Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-07-18
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 juillet 1927 18 juillet 1927
Description : 1927/07/18 (A28,N110). 1927/07/18 (A28,N110).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451104v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
VINGT-HUITIEME ANNE».,– No tlO.
ra NUMERO t 80 CBNTtMBB
LUNDI SOIR, 18 JUILLET 1087
Les Annales Coloniales
Le$annoncet et réclames sont reçues flu
bureau dii ioUrrtal.
PtMCTEURe: Marcel ROI0IL et L.-G. TH/rBAULT
Les AHNALER COLONIALES ne publient que des arti-
cles inédits, qui sont leur propriété exclusive.
JOUAIIL QUOTIDlil
Rédaction & Administration 9
I4,RM m MIIT-Tkaiir
PARIS O")
TftLtPH. 1 LOUVÎi. le-97
- RICHELIEU «7-M
ABONNEMENTS
avec le supplément illustré :
Un an 6 Moi. 8 Moi*
France et
Colonies 120. 65 1 35 »
Étranger 180 » 100 1 60 9
On s'abonne sans frais dans
tous les bureaux de poste.
Pour FExpcsMcn Coloniale
-.' ..1.
On comprend à quels - scrupules j'ai obéi
en n'écrivant pas une seule ligne sur
l'Exposition Coloniale Internationale, dans
ce journal où je m'entretiens amicalement
avec mes lecteurs. Mais voici les nuages dis-
sipés, et ils étaient lourds et nombreux!
Voici le proiet Voté et il a été l'objet de
discussions vives et passionnées 1 En cette
période de distribution des prix, je crois
qu'il est juste de décerner des prix, des
accessits et des mentions très honorables à
tous ceux qui ont travaillé à une entente,
que nul ne souhaitait plus sincèrement que
moi : au ministre des Colonies qui a su,
avec franchise et avec habileté, faire dispa-
raître les appréhentions et apporter des
assurances qui ont mis les critiques en dé-
route ; à notre Rapporteur Général qui, sans
rien abandonner des doctrines de la Com-
mission des Finances du Sénat, a joué, aux
aDolauclissements de ses collègues, le rôle
de conciliateur; à la Commission enfin et
au Sénat tout entier qui a admirablement
compris qu'au point où nous en étions tout
retard équivalait à un écheq, et que l'heure
n'était plus aux controverses, mais à la mise
en œuvre.
Je regrette que d'autres devoirs m'aient
retenu loin de la Haute Assemblée. J'au-
rais montré, en quelques mots, que les tra-
vaux de la Commission des Finances
raient constitué une préface sérieuse à une
teuvre dont le ministre des Colonies a fait
voir l'utilité et que nous voulions mettre à
1 abri d'un certain nombre, de critiques
mii en auraient affaibli la valeur. C'est le
devoir d'une Commission des Finances
d'examiner de près, d'aussi près que pos-
sible, à la loupe, si l'on veut, les textes
des conventions qui lui sont soumises et
des projets financiers qui font proposés il
son examen : c'est sa tâche d'exprimei
telle ou telle objection, d'émettre tel ou
tel doute, de signaler telle ou telle retou-
che possible, et, à défaut, de faire entendre
tel. ou tel regret. Il vaut mieux, beaucoup
mieux qu'elle pèche par excès que par dé-
taut de tèle. Mais, cette besogne accom-
nlle. une fois Qu'elle a obtenu du Gouver-
lf'---' ---- -
nement les explications nécessaires ou les
modifications \mcWspensables, les membres
de la Commission des Finances, confondus
avec leurs collègues de la Haute ASHemblée,
n'en sont que plus à leur aise pour applau-
ûtr à une manifestation" destinée à faire
connaître, à faire aimer la plus grande
France et pour aider, chacun selon ses
moyens, à la réussite d'une entreprise dont
tous les bons citoyens souhaitent l'éclatant
succès.
Au fond, je puis à présent l'écrire en
toute indpendarice, deux grosses questions
se posaient : la première, celle des incom-
patibilités. Je tiens & préciser la façon dont
elle se présentait devant nous. Aucun doute
sur le problème général : la doctrine de la
commission des Finances du Sénat est, du
moins depuis quelques années, toujours la
même; je l'ai vue constamment posée dans
les mêmes termes, qu'il s'agit de l'Office
de l'Azote ou des potasses d'Alsace, des
phbsphates du Maroc ou des chutes de
Kieubs : quand l'Etat participe à l'organi-
sation d'une entreprise, l'agent d'exécution
ne doit nas être un élu auquel son mandat
impose lit tâche de contrôler l'emploi des
fonds de l'Etat. Il n'était donc nullement
question du problème plus vaste, et beau-
coup plus délicat, des incompatibilités par-
lementaires; il était encore moins question
d'dppréfcier si le bboit: des personnes, fait
en cette circonstance, était ou non heureux :
il nous aurait apparu qu'il y avait une
sorte d'inconvenance, j'allais écrire : d'in-
décence,. à discuter des hommes auxquels le
ministre des- Colonies a rendu hommage,
et dont l'Un surtout avait, depuis déjà quel-
que!; années, multiplié des efforts sans les-
quels l'organisation de l'Exposition Colo-
niale aurait peut-être été compromise. Le
Rapporteur Général du Budget en s'asso-
ciant aux remerciements que le ministre a
adressés à ses collaborateurs et plus parti-
culièrement au Commissaire Général a été
T'interprète de tous ses collègues et a ac-
compli une œuvre de justice.
Mais, si la doctrine était constante depuis
quelques années, nous nous trouvions cette
fois en présence de circonstances tout à fait
exceptionnelles, en face de textes antérieu-
rement approuvés, par les deux Chambres,
de déclarations nettement exprimées dans
l'Exposé des Motifs d'une loi déjà votée;
un long et difficile travail de préparation
avait été mené à bien ; allait-on, au moment
'du lever du rideau, changer les premiers
rôles, récommencer les répétitions, repren-
dre la besogne d'adaptation comme au pre-
mier jour? Considérations propres à faire
réfléchit des hommes pratiques, et qui font
passer avant tous les autres le souci des
réalités. Elles n'ont pas arrêté cependant la
Commission des Finances, elles ne l'ont pas
décidée à abandonner un principe auquel
elle est fermement attachée. On eait la
suite. La dignité même de nos collègues de
ln. Chambre leur dictait le geste que nous
avions prévu. Ils n'auraient eu à le regretter
que s'il n'avait Das été dit et redit ttu'an-
rune considération de - personnes n'était in-
tervenue, ne pouvait intervenir en cette
affaire : en le proclamant en séance publi-
que, le Sénat leur a flomré la satisfaction à
laquelle ils avaient dmft.
* L'autre difficulté était celle de la prOt.
dure en vertu de laquelle Ifflit millions
tortent prélevés sur les bénéfices de l'Expo-
sition an profit des œuvres de retraite et de
periStun des flsswlhilons de presse. Querene
de procédure, ai-je dit, et dont je me gar-
derais bien de méconnaitre l'importance.
Mais sur le fond même aucune discussion
possible. Je l'affirme à tous mes confrères
en journalisme : pas une protestation ne
s'est fait entendre quand j'ai exposé pour-
quoi l'Exposition devait récompenser la
presse française du dévouement remarqua-
ble qu'elle met à faire pour la plus grande
France une propagande qui commence à
porter ses fruits : c'est grâce à nos confrè-
res, que la politique coloniale devient une
politique nationale, et c'était, disais-je, une
des façons les plus délicates de les en re-
mercier que de contribuer à assurer les vieux
jours de ceux d'entre eux qui ne comptent
que sur leur modeste pension de retraite, à
la fin d'une carrière où il est rare que la
fortune it la récompense des talents les
plus Drécieux, Tous mes collègues avaient
trouvé très heureuse l'idée de contribuer à
la constitution ou à la prospérité de ces
œuvres de mutualité et de solidarité, qui se-
ront l'honneur du journalisme contempo-
rain et qui répareront l'injustice de tant de
misères imméritées.
Mais ila. Commission des Finances
compte des défenseurs, obstinés de la, saine
doctrine budgétaire : où irait-on les cher-
cher si on ne les trouvait pas tà? On objec-
tait que le texte était mal .rédigé, que la
disposition n'était pas à sa place, bien
pjlus, Qu'elle l'était inopérante, qu'elle ne
pouvait être opérante que si elle était in-
sérée dans la loi des finances' en prenant
l'engagement de saisir, dès qu il le pourra,
la Chambre des Députés qui a l'initiative
financière, d'un projet de loi qui permette
d'ouvrir régulièrement les crédits, le mi-
nistre des Colonies, qui a été si longtemps
mon voisin à la Commission des Finances,
a tranché le problème de procédure de la-
çon à recueillir l'approbation de tous.
Qu'il me soit permis de lui signaler, en
passant, - une légère erreur de l'Officiel,
qui lui fait parler des « œuvres de guerre.
au Heu des « œuvres de presse o, et même
des « veuves de guerre » qu'on ne s'atten-
dait pas du tout à voir figurer dans son
discours. Œuvres de guerre, oui, de bonne
guerre, de guerre pacifique sur le vaste
champ de bataille où les peuples rivali-
sent, doivent rivaliser d'efforts pour con-
duire les nations lointaines à la civilisation,
à la justice, à l'humanité : les journalistes
français "sont parmi les soldtats les plus
courageux et les plus infatigables : ils se-
ront reconnaissants aux ministre des Cola-
nies de les avoir si éloquemment défendus.
