Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-23
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 23 mai 1927 23 mai 1927
Description : 1927/05/23 (A28,N80). 1927/05/23 (A28,N80).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451075k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
VINGT-HUITIEME ANtfEfc N* 8ft
LE NUMERO t 80 CENTIMES
LUNDI SOIB, 23 MAI 1927
JOUftMlJWOTiPlEtl
MêdacUon tr Administration i
34, lié en *MHUNr
PARIS
,. - - .-
TtUMIk 1 LOUVW tt-M,
- * MÇHBLIBU
Les Annates Coloniales
- , - 1. 2 - 1, ,
tAién&oncéi et réclames '.onè' teçuet au
, : - bufeau du journal. l
OiKieriURi i M|Pèil RUl^BL et L-Qi THÉBAULT
L. l' - ".- - r"
Les AIWALES COLONIALES ne pubjfcnf que des arti-
cles MdU., qui sont leur propriété exclusive.
ABONNEMENTS
avec le supplément illustré :
Un ID 6 MqU t uois
FWMtt
Cotodet.. 120 » 68 » 86 »
Étriller - - 180 > 100 » 60 »
On l'abonne aans frais daaI
tons J. bureaux de poste.
La cnllirc fln cilt AIBS DUS cchiiles
I Il. I
: j.. 1
Let Café est une des Retirées coloniales les
plus r largement * sotiïmée$_' en France.*
t-'imporiàtion "tte'eé produit 'attèmï;/*®^®12*
tement, environ 170.000 tonnes représen-
tant près de 2 milliards de-francs. Or, pour
la piesque totalité de notre consommation,
- nous sommes tributaires de l'étranger. A lui
$eul.le Brésil nous fournit plus de 113.000
tonnes, Haïti 19.000, les Indes Néerlan-
daises 13.000, etc. Quant à nos colonies,
leur part ne dépasse pas, à 1''heure actuelle,
6.000 tonnes par an, soit à peine 5 de
nos besoins et 4 de nos importations. Sui
ces quantités, la production de Madagascar
Jeprésllte à peu près 2.000 tonnes, celle de
VIndochine 600 tonnes, le reste étant fourni
»ar nos autres possessions : Nouvelle-Cttlé-
donie, Guadeloupe, A. 0. F., A. E. F., etc.
En présence de cette proportion infime
que constitue l'apport de nos colonies, on a
Vu se demandera non sans quelque appa-
rence de raison, si elles étaient vraiment fa-
vorables à la culture du café, et'si, l'étant,
fè développement de la production, dans
chacune d'elles, était susceptible d'une ex-
tension suffisante pour nous fournir les
Quantités qui nous sont nécessaires?
De l'avis des spécialistes et techniciens les
nlus autorisés, la réponse est nettement ai.
irmative.
* Que nécessitt cil somme, une plantation
de taféiers? Elle exige un climat favora-
ble, un sol propice, beaucoup d'entretien,
«les planteurs spécialisés, une main-d'œuvre
abondante, surveillée, et surtout intéressée
aux résultats obtenus. L'expérience a dé.
montre, en particulier, la nécessité de cette
dernière condition.
Comment se présente la culture du café
dans nos diverses colonies productrices ?
D'une manière générale, leur climat con-
vient à merveille -4 cette culture. Il en est
rite môme pour les terrains dont la superficie
exploitée s'accroît progressivement d'an-
née en annee.
C'est ainsi qu'à Madagascar; notre prin-
sipal fournisseur, l'étendue des plantations
dépasse actuellement 14.000 hectares dans
la seule région est de la colonie. Les cultures
se développent rapidement et les récoltes
se font plus abondantes chaque année. L'ex-
portation qui était, en effet, de 60 tonnes
aeùiernent en 1906, est passée successive-
ment à 1.200 tonnes en 1920 et 2,502 ton-
nés, en 1924*
La Grande Ile possède, en outre, sur son
sol, un nombre suffisant de bonnes espèces
et variétés pour pouvoir se passer d'intro-
ductions étrangères. D'autre part, l'achève-
ment du canal des Pangnlnnes, qui a si Jus-
tement retenu l'attention du distingué Gou-
rumeur général, M. Olivier, va ouvrir, inces- 1
amment, à la colonisation de nouvelles ré-'
gknis favorables à la culture du café, à là-
quelle planteurs européens et populations
indigènes pourront très utilement participer,
avec tous leurs moyens, sans craindre la'
MXtCUtrence étrangère. Cette situation, tout
à , fait encourageante, permet donc d'envisa-
ger assëz rapidement une augmentation -- im-
gottante des exportations locales.
.> cufiure du café s'est considérablement
développée,, non seulement à Madagascar
Mais e et - surtout en Indochine, et
jjtincipalcmént au Tonkin. Dans cette der-
nière colonie, les surfaces plantées appro-
chaient 3.000 hèctares, au début de 1926.
Kn Coehiilchine, çlles dépassent ctuelle..
ineht groQ hectares, Le-chiffre des exporta-
tions sur la Métropole s'est élevé de 500
tonnes en 1919 à plus de 600 en 1925. Et
pourtant,, les trois, dernières récoltes ayant
été françheniènt mauvaises, il n'a pas' été
oôssible aux planteurs, faute de disponibi-
lités, d'étendte huts entreprises. Néan-
moins, grâce aux mesures prises par le Gou-
vernement de l'Indodhine et, en particulier,
au système des primes à l'exportation con-
senties aux planteurs, la production du café
ne peut que s'iittensifier de plus en plus.
En A. E. F, le caféier pousse àyl état
sauvage presque partout. La variété indi-
gène est excellente et de bonne qualité. En
raison des conditions particulièrement fa-
Ydrsbles du sol et du climat, le café de
JlA, E. F; 'pourrait donner lieu à d'impor-
tantes exportations si sa culture était l'objet
"fitunè exploitation "rationnelle. Il fauarait
pousser ^-les populations à la récolte des
plants diss^ninés dans lès peuplements fo-
restiers et encourager la constitution, auprès
des agglomérations, de grandes plantations
«ipnt l'avenir paraît- assuré. Il importe de
remarquer, au surplus, que la production
eaféière.est en progression constante et régu-
lière. JJlle est passée de 71 tonnes en 1921 à
plus de 90 tonnes en 1923 et 92 tonnes en
a»4* - : ,
Mais, c'est .principaleriient dans notre
Afrique Occidentale que le champ d'action
.est vaste, Nous possédons là, en effet, d'im-
/aienses superficies Inexploitées dont les ter-
rains conviendraient à merveille à des plan-
tations do caféiers.
t.es trois colonies du groupe de l'A.O. F.,
particulièrement propices à cette culture,
-sont : la Guinée, la Côte d'Ivoire et le
Bahomfëy. 1
Dans la première, la région qui semble
s'y prêter tout .spécialement est la zone fron-
tière touchant la Libéria. Une introduction
de plusieurs variétés, faite il y a 25 ans, a
parfaitement réussi, et les plants que l'on
rencontre Aujourd'hui, dans cette partie de
M colonie, proviennent tic ces essais. La
Guinée exporte, chaque année, environ 2.500
Inos de café.
