Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-06-28
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 28 juin 1927 28 juin 1927
Description : 1927/06/28 (A28,N99). 1927/06/28 (A28,N99).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451094x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
)
VINGT-HUITIEME ANNEE. - o 99 ur; NUMERO 130 CENTIMES ----------- - n- MARDI SOIn, 28 JUIN 11*27
Les Annales Coloniales
Lu mmvmcu êt rétiamet Mml rpçum m
%Mraav du I–mal.
DmiCTtuiKS 1 Marotl RUIPEL et L.-G. THÉBAULT
Lm AMuuca CoLOIIAL88 M pvkHmi mm 4m mrU-
eUs inédit a, qui s ont leur propriété sxctustv*.
U'l OHTlIIEI
Réduction & AiministrmtioM :
14, nw M MM-lfeUir
PARIS 0*0
TlLÉm. I UOUVRK 1MÏ
- iticHaLinu W."
âtOMWmEWTS
mm k supplément illustrd :
Ut M W Met* < M*
Franu et
Colonies 120» M » Il »
ttraafsr.. 1M» 100. M*
On l'iboHM saas frais toai
Imm In Ituna- de port*.
1
L'élevage en Afrique Occidentale rfançaise
8.8
Avec l' agriculture, l'élevage constitue une
des principales richesses de 1 Afrique Occi-
dentale Française. Le cheptel des diverses co-
niés du groupe comprend, en effet, plus de
15 mil'ions de têtes se répartissant comme
suit :
Chèvies ,.",., .., 5.800.000
Moutons ..,. 4800.000
Bœufs 3800.000
Anes .,.,. 400000
Porc.,. 250.000
Chevaux.. , , 200.000
Chameaux '100-000
Bien entendu, cette évaluation n' est et ne
peut qu'être approximative. Car le recense-
ment du bétail constitue une opération assez
compl iquée, du lait que les troupeaux se dé-
placent non seulement d' une circonscription à
f autre, mai s encore d'une colonie à ! autre.
La plupart du temps, on ne peut que s en re-
mettre aux déclarations des indigènes, les-
quels sont presque toujours portés, par crainte
soit d'un prélèvement quelconque, soit d' une
majoration de l'impôt, à donner des inefiev
lions inférieures à la réalité.
Quoi qu'il en spit, il résulte des chiffres ci-
t4s plu; haut que le bétail présente un intérêt
(te tout premier ordre pour la vie économique
de notre grand dominion. Il contribue, pour
une targe part, à t'alimentation de l'indigène ;
il concourt, de façon très appréciable, au dé-
veloppement; du mouvement commercial de
certaii.es possessions dont les ressources en ani-
maux sont plus limitées. Mais, en outre, il est.
en cc qui concerne les boeufs, de plus en plus
ellisse pour les travaux de r agriculture.
C'est ainsi qu'en Guinée les tentatives de
dtessage des boeufs à la charrue ont donné et
continuent à donner des résultats particulière-
ment intéressants. En 1918, 129 bœufs seu-
temert avaient pu être dressés au labour. Ac-
tuellement. ils sont au nombre de 2.300. Les
surfaces cultivées se sont accrues en propor-
tion. De 40 hectares en 1918. elles sont pas-
sées i plus de 3.000 en 1925. El en 1926,
7.000 he:tares nouveaux ont été ainsi défri-
c hés. Habourés et ensemencés par les indigènes.
Quel chemin parcouru en moins de dix ans 1
Aussi, des mesures énergiques et soutenues
ont-elles été prises contre les terribles épidé-
mies qui s'étaient abattues sur le cheptel depuis
T915, notamment la peste bovine. Cette der-
nière n' a pu être enrayée que par l'emploi
de la séro-vaccination. A cet effet, trois labo-
ratoires chargés de fournir le sérum ont été
créés et fonctionnent à Saint-Louis pour le Sé-
négal, à Bamako pour le Soudan, à Niamey
cour le Dahomey et le Niger.
- D'autre part, - la police sanitaire des ani-
maux, touchant les dispositions relatives aux
maladies contagieuses, à la surveillance des
viandes, etc. a été réglementée. L'Ecole vé-
térinaire de l' A. O. F, enfin, chargée de re-
cruter et de former des vétérinaires auxiliai-
res indigènes, a dû être réorganisée et rendue
autonome en 1925. Car il ne faut pas se dis-
simuler que les ravages causés par la peste
auraient été beaucoup moins étendus si l'on
avait eu sous la main le personnel vétérinaire
indispensable. J'ai pu, moi-même, m'en rendre
compte, lorsque, délégué du Dahomey «u
Conseil Supérieur des Colonies. j'effectuai, en
1923, un voyage dans cette province pour en
étudier sur place les besoins et les intérêts.
Là j'ai pu admirer, comme tous ceux d'ail-
leurs qui ont eu l'occasion de le voir, le ma-
gnifique troupeau, de beaucoup Ic plus impor-
tant de la Colonie, qui alimentait en lait les
deux villes de Porto-Novo et de Cotonou et
qu'élevait avec un soin passionné et une fierté
bien légitime son propriétaire, mon excellent
confrère et ami M* Crespin, avocat-défenseur
près le tribunal de Cotonou. Oc, quelles nr
furent pas à la fois ma stupéfaction indignée,
linon écœurement et je dirais volontiers ma dou-
leur, d apprentàe, quelque temps après, de
la bouche même de mon ami venu en France,
que, faute de praticiens pour leur procurer les
soins immédiatement nécessaires, taureaux et
lénisses avaient été terrassés par le terrible
éau, en l'espace de quelques semaines, et le
1 troupau presque entièrement décimé.
En ce qui concerne les ovins, qu'ij nous
suffise de rappeler les efforts accomplis, sur
< r intelligente et si heureuse initiative de la
Chambre de Commerce de Roubaix- Tourcoing
pour l' amélioration des troupeaux indigènes
par croisement avec des races supérieures. Plu-
sieurs centaines de mérinos sud-africains ont été
importés, depuis; 1923, dans les trois stations
créées e cet effet. Les résultats déjà obtenus
permettent d'espérer une amélioration prochaine
et sensible des races ovines indigènes, en vue
, a un production plus considérable de la laine.
Nous ne manquerons .pas, enfin, de ipaler
k part, sans cesse accrue, qui revient, chaque
année, aux produits de l'élevage dans le com-
merce général de r A. O. F. :
Déjà, durant les années de guerre 1916,
1917 et 1918, alors que le cheptel était cruel-
lement éprouvé par les épidémies, l'A. O. F.
avait pu fournir au Ravitaillement de la Mé-
tropole 2.000 tonnes de conserves de viande
et 4.000 tonnes de viande frigorifiée.
Au cours de - 1924 et 1925, années qui mar-
quent la période très active de reconstitution
u cheptel ouest-africain, les prodlit81 de l'éle-
vage ont donné lieu à un commerce d'expor-
tation particulièrement important. C'est ainsi
qu' en 1925, il a été exporté des différentes
colonies du groupe de l'A. O. F. -.
352 chevaux valant 159.950 francs ;
52.369 bœufs valant 13 927.846 francs ;
22.584 moutons valant 527.748 francs ;
15.194 chèvres valant 225.351 francs ;
1.082 ânes. valant 140.000 francs :
936 porcs valant 90.403 francs.
A ces chiffres il y a lieu d'ajouter :
2.083.425 kilogs de peaux de bœufs, valant
12.034.350 francs ;
220.972 kilogs de peaux de moutons, valant
1.045.208 francs ;
Et 604.562 kilop de laine. d'une valeur de
3.301.902 francs:
Soit, un commerce total de 32.182-838 fr.
De semblables résultats ne montrent-ils pas
nettement que le cheptel de l'A. 0. F. a non
seulement regagné le terrain perdu mais encore
est en voie du plus heureux et du plu, appré-
ciable développement ?
Ne sont-ils pas, en outre, la meilleure preuve
que r Administration, par les méthodes qu'elle
a emp loyées en vue de la conservation et de
l'amélioration de ses innombrables troupeaux,
a parfaitement compris l'intérêt primordial que
présente, tant pour la Métropole que pour l'A.
O. F. elle-même, cette nouvelle et si impor.
tante source de richesses.
Henri Michel,
IWputô des liasses-Alpes, V ice-PrCstaenl
dr la Commission de l'Algérie, des
Colonies et des Pays de Protectorat,
"tce-Prèsidenl de la- Commission de
Le cinquantenaire
de la traversée de l'Afrique
par Stanley
- 0-0-
nimunche, à lhuiieUe», a eu lieu officiel-
lement lu commémoration du cinquantième
unniversaire de la traversée de l'Afrique
finI' l'explorateur Stanley et la fondation des
premiers établissements belges au Congo.
Tous les coloniaux de l'époque héroïque ont
participé uux cérémonies au cours des-
quelles l'un des survivants de la campa-
gne antieselnvagistq. de IK92, le général
Josué Henry, a retracé l'histoire de cette
épopée coloniale.
Une première cérémonie avait eu lieu
la semaine dernière, en présence du roi
Albert, du prince Léupold, de plusieurs mi-
nistres, du gouverneur général honoraire
du Congo, M. Fucha, des généraux de
Meulemeester, Jacques, Uisluin, du colonel
Chaltin et de tous lus coloniaux belges.