Et maintenant, à t'œuvre 1 Plus de dé-
bats, la cause - est entendue : tous pour le
succès magnifique de l exposition Colo-
niale 1 Le même collègue auquel j'ai em-
prunté, dans mon rapport, une phrase sur
l'ignorance du Français moyen quand on
lui parle de nos colonies, termine ainsi son
ouvrage sur « Ce qu'il faut savoir de nos
ressources coloniales ». Il rappelle « le bref
et haut éloge que formulait naguère Lord
Northcliffe : Je tire le chapeau à la
France : c'est un grand pays colonisa-
teur. »
Que les étrangers qui viendront à Vin-
cennes tirent le chapeau à la France : c'est
notre vœu le plus ardent.
Mario Roustan,
Sénateur de ilitérault, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
-
AU CONSEIL D'ETAT
Rejet d'un inspecteur de la Sûreté à Oran
Cette haute juridiction a rejeté la requête
qu'un inspecteur de la Sûreté à Oran, M.
Z., avait introduite contre un arrêté en
date du 31 décembre 1926, par lequel le
Gouverneur Général de l'Algérie l'a promu
à la 1" classe de son grade à compter du
lor juillet 1926 en tant que ledit arrêté ne l'a
pas promu inspecteur hors classe avec an-
cienneté de 3 ans 11 mois et 23 jours.
Le requérant faisait remarquer qu'il au-
rait dû être promu successivement aux
giades d'inspecteur de 1" classe et d'ins-
pecteur hors classe au bout de 4 et 8 ans,
étant donné qu'il avait, compte tenu des
bonifications pour services militaires, une
ancienneté total de Il ans 11 mois 23
leurs. que l'avancement ayant lieu tous
les 4 ans au maximum. les lois du 1er avril
1928 et du 17 avril 1924 rendaient ces pro-
motions obligatoires.
Le Conseil d'Etat appelé à statuer sur
cotte affaire qui retiendra certainement l'at-
tention des 'fonctionnaires algériens'– a,
ainsi que dit rejeté la requête de M. Z.
pour les motifs ci-après.
Considérant que si les textes relatifs
aux bonifications pour services militaires
permettent aux fonctionnaires algériens
de faire état, en vue du calcul de leur -an-
cienneté, de leurs services militaires, ils,
ne font pas échec à l'application des règles
relatives, 'dana chaque administration, à
l'avancement, et n'ont, dès lors; nullement
pour effet de donner droit, auxdité fonction-
naires, au cas où les {promotions ne sont
pas obtenues obligatoirement par les
agents, réunissant une certaine ancienneté,
d être promus A une date déterminée, et
spécialement là la date même où leur an-
cienneté calculée, icompte tenu des "services
militaires, permettrait à l'administration de
les promouvoir.
Considérant que l'avancement dans la
service auquel appartient M. Z;.. a lieu uni-
quement au choix, il en résulte qu'en no
lui accordant pas la promotion dont il sou-
tenait qu'il aurait dû être l'objël, le Gou-
verneur Général de l'Algérie ir nullement
méconnu les droits que les textes invoqués
enflèrent au requérant par le caftai de
son ancienneté.
D'où rejet de la requOH.
Les Hindous à Madagascar
- 1 t
Nous avons à plusieurs refrises
entretenu, nos lecteurs .des
dous établis à Madagascar
depuis 30, 40 et même 50 ans. Nous
avons expliqué que beaucoup de ceux que
nous avons trouvés installés dans la Grande
lie dorment dans les cimetières musulmans,
que les vieillards et les générations plus
jeunes ont abandonné toute idée 'de rentrer
aux Indes. Ils se marient à Madagascar.
Leurs enfants à leur tour feront souche et
ainsi se constitue zen groupement très im-
portant dont on ne peut plus dire qu'il est
composé d'étrangers. Si, d'autre part, on a
pu, avec juste raison, critiquer le seul es-
prit de mercantilisme qui animait autre fois
ces commerçants et le peu de scrupule dont
ils faisaient preuve dans leurs opérations
commerciales, il est bon de dire qu'une évo-
lution se remarque chez eux à cet égard.
On' peut faire confiance à certains d'entre
eux. En outre, leur activité se porte sur l'in-
Jo. ,. l'
austrte, 1 agriculture. tfrej, 1 administra-
tion locale a le plus grand intérêt à suivre
cette évolution, à l'aider par le moyen d'éco-
les officielles hindoues où les enfants rece-
vraient une instruction française. Les Hitt-
dous comprennent la nécessité de cette ins-
truction. Ils savent qu'il leur est difficile
d* changer leur mentalité, lle s1 adapter à
leur nouvelle existence dans leur pays
d'adoption. Ils désirent faciliter cette trans-
formation chez leurs enfants. Et nous sa-
vons que certaines congrégations d'Indiens
de la côte Ouest celle de Marovoy en.
particulier ont fait des Propositions au
Gouvernement Général de la Grande Ile
pour obtenir une amélioration des condi-
tions d'enseignement offertes à leurs en-
fants. Nous ne croyons pas que ces démar-
ches aient été l'objet d'une attention suffi-
santé de l'autorité supérieure. Or, notre opi-
nion à ce sujet se trouve confirmée par un
fait récent.
Une dés plus importantes congrégations
établie à Madagascar, les Kodjd - Ismailia
qui vénèrent, pour leur prophète, Agita Kan
dont la silhouette est fort connue à Nice et à
Londres, vient, sous l'inspiration d'Agha
Kctn lui-même, d'envoyer une mission dans
la Grande Ile à l'effet d'y étudier la possi-
bilité de créer, soit à Majunga, soit à Maro-
voay, un collège hindou qui recevrait les en-
fants des coreligionnaires établis dans l'île.
Ils ne seraient pas moins de 150. La con-
grégation se propose d'affecter un million à
cette organisation* -L'enseignement -serait
donné en français et en goujarati et le Gou-
vernement Général serait sollicité de donner
deux ou trois instituteurs français. Il y a là
la preuve matérielle de cette évolution dont
nous avons entretenu nos lecteurs, mouve-
ment des plus intéressant pour l'avenir de
la Grande Ile et qui doit être encouragé par
les autorités locales. Un de nos correspon-
dants. qui a pu s'entretenir avec les mem-
bres de cette mission nous fait d'ailleurs
part qu'outre la création d'un collège, ils
ont étudié la possibilité de favoriser l'im-
migration non plus de commerçants mais
exclusivement de cultivateurs hindous.. Cela
se ferait sans autrq intervention de la part
des autorités administratives que la mise à
la disposition de ces immigrés de terres de
colonisation à des conditions pas trop oné-
reuses. Tout cela, à notre avis, mérite la
plus grande attention, compte tenu évidem-
ment du sentiment anti européen que l'ml
constate aux Indes et contre lequel il se-
rait nécessaire de -breridre toute garantie.
,
Maurice Bouilloux-Lmfont
Député au Finistère.
Vice-Prénideni de la Chambre,
*Ob.-
Cinéïna Colonial
-0-0--
La Maison du Maltais
Gros émoi, la semaine dernière, dans une
rue du quartier du Marais. Un homme jeune,
au visage bronzé, vêtu de vêtements orien-
taux aux couleurs éclatantes, provoquait là
curiosité de la foule; on se pressait, les com-
mentaires allaient leur train.
L'Oriental, cause de ce rassemblement,
n'était autre que Sylvio de Pedrelli, qui, de-
vant les appareils de prises de vues d'Henri
Fescourt, tournait une scène de La Maison
du Maltais.
..1.
L'Aviation Coloniale
L'avion de Saint-Aoàian
Le télégramme suivant a été envoyé à
Buenos-Ayres par l'ingénieur GaUevrand,
qui a examiné les restes de l'avion de
Saint-Roman :
J'ai fait l'examen demandé des roues, de
l'amortisseur et du trnn d'atterrissage qtlt
iprouve qu'ils appartiennent à un Goliath; Après
un examen approfondi, j'arrive à la conclusion
qu'en cas d'amérissage il serait matériellement,
impossible de démonter lesdites parties de l'ap-
pareil, ce qui me fait supposer que les avia-
teurs atterrirent dans de bonnes conditions,
comme le prouve du reste l'état des roues et
le fait d'avoir pu construire un radeau.
De San-Francisco à Melbourne
par Ronolulu et la Nouvelle-Calédonie
- - -
New-York, 17 juilleet, On mande de
Melbourne que lé capitaine Kirçgsîord1
Smith, le lieutenant tteith Anderson et M.
G. T. P. mm se sont «mbarftués pour San-
Francisco afin de prendre livraison d'un
avion du même modèle que celui employé
par Lindbergh pour sa traversée de ratlan-
tique, avec lequel ils se proposent de se
rendre de San-Trarroiseo en Australie, soit
un raid de 7,600 milles.
L'itinéraire projeté passe par RomIulu,
les lies Fidji et la NfrmeUe^Calêdrmie.