Dans certaines régions de. la Côte d'Ivoi-
te, le caféier se Yeroontre l'état spontané.
Non seulement des entreprises européennes
se consacrent à sa culture, mais les inQigè-
nes J^gt. ^âdbnnés eux auâs]', jeneqiiragéé"
dabscette Õtë par *l'Administration localc:
qui met gratuitement des plants à leur dis-
position et leur attribue des concessions pro-
visoires pouvant se transformer après mise
en valeur, en concessions définitives. Aussi,
la Côte d'Ivoire est-elle la principale colo-
nie exportatrice de l'A. O. F. De 10.000
kilos.cn 1913, les expéditions sur l'extérieur
ont atteint 51.697 kilos en 1925 et 116.119
kilos en 1026.
Au Dahomey, la culture du caféier est
-d'introduction récente. Les premiers essais
de plantations ont été tentés en 1919. Elle'
réussit, d'ailleurs, à peu près partout dans
le sud de la colonie et a pris rapidement un
développement suffisant pour alimenter
presque entièrement la consommation locale.
Peur obtenir des résultats plus considéra-,
bles, l'administration a préconisé, il y a
deux ans, l'extension des pépinières collecti-
ves. En 1925, dix nouvelles pépinières ont
été établies. Plus de 6.000 plants ont été re-
piqués. Au 31 décembre de la même année,
la station de Niaouli possédait, à elle
seule, 25.000 semis et 24.000 repiquages. Le
Dahomey exporte, chaque année, environ 400
kilos de café. Tout permet d'espérer une
extension prochaine et heureuse de cette cul-
ture dans cette perle du groupe colonial de
l'A. O. F.
* Etant donné les résultats déjà acquis, il
n'est pas douteux que l'A. O. F. puisse ar-
river, avant peu, à suffire à ses besoins. La
réglementation de la main-d'œuvre, la réa-
lisation du programme de travaux relatif
aux voies de communication actuellement en
cours, contribueront, au premier chef, au
développement de la production.
On ne saurait "donc trop encourager cette
culture, non seulement dans nos possessions
tde la côte d'Afrique, mais encore dans tou-
tes nos autres colonies productrices, et en
particulier en Guyane, Nouvelle-Calédonie,
Guadeloupe, ou les essais déjà tentés sont
des plus intéressants. On estimc; en effet,
que si une centaine d'exploitations euro-
péennes de 300 à t .000 hectares se créaient
dans chacune d'elles, pour s'adonner à la
production du café, leur rendement suffi-
rait à ravitailler la métropole sans que celle-
ci ait à s'adresser aux pays étrangers. D'au-
tre part, c est un fait que le caféier peuf
être mis aisément et rapidement en culture
et qu'il donne un rapport intéressant au
bout de trois cM quatre années seulement.
Si donc, dès maintenant, aucun effort
n'est ménagé pour le développement de la
culture du café, en moins de quinze ans, nos
colonies et nos territoires sous mandat suf-
firont à tous nos besoins. Mais, encore une
fois; et nous ne cesserons de le redire, ceci
est essentiellement une question de volonté,
de capitaux et aussi d'encouragements de
li part des Pouvoirs Publics.
Henri Michel,
iïèputà des liasses-Alpes, VieC-Prôstdcnt
de la Commission de l'Algérie, des
Colonies et des Pays de Protectorat,
Vice-Président de la commission (le
la Marine Militaire.
# 1
I: Exposition Co|Mia|eloternatioaile
de kluelou
- Co-
Il semble bien que, cette fois, remplace-
ment concédé par la Ville de Paris pour cette
importante manifestation < soit définitivement
arrêté. Il comprendra, autour du, lac Daumes-
nil. une centaine ^d'hectares, couvert» en partie
par des boqueteaux et par de grandes clairières
qui ouvrent des perspectives vers le lac.
Les arbres seront respectés. Le hall de la
Section métropolitaine, réservé aux produits
français d'exportation, et celui des transports
se dresseront - en façade sur les boulevards
Soult et Pomatowski.
Le Palais principal, destiné à recevoir, après
l'Exposition, les collections du musée perma-
nent des Colonies, sera édifié à gauche de
l'avenue Daumeanil, sur une partie de terrain
légèrement surélevé. L'ensemble en apparaîtra
ainsi aux promeneurs qui sortiront de Paris par
la porte Dorée, dès qu'ils auront franchi la
barrière. U attirera certainement de nombreux
visiteurs, d'autant plus que la station du Mé-
tropolitain, terminus de la ligne n" 8, se trou-
vera à moins de 100 mètres. Le tronçon Porte
Dorée-Neuilly se raccordera à cette dernière
Station avec la ligne n° 1 et sera spécialement
construit en vue de faciliter l'accès de l'Expo-
sition.
La Société des Transports en Commun de
la Région Parisienne s'apprête, d'ailleurs, à
faire, en 1929, un groa effort en prolongeant
certaines de ses lignes actuelles, en créant de
nouvelles lignes et en assurant de nombreuses
navettes par autobus ! Elle espère ainsi être en
mesure d'amener à l'Exposition 32.006 voya-
geurs les jours ordinaires -et 40.000 le diman-
cne.
.Ia f
Cinéma colonial 1
Paris-Madagascar
A la salle Poirel, à Nancy vient d'avoir
Heu, au cours d'une soirée de bienfaisance
au profit' dès sinistrés de Madagascar, la pre-
mière représentation du film "du Synchro-
nisme cinématique : 30.000 kilomètres - en
hydravion, pris par les aviateurs Bernard et
Boupult. au coun de leur raid Paris-Mada-
gascar et retour.
Cette projection, qui a obtenu un très
grand succès, avait été précédée d'une con-
férence du lieutenant de vaisseau Bernard,
qui fut présenté au public par le comman-
dant Pierre Weiss. Au cours de la même
séance - tm a projeté %fa€tït 'N<>s mIn,
reatise par C. Brittnd.
, '-' -
Pâtes à papier
LI BAMBOU
., -.,
s., ,.' - - -. ,
t Je veux bien; je vétttf : - :
1 *-- .0- -
^C^est curieux comme 'Tes question^-
de pâte à fafi'er -préoccupent - nos
contemporains l « Si les Français bouffaient
du papier, disait un Jmihoriste, ce serait le
peuple le plus gras du monde. » Il faisait
allusion aux circulaires, avis, décrets, arrê-
tés admÍhistratifs, etc, etc., dont la florai-
son est inépuisable. Il aurait pu faire allu-
sion aux journaux, tracts, revues, magazines,
etc. etc., dont nous faisons une consomma-
tion formidable. Toujours est-il que je re-
çois toujours quelques lettres nouvelles dès
que f aborde ici le problème Tdes pâtes a- pa-
pier. Ajoutez que le public s'aperçait, depuis
quelques années, que notre production colo-
niale existe ou pourrait ou depràit exister.
Alors, tin de mes correspondants m'inter-
pelle : l'alfa, c'est bien, c'est très bien 1
Mais le bambou, monsieur, le bpntbotl! Ah!
vous ne savez pas ce que vous méprises!.
