnknr-Snint-I.uuis, en date du 1er juin litàS,
tendant à ce que les demandes d'inscrip-
tion CIIÜent visées par le représentant de
la Chambre de Commerce dans chaque
escale. Celui-ci n'accordettiit "autorisation
que lorsque la première expédition aura
été effectuée, et pour l'obtenir, le acmnn-
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