Les trois aviateura «Opèrent être les pre-
miers tt. réaliser la traversée complète du
Pacifique et démontrer ainsi la possibilité
d'un service de passagers entre l'Amérique
et l'Australie,
Le mouvement commercial
du Dahomey en 1926
0-0
JLe mouvement <1ÇL échanges de la colonie
du Da h omey, au cdoçuL rs ét_anlg" do li col ônie
du Dahomey, au cours de l'année 1926, s'est
élevé à 368.242.023 francs, faisant ressortir
un excédent de 55 %, soit 131.080. f90 francs
sur les opérations de l'année 1925. Le Daho-
mey tient la troisième place dans le commerce
général des huit colonies du Gouvernement
Général de l'Afrique Occidentale française
qui a atteint 2.900.000.000 de francs en chif-
fres ronds. La part de ses importations : 186
millions 537.810 francs, est, à 5 millions près,
sensiblement la même que celle de ses expor-
tations, soit 181.704.213 francs. En 1925, la
balance commerciale était plus favorable à la
colonie avec t25.560.700 hanc" d'exporta-
tions contre II 1.601.133 francs d'articles et
produits introduits au Qahomey.
Mais, pour tirer de ces chiffres des conclu-
sions d'orare économique, il convient de com-
parer les quantités échangées plutôt que leur
valeur, afin d'éviter les erreurs d'appréciation
résultant de la lfuctuation des changes. Or, de-
puis quelques années, la colonie du Dahomey
a enregistré une progression continue dans le
tonnage de ses entrées et sorties annuelles.
En ce qui concerne les importations, les chif-
fres sont passés de 10.901 tonnes à 45.244
tonnes de 1921 à 1926, et de 33.436 tonnes
les exportations se sont élevées è 68.694 ton-
nes au cours de la même période. Comparé,
maintenant, aux résultats d'avant-guerre
(1913), le commerce général du Dahomey
accuse, en 1926, un accroissement de tonnage
de 25.583 tonnes, et, en valeur, une plus-va-
lue de 27.288.846 francs-or.
On peut donc dire que la plus. petite des
colonies françaises de Ja Côte Occidentale
d'Afrique est aujourd'hui en pleine prospérité
grâce aux mesures prises par l'Administration
pour intensifier la production locale et déve-
lopper des cultures iusauators délaissées.
La principale richesse du Dahomey est re;
présentée par les produits du palmier à huile
qui figurent aux exportations pour 164.732.101
francs, dont 95.840.435 francs d'amandes et
68.891.666 francs d'huile, soit, dans r en-
semble. 59.978 tonnes contré 56.110 tonnes
en 1925. Le coton en laine vient au troisième
rang avec 1.024 tonnes cotées 9.598.174 fr.,
soit une augmentation de 50 du tonnage de
1925 et Je quintuplde sorties de 1920. Les
amandes et le beurre de karité qui s'inscri-
vent aux exportations pour 615.326 francs
présentent également une augmentation sensi-
ble sur les sorties de l'année précédente. Avec
29.172 kilos, le cacao est, lui aussi, en plus-
value sur le tonnage de 1925 ; par contre, le
coprah (79.755 kilos) est en régression de
66.718 kilos.
La presqué totalité de la production du
Dahomey est absorbée par l'Europe et les
Etats-Unis dans les proportions suivantes
France, 37 50 ; Allemagne, 26 08 ;
Angleterre, 20 76 ; Etats-Unis, 7 08 ;
Hollande, 4 80
Parmi les principaux produits importés, les
tissus de coton représentent, à eux seuls, 31
du commerce à l'importation avec 1.088 ton-
nes estimées 58.686.985 francs. La différence
de 150 tonnes en faveur de 1926 est surtout
intéressante si l'on confère que pour l'année
1924 les importations n'atteignaient que 766
tonnes.
Les tabacs en feuilles qui proviennent exclu-
sivement des Etats-Unis sont tombés de 683
tonnes, en 1925, à 599 tonnes en 1926 par
suite de la hausse du dollar.
Un recul très important dû à la stricte appli-
cation de la Convention internationale de Saint-
---u-n "-,- -- --.-" -u_-n- -_n-_,__-_-__n-- -- ------
Germain a été constaté dans les importations
des alcools et eaux-de-vie qui figurent aux
statistiques douanières pour 11.963 hectolitres
contre 13.291 hectolitres en 1925. Les dis-
ponibilités des indigènes se sont portées sur
les achats d'étoffes, de vêtements et de bois-
sons hygiéniques : vin, bière, limonade, qui
contrebalancent largement le déficit enregistré
sur les alcools. Pour les vêtements confec-
tionnés (79 tonnes), c'est notamment une aug-
mentation de plus de 170 dont bénéficie
l'industrie métropolitaine qui figure dans les
importations pour 63 tonnes. Les vins passent
de 8.809 à 27.602 hectolitres, et les bières et
limonades de 1.333 à 2.263 hectolitres.
L'accroissement de 225 tonnes constaté
dans les entrées d'huiles de pétrole et d'es-
sences (3.247 tonnes) témoigne de l'activité
grandissante des transports routiers au Daho-
mey, où 109 nouvetjes voitures automobiles
sont venues s'ajouter, en 1926, aux 167 véhi-
cules dénombrés dans la colonie au 31 décem-
bre 1925. -
Il convient de citer également une augmen-
tation de plus de 2.000 tonnes sur les maté-
riaux de construction emolovés dans les tra-
vaux neufs exécutés dans les cercles du nord
de la colonie.
Bien que la France ne se classe qu'au se-
cond rang de? fournisseurs de la colonie du
Dahomey, il est intéressant de noter que son
pourcentage est passé de 24 33 en 1925 à
31 84 en 1926 au détriment de l'Angle-
terre qui, tout en occupant la première place
avec 39 69 %, a perdu 4 point? sur l'année
précédente, et des Etats-Unis classés en troi-
sième position, avec 12 17 contre 14 45
L' Allemagne, la Hollande et la Belgique
ne figurent que pour une très faible proportion
(4 07 %, 3 71 et 2 92 %) dans le cdBf-
merce à l'importation de la colonie du Daho-
mey,
1 1..
Sa rheuMur du Président
de, Ui République de Libéria
n.r.
A l'occasion de la fête nationale et pour
avilir ntuftneur de rencontrer le président
de la Réptibliquè de Liberia, le baron Leh-
nnm, ministre de Liberia, et la baronne
Lémnan donneront, demain mardi, une
ft-IIIIde fête de nuit au cours de laquelle en
dansera ; les jardins seront illuminés.
La Croisière Noire
ou 28.000 kilomètres en Afrique
00
Georges-Marie Haardt, chef de la mission,
commandant Bettembourg, adjoint au chef de
la mission, Léon Poirier, specht, pour le ci-
néma, Audoin-Dubreuil, second de la mis-
sion et chasseur, Bergonier, pour l'entomo-
logie et la taxidermie, lacovleff, peintre, Ch.
Brull, dépanneur des autochenilles, et les huit
mécaniciens, pour la plupart de la première
mission Centre-Afrique. Telle fut la compo-
sition de la seconde mission Haardt-Audouin-
Dubreuil, dont le but était, cette fois, non
d'accomplir une liaison rapide et un effort
sportif, mais de recueillir l'importante docu-
mentation artistique, scientiiique, économi-
que que nous avons pu voir et admirer lors
de l'exposition de la Croisière No"«, au pa-
villon de Marsan, d'octobre 1926 à février
I927- -
ig La Croisière Noire, qu'ont publié chez Plon
et Nourrit MM. G.-M. Haardt et Audouin-
Dubreuil, est, pour les profanes, comme l'ex-
plication du film que l'écran a popularisé
sous le même titre et, pour les coloniaux, un
ouvrage d'un attrait et d'un charme qui ne
font que grandir au fur et à mesure de la
lecture de cette grande traversée de l'Afri-
que de Colomb-Béchar à Madagascar et au
Cap.
A parcourir le récit de ce grand voyage,
on comprend combien la valeur d'une mis-
sion dépend de ceux qui la composent, et
rien n'a été négligé, tant pour la science que
pour l'art, voire la potsie. - .-
Quoi de plus joli, de plus vrai, que ce
baptême du voyage :
C'était l'heure du grand mirage, où tout
rentre en effervescence, écrit M. Léon Poi-
rier dans son carnet de notes cinématogra-
phiques. Je somnolais dans mon nuage rou-
geoycmt, Tout à coupy les voitures qui pré-
cédaient la mienne prennent un aspect éton-
nant; elles s'allongent, s'étirent, semblant
chercher une nouvelle forme; elles hésitent
entre la voilure de course et le dirigeable,
puis, finalement, se stabilisent. A n'en pas
douter, ce sont des CROISEURS/ Ces vais-
seaux étranges poursuivent leur CROISIÈRE
vers le pays des hommes noirs.
Alors, soudain, en surimpression sur l'écran
infini^ un titre se dessine : « LA CROISIÈRE
Nomz.7. »
C'est ainsi, par une belle nuit étoilée où
scintillait la Croix dit Sud que fut baptisé
notre voyage. La poésie fut sa marraine, la
poêste est une bonne fée.
Pours ces hardis et courageux voyageurs,
le seul souci est d'atteindre les puits si rares,
si espacés par des régions de mirages, de la
sarabande des formes et des contours. Pour
eux qui roulent sur un Océan sans fin,
l'Adrar devient comme un continent nouveau
où la vie reparaît, où l'on se montre la pre-
mière touffe d'herbe.
Par Ouallen et-Tessalit, ils atteignent Ta.
bankort et Bourem d'où, le 4 janvier 1923, ils
avaient vu pour la première fois le Niger.