Au cours de la cérémonie, le colonel Lib-
brccht, qui fut lieutenant de Stanley, puis,
comme secrétaire d'Etut, l'actif collabora-
teur du roi Léopold II, a célébré la gloire
et retracé les exploits de StanlQY, envoyé
en Afrique par le New-York Herald pour
« retrouver Livingstone ».
Au cours de ce voyage, il entreprit -
et réussit - la première traversée de
l'Afrique de l'est à l'ouest, de Zanzibar à
l'emhouchure du fleuve Congo. U y a cin-
quante ans qu'il accomplissait cet exploit,
seul avec lin serviteur blanc et une cen-
taine de Zan/ibaristcs. Léopold parvint à
8'nttacher Stanley, qui retourna en Afrique,
avec quelques officiers belges, pour le
compte de l'Association Internationale Afri-
caine, entreprise financée uniquement par
11 fortune personnelle du roi des Belges.
Là furent jetés les fondements de l'Etat
indépendant du Congo devenu l'actuel em-
pire colonial de la Belgique.
► >••*-
Le commerce de la France
avec ses colonies
---.D-O-
Pendant les cinq premiers mois de 1927,
la France a fuit avec ses Colonies et Pro-
tectorats un trafic s'élevant à 5 milliards
755 millions de francs.
Les importations de nos possessions co-
loniales en France se sont élevées à 2 mi!-
liards 481 millions 500.000 francs. Les ex-
portations trnnçaisos sur nos Colonies ont
atteint 3 milliards 273.o00.000 francs, soit
727.500.000 fr. en faveur de la Métropole.
L'Afrique du Nord à elle seule a fait avec
la France 3 milliards 485 millions d'échan-
ges. Elle lui a vendu pour 1.339.500.000 fr.
et lui a acheté pour 2.115.500.000 francs.
Sur l'ensemble de nos possessions, l'Al-
gérie vient toujours en tête. Mlle a reçu do
France 1 milliard 151.500.000 fr. de mar-
chandises et y a exporté 1 milliard 99 mil-
lions 500.000 francs de produits. Au total.
2 milliards 554 millions.
- Immédiatement après, vient l'Indochine,
avec 755 millions dont 491 millions d'impor-
tations. de France et 264 millions d'envois
à la Métropole.
La troisième place est occupée par l'A. O.
F.. qui nous a vendu pour 394 millions et à
laquelle nous avons livré pour 253 millions.
Au total, 647 millions.
La Tunisie suit, avec un trafic de 494 mil-
lions, ou les achats de la France sont re-
présentés par 165 millions et ses ventes
par 329 millions.
Puis vient le Maroc, dont nous avons
reçu 75 millions de produits et à qui nous
avons vendu des articl e» divers pour 362
millions. En tout, 437 millions..
Enfin Madagascar compte pour 133 mil-
lions d'exportations de matières premières
en France et pour 135 millions premières
en France et pour 135 millions d'importa-
tions de fabrications françaises. Au total,
268 millions.
Quant aux « autres Colonies b), leur tra-
fic avec la France s'est élevé, pendant l
cinq premiers mois de cette année, à 600
millions, dont 249 millions pour les impor-
tations en provenance de la Métropole et
351 millions pour les exportalion's, Sous
cette rubrique ligurent l'A. E. F., la Réu-
nion, la Côte des Somalis, les Etablisse-
ments de l'Inde, la Nouvelle-Calédonie,
l'Océanie, la Martinique, la Guadeloupe, la
Guyane, etc.
10801
PHILrA TÉfvIE
Algérie
Viennent de paraître 3 nouveaux timbres
en surcharge : 60 sur 20 c., 2 francs sur
45 c., 3 fr. sur 25 c., ainsi qu'un timbre
pour recouvrement de 1 fr. sur 1 c.
Congo belge
Le timbre de 1 50 bleu vient d'être sur-
chargé 1 lr. 75 pour le Congo et la Ruanda.
A l'occasion du cinquantième anniversaire
de l'arrivée de Stanley à l'embouchure du
Congo, une série commémorative va être
émise.
L'Afrique du Nord
pendant la guerre
.8.
Les touristes qui maintenant
nombreux visitent V Afrique du
Nord, mani festent avec enthousias-
Ille leur admiration pour l'oeuvre française
réalisée en Algérie, en Tunisie, au Maroc.
La faix et V organisation française ont
fait évoluer ces contrées vers un état de pros-
périté qui rappelle les moments les plus fa-
vorables de la domination romaine.
L'effort de colonisation réalisé par la
France dans l'ollcst africain est. grand,
mais, en Algérie, en Tunisie, au Maroc, If-
voisinage de la Métropole, des conditions
climatériques très favorables, d des popula-
tions indigents arrivées déjà à un certain
degré de civilisation, projettent sur les ré-
sultats acquis une plus vive lumière.
Là, plus qu'ailleurs, nous avons pu appli-
quer avec -- succès -- cc double -- Programme: im-
planter Vélément français et nous rapprocher
de l'indigène pour en faire un auxiliaire et
un collaborateur.
Ces populations si indépendantes, nous
avons su nous les attacher et gagner leur
cŒ"r, Pour j'en persuader il suffit de rap-
peler leur concours aux heures les plus tra-
giques de la guerre. Frères d'armes, ils
nous ont aidés à repousser l'envahisseur et
lIombreux, hélasl sont ceux morts sous les
plis de notre drapeau.
C'est à la gloire de ces hrailfs, c'est à la
collaboration militaire, économique et sociale
de VAfrique du Nord pendant la guerre,
que M. Augustin Bernard, le savant profes-
seur à la Faculté des Lettres de l'Université
de Paris, vient de consacrer son dernier
livre, (1)
Alors qu'au début de la guerre, certains
doutaient du loyalisme des populations in-
digènes et parlaient d'insurrection générale
en Afrique du Nord, voici les chiffres de la
collaboration militaire de l'Algérie : du Ier
août 1914 au icr août 1918, nous avons
reçu 75.000 engagés et 40.000 appelés et si
nous tenons compte des effectifs existant au
début de la guerre, les chiffres ressortent à
plus de 173.000 hommes venus an secours de
la Métropole. *
En Tutti sic, la conscription nous a procuré
fin appoint de 56.300 hommes lequel, en
ajoutant les contingents annuels, donne en-
viron 80.000.
Vincomplète soumission et pacification du
Maroc a restreint son concours qui a mal-
gré cela fourni plus de 40.000 engagés.
Quant à la valeur de ces troupes elle est
restée légendaire et les étendards de nos ré-
giments africains, décorés de la médaille
militaire et de la Légion d'honneur, attes-
tint la bravoure des trou pes qui ont com
battu sous leurs plis.
Il y a encore la collaboration économique
que M. Augustin Bernard souligne et qui fut
alors assurée par les militer s de travailleurs
indigènes venus de l'autre côté de la ltl édi.
terranée et employés dans nos usines de
gtlerre, dans nos mines et nos campagnes.
Pour l'Algérie on compte 80.000 travail-
leurs recrutés et 40.000 libres. Pour la Ré-
gence de Tunisie 30.000. Pour le Protecto-
rat Marocain 40.000.
T'œuvre de colonisation enrayée pendant
la guerre a été maillte/rallt reprise. Elle doit
être poursuivie avec vigueur pour hâter la
mise en valeur complète de nos riches posses-
sions de l'Afrique du Nord.
Charle. Deloncle,
Sénateur de la Seine
Membre de la Commission des Colonies.
@oui
Dépêches de l'Indochine
La défense de l'Indochine
Le Conseil de la Défense de l'Indochine,
réuni sous la présidence du Gouverneur gé-
néral Varemle, le 22 courant, à Hanoï a pris
des résolutions importantes qui seront
transmises au gouvernement de la métro-
pole. Assistaient à la réunion, outre les
membres de droit, le général Claudel, mem-
bre du Conseil supérieur de la guerre, en
mission en Extrême-Orient, et L'inspecteur
générai des colonies Tixier, chel de la Mis-
sion mobile, actuellement en Indochine. A
l'occasion de cette réunion, les membres du
Conseil furent retenus à déjeuner par le Gou-
verneur général et Mme Varenne.
Expulsion.
Le Gouverneur général de l'Indochine, par
arrêté du 23 juin, a prononcé l'expulsion
d'un Européen de nationalité étrangère,
condamné récemment au Cambodge à trois
mois de prison pour graves sévices sur les
ouvriers agricoles indIgènes.
Indopncifi.
8.a
Le cours du riz
SAIGON, 25 juin
(Cours moyens des 100 kilos, en piastres,
sacs perdus, le long du bora, sans les
droits).
Itiz nÓ 1, 25 brisures 11 15
Riz n° 2, 40 brisures.,. 10 5 «
Riz no 2, 50 brisures 9 80
Brisures noll 1 et 2 8 48
Brisures n° 3 7 19
Brisures n° 4 6 50
Cours du paddt, :
(Cours moyens des 100 kilos, en piastres,
sacs perdus, rendus aux usines de Cho-
lon.
Paddy Vingh-Long .,.",. 6 7;)
PocMy Go-( :on 7 24
Pochly Bac-Lieu,..,.,.. 6 x.,
Paddy naixan 0 O;1
Coprnh (les 100 kilos à Saïgon) lrt
(1) 1 volume : 18 fr. Les Presses univer-
sitaires de France, Paris.