D'abord, je ne méprise rien. le n'ignore
pas que le bâihbou a des emplois multipliés
et variés : sera-t-il dieu, table ou cuvette?
Le bambou peut, à volonté; être tout cela,
et antre chose encore depuis la palissade
protectrice jusqu'au bateau, qui va sur l'eau.
Et je , ti'ai eu besoin ni dû librettiste de Lak-
mê, ni de Uayol pouf apprendre qu\ott en-
construisait des cabanes. Mais j'ignorais, je
l'avorte sans - -- honte, qu' 011 avait songé à-
en faire dit papier, et qu'on y avait réussi.
Pourquoi pas, après tout ? J'aurais dû
en douter ; quand le livre le plus ordi-
naire est develllt un objet de luxe et que le
journal du matin conte cinq sous, sans qu'on
puisse vraiment parler de spéculation illicite,
il est évident que tout ce qui pourrait nous
fournir de pâtes à papier prend, dans l'opi-
nion, une importance de plus en plus con-
sidérable. Voilà pourquoi les cOllseils, SOIl-
vent autorisés d'aillcllfs, ne manquent pas :
Tel recommande la pâte chimique du riz,
tel autre celle du trahn, gramiitée qui ne
fait que croître et multiplier sur d'immell.
ses espaces ; tel autre l'herbe de bue-billl"
qui a - envahi les rivières de la Cochinchine
au point d'arrfto les bateux et d'interrom-
pre la navigation ; tel autre la ravcnela et
le raphia de Madagascar ; les autres, le pa-
pyrus du Gabon; quelques-uns de ces don-
neurs d'avis, qui, je le répète, sont parfois
précieux, oublient d'exàminer certains petits
détails qu'on ne saurait négliger, par exem-
ple les - difficultés de recrutement de la
stiaiet:.d'&uvre, d'outillage, de transports,
etc., etc. ')fl¡¡; diautre part, il en est qui
s'en préoccupent, et qui nous assurent qu'el.
les sont, réelles ptsais. Yioe insurmontables,
que les études techniques l'ont démontré,
qu'on n'attend plus, pour la réalisation, que
les capitaux rebelles.
Quant à l utilisation du bambou, on n en 1
est plus, nt'.affirme mon correspondantt à
la période des éfÛdes, ni même à celle des
tâtonnements initiaux. Au Tonkin, près du
Fleuve Rouge et de la Rivière Claire, à
Vietri, s'élève une usine qui met est oeuvre
le bambolt pour en tirer une pâte à papier
fort estimée, Les résultats sont satisfaisants,
La matière est de tout premier ordre ; l'usi-
ne alimente une papeterie 'près Ide Hattoi à
Dap-Can.
il y a là un avenir superbe, si ce qu'on
m'écrit est exact, et je le crois. Le bambou
vient à profusion dans toutes nos posses-
sions tropicales oit cquatoriales ; la nature
le prodigue par millions. Le 10ur où l'expé-
rience faite à Vietri se multipliera dans
toutes les régions françaises oit croît le bam-
bou, le problème sera bien près de sa solu-
tion,.et nous aurons de la pâte à pophr pour
en revendre au plus offrant enchérisseur,
Saut les réserves que j'ai cru faire et que
ji crois devoir renouveler, sur les difficul-
tés d'exploitation probables ou certaines,
l'idée m'a paru digne d'être signalée. Ce
qui a été possible au Tonkin ne L'est, fas
dans toutes nos colonies où le bambou pul-
lule, Ce serait trop beau! %,nis ce qui est
possible à Vietri l'est assu> vent ailleurs.
Alors, la voie est ouverte : allons-y.
Mario Rouatan,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vicc-prêsidtint de la Commission
sénatoriale des Cotonics.
A L'OFFICIEL
no
Les produits de - provenance marocaine
Le Journal oHIciel du 22 mai 1922 publie le
relevé des produits originaires et provenant de
la zone française de l'empire cliérifien, importés
en franchise en France et en Algérie pendant le
mois d'avril 1927.
Le relevé fait ressortir notamment qu'à la
date du 30 avril les quantités totales imputées
à l'arrivée sur les crédits en cours étaient les
suivantet :
Pour les animaux vivants des espèces : ovine,
117.389 tôles sur un crédit de 500.000 : porcine,
1.3.897 têtes sur un .crédit de 25.000.
Pour les produits'de pfiche marocaine, 224.060
kilogr. sur un crédit de ItOOO;{œ,
Pour le blé, 111.752 quintaux sur un crédit
de 900.000. ,
Pour les res. 35.005, quintaux sur un crédit
de 250.000.
Pour les huiles d'olives et de grlgnons d'olives,
3.!U4 quintfaux sur un crédit de 30.000.
Pour les tapis estampillés par l'état chérifien,
3.346 mètres carrés sur un crédit de 30.000.
r- -
Hyménée
Mfff Lemaître, évêque de Carthage, a béni
samedi, en l'église de Bizerte, le mariage de
Mlle Antoine, fille du général commandant
la «Subdivision militaire de Bizerte, avec M.
Terrasson de Foù, -
du Soudan lTançais, dont les Annales Colo-
niales ont récemment annoncé les fiançailles.
Nous renouvelons aux jeunes époux nos
félicitations et "nos vœux de bonheur.
f.. * *
< L'alfa/Tunisien
'-.n,.-", o-.
lin récent décret de S A. le Bey de Tunis
réglementé lé' côïrtmôfce dé l'alfa brut.
Voici les, prip'oipà;le8s dispositions de ce
taaite,* qui a potir, bfiit 'd'(lsswV., la loyauté
tran»«ctionà ^ntre vëMeurs et nc11'
teûrs d"alîa : ,. --
11 est interdit d'acheter aux récoltants l'alfa
brut ailleurs que sur les marchés officiels.
Dans, le& localités oel se tiennent à la fois un
marché général et. un. marché spécial d'alfa,
l'achat de l'alfa doit obligatoirement avoir lieu
sur le marché spécial.
L'achat de 1 alfa aux récoltants doit être
effectué au poids. Le prix de la marchandise
doit être calculé sur le poids brut. A titre tran-
sitoire, pour tenir compte des 'usages pratiqués
jusqu'à, ce jour, une autre déduction de 30 p.
Ï00 pourra être opérée sur le poids ainsi dé-
termine. Toutes autres déductions, retenues ou
ristournes sont formellement interdites. ,
Le pesage de l'alfa sur les marchés a lieu
obligatoirement par les soins du peseur public.
ou, à défaut, par les soins d'un agent désigné
par l'Administration.
L'ouverture de chantiers destinés au dépôt
de l'alfa ou à la préparation de balles d'alfa
ne pourra désormais avoir lieu qu'après auto-
risation commune du directeur général de
l'Agriculture et du Directeur général des Finan-
ces.
Les acheteurs installés dans des chantiers
ouverts à proximité immédiate d'un marché
d'alfa peuvent élire autorisés, dans les mêmes
conditions, a faire peser sur leurs chantiers
l'alfa qui a été préalablement acheté sur le
marché*.