A partir de ce point la. mission prend un
caractère particulier, elle étudie le continent
noir d'où elle rapportera de précieux rensei-
gnements et une documentation de tout pre-
mier ordre. Les Aouliminden, que le Père
Hacquard, de la¡, mission Hourst, avait eu
tant de peine à apprivoiser en 1898, ont mar-
ché trois jours et trois nuits pour venir saluer
les voyageurs à Niamey, la nouvelle capitale
de la colonie du Niger. De là, restant en
territoire français, les autochenilles gagnent
le lac Tchad, par Zinder, Gouré, NGuigmiol
et avec les voyageurs nous revivons la gran-
de épopée, la rencontre des trois missions
Foureau-Lamy, Joalland. Gentil qui réali-
saient pour la première lois, en 1900, la liai-
son de nos trois grands domaines coloniaux
au centre de l'Afrique. Le Tchad, connu dès
l'antiquité par Ptoleraée et par les géologues
arabes, entrevu en 1823 par Clappeton et
Denham, visité par Overweg (1851), Nachti-
gal (1871-1872), longé par Monteil (1892),
devait être finalement conquis par Gentil,
Foureau, Lamy et Joalland, et scientifique-
ment étudié par Tilho, Il est désormais un
lac français, que la mission contourne par
Mao, le Kanem, pour atteindre, par la vallée
du Chari, le bassin du Congo. Le n janvier,
c'est l'arrivée à Bargui sur l'Oubangui ; le
lendemain a lieu lanremière liaison avec le
Congo Belge.
De grandes chasses ont alors lieu dans
l'Oubangui. Leur récit forme un chapitre fort
intéressant et que les Nemfods pourraient
consulter avec profit. Ajoutons que grâce au
remarquable réseau 'roufier créé par le gou-
verneur Lamblin, les chasseurs ont pu se ren-
dre très rapidement au nord de Birao.
La traversée du Congo belge par la forêt
équatoriale nous mène à Stanleyville. Les au-
tochenilles remontent ensuite à Buta, un peu
plus au nord, puis piquent vers la côte orien-
tale africainé par le lac Albert, à travers un
pays merveilleux, rempli de gibier, de grands
fauves et de pachydermes.
A Kampala, au nord du lac Victoria, la
mission se partage en quatre groupes de 2
autochenilles : l'un (Audoin-Dubreuil) va à
Mombassa; le deuxième (commandant Bet-
tetnbourg), de, Tabora à Dar ès Salam, le
troisième (Georges-Marie Haardt) de Tabora-
au-Nyassa, à Mozambique, et le quatrième
(Ch. Brull) de Tabora à Capetown.
Le 26 juin 1925, les trois premiers groupes
d'autochenilles arrivaient à Tananarive, re-
joints quelques semaines plus tard par le
quatrième, débarqué à Tuléar. Ils avaient
parcouru 28.000 kilomètres à travers l'Afri-
que, ayant magistralement démontré le rôle,
la part prépondérante de l'automobilisme
dans la pénétration et la pacification du con-
tinent noir.
£ vtirène Deoauz.
UNE BELLE MOSQUÉE
-0-0---
Ln vieille mosqnôe de Naklvoda dans l'Inde,
a été détruite et, a fait place A une nouvelle,
r )mprenant trois Olngos.
La nouvelle mosquée a été édifiée suivant
tous les perfectionnements de la construction
moderne et des mioropliones ont été installés
à, tous les étages pour permettro aux fidèles
d'enlcndre parfaitement les paroles de l'iman,
Elle romprenrl en outre deux minarets avec
un éclairage électrique très passant.
Quatorze mille fidèles pourront trouver place
dans les nouveaux édifices.
r mm
L'éféqie de la Vlarliniquc à Lille
n
Mgr Leqien. évêque de la Martinique, fi
assisté, à Hazebrouck (Nord), à la clôture du
pèlerinage eucharistique.
Le St-Cyr marocain à Versailles
00
Une délégation de l'Ecole militaire de
Meknès, conduite par le commandant Tarit,,
a visité le château de Versailles. Elle était
accompagnée du colonel Ferré, ancien major
de la garnison de cette ville, directeur du
génie au Mans.
i- - moiel
Epilogue d'une affaire marocaine
A Saint-Germain-sur-Morin, près de
Meaux, on a arrêté Lucien Paté, âgé de 25
ans, condamné pour abus de confiance par
la Cour d'appel de Rabat.
Dépêches de l'Indochine
-.0-0--
L'enseignement en Indochine
Un effort important vient d'être réalisé en
Indochine pour la diffusion de l'enseigne-
ment primaire par les chefs de L'Administra-
tion locale. La réglementation établie au
Tonhin l'année dernière pour accroître le
nombre des écoles communales et qui a djonni
de remarquables résultats va être étendue à
l'Annam et au Cambodge, En Cochinchinet
l'accroissement du nombre des écoles et la
diffusion de Vinstruction a permis au Gou-
verneur, par un arrêté récent, de prescrire
l'obligation scolaire pour tous les enfants an-
namites âgés de 8 à 11 ans; ainsi se trouve
presque totalement réalisé le programme de
développement de Venseignement populaire
tracé par le Gouverneur général Varenne
dans son discours à Vouverture de la session
du Conseil du Gouvernement de l'Indochine,
en 1925.
Le cours du riz «
SAIGON, le 14 juillet.
(Cours moyens d<>^ 100 kilos en piastres, sacs
perdus, lu long du bord, suas les droits"
Hiz JlO 1, 2.j u/0 brisurcs.,. 11.21)
Riz n* 2, 40 0;0 ht-isut-cs. 10.47
l\iz 11 2, 50 0/0 brisures 9.80
Bl'isul'es n." 1 cl 2 ,.,.,.,.,. 8.07
Hrisurus HO 3 7.41
Brisures 11° 4 0.42
Farines 3.95
Paddy. (cours moyen des 100 kilos, en pias-
tres, sacs perdus, rendus uux usines de Cho-
Ion) ;
Puddy Vinli-Long 6.70
- Co-Cong .,.,..,.,,".,.,. 7.10
- ~ac.L~u 0.84
- Bnixllu., , , , , , , , , , , , , ,.. 6.91
Coprah (les '100 kit. il Saigon). 18.7»
PHILATÉLIE
--0-0---
Indochine
En 1892, l'Indochine a reçu sa série spé-
ciale, type groupe avec le mot « Indochine M
dans - le - cartouche. Cette série comprend :
Valeur
1 cent. noir sur bleuté.,. 1 50 env. neuf
a cent, brun sur jaune 3 50 –*
4 cent, violet sur bleu 3 » -
5 cent. vert 1 25 -
10 cent, noir sur lilas 6 » -
15 cent. bleu 10 » -
20 cent, rouge sur vert. 10 »
25 cent, noir sur rose io »
30 cent. brun 9 »
40 cent. vermillon 10 Il
50 cent. rose.,. 25 » -
75 cent. violet sur jaune 14 1) - -
1 franc olive 18 » -
5 francs lilas 75 » -
Ces timbres ayant été longtemps en ser-
vice dans une colonie où l'échange de cor-
respondances est très actif, sont relative-
ment communs oblitérés et valent beaucoup
moins dans cet état.
On connaît quelques variétés intéressantes;
les plus classiques sont : 4 c. avec double
impression du mot Indochine, valeur une cen-
taine de francs : 75 c. avec le mot Indochine
renversé, variété rare, valeur 1.200 à 1. 500
francs ; 1 franc avec double impression du
mot Indochine, valeur environ 500 francs;
enfin, on peut rencontrer le 20 c. et le 75 c.
avec la teinte de fond reproduite au verso,
valeur 50 à 60 francs chaque.
«»»
Un cocktail bien tassé
0-0-
Le Jardin zoologique de Rome vient de
perdre un de ses plus notables pensionnaires.
Pluto) un superbe éléphant âgé à peine de 25
ans, vient de mourir après une courte agonie.
Dans une chute malencontreuse, il s'était
cassé une défense et l'hémorragie qui avait
suivi l'avait affaibli au point qu'on avait dû
le soigner de force. Une injection de 400
grammes - d'éther, quatre - litres de cognac
administrés comme cordial furent impuis-
sants à ramener chez Pluto le goût de l'exis-
tence et il expira dans la nuit sous l'œil
éploré de son fidèle cornac.
̃«>»̃––
Le désarmement naval
0-0
D'après les journalistes japonais accrédités
à la Conférence de Geiiôve, l'acrord serait fait
entre leur délégation et la délégation de la
Grande-Rretagne sur la question des croiseurs
et que, eux-mêmes ayant toujours été d'accord
fi ce suiet avec les Américains, oui nouvait non.
sidérer qua la - conférence a\ait réussi. -- - n_-
Les Japonais ont accepté que les croiseurs
de moins de 7.500 tonnes puissent, être armés,
ainsi que le proposaient les Anglais, de canons
de six pouces.
Ils ont également accepté la formule proposée
par les Anglais au sujet du tomnage déprécié,
c'est-à-dire Ta prolongation dans une certaine
mesure de l'existence de bateaux nu delfi de la
limite adoptée a Washington. Ainsi l'Angleterre
pourrait conserver, pour assurer la police des
mers, des bateaux qu'clic aurait été autrement
dans
mers, l'obligation de sacrifier.
D'autre part. l'Analclerrc a réduit ses 'nre-
tentioins concernant le tonnage global des croi-
seurs et destroyers. EFc ne parle plus mie de
rK)O,QOO tonnes pour elle-même et les Etaqtu-Ue nidse.
La délégation nipponc serait d'aoconl sur ce
point.
Enfin, l'Angleterre serait d'accord pour au-
toriser au Japon le mêma chiffre de submer-
sibles qu'à elle-même.