AU SENAT
0-0
COMMISSION DES DOUANES
Le régime douanier colonial
Au cours de la prochaine séance de la
Commission qui aura lieu mercredi à
15 h. 30, M. Tournon, sénateur du Gers,
activera la lecture de son rapport sur le
« Régime douanier colonial ».
A LA CHAMBRE
QUESTION ECRITE
Sur une révocation
M. Piquema^ député, demande à M. le înitiis-
tre des Colonies, les raisons pour lesquelles
un uyent dvii des chemius de fer du Came-
roun, révoqué suivant lettre 254 6 du commis-
saire de la République française au Cameroun
en date du If juillet 1921 et qui a demandé
il être rÚinti'gre, eu vertu de la lui d'amnistie,
nu pu obtenir satisfaction ; ajoute que la ré-
vocation a eu pour cause un rapport d'oflicier,
pour refus de saluer et non point, comme le
()entJ l'administration, une négligence de
service. (Question du 12 niai 11)27.)
IWponsc. -- I/agent des chemins de fer du
Cameroun dont il s'agit était engagé sur con-
trut a durée limitée avec luculté réciproque tI,,
résiliât ion ù tout moment. L'administration a
usé de son droit de résiliation de Httl parce
que le contractant laissnit son service en sour.
france et non pour une autre muse. L'exécu-
tion d'une clause contractuelle ne rentre pas
duns IPs objets visés jwr la loi d'amnistie du
3 janvier IW>. Toutefois l'intéresse ayant de-
mandé par la suite à être de nouveau engagé
duns un service de chemins de fer ou de tra-
vaux publics aux colonies, sa candidature fut
signnJétt aux gouverneurs intéressés qui ont
seuls qualité pour statuer sur les engagements
contractuels. Jusutfa cc jour le département
n'a pus été avise par les gouverneurs île la
vacante d'un poste pouvant convenir a cet
agent. I)ostp 1)ottvttiit cott%-ctiir à cet
.1..
AL CONSEIL D'ÉTAT
-o---
Compagnie du Gaz de Constantine
contre Ville de Constantine
En exécution d'un traité passe le 3 mars
191 i avec la Ville de Constuntine, la Com-
pagnie du Gaz de cette ville avait fait A
celte municipalité l'avance d'une gomme de
)O.OO() francs.
N'oyant pu obtenir le remboursement du
solde lui restant dû il la date du 17 novem-
bre 1919, la Compagnie avait successive-
ment saisi du litige le Conseil de préfecture
du département de Constantine, puis, sur
rejet (le ses réclamations, le Conseil d'Etat.
Par décision du 23 mars 1023, cette haute
juridiction, après avoir annulé l'urrêté du
Conseil de préfecture et condamné la ville
de Constantine à rembourser à la Compa-
gnie la somme de 110 355 francs qui lui
restait due a la date du 31 décembre 1920,
avait lixé les modalités du remboursement.
Aux termes de cette même décision, « les
sommes restant dues a la Compagnie au
31 décembre 1921 devaient porter intérét au
taux légal a partir du 1er janvier de l'an-
née suivante. »
Cette dernière disposition devait être en-
tendue en ce sens que lu somme de Ufc. £ >5
francs, dont la ville était encore redevable
au 31 décembre 1920, serait productrice
d'intérêts et que, à la fin de chaque année,
la dette de la ville serait égale à ladite
somme accrue des intérêts.
La ville avait rejeté le décompte établi
sur ces bases, en se fondant sur ce que la
disposition précitée devait être entendue en
ce sens que la Compagnie ne pouvunt rem-
bourser chaque année que la somme de
37.400 francs, c'était uniquement sur le
montunt de cette annuité, seule productive
d'intérêts, que devaient être établis les dé-
comptes annuels d'intérêts.
Cette interprétation n'était-elle pas con-
traire aux termes, tant du dispositif qun
des considérants de la décision du 23 mars
1923 ?
Le Conseil avait, il est vrai, décidé que
la créance de la Compagnie serait récupé-
rée par annuités ; mais cette disposition
avait seulement pour objet de déterminer
le mode de règlement de la dette de la
ville ; ladite dette ayant été tlxée à 1-16.355
francs au Ji décembre 1920, c est donc le
solde dû qui, A la fin de chaque année,
était productif d'intérêt au profit de la Com-
pagnie du Gaz.
L'article 3 de la décision du 23 mars 1923
ne devait-il pas être interprété en ce sens ?
Ce décompte des intérêts devait * s'effec-
tuer, à la lin de chaque année, sur le mon-
tant des sommes en capital et intérêts res-
tant dues au début de l'année sur le mon-
tant de la créance de liG.355 francs liqui-
dée au profit de la Compagnie au 31 décem-
bre 1920, sous déductions des perceptions
réalisées par elle, au moyen de la majo-
ration de 0 fr. 17 sur le gaz destiné A
l'éclairage public et de la mairie, ou des
versements que la ville croirait devoir spon-
tanément effectuer en dehors des prescrip-
tions (le l'arrêt - d'accord avec la Compa-
gnie du Gaz - pour l'amortissement de sa
dette. -
«*••••••¥«•• • • e •
Tels sont les arguments présentés par
la Compagnie du Gaz de Constantine dans 'a
requête introduite au Conseil d'Etat «tendant
« A ce qu'il plaise au Conseil, interpréter sa
« décision du 23 mars 1923, dans celle des
« dispositions par laquelle il a fixé les
« intérêts A elle dus par la ville de Cons-
« tantine. »
Appelé A statuer sur cette affaire, le Con-
seil d'letat a décidé ce qui suit :
« Il est - déclaré par interprétation de l'art.
Il 3 de la déeisiofi - du Conseil d'Etat en date
« du 23 mars 192.1, qu'à la date du 31 dé-
Il eembro 1921, la somme restant duc par
« la ville de Consttmtine, c'est-A-dirc la dif-
« férence entre la somme de 146.355 francs
<1 et le montant do l'annuité payé par la
« ville ou cours de l'année 1921, est devenue
« productive d'intérêts ; que, de même, au
« 31 décembre de chacune des années ulté-
« rieures, la somme due douze mois aupa-
« ravant, diminuée de l'intérêt payé au
« cours de cette période, doit a son tour
u produire intérêts »
l^i ville de Constantine est condamnée
aux dépens.
DEPART
"O–
La mission d'inspection (Iti Togo s'est
embarquée le 25 juin sur le Tchad.
Au Conseil Général
de la Guadeloupe
00 -
En ouvrant la session du Conseil général
M. Tellier, Gouverneur p. i. de la Guade-
loupe a prononcé uni discours qui est un vé-
ritable chef-d'œuvre de probité administra-
tive. Dans les quelques jours qui ont séparé
son arrivée dans la colonie et la réunion du
Conseil général, il s'est rendu un compte
fort exact de la situation économique de la
Guadeloupe et il a pu établir avec une re-
marquable impartialité le projet dé* budget
supplémentaire qu'il a soumis à l'assem-
blée.
Le Gouverneur a d'abord remercié les
membres du Conseil général et toute la l'o.
pulation de la colonie de l'accueil si cordial
qu'il avait reçu en débarquant et il a fait
appel à l'affection de cette population pour
son puys lui demandant de placer bien au-
dessus dee préoccupations de toute nature
l'intérêt supérieur de la Guadeloupe: u Soyez
assurés, a-t-il dit, que tunt que la confiance
« de M. le ministre des Colonies me Hwin-
« t-iendra parmi vous ce but sera le seul
ci poursuivi par l'Administration dont la di-
li rection et la responsabilité me sont COf.
fiées. »
Après cette prise de contact avec une as-
semblée devant laquelle il se trouvait pour
la première fois il est entré dans l'examen
des propositions qu'il soumettait A ses déli-
bérations.
Il a constaté d'abord, non sans une réelle
satisfaction, que la situation économique du
pays et la situation budgétaire, qui en est
le corollaire, demeurent aussi favorables
que les années précédentce. Il a évalué A
3.800.000 francs l'excédent probable des re-
cetles que laissera l'exercice 1926 à sa clô-
ture.
* Le (lotiveineur a exposé ensuite en îes
justifiant lew propositions qu'il a soumises
Ci l'approbiilion du Conseil général :
«1 Si importantes que soient, a-t-il dit, les
« ressources supplémentaires, elles per-
« mettent tout juste d'assurer le fonctionne-
« ment normal des services de 1927.
n Sans doute la situation des finances de
n la colonie, telle que nous venons de l'exa-
Il miner, demeure satisfaisante. Mais nous
ne devons pas nous laisser guider par un
If optimisme trop séduisant. Les plus-values
que nous constatons actuellement sont
le dues uniquement on "cours élevé des su-
l' crcs et des rhums. lTne baisse du prix de
Il (','K denrées compromettrait fatalement
Il l'équilibre des budgets futurs. Il
Il a terminé son discours en disant it l'as-
semblée :
Cf En vous faisant remettre le bordereau
fi des affaires que l'Administration soumet
te h votre examen éclairé, je déclare ouver-
le te votre première session ordinaire le
1( 1927 et vous demande de vous joindre a
te moi pour exprimer hautement les senti-
Cf ments qui T.OUS animent et nous unis-
CI snnt. »
-000
Notre politique sociale
en A. O. F.