Le pcsnge.-a lieu, aussitôt après l'enlèvement
dudlt marché, par les soins du peseur public:
Les propriétaires de chantiers ou leurs repré-
sentants ne peuvent s'opposer a l'entrée sur
'Hfr^hanUçrs -» dhltgés soit de rechercher et de constater les
- contraventions au présent décret, soit d'exer-
cer le contrôle du pesage, soit de percevoir
tes taxes dues au Trésor :
Vériiicaleurs des poids et mesures ;
Agents du service de la répression des frau-
des ;
Commissaires, secrétaires, inspecteurs et chefs
de poste de police;
Mililuh'cs de la gendarmerie ;
Agents et préposés de * J'admmistrution des
Finances ;
Officiers et préposés des forêts ;
Agents et gardes des domaines de l'Etat ;
Les infractions aux dispositions du présent
décret seront punies d'uno amende de 500 A
5.000 fr. et d'un emprisonnement de 5 jours à
Un mois, ou de l'une de ces deux peines seu-
lement, indépendamment de la conliscation
dès produits snils, des moyens de transport et
des instruments do nesugo.
L'accès des marchés d'alfa pourra être in-
'terdit, par simple mesure administrative, à qui-
conque aura été l'objet d'une condamnation par
application du présent décret.
Nous constatons avec plaisir que l'alfa
est l'objet de l'attention des pouvoirs pu-
blics comme des industriels français du pa.
pier, et nous aimons à penser que la presse
coloniale notamment notre journal est
pour quelque chose dans cette faveur ta“ut
de fois souhaitée.
«̃' ̃ o»
; La main-d'oeuvre
et le patronat en 7 unisie
---0-0--
Dans les quatre catégories de profes-
sions : agriculture, commerce, industrie et
entrôprises de transports, ce sont les Ita-
liens qui fournissent le plus de main-d'œu-
vre en Tunisie. Viennent ensuite les Fran-
çais et les Maltais.
En ce qui concerne lo patronat, c'est éga-
lement la population italienne qui fournit
le contingent Je plus considérable, puis les
Français, les Maltais et les autres Euro-
péens.
Si l'on envisage séparément chacune des
nationalités : française, italienne et mal-
taise, on constate que pour les Français,
l'agriculture occupe un chiffre plus impor-
tant do patrons que d'ouvriers ; le commer-
ce un chiffre plus important d'ouvriers que
.de patrons ; pour les entreprises de trans-
ports et l'industrie, par contre, la main-
d'œuvre française est l'espectivcment. de
3,6 0/0 et 5,8 0/0 contre 0,1,0/0 et 1 010 au
point - de vue -- du patronat.
Chez les Italiens, c'est dans l'industrie
que le coefficient de la population ouvrière
ést le plus considérable ; 16,i L'agricul-
ture occupe un chiffre bien plus important
(l'ouvriers que de patrons. La population
Ouvrière maltaise est également élevée dans
t'industrie: 9,8 0/0, alors que le patronat est
surtout commerçant : 3,5 0/0. La même j,c-
marqe s'impose pour, les .Espagnols et les
Grecs.
• –- «♦»
La population du Maroc
--0-0--
Les résultats du recensement officiel
effectue le 7 mars 1036 dans le protectorat
chériften viennent d'être puibliés. Us s'ap-
pliquent aux régions pacifiées seulement
de la zone française.
Le chiffra global die la population- est de
•1.216.826 habitants, dont 103.39G Euro-
péens, 4.003.916 musulmans et 107.512
jsraélittes. La région la .plus peuplée est
celle de Mprrakosh, avec 1.5&S.38<> habi-
tants.
La population urbaine (villes érigées ou
municipalités) atteint 538.861 habitants,
dont 387.513 musulmans, 74.263 isra61itcs,
52.289 Français et 24 <78 étrangers.
.L– i < ,.
Markhai Fmh, aqdtti le Maroc
–o-o
A son départ de Casablanca sur le Maré..
dllLj,du'eJ. le' maréchal Foch a été salué à
la gare maritime par le généra) Vidalon, com-
mandant en chéf des trouves du Maroc, et par
toutes Jés autorités locales, civiles et militaires.
européennes et indigènes.
Pendant les opérations d'embarquement, la
musique du ltr régiment de zouaves a joué les
meilleurs morceaux de son répertoire et exé-
cuté là Marseillaise au moment où le paquebot
a Quitté le quai.
i ..,.
Les peintres coloniaux au Salon
La visite officielle du Salon do la Société
Coloniale des Artistes Français et de FEx-
position Internationale, diltbnnisinc colo-
nial par M. Léoln Peiner,. ministre des Co-
IOTites, finra lien le samedi 28 mai, h. 11 heu-
res, au Grand Palais des Champs-Elysées.
L'AVIATION COLONIALE
--0:0---
Marseille-Alger
Un hydravion, piloté par l'aviateur Le-
clêrc, qui était parti samedi dernier de Mar-
seille, à 8 h. 25 pour Alger, ayant à. bord
4eux passagers, et dont on était sans nou-
velles depuis son départ, a fait connaître
tard dans la soirée qu'il se trouvait en panne
en pleine mer, à environ 100 kilomètres au
sud de MaKbn (îles Baléares).
Le pilote et les passagers ont été recueillis
hier matin, vers 4 heures, par une vedette,
qui a pris l'hydravion en remorque en direc-
tion d Alger.
Bruxelles-Kinshasa
Les aviateurs belges Medaets, Verhaegen
et Georges Koppens, héros du raid Bruxelles-
Congo Belge et retour, vont tenter bientôt
sur. un Bréguet une nouvelle expédition :
Bruxelles-Kinshasa (Léopoldville), en deux
étapes.
Ils iraient d'une traite à Casablanca et,
de là, eia un seul vol, à Kinshasa, et ils re-
viendraient en Belgique au cours de la même
semaine.
Londres-les Indes
Les deux aviateurs militaires anglais Carr
et Gillman, qui étaient partis vendredi ma-
tin de Crauwell (comté de Lincoln), pour
tenter la randonnée aérienne Angleterre-lcs
Indes sans escale, ont été forcés d'amerrir
à 72 kilomètres au sud-est de Bender-Abbas,
dans le golfe Persique. -
Les deux officiers ont été recueillis sains
et saufs par un navire. Leur avion a som-
bré.
- A la mémoire du « Dixmude »
M. Georges Leygues, ministre de la Ma*
rine, qui avait quitté Paris samedi après-
midi, accompagné par le capitaine de vais-
seau Darlan, directeur de son cabinet mili-
taire, est arrivé à Toulon hier matin, à
7 h. 53. L'après-midi, à 14 heures, il a inau-
guré 5 le monument élevé, à Pierrefeu, à la
mémoire du Dixmude, de sqn commandant,
de son état-major et de son équipage.
l
Samory et les Anglais
0 C>
YJAjrican World publie ce récit sur les
relations de Samory avec les Anglais; Au
mois d'août 1885, Samory envoya une mission
à Freetown pour demander la protection de
l' Angleterre. Sir Samuel Rove, qui était alors
Gouverneur de Sierra Leone, semble n'avoir
considéré cette démarche que comme une sim-
ple politesse et n'en rendit compte au Colonial
Office qu'en Juin 1886.