On se demande maintenant quelle sera l'atm
lltude américaine à propos de la diminution
d'i calibre des canons sur les petits croiseurs
el l'attribution au Japon d'un-grand tonnage de
submersibles. -
ra NUMERO t 80 CBNTtMBB
LUNDI SOIR, 18 JUILLET 1087
Les Annales Coloniales
Le$annoncet et réclames sont reçues flu
bureau dii ioUrrtal.
PtMCTEURe: Marcel ROI0IL et L.-G. TH/rBAULT
Les AHNALER COLONIALES ne publient que des arti-
cles inédits, qui sont leur propriété exclusive.
JOUAIIL QUOTIDlil
Rédaction & Administration 9
I4,RM m MIIT-Tkaiir
PARIS O")
TftLtPH. 1 LOUVÎi. le-97
- RICHELIEU «7-M
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avec le supplément illustré :
Un an 6 Moi. 8 Moi*
France et
Colonies 120. 65 1 35 »
Étranger 180 » 100 1 60 9
On s'abonne sans frais dans
tous les bureaux de poste.
Pour FExpcsMcn Coloniale
-.' ..1.
On comprend à quels - scrupules j'ai obéi
en n'écrivant pas une seule ligne sur
l'Exposition Coloniale Internationale, dans
ce journal où je m'entretiens amicalement
avec mes lecteurs. Mais voici les nuages dis-
sipés, et ils étaient lourds et nombreux!
Voici le proiet Voté et il a été l'objet de
discussions vives et passionnées 1 En cette
période de distribution des prix, je crois
qu'il est juste de décerner des prix, des
accessits et des mentions très honorables à
tous ceux qui ont travaillé à une entente,
que nul ne souhaitait plus sincèrement que
moi : au ministre des Colonies qui a su,
avec franchise et avec habileté, faire dispa-
raître les appréhentions et apporter des
assurances qui ont mis les critiques en dé-
route ; à notre Rapporteur Général qui, sans
rien abandonner des doctrines de la Com-
mission des Finances du Sénat, a joué, aux
aDolauclissements de ses collègues, le rôle
de conciliateur; à la Commission enfin et
au Sénat tout entier qui a admirablement
compris qu'au point où nous en étions tout
retard équivalait à un écheq, et que l'heure
n'était plus aux controverses, mais à la mise
en œuvre.
Je regrette que d'autres devoirs m'aient
retenu loin de la Haute Assemblée. J'au-
rais montré, en quelques mots, que les tra-
vaux de la Commission des Finances
raient constitué une préface sérieuse à une
teuvre dont le ministre des Colonies a fait
voir l'utilité et que nous voulions mettre à
1 abri d'un certain nombre, de critiques
mii en auraient affaibli la valeur. C'est le
devoir d'une Commission des Finances
d'examiner de près, d'aussi près que pos-
sible, à la loupe, si l'on veut, les textes
des conventions qui lui sont soumises et
des projets financiers qui font proposés il
son examen : c'est sa tâche d'exprimei
telle ou telle objection, d'émettre tel ou
tel doute, de signaler telle ou telle retou-
che possible, et, à défaut, de faire entendre
tel. ou tel regret. Il vaut mieux, beaucoup
mieux qu'elle pèche par excès que par dé-
taut de tèle. Mais, cette besogne accom-
nlle. une fois Qu'elle a obtenu du Gouver-
lf'---' ---- -
nement les explications nécessaires ou les
modifications \mcWspensables, les membres
de la Commission des Finances, confondus
avec leurs collègues de la Haute ASHemblée,
n'en sont que plus à leur aise pour applau-
ûtr à une manifestation" destinée à faire
connaître, à faire aimer la plus grande
France et pour aider, chacun selon ses
moyens, à la réussite d'une entreprise dont
tous les bons citoyens souhaitent l'éclatant
succès.
Au fond, je puis à présent l'écrire en
toute indpendarice, deux grosses questions
se posaient : la première, celle des incom-
patibilités. Je tiens & préciser la façon dont
elle se présentait devant nous. Aucun doute
sur le problème général : la doctrine de la
commission des Finances du Sénat est, du
moins depuis quelques années, toujours la
même; je l'ai vue constamment posée dans
les mêmes termes, qu'il s'agit de l'Office
de l'Azote ou des potasses d'Alsace, des
phbsphates du Maroc ou des chutes de
Kieubs : quand l'Etat participe à l'organi-
sation d'une entreprise, l'agent d'exécution
ne doit nas être un élu auquel son mandat
impose lit tâche de contrôler l'emploi des
fonds de l'Etat. Il n'était donc nullement
question du problème plus vaste, et beau-
coup plus délicat, des incompatibilités par-
lementaires; il était encore moins question
d'dppréfcier si le bboit: des personnes, fait
en cette circonstance, était ou non heureux :
il nous aurait apparu qu'il y avait une
sorte d'inconvenance, j'allais écrire : d'in-
décence,. à discuter des hommes auxquels le
ministre des- Colonies a rendu hommage,
et dont l'Un surtout avait, depuis déjà quel-
que!; années, multiplié des efforts sans les-
quels l'organisation de l'Exposition Colo-
niale aurait peut-être été compromise. Le
Rapporteur Général du Budget en s'asso-
ciant aux remerciements que le ministre a
adressés à ses collaborateurs et plus parti-
culièrement au Commissaire Général a été
T'interprète de tous ses collègues et a ac-
compli une œuvre de justice.
Mais, si la doctrine était constante depuis
quelques années, nous nous trouvions cette
fois en présence de circonstances tout à fait
exceptionnelles, en face de textes antérieu-
rement approuvés, par les deux Chambres,
de déclarations nettement exprimées dans
l'Exposé des Motifs d'une loi déjà votée;
un long et difficile travail de préparation
avait été mené à bien ; allait-on, au moment
'du lever du rideau, changer les premiers
rôles, récommencer les répétitions, repren-
dre la besogne d'adaptation comme au pre-
mier jour? Considérations propres à faire
réfléchit des hommes pratiques, et qui font
passer avant tous les autres le souci des
réalités. Elles n'ont pas arrêté cependant la
Commission des Finances, elles ne l'ont pas
décidée à abandonner un principe auquel
elle est fermement attachée. On eait la
suite. La dignité même de nos collègues de
ln. Chambre leur dictait le geste que nous
avions prévu. Ils n'auraient eu à le regretter
que s'il n'avait Das été dit et redit ttu'an-
rune considération de - personnes n'était in-
tervenue, ne pouvait intervenir en cette
affaire : en le proclamant en séance publi-
que, le Sénat leur a flomré la satisfaction à
laquelle ils avaient dmft.
* L'autre difficulté était celle de la prOt.
dure en vertu de laquelle Ifflit millions
tortent prélevés sur les bénéfices de l'Expo-
sition an profit des œuvres de retraite et de
periStun des flsswlhilons de presse. Querene
de procédure, ai-je dit, et dont je me gar-
derais bien de méconnaitre l'importance.
Mais sur le fond même aucune discussion
possible. Je l'affirme à tous mes confrères
en journalisme : pas une protestation ne
s'est fait entendre quand j'ai exposé pour-
quoi l'Exposition devait récompenser la
presse française du dévouement remarqua-
ble qu'elle met à faire pour la plus grande
France une propagande qui commence à
porter ses fruits : c'est grâce à nos confrè-
res, que la politique coloniale devient une
politique nationale, et c'était, disais-je, une
des façons les plus délicates de les en re-
mercier que de contribuer à assurer les vieux
jours de ceux d'entre eux qui ne comptent
que sur leur modeste pension de retraite, à
la fin d'une carrière où il est rare que la
fortune it la récompense des talents les
plus Drécieux, Tous mes collègues avaient
trouvé très heureuse l'idée de contribuer à
la constitution ou à la prospérité de ces
œuvres de mutualité et de solidarité, qui se-
ront l'honneur du journalisme contempo-
rain et qui répareront l'injustice de tant de
misères imméritées.
Mais ila. Commission des Finances
compte des défenseurs, obstinés de la, saine
doctrine budgétaire : où irait-on les cher-
cher si on ne les trouvait pas tà? On objec-
tait que le texte était mal .rédigé, que la
disposition n'était pas à sa place, bien
pjlus, Qu'elle l'était inopérante, qu'elle ne
pouvait être opérante que si elle était in-
sérée dans la loi des finances' en prenant
l'engagement de saisir, dès qu il le pourra,
la Chambre des Députés qui a l'initiative
financière, d'un projet de loi qui permette
d'ouvrir régulièrement les crédits, le mi-
nistre des Colonies, qui a été si longtemps
mon voisin à la Commission des Finances,
a tranché le problème de procédure de la-
çon à recueillir l'approbation de tous.
Qu'il me soit permis de lui signaler, en
passant, - une légère erreur de l'Officiel,
qui lui fait parler des « œuvres de guerre.
au Heu des « œuvres de presse o, et même
des « veuves de guerre » qu'on ne s'atten-
dait pas du tout à voir figurer dans son
discours. Œuvres de guerre, oui, de bonne
guerre, de guerre pacifique sur le vaste
champ de bataille où les peuples rivali-
sent, doivent rivaliser d'efforts pour con-
duire les nations lointaines à la civilisation,
à la justice, à l'humanité : les journalistes
français "sont parmi les soldtats les plus
courageux et les plus infatigables : ils se-
ront reconnaissants aux ministre des Cola-
nies de les avoir si éloquemment défendus.