--0-0--
Les exploits des tirailleurs sénégalais et
des troupes de l'A.O.F. au cours de nos
campagnes coloniales et pendant la der-
nière guerre, ont démontré largement l'aide
militaire que la métropole peut attendre de
ta valeur de ses soldats africains et de lem
loyalisme. En poursuivant notre politique
sociale, écrit dans la France Coloniale M
Plaise Diagne, député du Sénégal, en nous
appliquant à multiplier la population de
J'A,n. F., nous renforçons en même temps
la métropole au .point de vue politique, éco-
nomique et militaire. A ce triple point de
vue, nous devons tout, faire pour que. notre
grande colonie de l'Ouest africain prenne
son essor et exerce une action d'avant-garde
dans l'avenir de la France d'abord, de la
plus grande France ensuite.
Les re ationt Dostales
enre la France et l'Mrique trancaise
--()- 0 5 -
L'e.dminislration îles Postes et des Télégraphes
vient de décider que dans les relations entre la
France, l'Algérie ou la Tunisie d'une part et
l'Afrique Occidentale française d'autre part, t.t
voie aérienne Toulouse-Dakar, pourrait être uti-
lisée, concurremment avec la voie maritime,
pour l'acheminement wpostal des télégrainines-
lettres.
L'adresse des correspondances de l'espèce doit
obligatoirement être précédée des indications de
service taxées ci-après :
n Poste-avion ôu 1'. A. V. Toulouse-I iaknr ».
En plus des taxes télégraphique et postale,
les télégrammes-lettres à destination de l'A.
n. F.. acheminés par avions, doivent, acquitter
une surtaxe aérienne de 2 fr. ;iO.
Pour bénéficier, après leur dépôt. < 111 premier
départ belidoinadaue de l'avion, les correspon-
dances dont il s'agjl doivent parvenir au bureau
téléirraplnnue de Toulouse avant 22 heures le
jeudi.
Cartographie coloniale
La carie de reconnaissance de l'A. 0. F. au
1/500.00V" est actuellement terminée. HHc se com-
pose de trente-six feuilles et quatre demi-fouilles
dont voici les titres :
Côte (l'lw;,.,'. - Kingerville, Hondoukou (demi-
feuille), Rouaké, Dabakala, Ualoa, Odienné, Ta-
bou.
dougou, Tinsou (demi-feuille).
Dahomey, (lava (demi-feuille), Kandi, Nikki,
(ilemi-femlie), Parakoii, Porto-Novo.
(initiée. KonaUry, Kankan, Kindia, Kissi-
Ilaute-Volta. Ilombori. Ouagadougou, Ten-
k 01 logo.
Ni!II'" - Ansougo, Uosso, Niamey, Tahoua.
!oit'nt'!IflL - nalül, Dakar, Taiiihacounda,
Zigil tior.
Soudan. - H.uriako, Hobo-Dioulasso, Hou-
gouni, Kayos, Kit a, Mopti, Nara; San.
-1
L'escadre de la Méditerranée
00
Les navires de guerre qui étaient mouil-
lés dans le port de Casablanca ont appa-
reillé avant-hier, afin de rejoindre au large
les grosses unités de l'escadre de la Médi-
terranée revenant d'Agadir. Toute l'esca-
drc fit ensuite route vers Tongrr, où elle
a jeté l'nncrc hier.
L'escadre restera quarante-huit heures A
ranger. Le consulat général et la colonie
française ont organisé de "landes fêtes en
son honneur.
'; rI\
Le Maroc économique
Par Louis le Barbier.
0<0-- -.
L'amandier - Le noyer - Le figuier
Le bananier - Le dattier
L'amandier vient, sans grands soins cultu-
raux, daDI toute la partie méridionale du Ma-
roc; il mériterait cependant lui aussi les soins
que les indigènes, dans leur, apathie enracinée,
ne lui donnent pas, mais dont les colons com-
prennent l'utilité et l'importance. Avant la
guerre, les amandes du Maroc étaient expé-
diées sans aucune sélection, pêle-mêle, et cette
mauvaise classification, ou plutôt ce manque
total de ehssification dans les envois, avait
eu pour résultat de , jeter sur ce produit maro-
cain un discrédit qu'il ne mérite pas. Aujour-
d'hui, on en est venu à une plus rationnelle
compréhension des besoins de la consommation
européenne, et les amandes qui sont expédiées
des ports du sud, pour la très majeure partie
en rrance, sont classées en différentes catégo-
ries, selon la quantité d'amandes amères
qu'elles renferment. La première catégorie ne
doit pas en contenir 2 Vû; la seconde en a de
2 à 5 %, la troisième de 6 à 10 et, dans
la dernière qualité, on va jusqu'à Il et même
20%.
L'amélioration des prix de vente s'est res-
sentie naturellement de la hausse générale dont
souffrent toutes les transactions commerciales
depuis une dizaine d'années, mais non de cette
amélioration dans le classement des fruits.
Alors qu' on payait à peine 230 francs le quin-
tal d'amandes tout venant, avant la guerre, ces
prix sont montés jusqu'à 700 et 800 francs ces
années dernières.
Dans ces conditions, on conçoit quel revenu
on peut obtenir avec une plantation sagement
conduite d'arbres de cette essence. On estime
maintenant à 600.000 le nombre des aman-
diers existant dans le sud marocain, et les So-
ciétés ou particuliers qui ont acquis des terres
dans cette région font tous entrer en ligne de
compte dans leurs prévisons d'exploitation celle
des amandiers.
En 1926, il a été expédié 2.622.059 kilos
d'amandes, dont 662-273 pour la France.
L'arbre produit au bout de cinq années ; il
peut vivre fort vieux et atteint son plein rende-
ment vers la dixième année. Il a droit aux
mêmes soins, greffage, taille, direction que les
autres espèces.
Le noyer trouve un climat favorable dans les
régions au-dessus de 300 mètres et jusque sous
cette de 2.000 mètres, où il vient admirable-
ment. Il en existe des quantités déjà très ap-
préciables dans le Riff et sur les contreforts
de r Atlas. Le marché de Marrakech est abon-
damment fourni de ces fruits, qui sont de
bonne qualité, par les tribus qui ont leurs
douars sur les pentes de la montagne. La pro-
duction est même assez abondante déjà pour
que I exportation soit organisée par les ports
de Safi, Mogador et Mazagan.
Or, on sait que la consommation européenne,
notamment en France, va sans cesse en aug.
mentant ; que, d'autre part, nos réserves en
vieux noyers vont en diminuant d'une façon
presque inquiétante, car beaucoup de beaux ar-
bres ont été abattus par des propriétaires insou-
cieux, ou séduits par le prix élevé payé pour
ce bois, avec lequel on fait des travaux d'ébé-
nisterie, des crosses de fusils et autres objets
de vente courante, quoique relativement de
prix chers. D'autre part, le noyer, s 'il vit ex-
cessivement vieux, ne pousse pas très vite et
demande de longues années avant de donner
une récolte payante. II s'ensuit que les prix de
vente en France ont subi une plus-value consi-
dérable. Nous avons vu les noix offertes sur
le marché français cette annee aux environs de
10 francs le kilo et atteindre même à certains
moments 16 et 17 francs au détail. A l'étran-
ger, et notamment en Angleterre, il en est de
même.
On voit par ces chiffres que le noyer, lui
aussi, est d'un rendement très rémunérateur et
il n' est pas surprenant que dans toutes les ex-
ploitations agricoles qui se créent dans le pays
apte, de par son altitude, à la plantation de
ces arbres, on cherche à en accroître le nombre.
Le figuier est par excellence l' ornement et
le gros producteur des vergers maghrébins. On
peut compter qu'il existe au M a roc 1.200.000
pieds de figuier, répartis un peu partout, mais
plus spécialement dans les régions de Safi, Ca-
sa blanca. Rabat, Meknès, Marrakech et Fez.
On le rencontre, en un mot, depuis la zone
du littoral jusqu'aux confins de l'Atlas.
Le figuier est un a!bre essentiellement rus-
tique, s'accommodant de tous les Folg, pou-
vant au besoin se passer d'irrigation - bien
que dans les terres humides, il soit naturelle-
ment de plus belle venue et de rendement plus
intense. Le pauvre arbre, malgré sa vigueur,
ou peut-être à cause de la facilité avec la-
quelle il supporte les privations, est le grand
ami de l'Arabe, qui le traite d' ailleurs fort
mal, le laissant livré à lui-même et ne lui
donnant aucun soin.
On a constaté que si l'on veut se donner
la peine de labourer le sol, de lui donner quel-
que. engrais appropriés, selon la nature du ter-
rain. si on greffe l' arbre avec des variétés ré-
putées d'Algérie ou de Tunisie, "Û on le fa-
çonne par des tailles raisonnées, si on sépare
raisonnablement les arbres les uns des autres.
si on lui donne en un mot les soins auxquels
i1. a droit et est particulièrement sensible, le
rendement en poids et en qualité de la figue ré-
coltée croît dans la proportion de plus du tiers,
parfois même presque de moitié.
Le jour où, dans toutes les exploitations
1 # 1
agricoles, on aura crée des vergers ainsi com-
pris, on sera surpris des rendements en espèces
que rapporteront ces plantations, relativement
peu coûteuses à installer et il une production
rapide, le figuier ne demandant pas ncauroup
d'années pour rapporter et vivant longtemps en
plein rendement.
La figue, soit fraîche, soit séchee. e<' deve-
nue d'une consommation -mondiale tel lement ré-
pandue que la surproduction n' est p., à crain-
dre. Nous conseillons donc 1 !'.si si 1 it ion de
VINGT-HUITIEME ANNEE. - o 99 ur; NUMERO 130 CENTIMES ----------- - n- MARDI SOIn, 28 JUIN 11*27
Les Annales Coloniales
Lu mmvmcu êt rétiamet Mml rpçum m
%Mraav du I–mal.