Selon son habitude, quand il était trop serré
de près par les Français il se retirait sur le
territoire britannique et de Freetown, on en-
voyait des trofipes pour l'arrêter.
A la pointe du jour, le 23 décembre 1893,
un détachement anglais était installé à Waima,
quand un détachement français, également à
la poursuite de Samory, ouvrit le feu sur les
Anglais, dont plusieurs hommes furent tués ou
blesses. En 1903, le Gouvernement français
paya une indemnité.
En janvier 1894, les Sofas de Samory ayant
subi une grave défaite à Bagbuwima (en Sierra
Leone), Samory commença à se diriger vers
l'est à travers l'Interland du Libéria et de la
Côte d'Ivoire. A la fin de 1895, il se trouvait
à Bontuku.
Après un engagement avec les. Anglais, il
se diriga vers le nord., dans- l'espoir de rom-
pre le cercle fonné par les Français.
Mais en octobre 1898, il était aux abois et
défait par les troupes du lieutenant Wœlfel,
fait prisonnier et exilé au Gabon.
Nous sommes loin des récits enthousiastes
de la prise de Samory par Gouraud, après
les randonnées formidables qui, chaque année,
depuis 1'885, précédèrent la chutp du a Na-
poléon Noir ».
Après la défaite de Babemba à Sikasso pai
Andéoud. Samory, qui s'était retranché dans
le Djimini, ne s' y sentait plus en sûreté. C'est
au cours de sa nrârche vers la forêt des 'T o-
mas que la colonne commandée par le com-
mandant de Lartigue atteignit la horde des
Sofas. La compagnie d'avant-garde comman-
dée par Goûraud tomba sur la smalah comme
Bugeaud sur celle d' Abd-el-Kader, et Sa-
mory qui se sauvait fut pris par quelque ser-
gent de tiralHeurst Wœlfet barrait la route
avec une autre compagnie. Ce n'était pas com-
pliqué, mais il fallait y songer, c'est ce à
quoi de Lartigue avait pensé. Mais peu d'his-
toriens de cette épopée soudanaise en ont
parlé. C'était un soldat, un savant et un mo-
deste. Mais il avait tué la potile, aux oeufs d'or
de l'état-major du Soudan 1 Moftof
Monof.
4..
Il faut récompenser
les vieux coloniaux
-0-0-
Dans le cnriculum vites du général Clau-
del, nommé comme nous l'avons annoncé
membre du Conseil supérieur de la guerre,
la France Militaire rappelle la citation à
l'ordre des troupes de l'A. 0. F., obtenue
pXr cet officier le 17 décembre 1896 :
Pour s'être pnrticuliisremenl distingué dans la
reconnaissance cxécutér. autour du lac Kagui-
bine, du 30 septembre au 13 octobre 189-i, par
une colonne d'infanterie e11111'j.!0.f' de chasser les
Touaregs pjllatds de leur repaire et dr. leur en-
lever les ressources qu'ils s'y étaient eréées ;
avoir élé, par sa connaissance du pays, son coup
Il'œil, son entrain et sa vigueur, un auxiliaire
précieux pour le commandant de la reconnais-
sance .»
- JI ¡a
Ce genre de citation était à l'époque fort
rare et par cela même fort apprécié, mais
les fastes des héros de la Grande Guerre ont
fait oublier ceux qui cependant avaient été
a la bonne et souvent rude école de nos ex-
péditions coloniales. C'est pourquoi M.
Louis Rollin, député de Paris, a déposé, il
y a quelques années un projet de loi ten-
dant à faire décerner la croix de guerre des
[ théâtres d'opérations extérieures (T, 0, E.)
aux vieux coloniaux titulaires de citations
que l'on pourrait appeler cc avant la lettre n.
Du Sud nous viennent
des lumières
0-0
D'intéressantes inventions, dues à des
Français d'Algérie ou de 1 unisie, ont été
déjà signalées dans ces colonnes.
En voici une qui nous paraît grosse de
conséquences heureuses, si nous en jugeons
d'après VEcho d'Alger du 12 mai, qui écrit
ceci :
Un ingénieur résiliant depuis longue date à
Alger, M. Darclie, membre de la Société des
ingénieurs civils de France, a\ait convié diverses
personnalités du monde technique et de l'auto-
mobile, en vue de leur présenter sa plus récente
invention : un procédé tendant à une économie
coaisidérable du carburant d'alimenlation dans
les moteurs à explosion.
L'attention de M. Dnrcho a été retenue par-
ticulièrement par les facteurs suivants devant
améliorer le rendement" :
Vaporisation totale du combustible ;
Production, au moment de l'allumage, d'un
brassage du mélange fournissant une combus-
lion rapide et complète ;
Obtention d'une détente prolongée, permet-
tant une utilisation meilleure des gaz pendant la
course motrice du piston et évitant de rejeter,
par l'échnppcnwnt, des gaz ayant encore une
température et une pression élevées ;
Sans lVmpJoi de corps unliriNonnanl, aug-
mentation du toux de compression, et, par suite,
du rendement, en évitant tout eliquetage du
moteur d on Utilisant la forme classique et
simple de chambre de combustion avec chapelle
latérale, sans recourir aux dispositions spéciales
de SlIpcr-culos."e" ;
lînfin, diminution de la fatigue générale du
moteur.
Ce programme a pu être réalisé par des
movens mécaniques de la plus remarquable sim-
plicité, ce qui permet la transformation- peu
coûteuse de tous les moteurs existant.
Pratiquement, l'foi von lion se traduit par la
réalisation d'un piston de hauteur supérieure à
la normale, do toile façon qu'il son point mort
haut il ulleilIc, ti quelques millimétrés près, la
partie supérieuro du cylindre. ParallMement on
réalisa un étranglement dps gaz. (\ l'admission.
Le résultat proU'llll' des observations de M.
Darelle conduit Ci une (Iconomfc de carburant vu.
riant cnlre "0 et 45 (1/0, suivant qu'il s'agit d'un
moteur polyculintlruiuc. à rtpimc variable ou
d'un moteur industriel.
On voit que l'invention serait d'impor-
tance. Et sans doute même ne faut-il pas
employer le conditionnel, car l'expérience a
été faite sous le contrôle de hautes person-
nalités officielles d'Alger, ingénieurs, an-
ciens polytechniciens et hauts fonctionnaires
de divers services.
$bel
A raclogille des SCienceS Coloniales
Réunie sous la présidence do M. O. Alapetite,
M. Bourdarie secrétaire perpétuel, a fait part à
l'Académie dit décès du ccrionel comlc de Gas-
tries, dont il a rappelle l'œU\'t'c considérable, rc-
présentée par les seize volumes « Sources inédi-
tes de l'histoire du Maroc M. L'Assemblée s'est le-
vée pour une minute de silence.
Présentation d'ouvrages. Le secrétaire per-
Bétuel présente, en l'amalysant, l'ouvrage pos-
thurne de Maurice Delafosse: « les Nègres », orné
de 5!) planches en héliogravure; M. E.-F. Gau-
tier présente une étude sur le Moyen Atlas et
une autre sur : Les raisons d'être de Fez.