Et maintenant, à t'œuvre 1 Plus de dé-
bats, la cause - est entendue : tous pour le
succès magnifique de l exposition Colo-
niale 1 Le même collègue auquel j'ai em-
prunté, dans mon rapport, une phrase sur
l'ignorance du Français moyen quand on
lui parle de nos colonies, termine ainsi son
ouvrage sur « Ce qu'il faut savoir de nos
ressources coloniales ». Il rappelle « le bref
et haut éloge que formulait naguère Lord
Northcliffe : Je tire le chapeau à la
France : c'est un grand pays colonisa-
teur. »
Que les étrangers qui viendront à Vin-
cennes tirent le chapeau à la France : c'est
notre vœu le plus ardent.
Mario Roustan,
Sénateur de ilitérault, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
-
AU CONSEIL D'ETAT
Rejet d'un inspecteur de la Sûreté à Oran
Cette haute juridiction a rejeté la requête
qu'un inspecteur de la Sûreté à Oran, M.
Z., avait introduite contre un arrêté en
date du 31 décembre 1926, par lequel le
Gouverneur Général de l'Algérie l'a promu
à la 1" classe de son grade à compter du
lor juillet 1926 en tant que ledit arrêté ne l'a
pas promu inspecteur hors classe avec an-
cienneté de 3 ans 11 mois et 23 jours.
Le requérant faisait remarquer qu'il au-
rait dû être promu successivement aux
giades d'inspecteur de 1" classe et d'ins-
pecteur hors classe au bout de 4 et 8 ans,
étant donné qu'il avait, compte tenu des
bonifications pour services militaires, une
ancienneté total de Il ans 11 mois 23
leurs. que l'avancement ayant lieu tous
les 4 ans au maximum. les lois du 1er avril
1928 et du 17 avril 1924 rendaient ces pro-
motions obligatoires.
Le Conseil d'Etat appelé à statuer sur
cotte affaire qui retiendra certainement l'at-
tention des 'fonctionnaires algériens'– a,
ainsi que dit rejeté la requête de M. Z.
pour les motifs ci-après.
Considérant que si les textes relatifs
aux bonifications pour services militaires
permettent aux fonctionnaires algériens
de faire état, en vue du calcul de leur -an-
cienneté, de leurs services militaires, ils,
ne font pas échec à l'application des règles
relatives, 'dana chaque administration, à
l'avancement, et n'ont, dès lors; nullement
pour effet de donner droit, auxdité fonction-
naires, au cas où les {promotions ne sont
pas obtenues obligatoirement par les
agents, réunissant une certaine ancienneté,
d être promus A une date déterminée, et
spécialement là la date même où leur an-
cienneté calculée, icompte tenu des "services
militaires, permettrait à l'administration de
les promouvoir.
Considérant que l'avancement dans la
service auquel appartient M. Z;.. a lieu uni-
quement au choix, il en résulte qu'en no
lui accordant pas la promotion dont il sou-
tenait qu'il aurait dû être l'objël, le Gou-
verneur Général de l'Algérie ir nullement
méconnu les droits que les textes invoqués
enflèrent au requérant par le caftai de
son ancienneté.
D'où rejet de la requOH.
Les Hindous à Madagascar
- 1 t
Nous avons à plusieurs refrises
entretenu, nos lecteurs .des
dous établis à Madagascar
depuis 30, 40 et même 50 ans. Nous
avons expliqué que beaucoup de ceux que
nous avons trouvés installés dans la Grande
lie dorment dans les cimetières musulmans,
que les vieillards et les générations plus
jeunes ont abandonné toute idée 'de rentrer
aux Indes. Ils se marient à Madagascar.
Leurs enfants à leur tour feront souche et
ainsi se constitue zen groupement très im-
portant dont on ne peut plus dire qu'il est
composé d'étrangers. Si, d'autre part, on a
pu, avec juste raison, critiquer le seul es-
prit de mercantilisme qui animait autre fois
ces commerçants et le peu de scrupule dont
ils faisaient preuve dans leurs opérations
commerciales, il est bon de dire qu'une évo-
lution se remarque chez eux à cet égard.
On' peut faire confiance à certains d'entre
eux. En outre, leur activité se porte sur l'in-
Jo. ,. l'
austrte, 1 agriculture. tfrej, 1 administra-
tion locale a le plus grand intérêt à suivre
cette évolution, à l'aider par le moyen d'éco-
les officielles hindoues où les enfants rece-
vraient une instruction française. Les Hitt-
dous comprennent la nécessité de cette ins-
truction. Ils savent qu'il leur est difficile
d* changer leur mentalité, lle s1 adapter à
leur nouvelle existence dans leur pays
d'adoption. Ils désirent faciliter cette trans-
formation chez leurs enfants. Et nous sa-
vons que certaines congrégations d'Indiens
de la côte Ouest celle de Marovoy en.
particulier ont fait des Propositions au
Gouvernement Général de la Grande Ile
pour obtenir une amélioration des condi-
tions d'enseignement offertes à leurs en-
fants. Nous ne croyons pas que ces démar-
ches aient été l'objet d'une attention suffi-
santé de l'autorité supérieure. Or, notre opi-
nion à ce sujet se trouve confirmée par un
fait récent.
Une dés plus importantes congrégations
établie à Madagascar, les Kodjd - Ismailia
qui vénèrent, pour leur prophète, Agita Kan
dont la silhouette est fort connue à Nice et à
Londres, vient, sous l'inspiration d'Agha
Kctn lui-même, d'envoyer une mission dans
la Grande Ile à l'effet d'y étudier la possi-
bilité de créer, soit à Majunga, soit à Maro-
voay, un collège hindou qui recevrait les en-
fants des coreligionnaires établis dans l'île.
Ils ne seraient pas moins de 150. La con-
grégation se propose d'affecter un million à
cette organisation* -L'enseignement -serait
donné en français et en goujarati et le Gou-
vernement Général serait sollicité de donner
deux ou trois instituteurs français. Il y a là
la preuve matérielle de cette évolution dont
nous avons entretenu nos lecteurs, mouve-
ment des plus intéressant pour l'avenir de
la Grande Ile et qui doit être encouragé par
les autorités locales. Un de nos correspon-
dants. qui a pu s'entretenir avec les mem-
bres de cette mission nous fait d'ailleurs
part qu'outre la création d'un collège, ils
ont étudié la possibilité de favoriser l'im-
migration non plus de commerçants mais
exclusivement de cultivateurs hindous.. Cela
se ferait sans autrq intervention de la part
des autorités administratives que la mise à
la disposition de ces immigrés de terres de
colonisation à des conditions pas trop oné-
reuses. Tout cela, à notre avis, mérite la
plus grande attention, compte tenu évidem-
ment du sentiment anti européen que l'ml
constate aux Indes et contre lequel il se-
rait nécessaire de -breridre toute garantie.
,
Maurice Bouilloux-Lmfont
Député au Finistère.
Vice-Prénideni de la Chambre,
*Ob.-
Cinéïna Colonial
-0-0--
La Maison du Maltais
Gros émoi, la semaine dernière, dans une
rue du quartier du Marais. Un homme jeune,
au visage bronzé, vêtu de vêtements orien-
taux aux couleurs éclatantes, provoquait là
curiosité de la foule; on se pressait, les com-
mentaires allaient leur train.
L'Oriental, cause de ce rassemblement,
n'était autre que Sylvio de Pedrelli, qui, de-
vant les appareils de prises de vues d'Henri
Fescourt, tournait une scène de La Maison
du Maltais.
..1.
L'Aviation Coloniale
L'avion de Saint-Aoàian
Le télégramme suivant a été envoyé à
Buenos-Ayres par l'ingénieur GaUevrand,
qui a examiné les restes de l'avion de
Saint-Roman :
J'ai fait l'examen demandé des roues, de
l'amortisseur et du trnn d'atterrissage qtlt
iprouve qu'ils appartiennent à un Goliath; Après
un examen approfondi, j'arrive à la conclusion
qu'en cas d'amérissage il serait matériellement,
impossible de démonter lesdites parties de l'ap-
pareil, ce qui me fait supposer que les avia-
teurs atterrirent dans de bonnes conditions,
comme le prouve du reste l'état des roues et
le fait d'avoir pu construire un radeau.
De San-Francisco à Melbourne
par Ronolulu et la Nouvelle-Calédonie
- - -
New-York, 17 juilleet, On mande de
Melbourne que lé capitaine Kirçgsîord1
Smith, le lieutenant tteith Anderson et M.
G. T. P. mm se sont «mbarftués pour San-
Francisco afin de prendre livraison d'un
avion du même modèle que celui employé
par Lindbergh pour sa traversée de ratlan-
tique, avec lequel ils se proposent de se
rendre de San-Trarroiseo en Australie, soit
un raid de 7,600 milles.
L'itinéraire projeté passe par RomIulu,
les lies Fidji et la NfrmeUe^Calêdrmie.
Les trois aviateura «Opèrent être les pre-
miers tt. réaliser la traversée complète du
Pacifique et démontrer ainsi la possibilité
d'un service de passagers entre l'Amérique
et l'Australie,
Le mouvement commercial
du Dahomey en 1926
0-0
JLe mouvement <1ÇL échanges de la colonie
du Da h omey, au cdoçuL rs ét_anlg" do li col ônie
du Dahomey, au cours de l'année 1926, s'est
élevé à 368.242.023 francs, faisant ressortir
un excédent de 55 %, soit 131.080. f90 francs
sur les opérations de l'année 1925. Le Daho-
mey tient la troisième place dans le commerce
général des huit colonies du Gouvernement
Général de l'Afrique Occidentale française
qui a atteint 2.900.000.000 de francs en chif-
fres ronds. La part de ses importations : 186
millions 537.810 francs, est, à 5 millions près,
sensiblement la même que celle de ses expor-
tations, soit 181.704.213 francs. En 1925, la
balance commerciale était plus favorable à la
colonie avec t25.560.700 hanc" d'exporta-
tions contre II 1.601.133 francs d'articles et
produits introduits au Qahomey.