DmiCTtuiKS 1 Marotl RUIPEL et L.-G. THÉBAULT
Lm AMuuca CoLOIIAL88 M pvkHmi mm 4m mrU-
eUs inédit a, qui s ont leur propriété sxctustv*.
U'l OHTlIIEI
Réduction & AiministrmtioM :
14, nw M MM-lfeUir
PARIS 0*0
TlLÉm. I UOUVRK 1MÏ
- iticHaLinu W."
âtOMWmEWTS
mm k supplément illustrd :
Ut M W Met* < M*
Franu et
Colonies 120» M » Il »
ttraafsr.. 1M» 100. M*
On l'iboHM saas frais toai
Imm In Ituna- de port*.
1
L'élevage en Afrique Occidentale rfançaise
8.8
Avec l' agriculture, l'élevage constitue une
des principales richesses de 1 Afrique Occi-
dentale Française. Le cheptel des diverses co-
niés du groupe comprend, en effet, plus de
15 mil'ions de têtes se répartissant comme
suit :
Chèvies ,.",., .., 5.800.000
Moutons ..,. 4800.000
Bœufs 3800.000
Anes .,.,. 400000
Porc.,. 250.000
Chevaux.. , , 200.000
Chameaux '100-000
Bien entendu, cette évaluation n' est et ne
peut qu'être approximative. Car le recense-
ment du bétail constitue une opération assez
compl iquée, du lait que les troupeaux se dé-
placent non seulement d' une circonscription à
f autre, mai s encore d'une colonie à ! autre.
La plupart du temps, on ne peut que s en re-
mettre aux déclarations des indigènes, les-
quels sont presque toujours portés, par crainte
soit d'un prélèvement quelconque, soit d' une
majoration de l'impôt, à donner des inefiev
lions inférieures à la réalité.
Quoi qu'il en spit, il résulte des chiffres ci-
t4s plu; haut que le bétail présente un intérêt
(te tout premier ordre pour la vie économique
de notre grand dominion. Il contribue, pour
une targe part, à t'alimentation de l'indigène ;
il concourt, de façon très appréciable, au dé-
veloppement; du mouvement commercial de
certaii.es possessions dont les ressources en ani-
maux sont plus limitées. Mais, en outre, il est.
en cc qui concerne les boeufs, de plus en plus
ellisse pour les travaux de r agriculture.
C'est ainsi qu'en Guinée les tentatives de
dtessage des boeufs à la charrue ont donné et
continuent à donner des résultats particulière-
ment intéressants. En 1918, 129 bœufs seu-
temert avaient pu être dressés au labour. Ac-
tuellement. ils sont au nombre de 2.300. Les
surfaces cultivées se sont accrues en propor-
tion. De 40 hectares en 1918. elles sont pas-
sées i plus de 3.000 en 1925. El en 1926,
7.000 he:tares nouveaux ont été ainsi défri-
c hés. Habourés et ensemencés par les indigènes.
Quel chemin parcouru en moins de dix ans 1
Aussi, des mesures énergiques et soutenues
ont-elles été prises contre les terribles épidé-
mies qui s'étaient abattues sur le cheptel depuis
T915, notamment la peste bovine. Cette der-
nière n' a pu être enrayée que par l'emploi
de la séro-vaccination. A cet effet, trois labo-
ratoires chargés de fournir le sérum ont été
créés et fonctionnent à Saint-Louis pour le Sé-
négal, à Bamako pour le Soudan, à Niamey
cour le Dahomey et le Niger.
- D'autre part, - la police sanitaire des ani-
maux, touchant les dispositions relatives aux
maladies contagieuses, à la surveillance des
viandes, etc. a été réglementée. L'Ecole vé-
térinaire de l' A. O. F, enfin, chargée de re-
cruter et de former des vétérinaires auxiliai-
res indigènes, a dû être réorganisée et rendue
autonome en 1925. Car il ne faut pas se dis-
simuler que les ravages causés par la peste
auraient été beaucoup moins étendus si l'on
avait eu sous la main le personnel vétérinaire
indispensable. J'ai pu, moi-même, m'en rendre
compte, lorsque, délégué du Dahomey «u
Conseil Supérieur des Colonies. j'effectuai, en
1923, un voyage dans cette province pour en
étudier sur place les besoins et les intérêts.
Là j'ai pu admirer, comme tous ceux d'ail-
leurs qui ont eu l'occasion de le voir, le ma-
gnifique troupeau, de beaucoup Ic plus impor-
tant de la Colonie, qui alimentait en lait les
deux villes de Porto-Novo et de Cotonou et
qu'élevait avec un soin passionné et une fierté
bien légitime son propriétaire, mon excellent
confrère et ami M* Crespin, avocat-défenseur
près le tribunal de Cotonou. Oc, quelles nr
furent pas à la fois ma stupéfaction indignée,
linon écœurement et je dirais volontiers ma dou-
leur, d apprentàe, quelque temps après, de
la bouche même de mon ami venu en France,
que, faute de praticiens pour leur procurer les
soins immédiatement nécessaires, taureaux et
lénisses avaient été terrassés par le terrible
éau, en l'espace de quelques semaines, et le
1 troupau presque entièrement décimé.
En ce qui concerne les ovins, qu'ij nous
suffise de rappeler les efforts accomplis, sur
< r intelligente et si heureuse initiative de la
Chambre de Commerce de Roubaix- Tourcoing
pour l' amélioration des troupeaux indigènes
par croisement avec des races supérieures. Plu-
sieurs centaines de mérinos sud-africains ont été
importés, depuis; 1923, dans les trois stations
créées e cet effet. Les résultats déjà obtenus
permettent d'espérer une amélioration prochaine
et sensible des races ovines indigènes, en vue
, a un production plus considérable de la laine.
Nous ne manquerons .pas, enfin, de ipaler
k part, sans cesse accrue, qui revient, chaque
année, aux produits de l'élevage dans le com-
merce général de r A. O. F. :
Déjà, durant les années de guerre 1916,
1917 et 1918, alors que le cheptel était cruel-
lement éprouvé par les épidémies, l'A. O. F.
avait pu fournir au Ravitaillement de la Mé-
tropole 2.000 tonnes de conserves de viande
et 4.000 tonnes de viande frigorifiée.
Au cours de - 1924 et 1925, années qui mar-
quent la période très active de reconstitution
u cheptel ouest-africain, les prodlit81 de l'éle-
vage ont donné lieu à un commerce d'expor-
tation particulièrement important. C'est ainsi
qu' en 1925, il a été exporté des différentes
colonies du groupe de l'A. O. F. -.
352 chevaux valant 159.950 francs ;
52.369 bœufs valant 13 927.846 francs ;
22.584 moutons valant 527.748 francs ;
15.194 chèvres valant 225.351 francs ;
1.082 ânes. valant 140.000 francs :
936 porcs valant 90.403 francs.
A ces chiffres il y a lieu d'ajouter :
2.083.425 kilogs de peaux de bœufs, valant
12.034.350 francs ;
220.972 kilogs de peaux de moutons, valant
1.045.208 francs ;
Et 604.562 kilop de laine. d'une valeur de
3.301.902 francs:
Soit, un commerce total de 32.182-838 fr.
De semblables résultats ne montrent-ils pas
nettement que le cheptel de l'A. 0. F. a non
seulement regagné le terrain perdu mais encore
est en voie du plus heureux et du plu, appré-
ciable développement ?
Ne sont-ils pas, en outre, la meilleure preuve
que r Administration, par les méthodes qu'elle
a emp loyées en vue de la conservation et de
l'amélioration de ses innombrables troupeaux,
a parfaitement compris l'intérêt primordial que
présente, tant pour la Métropole que pour l'A.
O. F. elle-même, cette nouvelle et si impor.
tante source de richesses.
Henri Michel,
IWputô des liasses-Alpes, V ice-PrCstaenl
dr la Commission de l'Algérie, des
Colonies et des Pays de Protectorat,
"tce-Prèsidenl de la- Commission de
Le cinquantenaire
de la traversée de l'Afrique
par Stanley
- 0-0-
nimunche, à lhuiieUe», a eu lieu officiel-
lement lu commémoration du cinquantième
unniversaire de la traversée de l'Afrique
finI' l'explorateur Stanley et la fondation des
premiers établissements belges au Congo.
Tous les coloniaux de l'époque héroïque ont
participé uux cérémonies au cours des-
quelles l'un des survivants de la campa-
gne antieselnvagistq. de IK92, le général
Josué Henry, a retracé l'histoire de cette
épopée coloniale.
Une première cérémonie avait eu lieu
la semaine dernière, en présence du roi
Albert, du prince Léupold, de plusieurs mi-
nistres, du gouverneur général honoraire
du Congo, M. Fucha, des généraux de
Meulemeester, Jacques, Uisluin, du colonel
Chaltin et de tous lus coloniaux belges.
Au cours de la cérémonie, le colonel Lib-
brccht, qui fut lieutenant de Stanley, puis,
comme secrétaire d'Etut, l'actif collabora-
teur du roi Léopold II, a célébré la gloire
et retracé les exploits de StanlQY, envoyé
en Afrique par le New-York Herald pour
« retrouver Livingstone ».