Commission tin iiuinquina. M. Em. Perrot
dépose en les commentant et justifiant les con-
clusions de la Commission du Quinquina qui
avait été constituée à la suite des expériences
de culture poursuivies par le Docteur Versin, en
Indochine, a Dron et il IJjiring, Ces conclusions
seraient communiquées ou ministre des Colo-
nies et aux Gouverneurs- généraux et Gouver-
neurs.
Sécurité, de la navigation aérienne en .1. O. F.
M. llenrv Hubert fait connaître les disposi
Lions prises oh A. D. K. pour y assurer la sécu-
rité de la navigation aérienne. L'organisation
réalisée a été nbtonuo par la collaboration étroite
du Service météorologique et de l'lnspcdion du
réseau rudio-tiMégruphique IOL-,111, faulo du reste
de pouvoir utiliser le poste fi très grande portée
de Buiiïcùw ¡¡¡¡i ;.iip:,¡ lient aux P. T. T. et dont
le tarif serait en l'espcoc trop élevé.
Trois lypos d'émissions 1° une émission jour-
nalière normale faite il heure lixe par choque
poste dans le sens de lu progression des pertur-
bations; 2" une nuire émission spéciale qui est,
en réalité, un service d'avertissement des grains;
3° des émissions exceplionnelles faites il la de-
mande des aviateurs qui approchent de FA. O. F.
ou qui survolent ses territoires.
Ce service a donné et donne quotidiennement
les meilleurs résultats.
Lois, Décrets, Arrêtés
–0-0–
Décret modifiant le tarif spécial des doua-
nes de Madagascar et dépendances.
(7. 0. du 21 mai 1927.)
¡ .--
COU Mil DE L'R IGIUI«À
11.0
LA VIE ADMINISTRATIVE
Instruction publique
Un arrêté du (îouvcrnoui' 'Général vient
d'approuver la délibération du Conseil de
'Gouvernement, port-unt création d'une
écolo do jargons indigènes à deux classes
aux Beni-Biahini, communie mixle du
Gucrgour.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Accident du travail
Alxlenonri Ahmed, employé à ];i"disuUe-
rin de géranium de la ferme des héritiers
Durand, à Ch.ehh, en déchargeant une
chnndirrc, a glissé si malonconlreiisemenl,
(!u'i1 -est tombé la I.tl' la première dans
Va chaudière ouverte et en ébulliUon., et,
sans l'énergie et la force de son camarade
Gourine Ali qui avait pu le retirer irnmé-
diatement de in. chaudière, il aurait été
complètement ébouililanté.
Î/C malheureux, qui avait des 'brûlures
atroces ,\ la tête et sur tout le corps, fut
transporté d'urgence à 1 "h Api t al. de nou-
farik où il est décédé dans le courant de
l'après-midi. La victime laisse une veuve
et deux jeunes enfants.
Un nouveau chemin de fer
Sur la nouvelle ligne de-Chemin de fer
de Rel-Abbès à \Jzès-lo-Duc (Dt d'Oran), la
seelion de Dombasle à IJ^ès-le-Duc est ou-
verte au* public depuis le 15 mai. D'autre
porI. le service des voyageurs est assuré
sur la même ligne, depuis le 15 mai égale-
ment, par des trains légers, entre Rel-Abi
hès et Prévost-Paradol.
LE NUMERO t 80 CENTIMES
LUNDI SOIB, 23 MAI 1927
JOUftMlJWOTiPlEtl
MêdacUon tr Administration i
34, lié en *MHUNr
PARIS
,. - - .-
TtUMIk 1 LOUVW tt-M,
- * MÇHBLIBU
Les Annates Coloniales
- , - 1. 2 - 1, ,
tAién&oncéi et réclames '.onè' teçuet au
, : - bufeau du journal. l
OiKieriURi i M|Pèil RUl^BL et L-Qi THÉBAULT
L. l' - ".- - r"
Les AIWALES COLONIALES ne pubjfcnf que des arti-
cles MdU., qui sont leur propriété exclusive.
ABONNEMENTS
avec le supplément illustré :
Un ID 6 MqU t uois
FWMtt
Cotodet.. 120 » 68 » 86 »
Étriller - - 180 > 100 » 60 »
On l'abonne aans frais daaI
tons J. bureaux de poste.
La cnllirc fln cilt AIBS DUS cchiiles
I Il. I
: j.. 1
Let Café est une des Retirées coloniales les
plus r largement * sotiïmée$_' en France.*
t-'imporiàtion "tte'eé produit 'attèmï;/*®^®12*
tement, environ 170.000 tonnes représen-
tant près de 2 milliards de-francs. Or, pour
la piesque totalité de notre consommation,
- nous sommes tributaires de l'étranger. A lui
$eul.le Brésil nous fournit plus de 113.000
tonnes, Haïti 19.000, les Indes Néerlan-
daises 13.000, etc. Quant à nos colonies,
leur part ne dépasse pas, à 1''heure actuelle,
6.000 tonnes par an, soit à peine 5 de
nos besoins et 4 de nos importations. Sui
ces quantités, la production de Madagascar
Jeprésllte à peu près 2.000 tonnes, celle de
VIndochine 600 tonnes, le reste étant fourni
»ar nos autres possessions : Nouvelle-Cttlé-
donie, Guadeloupe, A. 0. F., A. E. F., etc.
En présence de cette proportion infime
que constitue l'apport de nos colonies, on a
Vu se demandera non sans quelque appa-
rence de raison, si elles étaient vraiment fa-
vorables à la culture du café, et'si, l'étant,
fè développement de la production, dans
chacune d'elles, était susceptible d'une ex-
tension suffisante pour nous fournir les
Quantités qui nous sont nécessaires?
De l'avis des spécialistes et techniciens les
nlus autorisés, la réponse est nettement ai.
irmative.
* Que nécessitt cil somme, une plantation
de taféiers? Elle exige un climat favora-
ble, un sol propice, beaucoup d'entretien,
«les planteurs spécialisés, une main-d'œuvre
abondante, surveillée, et surtout intéressée
aux résultats obtenus. L'expérience a dé.
montre, en particulier, la nécessité de cette
dernière condition.
Comment se présente la culture du café
dans nos diverses colonies productrices ?
D'une manière générale, leur climat con-
vient à merveille -4 cette culture. Il en est
rite môme pour les terrains dont la superficie
exploitée s'accroît progressivement d'an-
née en annee.
C'est ainsi qu'à Madagascar; notre prin-
sipal fournisseur, l'étendue des plantations
dépasse actuellement 14.000 hectares dans
la seule région est de la colonie. Les cultures
se développent rapidement et les récoltes
se font plus abondantes chaque année. L'ex-
portation qui était, en effet, de 60 tonnes
aeùiernent en 1906, est passée successive-
ment à 1.200 tonnes en 1920 et 2,502 ton-
nés, en 1924*
La Grande Ile possède, en outre, sur son
sol, un nombre suffisant de bonnes espèces
et variétés pour pouvoir se passer d'intro-
ductions étrangères. D'autre part, l'achève-
ment du canal des Pangnlnnes, qui a si Jus-
tement retenu l'attention du distingué Gou-
rumeur général, M. Olivier, va ouvrir, inces- 1
amment, à la colonisation de nouvelles ré-'
gknis favorables à la culture du café, à là-
quelle planteurs européens et populations
indigènes pourront très utilement participer,
avec tous leurs moyens, sans craindre la'
MXtCUtrence étrangère. Cette situation, tout
à , fait encourageante, permet donc d'envisa-
ger assëz rapidement une augmentation -- im-
gottante des exportations locales.