Mais, pour tirer de ces chiffres des conclu-
sions d'orare économique, il convient de com-
parer les quantités échangées plutôt que leur
valeur, afin d'éviter les erreurs d'appréciation
résultant de la lfuctuation des changes. Or, de-
puis quelques années, la colonie du Dahomey
a enregistré une progression continue dans le
tonnage de ses entrées et sorties annuelles.
En ce qui concerne les importations, les chif-
fres sont passés de 10.901 tonnes à 45.244
tonnes de 1921 à 1926, et de 33.436 tonnes
les exportations se sont élevées è 68.694 ton-
nes au cours de la même période. Comparé,
maintenant, aux résultats d'avant-guerre
(1913), le commerce général du Dahomey
accuse, en 1926, un accroissement de tonnage
de 25.583 tonnes, et, en valeur, une plus-va-
lue de 27.288.846 francs-or.
On peut donc dire que la plus. petite des
colonies françaises de Ja Côte Occidentale
d'Afrique est aujourd'hui en pleine prospérité
grâce aux mesures prises par l'Administration
pour intensifier la production locale et déve-
lopper des cultures iusauators délaissées.
La principale richesse du Dahomey est re;
présentée par les produits du palmier à huile
qui figurent aux exportations pour 164.732.101
francs, dont 95.840.435 francs d'amandes et
68.891.666 francs d'huile, soit, dans r en-
semble. 59.978 tonnes contré 56.110 tonnes
en 1925. Le coton en laine vient au troisième
rang avec 1.024 tonnes cotées 9.598.174 fr.,
soit une augmentation de 50 du tonnage de
1925 et Je quintuplde sorties de 1920. Les
amandes et le beurre de karité qui s'inscri-
vent aux exportations pour 615.326 francs
présentent également une augmentation sensi-
ble sur les sorties de l'année précédente. Avec
29.172 kilos, le cacao est, lui aussi, en plus-
value sur le tonnage de 1925 ; par contre, le
coprah (79.755 kilos) est en régression de
66.718 kilos.
La presqué totalité de la production du
Dahomey est absorbée par l'Europe et les
Etats-Unis dans les proportions suivantes
France, 37 50 ; Allemagne, 26 08 ;
Angleterre, 20 76 ; Etats-Unis, 7 08 ;
Hollande, 4 80
Parmi les principaux produits importés, les
tissus de coton représentent, à eux seuls, 31
du commerce à l'importation avec 1.088 ton-
nes estimées 58.686.985 francs. La différence
de 150 tonnes en faveur de 1926 est surtout
intéressante si l'on confère que pour l'année
1924 les importations n'atteignaient que 766
tonnes.
Les tabacs en feuilles qui proviennent exclu-
sivement des Etats-Unis sont tombés de 683
tonnes, en 1925, à 599 tonnes en 1926 par
suite de la hausse du dollar.
Un recul très important dû à la stricte appli-
cation de la Convention internationale de Saint-
---u-n "-,- -- --.-" -u_-n- -_n-_,__-_-__n-- -- ------
Germain a été constaté dans les importations
des alcools et eaux-de-vie qui figurent aux
statistiques douanières pour 11.963 hectolitres
contre 13.291 hectolitres en 1925. Les dis-
ponibilités des indigènes se sont portées sur
les achats d'étoffes, de vêtements et de bois-
sons hygiéniques : vin, bière, limonade, qui
contrebalancent largement le déficit enregistré
sur les alcools. Pour les vêtements confec-
tionnés (79 tonnes), c'est notamment une aug-
mentation de plus de 170 dont bénéficie
l'industrie métropolitaine qui figure dans les
importations pour 63 tonnes. Les vins passent
de 8.809 à 27.602 hectolitres, et les bières et
limonades de 1.333 à 2.263 hectolitres.
L'accroissement de 225 tonnes constaté
dans les entrées d'huiles de pétrole et d'es-
sences (3.247 tonnes) témoigne de l'activité
grandissante des transports routiers au Daho-
mey, où 109 nouvetjes voitures automobiles
sont venues s'ajouter, en 1926, aux 167 véhi-
cules dénombrés dans la colonie au 31 décem-
bre 1925. -
Il convient de citer également une augmen-
tation de plus de 2.000 tonnes sur les maté-
riaux de construction emolovés dans les tra-
vaux neufs exécutés dans les cercles du nord
de la colonie.
Bien que la France ne se classe qu'au se-
cond rang de? fournisseurs de la colonie du
Dahomey, il est intéressant de noter que son
pourcentage est passé de 24 33 en 1925 à
31 84 en 1926 au détriment de l'Angle-
terre qui, tout en occupant la première place
avec 39 69 %, a perdu 4 point? sur l'année
précédente, et des Etats-Unis classés en troi-
sième position, avec 12 17 contre 14 45
L' Allemagne, la Hollande et la Belgique
ne figurent que pour une très faible proportion
(4 07 %, 3 71 et 2 92 %) dans le cdBf-
merce à l'importation de la colonie du Daho-
mey,
1 1..
Sa rheuMur du Président
de, Ui République de Libéria
n.r.
A l'occasion de la fête nationale et pour
avilir ntuftneur de rencontrer le président
de la Réptibliquè de Liberia, le baron Leh-
nnm, ministre de Liberia, et la baronne
Lémnan donneront, demain mardi, une
ft-IIIIde fête de nuit au cours de laquelle en
dansera ; les jardins seront illuminés.
La Croisière Noire
ou 28.000 kilomètres en Afrique
00
Georges-Marie Haardt, chef de la mission,
commandant Bettembourg, adjoint au chef de
la mission, Léon Poirier, specht, pour le ci-
néma, Audoin-Dubreuil, second de la mis-
sion et chasseur, Bergonier, pour l'entomo-
logie et la taxidermie, lacovleff, peintre, Ch.
Brull, dépanneur des autochenilles, et les huit
mécaniciens, pour la plupart de la première
mission Centre-Afrique. Telle fut la compo-
sition de la seconde mission Haardt-Audouin-
Dubreuil, dont le but était, cette fois, non
d'accomplir une liaison rapide et un effort
sportif, mais de recueillir l'importante docu-
mentation artistique, scientiiique, économi-
que que nous avons pu voir et admirer lors
de l'exposition de la Croisière No"«, au pa-
villon de Marsan, d'octobre 1926 à février
I927- -
ig La Croisière Noire, qu'ont publié chez Plon
et Nourrit MM. G.-M. Haardt et Audouin-
Dubreuil, est, pour les profanes, comme l'ex-
plication du film que l'écran a popularisé
sous le même titre et, pour les coloniaux, un
ouvrage d'un attrait et d'un charme qui ne
font que grandir au fur et à mesure de la
lecture de cette grande traversée de l'Afri-
que de Colomb-Béchar à Madagascar et au
Cap.
A parcourir le récit de ce grand voyage,
on comprend combien la valeur d'une mis-
sion dépend de ceux qui la composent, et
rien n'a été négligé, tant pour la science que
pour l'art, voire la potsie. - .-
Quoi de plus joli, de plus vrai, que ce
baptême du voyage :
C'était l'heure du grand mirage, où tout
rentre en effervescence, écrit M. Léon Poi-
rier dans son carnet de notes cinématogra-
phiques. Je somnolais dans mon nuage rou-
geoycmt, Tout à coupy les voitures qui pré-
cédaient la mienne prennent un aspect éton-
nant; elles s'allongent, s'étirent, semblant
chercher une nouvelle forme; elles hésitent
entre la voilure de course et le dirigeable,
puis, finalement, se stabilisent. A n'en pas
douter, ce sont des CROISEURS/ Ces vais-
seaux étranges poursuivent leur CROISIÈRE
vers le pays des hommes noirs.
Alors, soudain, en surimpression sur l'écran
infini^ un titre se dessine : « LA CROISIÈRE
Nomz.7. »
C'est ainsi, par une belle nuit étoilée où
scintillait la Croix dit Sud que fut baptisé
notre voyage. La poésie fut sa marraine, la
poêste est une bonne fée.
Pours ces hardis et courageux voyageurs,
le seul souci est d'atteindre les puits si rares,
si espacés par des régions de mirages, de la
sarabande des formes et des contours. Pour
eux qui roulent sur un Océan sans fin,
l'Adrar devient comme un continent nouveau
où la vie reparaît, où l'on se montre la pre-
mière touffe d'herbe.
Par Ouallen et-Tessalit, ils atteignent Ta.
bankort et Bourem d'où, le 4 janvier 1923, ils
avaient vu pour la première fois le Niger.