Au cours de ce voyage, il entreprit -
et réussit - la première traversée de
l'Afrique de l'est à l'ouest, de Zanzibar à
l'emhouchure du fleuve Congo. U y a cin-
quante ans qu'il accomplissait cet exploit,
seul avec lin serviteur blanc et une cen-
taine de Zan/ibaristcs. Léopold parvint à
8'nttacher Stanley, qui retourna en Afrique,
avec quelques officiers belges, pour le
compte de l'Association Internationale Afri-
caine, entreprise financée uniquement par
11 fortune personnelle du roi des Belges.
Là furent jetés les fondements de l'Etat
indépendant du Congo devenu l'actuel em-
pire colonial de la Belgique.
► >••*-
Le commerce de la France
avec ses colonies
---.D-O-
Pendant les cinq premiers mois de 1927,
la France a fuit avec ses Colonies et Pro-
tectorats un trafic s'élevant à 5 milliards
755 millions de francs.
Les importations de nos possessions co-
loniales en France se sont élevées à 2 mi!-
liards 481 millions 500.000 francs. Les ex-
portations trnnçaisos sur nos Colonies ont
atteint 3 milliards 273.o00.000 francs, soit
727.500.000 fr. en faveur de la Métropole.
L'Afrique du Nord à elle seule a fait avec
la France 3 milliards 485 millions d'échan-
ges. Elle lui a vendu pour 1.339.500.000 fr.
et lui a acheté pour 2.115.500.000 francs.
Sur l'ensemble de nos possessions, l'Al-
gérie vient toujours en tête. Mlle a reçu do
France 1 milliard 151.500.000 fr. de mar-
chandises et y a exporté 1 milliard 99 mil-
lions 500.000 francs de produits. Au total.
2 milliards 554 millions.
- Immédiatement après, vient l'Indochine,
avec 755 millions dont 491 millions d'impor-
tations. de France et 264 millions d'envois
à la Métropole.
La troisième place est occupée par l'A. O.
F.. qui nous a vendu pour 394 millions et à
laquelle nous avons livré pour 253 millions.
Au total, 647 millions.
La Tunisie suit, avec un trafic de 494 mil-
lions, ou les achats de la France sont re-
présentés par 165 millions et ses ventes
par 329 millions.
Puis vient le Maroc, dont nous avons
reçu 75 millions de produits et à qui nous
avons vendu des articl e» divers pour 362
millions. En tout, 437 millions..
Enfin Madagascar compte pour 133 mil-
lions d'exportations de matières premières
en France et pour 135 millions premières
en France et pour 135 millions d'importa-
tions de fabrications françaises. Au total,
268 millions.
Quant aux « autres Colonies b), leur tra-
fic avec la France s'est élevé, pendant l
cinq premiers mois de cette année, à 600
millions, dont 249 millions pour les impor-
tations en provenance de la Métropole et
351 millions pour les exportalion's, Sous
cette rubrique ligurent l'A. E. F., la Réu-
nion, la Côte des Somalis, les Etablisse-
ments de l'Inde, la Nouvelle-Calédonie,
l'Océanie, la Martinique, la Guadeloupe, la
Guyane, etc.
10801
PHILrA TÉfvIE
Algérie
Viennent de paraître 3 nouveaux timbres
en surcharge : 60 sur 20 c., 2 francs sur
45 c., 3 fr. sur 25 c., ainsi qu'un timbre
pour recouvrement de 1 fr. sur 1 c.
Congo belge
Le timbre de 1 50 bleu vient d'être sur-
chargé 1 lr. 75 pour le Congo et la Ruanda.
A l'occasion du cinquantième anniversaire
de l'arrivée de Stanley à l'embouchure du
Congo, une série commémorative va être
émise.
L'Afrique du Nord
pendant la guerre
.8.
Les touristes qui maintenant
nombreux visitent V Afrique du
Nord, mani festent avec enthousias-
Ille leur admiration pour l'oeuvre française
réalisée en Algérie, en Tunisie, au Maroc.
La faix et V organisation française ont
fait évoluer ces contrées vers un état de pros-
périté qui rappelle les moments les plus fa-
vorables de la domination romaine.
L'effort de colonisation réalisé par la
France dans l'ollcst africain est. grand,
mais, en Algérie, en Tunisie, au Maroc, If-
voisinage de la Métropole, des conditions
climatériques très favorables, d des popula-
tions indigents arrivées déjà à un certain
degré de civilisation, projettent sur les ré-
sultats acquis une plus vive lumière.
Là, plus qu'ailleurs, nous avons pu appli-
quer avec -- succès -- cc double -- Programme: im-
planter Vélément français et nous rapprocher
de l'indigène pour en faire un auxiliaire et
un collaborateur.
Ces populations si indépendantes, nous
avons su nous les attacher et gagner leur
cŒ"r, Pour j'en persuader il suffit de rap-
peler leur concours aux heures les plus tra-
giques de la guerre. Frères d'armes, ils
nous ont aidés à repousser l'envahisseur et
lIombreux, hélasl sont ceux morts sous les
plis de notre drapeau.
C'est à la gloire de ces hrailfs, c'est à la
collaboration militaire, économique et sociale
de VAfrique du Nord pendant la guerre,
que M. Augustin Bernard, le savant profes-
seur à la Faculté des Lettres de l'Université
de Paris, vient de consacrer son dernier
livre, (1)
Alors qu'au début de la guerre, certains
doutaient du loyalisme des populations in-
digènes et parlaient d'insurrection générale
en Afrique du Nord, voici les chiffres de la
collaboration militaire de l'Algérie : du Ier
août 1914 au icr août 1918, nous avons
reçu 75.000 engagés et 40.000 appelés et si
nous tenons compte des effectifs existant au
début de la guerre, les chiffres ressortent à
plus de 173.000 hommes venus an secours de
la Métropole. *
En Tutti sic, la conscription nous a procuré
fin appoint de 56.300 hommes lequel, en
ajoutant les contingents annuels, donne en-
viron 80.000.
Vincomplète soumission et pacification du
Maroc a restreint son concours qui a mal-
gré cela fourni plus de 40.000 engagés.
Quant à la valeur de ces troupes elle est
restée légendaire et les étendards de nos ré-
giments africains, décorés de la médaille
militaire et de la Légion d'honneur, attes-
tint la bravoure des trou pes qui ont com
battu sous leurs plis.
Il y a encore la collaboration économique
que M. Augustin Bernard souligne et qui fut
alors assurée par les militer s de travailleurs
indigènes venus de l'autre côté de la ltl édi.
terranée et employés dans nos usines de
gtlerre, dans nos mines et nos campagnes.
Pour l'Algérie on compte 80.000 travail-
leurs recrutés et 40.000 libres. Pour la Ré-
gence de Tunisie 30.000. Pour le Protecto-
rat Marocain 40.000.
T'œuvre de colonisation enrayée pendant
la guerre a été maillte/rallt reprise. Elle doit
être poursuivie avec vigueur pour hâter la
mise en valeur complète de nos riches posses-
sions de l'Afrique du Nord.
Charle. Deloncle,
Sénateur de la Seine
Membre de la Commission des Colonies.
@oui
Dépêches de l'Indochine
La défense de l'Indochine
Le Conseil de la Défense de l'Indochine,
réuni sous la présidence du Gouverneur gé-
néral Varemle, le 22 courant, à Hanoï a pris
des résolutions importantes qui seront
transmises au gouvernement de la métro-
pole. Assistaient à la réunion, outre les
membres de droit, le général Claudel, mem-
bre du Conseil supérieur de la guerre, en
mission en Extrême-Orient, et L'inspecteur
générai des colonies Tixier, chel de la Mis-
sion mobile, actuellement en Indochine. A
l'occasion de cette réunion, les membres du
Conseil furent retenus à déjeuner par le Gou-
verneur général et Mme Varenne.
Expulsion.
Le Gouverneur général de l'Indochine, par
arrêté du 23 juin, a prononcé l'expulsion
d'un Européen de nationalité étrangère,
condamné récemment au Cambodge à trois
mois de prison pour graves sévices sur les
ouvriers agricoles indIgènes.
Indopncifi.
8.a
Le cours du riz
SAIGON, 25 juin
(Cours moyens des 100 kilos, en piastres,
sacs perdus, le long du bora, sans les
droits).
Itiz nÓ 1, 25 brisures 11 15
Riz n° 2, 40 brisures.,. 10 5 «
Riz no 2, 50 brisures 9 80
Brisures noll 1 et 2 8 48
Brisures n° 3 7 19
Brisures n° 4 6 50
Cours du paddt, :
(Cours moyens des 100 kilos, en piastres,
sacs perdus, rendus aux usines de Cho-
lon.
Paddy Vingh-Long .,.",. 6 7;)
PocMy Go-( :on 7 24
Pochly Bac-Lieu,..,.,.. 6 x.,
Paddy naixan 0 O;1
Coprnh (les 100 kilos à Saïgon) lrt
(1) 1 volume : 18 fr. Les Presses univer-
sitaires de France, Paris.
AU SENAT
0-0
COMMISSION DES DOUANES
Le régime douanier colonial
Au cours de la prochaine séance de la
Commission qui aura lieu mercredi à
15 h. 30, M. Tournon, sénateur du Gers,
activera la lecture de son rapport sur le
« Régime douanier colonial ».