.> cufiure du café s'est considérablement
développée,, non seulement à Madagascar
Mais e et - surtout en Indochine, et
jjtincipalcmént au Tonkin. Dans cette der-
nière colonie, les surfaces plantées appro-
chaient 3.000 hèctares, au début de 1926.
Kn Coehiilchine, çlles dépassent ctuelle..
ineht groQ hectares, Le-chiffre des exporta-
tions sur la Métropole s'est élevé de 500
tonnes en 1919 à plus de 600 en 1925. Et
pourtant,, les trois, dernières récoltes ayant
été françheniènt mauvaises, il n'a pas' été
oôssible aux planteurs, faute de disponibi-
lités, d'étendte huts entreprises. Néan-
moins, grâce aux mesures prises par le Gou-
vernement de l'Indodhine et, en particulier,
au système des primes à l'exportation con-
senties aux planteurs, la production du café
ne peut que s'iittensifier de plus en plus.
En A. E. F, le caféier pousse àyl état
sauvage presque partout. La variété indi-
gène est excellente et de bonne qualité. En
raison des conditions particulièrement fa-
Ydrsbles du sol et du climat, le café de
JlA, E. F; 'pourrait donner lieu à d'impor-
tantes exportations si sa culture était l'objet
"fitunè exploitation "rationnelle. Il fauarait
pousser ^-les populations à la récolte des
plants diss^ninés dans lès peuplements fo-
restiers et encourager la constitution, auprès
des agglomérations, de grandes plantations
«ipnt l'avenir paraît- assuré. Il importe de
remarquer, au surplus, que la production
eaféière.est en progression constante et régu-
lière. JJlle est passée de 71 tonnes en 1921 à
plus de 90 tonnes en 1923 et 92 tonnes en
a»4* - : ,
Mais, c'est .principaleriient dans notre
Afrique Occidentale que le champ d'action
.est vaste, Nous possédons là, en effet, d'im-
/aienses superficies Inexploitées dont les ter-
rains conviendraient à merveille à des plan-
tations do caféiers.
t.es trois colonies du groupe de l'A.O. F.,
particulièrement propices à cette culture,
-sont : la Guinée, la Côte d'Ivoire et le
Bahomfëy. 1
Dans la première, la région qui semble
s'y prêter tout .spécialement est la zone fron-
tière touchant la Libéria. Une introduction
de plusieurs variétés, faite il y a 25 ans, a
parfaitement réussi, et les plants que l'on
rencontre Aujourd'hui, dans cette partie de
M colonie, proviennent tic ces essais. La
Guinée exporte, chaque année, environ 2.500
Inos de café.
Dans certaines régions de. la Côte d'Ivoi-
te, le caféier se Yeroontre l'état spontané.
Non seulement des entreprises européennes
se consacrent à sa culture, mais les inQigè-
nes J^gt. ^âdbnnés eux auâs]', jeneqiiragéé"
dabscette Õtë par *l'Administration localc:
qui met gratuitement des plants à leur dis-
position et leur attribue des concessions pro-
visoires pouvant se transformer après mise
en valeur, en concessions définitives. Aussi,
la Côte d'Ivoire est-elle la principale colo-
nie exportatrice de l'A. O. F. De 10.000
kilos.cn 1913, les expéditions sur l'extérieur
ont atteint 51.697 kilos en 1925 et 116.119
kilos en 1026.
Au Dahomey, la culture du caféier est
-d'introduction récente. Les premiers essais
de plantations ont été tentés en 1919. Elle'
réussit, d'ailleurs, à peu près partout dans
le sud de la colonie et a pris rapidement un
développement suffisant pour alimenter
presque entièrement la consommation locale.
Peur obtenir des résultats plus considéra-,
bles, l'administration a préconisé, il y a
deux ans, l'extension des pépinières collecti-
ves. En 1925, dix nouvelles pépinières ont
été établies. Plus de 6.000 plants ont été re-
piqués. Au 31 décembre de la même année,
la station de Niaouli possédait, à elle
seule, 25.000 semis et 24.000 repiquages. Le
Dahomey exporte, chaque année, environ 400
kilos de café. Tout permet d'espérer une
extension prochaine et heureuse de cette cul-
ture dans cette perle du groupe colonial de
l'A. O. F.
* Etant donné les résultats déjà acquis, il
n'est pas douteux que l'A. O. F. puisse ar-
river, avant peu, à suffire à ses besoins. La
réglementation de la main-d'œuvre, la réa-
lisation du programme de travaux relatif
aux voies de communication actuellement en
cours, contribueront, au premier chef, au
développement de la production.
On ne saurait "donc trop encourager cette
culture, non seulement dans nos possessions
tde la côte d'Afrique, mais encore dans tou-
tes nos autres colonies productrices, et en
particulier en Guyane, Nouvelle-Calédonie,
Guadeloupe, ou les essais déjà tentés sont
des plus intéressants. On estimc; en effet,
que si une centaine d'exploitations euro-
péennes de 300 à t .000 hectares se créaient
dans chacune d'elles, pour s'adonner à la
production du café, leur rendement suffi-
rait à ravitailler la métropole sans que celle-
ci ait à s'adresser aux pays étrangers. D'au-
tre part, c est un fait que le caféier peuf
être mis aisément et rapidement en culture
et qu'il donne un rapport intéressant au
bout de trois cM quatre années seulement.
Si donc, dès maintenant, aucun effort
n'est ménagé pour le développement de la
culture du café, en moins de quinze ans, nos
colonies et nos territoires sous mandat suf-
firont à tous nos besoins. Mais, encore une
fois; et nous ne cesserons de le redire, ceci
est essentiellement une question de volonté,
de capitaux et aussi d'encouragements de
li part des Pouvoirs Publics.
Henri Michel,
iïèputà des liasses-Alpes, VieC-Prôstdcnt
de la Commission de l'Algérie, des
Colonies et des Pays de Protectorat,
Vice-Président de la commission (le
la Marine Militaire.
# 1
I: Exposition Co|Mia|eloternatioaile
de kluelou
- Co-
Il semble bien que, cette fois, remplace-
ment concédé par la Ville de Paris pour cette
importante manifestation < soit définitivement
arrêté. Il comprendra, autour du, lac Daumes-
nil. une centaine ^d'hectares, couvert» en partie
par des boqueteaux et par de grandes clairières
qui ouvrent des perspectives vers le lac.
Les arbres seront respectés. Le hall de la
Section métropolitaine, réservé aux produits
français d'exportation, et celui des transports
se dresseront - en façade sur les boulevards
Soult et Pomatowski.