A partir de ce point la. mission prend un
caractère particulier, elle étudie le continent
noir d'où elle rapportera de précieux rensei-
gnements et une documentation de tout pre-
mier ordre. Les Aouliminden, que le Père
Hacquard, de la¡, mission Hourst, avait eu
tant de peine à apprivoiser en 1898, ont mar-
ché trois jours et trois nuits pour venir saluer
les voyageurs à Niamey, la nouvelle capitale
de la colonie du Niger. De là, restant en
territoire français, les autochenilles gagnent
le lac Tchad, par Zinder, Gouré, NGuigmiol
et avec les voyageurs nous revivons la gran-
de épopée, la rencontre des trois missions
Foureau-Lamy, Joalland. Gentil qui réali-
saient pour la première lois, en 1900, la liai-
son de nos trois grands domaines coloniaux
au centre de l'Afrique. Le Tchad, connu dès
l'antiquité par Ptoleraée et par les géologues
arabes, entrevu en 1823 par Clappeton et
Denham, visité par Overweg (1851), Nachti-
gal (1871-1872), longé par Monteil (1892),
devait être finalement conquis par Gentil,
Foureau, Lamy et Joalland, et scientifique-
ment étudié par Tilho, Il est désormais un
lac français, que la mission contourne par
Mao, le Kanem, pour atteindre, par la vallée
du Chari, le bassin du Congo. Le n janvier,
c'est l'arrivée à Bargui sur l'Oubangui ; le
lendemain a lieu lanremière liaison avec le
Congo Belge.
De grandes chasses ont alors lieu dans
l'Oubangui. Leur récit forme un chapitre fort
intéressant et que les Nemfods pourraient
consulter avec profit. Ajoutons que grâce au
remarquable réseau 'roufier créé par le gou-
verneur Lamblin, les chasseurs ont pu se ren-
dre très rapidement au nord de Birao.
La traversée du Congo belge par la forêt
équatoriale nous mène à Stanleyville. Les au-
tochenilles remontent ensuite à Buta, un peu
plus au nord, puis piquent vers la côte orien-
tale africainé par le lac Albert, à travers un
pays merveilleux, rempli de gibier, de grands
fauves et de pachydermes.
A Kampala, au nord du lac Victoria, la
mission se partage en quatre groupes de 2
autochenilles : l'un (Audoin-Dubreuil) va à
Mombassa; le deuxième (commandant Bet-
tetnbourg), de, Tabora à Dar ès Salam, le
troisième (Georges-Marie Haardt) de Tabora-
au-Nyassa, à Mozambique, et le quatrième
(Ch. Brull) de Tabora à Capetown.
Le 26 juin 1925, les trois premiers groupes
d'autochenilles arrivaient à Tananarive, re-
joints quelques semaines plus tard par le
quatrième, débarqué à Tuléar. Ils avaient
parcouru 28.000 kilomètres à travers l'Afri-
que, ayant magistralement démontré le rôle,
la part prépondérante de l'automobilisme
dans la pénétration et la pacification du con-
tinent noir.
£ vtirène Deoauz.
UNE BELLE MOSQUÉE
-0-0---
Ln vieille mosqnôe de Naklvoda dans l'Inde,
a été détruite et, a fait place A une nouvelle,
r )mprenant trois Olngos.
La nouvelle mosquée a été édifiée suivant
tous les perfectionnements de la construction
moderne et des mioropliones ont été installés
à, tous les étages pour permettro aux fidèles
d'enlcndre parfaitement les paroles de l'iman,
Elle romprenrl en outre deux minarets avec
un éclairage électrique très passant.
Quatorze mille fidèles pourront trouver place
dans les nouveaux édifices.
r mm
L'éféqie de la Vlarliniquc à Lille
n
Mgr Leqien. évêque de la Martinique, fi
assisté, à Hazebrouck (Nord), à la clôture du
pèlerinage eucharistique.
Le St-Cyr marocain à Versailles
00
Une délégation de l'Ecole militaire de
Meknès, conduite par le commandant Tarit,,
a visité le château de Versailles. Elle était
accompagnée du colonel Ferré, ancien major
de la garnison de cette ville, directeur du
génie au Mans.
i- - moiel
Epilogue d'une affaire marocaine
A Saint-Germain-sur-Morin, près de
Meaux, on a arrêté Lucien Paté, âgé de 25
ans, condamné pour abus de confiance par
la Cour d'appel de Rabat.
Dépêches de l'Indochine
-.0-0--
L'enseignement en Indochine
Un effort important vient d'être réalisé en
Indochine pour la diffusion de l'enseigne-
ment primaire par les chefs de L'Administra-
tion locale. La réglementation établie au
Tonhin l'année dernière pour accroître le
nombre des écoles communales et qui a djonni
de remarquables résultats va être étendue à
l'Annam et au Cambodge, En Cochinchinet
l'accroissement du nombre des écoles et la
diffusion de Vinstruction a permis au Gou-
verneur, par un arrêté récent, de prescrire
l'obligation scolaire pour tous les enfants an-
namites âgés de 8 à 11 ans; ainsi se trouve
presque totalement réalisé le programme de
développement de Venseignement populaire
tracé par le Gouverneur général Varenne
dans son discours à Vouverture de la session
du Conseil du Gouvernement de l'Indochine,
en 1925.
Le cours du riz «
SAIGON, le 14 juillet.
(Cours moyens d<>^ 100 kilos en piastres, sacs
perdus, lu long du bord, suas les droits"
Hiz JlO 1, 2.j u/0 brisurcs.,. 11.21)
Riz n* 2, 40 0;0 ht-isut-cs. 10.47
l\iz 11 2, 50 0/0 brisures 9.80
Bl'isul'es n." 1 cl 2 ,.,.,.,.,. 8.07
Hrisurus HO 3 7.41
Brisures 11° 4 0.42
Farines 3.95
Paddy. (cours moyen des 100 kilos, en pias-
tres, sacs perdus, rendus uux usines de Cho-
Ion) ;
Puddy Vinli-Long 6.70
- Co-Cong .,.,..,.,,".,.,. 7.10
- ~ac.L~u 0.84
- Bnixllu., , , , , , , , , , , , , ,.. 6.91
Coprah (les '100 kit. il Saigon). 18.7»
PHILATÉLIE
--0-0---
Indochine
En 1892, l'Indochine a reçu sa série spé-
ciale, type groupe avec le mot « Indochine M
dans - le - cartouche. Cette série comprend :
Valeur
1 cent. noir sur bleuté.,. 1 50 env. neuf
a cent, brun sur jaune 3 50 –*
4 cent, violet sur bleu 3 » -
5 cent. vert 1 25 -
10 cent, noir sur lilas 6 » -
15 cent. bleu 10 » -
20 cent, rouge sur vert. 10 »
25 cent, noir sur rose io »
30 cent. brun 9 »
40 cent. vermillon 10 Il
50 cent. rose.,. 25 » -
75 cent. violet sur jaune 14 1) - -
1 franc olive 18 » -
5 francs lilas 75 » -
Ces timbres ayant été longtemps en ser-
vice dans une colonie où l'échange de cor-
respondances est très actif, sont relative-
ment communs oblitérés et valent beaucoup
moins dans cet état.
On connaît quelques variétés intéressantes;
les plus classiques sont : 4 c. avec double
impression du mot Indochine, valeur une cen-
taine de francs : 75 c. avec le mot Indochine
renversé, variété rare, valeur 1.200 à 1. 500
francs ; 1 franc avec double impression du
mot Indochine, valeur environ 500 francs;
enfin, on peut rencontrer le 20 c. et le 75 c.
avec la teinte de fond reproduite au verso,
valeur 50 à 60 francs chaque.
«»»
Un cocktail bien tassé
0-0-
Le Jardin zoologique de Rome vient de
perdre un de ses plus notables pensionnaires.
Pluto) un superbe éléphant âgé à peine de 25
ans, vient de mourir après une courte agonie.
Dans une chute malencontreuse, il s'était
cassé une défense et l'hémorragie qui avait
suivi l'avait affaibli au point qu'on avait dû
le soigner de force. Une injection de 400
grammes - d'éther, quatre - litres de cognac
administrés comme cordial furent impuis-
sants à ramener chez Pluto le goût de l'exis-
tence et il expira dans la nuit sous l'œil
éploré de son fidèle cornac.
̃«>»̃––
Le désarmement naval
0-0
D'après les journalistes japonais accrédités
à la Conférence de Geiiôve, l'acrord serait fait
entre leur délégation et la délégation de la
Grande-Rretagne sur la question des croiseurs
et que, eux-mêmes ayant toujours été d'accord
fi ce suiet avec les Américains, oui nouvait non.
sidérer qua la - conférence a\ait réussi. -- - n_-
Les Japonais ont accepté que les croiseurs
de moins de 7.500 tonnes puissent, être armés,
ainsi que le proposaient les Anglais, de canons
de six pouces.
Ils ont également accepté la formule proposée
par les Anglais au sujet du tomnage déprécié,
c'est-à-dire Ta prolongation dans une certaine
mesure de l'existence de bateaux nu delfi de la
limite adoptée a Washington. Ainsi l'Angleterre
pourrait conserver, pour assurer la police des
mers, des bateaux qu'clic aurait été autrement
dans
mers, l'obligation de sacrifier.
D'autre part. l'Analclerrc a réduit ses 'nre-
tentioins concernant le tonnage global des croi-
seurs et destroyers. EFc ne parle plus mie de
rK)O,QOO tonnes pour elle-même et les Etaqtu-Ue nidse.
La délégation nipponc serait d'aoconl sur ce
point.
Enfin, l'Angleterre serait d'accord pour au-
toriser au Japon le mêma chiffre de submer-
sibles qu'à elle-même.
On se demande maintenant quelle sera l'atm
lltude américaine à propos de la diminution
d'i calibre des canons sur les petits croiseurs
el l'attribution au Japon d'un-grand tonnage de
submersibles. -
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