A LA CHAMBRE
QUESTION ECRITE
Sur une révocation
M. Piquema^ député, demande à M. le înitiis-
tre des Colonies, les raisons pour lesquelles
un uyent dvii des chemius de fer du Came-
roun, révoqué suivant lettre 254 6 du commis-
saire de la République française au Cameroun
en date du If juillet 1921 et qui a demandé
il être rÚinti'gre, eu vertu de la lui d'amnistie,
nu pu obtenir satisfaction ; ajoute que la ré-
vocation a eu pour cause un rapport d'oflicier,
pour refus de saluer et non point, comme le
()entJ l'administration, une négligence de
service. (Question du 12 niai 11)27.)
IWponsc. -- I/agent des chemins de fer du
Cameroun dont il s'agit était engagé sur con-
trut a durée limitée avec luculté réciproque tI,,
résiliât ion ù tout moment. L'administration a
usé de son droit de résiliation de Httl parce
que le contractant laissnit son service en sour.
france et non pour une autre muse. L'exécu-
tion d'une clause contractuelle ne rentre pas
duns IPs objets visés jwr la loi d'amnistie du
3 janvier IW>. Toutefois l'intéresse ayant de-
mandé par la suite à être de nouveau engagé
duns un service de chemins de fer ou de tra-
vaux publics aux colonies, sa candidature fut
signnJétt aux gouverneurs intéressés qui ont
seuls qualité pour statuer sur les engagements
contractuels. Jusutfa cc jour le département
n'a pus été avise par les gouverneurs île la
vacante d'un poste pouvant convenir a cet
agent. I)ostp 1)ottvttiit cott%-ctiir à cet
.1..
AL CONSEIL D'ÉTAT
-o---
Compagnie du Gaz de Constantine
contre Ville de Constantine
En exécution d'un traité passe le 3 mars
191 i avec la Ville de Constuntine, la Com-
pagnie du Gaz de cette ville avait fait A
celte municipalité l'avance d'une gomme de
)O.OO() francs.
N'oyant pu obtenir le remboursement du
solde lui restant dû il la date du 17 novem-
bre 1919, la Compagnie avait successive-
ment saisi du litige le Conseil de préfecture
du département de Constantine, puis, sur
rejet (le ses réclamations, le Conseil d'Etat.
Par décision du 23 mars 1023, cette haute
juridiction, après avoir annulé l'urrêté du
Conseil de préfecture et condamné la ville
de Constantine à rembourser à la Compa-
gnie la somme de 110 355 francs qui lui
restait due a la date du 31 décembre 1920,
avait lixé les modalités du remboursement.
Aux termes de cette même décision, « les
sommes restant dues a la Compagnie au
31 décembre 1921 devaient porter intérét au
taux légal a partir du 1er janvier de l'an-
née suivante. »
Cette dernière disposition devait être en-
tendue en ce sens que lu somme de Ufc. £ >5
francs, dont la ville était encore redevable
au 31 décembre 1920, serait productrice
d'intérêts et que, à la fin de chaque année,
la dette de la ville serait égale à ladite
somme accrue des intérêts.
La ville avait rejeté le décompte établi
sur ces bases, en se fondant sur ce que la
disposition précitée devait être entendue en
ce sens que la Compagnie ne pouvunt rem-
bourser chaque année que la somme de
37.400 francs, c'était uniquement sur le
montunt de cette annuité, seule productive
d'intérêts, que devaient être établis les dé-
comptes annuels d'intérêts.
Cette interprétation n'était-elle pas con-
traire aux termes, tant du dispositif qun
des considérants de la décision du 23 mars
1923 ?
Le Conseil avait, il est vrai, décidé que
la créance de la Compagnie serait récupé-
rée par annuités ; mais cette disposition
avait seulement pour objet de déterminer
le mode de règlement de la dette de la
ville ; ladite dette ayant été tlxée à 1-16.355
francs au Ji décembre 1920, c est donc le
solde dû qui, A la fin de chaque année,
était productif d'intérêt au profit de la Com-
pagnie du Gaz.
L'article 3 de la décision du 23 mars 1923
ne devait-il pas être interprété en ce sens ?
Ce décompte des intérêts devait * s'effec-
tuer, à la lin de chaque année, sur le mon-
tant des sommes en capital et intérêts res-
tant dues au début de l'année sur le mon-
tant de la créance de liG.355 francs liqui-
dée au profit de la Compagnie au 31 décem-
bre 1920, sous déductions des perceptions
réalisées par elle, au moyen de la majo-
ration de 0 fr. 17 sur le gaz destiné A
l'éclairage public et de la mairie, ou des
versements que la ville croirait devoir spon-
tanément effectuer en dehors des prescrip-
tions (le l'arrêt - d'accord avec la Compa-
gnie du Gaz - pour l'amortissement de sa
dette. -
«*••••••¥«•• • • e •
Tels sont les arguments présentés par
la Compagnie du Gaz de Constantine dans 'a
requête introduite au Conseil d'Etat «tendant
« A ce qu'il plaise au Conseil, interpréter sa
« décision du 23 mars 1923, dans celle des
« dispositions par laquelle il a fixé les
« intérêts A elle dus par la ville de Cons-
« tantine. »
Appelé A statuer sur cette affaire, le Con-
seil d'letat a décidé ce qui suit :
« Il est - déclaré par interprétation de l'art.
Il 3 de la déeisiofi - du Conseil d'Etat en date
« du 23 mars 192.1, qu'à la date du 31 dé-
Il eembro 1921, la somme restant duc par
« la ville de Consttmtine, c'est-A-dirc la dif-
« férence entre la somme de 146.355 francs
<1 et le montant do l'annuité payé par la
« ville ou cours de l'année 1921, est devenue
« productive d'intérêts ; que, de même, au
« 31 décembre de chacune des années ulté-
« rieures, la somme due douze mois aupa-
« ravant, diminuée de l'intérêt payé au
« cours de cette période, doit a son tour
u produire intérêts »
l^i ville de Constantine est condamnée
aux dépens.
DEPART
"O–
La mission d'inspection (Iti Togo s'est
embarquée le 25 juin sur le Tchad.
Au Conseil Général
de la Guadeloupe
00 -
En ouvrant la session du Conseil général
M. Tellier, Gouverneur p. i. de la Guade-
loupe a prononcé uni discours qui est un vé-
ritable chef-d'œuvre de probité administra-
tive. Dans les quelques jours qui ont séparé
son arrivée dans la colonie et la réunion du
Conseil général, il s'est rendu un compte
fort exact de la situation économique de la
Guadeloupe et il a pu établir avec une re-
marquable impartialité le projet dé* budget
supplémentaire qu'il a soumis à l'assem-
blée.
Le Gouverneur a d'abord remercié les
membres du Conseil général et toute la l'o.
pulation de la colonie de l'accueil si cordial
qu'il avait reçu en débarquant et il a fait
appel à l'affection de cette population pour
son puys lui demandant de placer bien au-
dessus dee préoccupations de toute nature
l'intérêt supérieur de la Guadeloupe: u Soyez
assurés, a-t-il dit, que tunt que la confiance
« de M. le ministre des Colonies me Hwin-
« t-iendra parmi vous ce but sera le seul
ci poursuivi par l'Administration dont la di-
li rection et la responsabilité me sont COf.
fiées. »
Après cette prise de contact avec une as-
semblée devant laquelle il se trouvait pour
la première fois il est entré dans l'examen
des propositions qu'il soumettait A ses déli-
bérations.
Il a constaté d'abord, non sans une réelle
satisfaction, que la situation économique du
pays et la situation budgétaire, qui en est
le corollaire, demeurent aussi favorables
que les années précédentce. Il a évalué A
3.800.000 francs l'excédent probable des re-
cetles que laissera l'exercice 1926 à sa clô-
ture.
* Le (lotiveineur a exposé ensuite en îes
justifiant lew propositions qu'il a soumises
Ci l'approbiilion du Conseil général :
«1 Si importantes que soient, a-t-il dit, les
« ressources supplémentaires, elles per-
« mettent tout juste d'assurer le fonctionne-
« ment normal des services de 1927.
n Sans doute la situation des finances de
n la colonie, telle que nous venons de l'exa-
Il miner, demeure satisfaisante. Mais nous
ne devons pas nous laisser guider par un
If optimisme trop séduisant. Les plus-values
que nous constatons actuellement sont
le dues uniquement on "cours élevé des su-
l' crcs et des rhums. lTne baisse du prix de
Il (','K denrées compromettrait fatalement
Il l'équilibre des budgets futurs. Il
Il a terminé son discours en disant it l'as-
semblée :
Cf En vous faisant remettre le bordereau
fi des affaires que l'Administration soumet
te h votre examen éclairé, je déclare ouver-
le te votre première session ordinaire le
1( 1927 et vous demande de vous joindre a
te moi pour exprimer hautement les senti-
Cf ments qui T.OUS animent et nous unis-
CI snnt. »
-000
Notre politique sociale
en A. O. F.
--0-0--
Les exploits des tirailleurs sénégalais et
des troupes de l'A.O.F. au cours de nos
campagnes coloniales et pendant la der-
nière guerre, ont démontré largement l'aide
militaire que la métropole peut attendre de
ta valeur de ses soldats africains et de lem
loyalisme. En poursuivant notre politique
sociale, écrit dans la France Coloniale M
Plaise Diagne, député du Sénégal, en nous
appliquant à multiplier la population de
J'A,n. F., nous renforçons en même temps
la métropole au .point de vue politique, éco-
nomique et militaire. A ce triple point de
vue, nous devons tout, faire pour que. notre
grande colonie de l'Ouest africain prenne
son essor et exerce une action d'avant-garde
dans l'avenir de la France d'abord, de la
plus grande France ensuite.
Les re ationt Dostales
enre la France et l'Mrique trancaise
--()- 0 5 -
L'e.dminislration îles Postes et des Télégraphes
vient de décider que dans les relations entre la
France, l'Algérie ou la Tunisie d'une part et
l'Afrique Occidentale française d'autre part, t.t
voie aérienne Toulouse-Dakar, pourrait être uti-
lisée, concurremment avec la voie maritime,
pour l'acheminement wpostal des télégrainines-
lettres.
L'adresse des correspondances de l'espèce doit
obligatoirement être précédée des indications de
service taxées ci-après :
n Poste-avion ôu 1'. A. V. Toulouse-I iaknr ».
En plus des taxes télégraphique et postale,
les télégrammes-lettres à destination de l'A.
n. F.. acheminés par avions, doivent, acquitter
une surtaxe aérienne de 2 fr. ;iO.
Pour bénéficier, après leur dépôt. < 111 premier
départ belidoinadaue de l'avion, les correspon-
dances dont il s'agjl doivent parvenir au bureau
téléirraplnnue de Toulouse avant 22 heures le
jeudi.
Cartographie coloniale
La carie de reconnaissance de l'A. 0. F. au
1/500.00V" est actuellement terminée. HHc se com-
pose de trente-six feuilles et quatre demi-fouilles
dont voici les titres :
Côte (l'lw;,.,'. - Kingerville, Hondoukou (demi-
feuille), Rouaké, Dabakala, Ualoa, Odienné, Ta-
bou.
dougou, Tinsou (demi-feuille).
Dahomey, (lava (demi-feuille), Kandi, Nikki,
(ilemi-femlie), Parakoii, Porto-Novo.
(initiée. KonaUry, Kankan, Kindia, Kissi-
Ilaute-Volta. Ilombori. Ouagadougou, Ten-
k 01 logo.
Ni!II'" - Ansougo, Uosso, Niamey, Tahoua.
!oit'nt'!IflL - nalül, Dakar, Taiiihacounda,
Zigil tior.
Soudan. - H.uriako, Hobo-Dioulasso, Hou-
gouni, Kayos, Kit a, Mopti, Nara; San.
-1
L'escadre de la Méditerranée
00
Les navires de guerre qui étaient mouil-
lés dans le port de Casablanca ont appa-
reillé avant-hier, afin de rejoindre au large
les grosses unités de l'escadre de la Médi-
terranée revenant d'Agadir. Toute l'esca-
drc fit ensuite route vers Tongrr, où elle
a jeté l'nncrc hier.
L'escadre restera quarante-huit heures A
ranger. Le consulat général et la colonie
française ont organisé de "landes fêtes en
son honneur.
'; rI\
Le Maroc économique
Par Louis le Barbier.
0<0-- -.
L'amandier - Le noyer - Le figuier
Le bananier - Le dattier
L'amandier vient, sans grands soins cultu-
raux, daDI toute la partie méridionale du Ma-
roc; il mériterait cependant lui aussi les soins
que les indigènes, dans leur, apathie enracinée,
ne lui donnent pas, mais dont les colons com-
prennent l'utilité et l'importance. Avant la
guerre, les amandes du Maroc étaient expé-
diées sans aucune sélection, pêle-mêle, et cette
mauvaise classification, ou plutôt ce manque
total de ehssification dans les envois, avait
eu pour résultat de , jeter sur ce produit maro-
cain un discrédit qu'il ne mérite pas. Aujour-
d'hui, on en est venu à une plus rationnelle
compréhension des besoins de la consommation
européenne, et les amandes qui sont expédiées
des ports du sud, pour la très majeure partie
en rrance, sont classées en différentes catégo-
ries, selon la quantité d'amandes amères
qu'elles renferment. La première catégorie ne
doit pas en contenir 2 Vû; la seconde en a de
2 à 5 %, la troisième de 6 à 10 et, dans
la dernière qualité, on va jusqu'à Il et même
20%.
L'amélioration des prix de vente s'est res-
sentie naturellement de la hausse générale dont
souffrent toutes les transactions commerciales
depuis une dizaine d'années, mais non de cette
amélioration dans le classement des fruits.
Alors qu' on payait à peine 230 francs le quin-
tal d'amandes tout venant, avant la guerre, ces
prix sont montés jusqu'à 700 et 800 francs ces
années dernières.
Dans ces conditions, on conçoit quel revenu
on peut obtenir avec une plantation sagement
conduite d'arbres de cette essence. On estime
maintenant à 600.000 le nombre des aman-
diers existant dans le sud marocain, et les So-
ciétés ou particuliers qui ont acquis des terres
dans cette région font tous entrer en ligne de
compte dans leurs prévisons d'exploitation celle
des amandiers.
En 1926, il a été expédié 2.622.059 kilos
d'amandes, dont 662-273 pour la France.
L'arbre produit au bout de cinq années ; il
peut vivre fort vieux et atteint son plein rende-
ment vers la dixième année. Il a droit aux
mêmes soins, greffage, taille, direction que les
autres espèces.
Le noyer trouve un climat favorable dans les
régions au-dessus de 300 mètres et jusque sous
cette de 2.000 mètres, où il vient admirable-
ment. Il en existe des quantités déjà très ap-
préciables dans le Riff et sur les contreforts
de r Atlas. Le marché de Marrakech est abon-
damment fourni de ces fruits, qui sont de
bonne qualité, par les tribus qui ont leurs
douars sur les pentes de la montagne. La pro-
duction est même assez abondante déjà pour
que I exportation soit organisée par les ports
de Safi, Mogador et Mazagan.
Or, on sait que la consommation européenne,
notamment en France, va sans cesse en aug.
mentant ; que, d'autre part, nos réserves en
vieux noyers vont en diminuant d'une façon
presque inquiétante, car beaucoup de beaux ar-
bres ont été abattus par des propriétaires insou-
cieux, ou séduits par le prix élevé payé pour
ce bois, avec lequel on fait des travaux d'ébé-
nisterie, des crosses de fusils et autres objets
de vente courante, quoique relativement de
prix chers. D'autre part, le noyer, s 'il vit ex-
cessivement vieux, ne pousse pas très vite et
demande de longues années avant de donner
une récolte payante. II s'ensuit que les prix de
vente en France ont subi une plus-value consi-
dérable. Nous avons vu les noix offertes sur
le marché français cette annee aux environs de
10 francs le kilo et atteindre même à certains
moments 16 et 17 francs au détail. A l'étran-
ger, et notamment en Angleterre, il en est de
même.
On voit par ces chiffres que le noyer, lui
aussi, est d'un rendement très rémunérateur et
il n' est pas surprenant que dans toutes les ex-
ploitations agricoles qui se créent dans le pays
apte, de par son altitude, à la plantation de
ces arbres, on cherche à en accroître le nombre.
Le figuier est par excellence l' ornement et
le gros producteur des vergers maghrébins. On
peut compter qu'il existe au M a roc 1.200.000
pieds de figuier, répartis un peu partout, mais
plus spécialement dans les régions de Safi, Ca-
sa blanca. Rabat, Meknès, Marrakech et Fez.
On le rencontre, en un mot, depuis la zone
du littoral jusqu'aux confins de l'Atlas.
Le figuier est un a!bre essentiellement rus-
tique, s'accommodant de tous les Folg, pou-
vant au besoin se passer d'irrigation - bien
que dans les terres humides, il soit naturelle-
ment de plus belle venue et de rendement plus
intense. Le pauvre arbre, malgré sa vigueur,
ou peut-être à cause de la facilité avec la-
quelle il supporte les privations, est le grand
ami de l'Arabe, qui le traite d' ailleurs fort
mal, le laissant livré à lui-même et ne lui
donnant aucun soin.
On a constaté que si l'on veut se donner
la peine de labourer le sol, de lui donner quel-
que. engrais appropriés, selon la nature du ter-
rain. si on greffe l' arbre avec des variétés ré-
putées d'Algérie ou de Tunisie, "Û on le fa-
çonne par des tailles raisonnées, si on sépare
raisonnablement les arbres les uns des autres.
si on lui donne en un mot les soins auxquels
i1. a droit et est particulièrement sensible, le
rendement en poids et en qualité de la figue ré-
coltée croît dans la proportion de plus du tiers,
parfois même presque de moitié.
Le jour où, dans toutes les exploitations
1 # 1
agricoles, on aura crée des vergers ainsi com-
pris, on sera surpris des rendements en espèces
que rapporteront ces plantations, relativement
peu coûteuses à installer et il une production
rapide, le figuier ne demandant pas ncauroup
d'années pour rapporter et vivant longtemps en
plein rendement.
La figue, soit fraîche, soit séchee. e<' deve-
nue d'une consommation -mondiale tel lement ré-
pandue que la surproduction n' est p., à crain-
dre. Nous conseillons donc 1 !'.si si 1 it ion de
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.18%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.18%.
- Auteurs similaires Ruedel Marcel Ruedel Marcel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ruedel Marcel" or dc.contributor adj "Ruedel Marcel")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6451094x/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6451094x/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6451094x/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6451094x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6451094x
Facebook
Twitter