Le Palais principal, destiné à recevoir, après
l'Exposition, les collections du musée perma-
nent des Colonies, sera édifié à gauche de
l'avenue Daumeanil, sur une partie de terrain
légèrement surélevé. L'ensemble en apparaîtra
ainsi aux promeneurs qui sortiront de Paris par
la porte Dorée, dès qu'ils auront franchi la
barrière. U attirera certainement de nombreux
visiteurs, d'autant plus que la station du Mé-
tropolitain, terminus de la ligne n" 8, se trou-
vera à moins de 100 mètres. Le tronçon Porte
Dorée-Neuilly se raccordera à cette dernière
Station avec la ligne n° 1 et sera spécialement
construit en vue de faciliter l'accès de l'Expo-
sition.
La Société des Transports en Commun de
la Région Parisienne s'apprête, d'ailleurs, à
faire, en 1929, un groa effort en prolongeant
certaines de ses lignes actuelles, en créant de
nouvelles lignes et en assurant de nombreuses
navettes par autobus ! Elle espère ainsi être en
mesure d'amener à l'Exposition 32.006 voya-
geurs les jours ordinaires -et 40.000 le diman-
cne.
.Ia f
Cinéma colonial 1
Paris-Madagascar
A la salle Poirel, à Nancy vient d'avoir
Heu, au cours d'une soirée de bienfaisance
au profit' dès sinistrés de Madagascar, la pre-
mière représentation du film "du Synchro-
nisme cinématique : 30.000 kilomètres - en
hydravion, pris par les aviateurs Bernard et
Boupult. au coun de leur raid Paris-Mada-
gascar et retour.
Cette projection, qui a obtenu un très
grand succès, avait été précédée d'une con-
férence du lieutenant de vaisseau Bernard,
qui fut présenté au public par le comman-
dant Pierre Weiss. Au cours de la même
séance - tm a projeté %fa€tït 'N<>s mIn,
reatise par C. Brittnd.
, '-' -
Pâtes à papier
LI BAMBOU
., -.,
s., ,.' - - -. ,
t Je veux bien; je vétttf : - :
1 *-- .0- -
^C^est curieux comme 'Tes question^-
de pâte à fafi'er -préoccupent - nos
contemporains l « Si les Français bouffaient
du papier, disait un Jmihoriste, ce serait le
peuple le plus gras du monde. » Il faisait
allusion aux circulaires, avis, décrets, arrê-
tés admÍhistratifs, etc, etc., dont la florai-
son est inépuisable. Il aurait pu faire allu-
sion aux journaux, tracts, revues, magazines,
etc. etc., dont nous faisons une consomma-
tion formidable. Toujours est-il que je re-
çois toujours quelques lettres nouvelles dès
que f aborde ici le problème Tdes pâtes a- pa-
pier. Ajoutez que le public s'aperçait, depuis
quelques années, que notre production colo-
niale existe ou pourrait ou depràit exister.
Alors, tin de mes correspondants m'inter-
pelle : l'alfa, c'est bien, c'est très bien 1
Mais le bambou, monsieur, le bpntbotl! Ah!
vous ne savez pas ce que vous méprises!.
D'abord, je ne méprise rien. le n'ignore
pas que le bâihbou a des emplois multipliés
et variés : sera-t-il dieu, table ou cuvette?
Le bambou peut, à volonté; être tout cela,
et antre chose encore depuis la palissade
protectrice jusqu'au bateau, qui va sur l'eau.
Et je , ti'ai eu besoin ni dû librettiste de Lak-
mê, ni de Uayol pouf apprendre qu\ott en-
construisait des cabanes. Mais j'ignorais, je
l'avorte sans - -- honte, qu' 011 avait songé à-
en faire dit papier, et qu'on y avait réussi.
Pourquoi pas, après tout ? J'aurais dû
en douter ; quand le livre le plus ordi-
naire est develllt un objet de luxe et que le
journal du matin conte cinq sous, sans qu'on
puisse vraiment parler de spéculation illicite,
il est évident que tout ce qui pourrait nous
fournir de pâtes à papier prend, dans l'opi-
nion, une importance de plus en plus con-
sidérable. Voilà pourquoi les cOllseils, SOIl-
vent autorisés d'aillcllfs, ne manquent pas :
Tel recommande la pâte chimique du riz,
tel autre celle du trahn, gramiitée qui ne
fait que croître et multiplier sur d'immell.
ses espaces ; tel autre l'herbe de bue-billl"
qui a - envahi les rivières de la Cochinchine
au point d'arrfto les bateux et d'interrom-
pre la navigation ; tel autre la ravcnela et
le raphia de Madagascar ; les autres, le pa-
pyrus du Gabon; quelques-uns de ces don-
neurs d'avis, qui, je le répète, sont parfois
précieux, oublient d'exàminer certains petits
détails qu'on ne saurait négliger, par exem-
ple les - difficultés de recrutement de la
stiaiet:.d'&uvre, d'outillage, de transports,
etc., etc. ')fl¡¡; diautre part, il en est qui
s'en préoccupent, et qui nous assurent qu'el.
les sont, réelles ptsais. Yioe insurmontables,
que les études techniques l'ont démontré,
qu'on n'attend plus, pour la réalisation, que
les capitaux rebelles.
Quant à l utilisation du bambou, on n en 1
est plus, nt'.affirme mon correspondantt à
la période des éfÛdes, ni même à celle des
tâtonnements initiaux. Au Tonkin, près du
Fleuve Rouge et de la Rivière Claire, à
Vietri, s'élève une usine qui met est oeuvre
le bambolt pour en tirer une pâte à papier
fort estimée, Les résultats sont satisfaisants,
La matière est de tout premier ordre ; l'usi-
ne alimente une papeterie 'près Ide Hattoi à
Dap-Can.
il y a là un avenir superbe, si ce qu'on
m'écrit est exact, et je le crois. Le bambou
vient à profusion dans toutes nos posses-
sions tropicales oit cquatoriales ; la nature
le prodigue par millions. Le 10ur où l'expé-
rience faite à Vietri se multipliera dans
toutes les régions françaises oit croît le bam-
bou, le problème sera bien près de sa solu-
tion,.et nous aurons de la pâte à pophr pour
en revendre au plus offrant enchérisseur,
Saut les réserves que j'ai cru faire et que
ji crois devoir renouveler, sur les difficul-
tés d'exploitation probables ou certaines,
l'idée m'a paru digne d'être signalée. Ce
qui a été possible au Tonkin ne L'est, fas
dans toutes nos colonies où le bambou pul-
lule, Ce serait trop beau! %,nis ce qui est
possible à Vietri l'est assu> vent ailleurs.
Alors, la voie est ouverte : allons-y.
Mario Rouatan,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vicc-prêsidtint de la Commission
sénatoriale des Cotonics.
A L'OFFICIEL
no
Les produits de - provenance marocaine
Le Journal oHIciel du 22 mai 1922 publie le
relevé des produits originaires et provenant de
la zone française de l'empire cliérifien, importés
en franchise en France et en Algérie pendant le
mois d'avril 1927.
Le relevé fait ressortir notamment qu'à la
date du 30 avril les quantités totales imputées
à l'arrivée sur les crédits en cours étaient les
suivantet :
Pour les animaux vivants des espèces : ovine,
117.389 tôles sur un crédit de 500.000 : porcine,
1.3.897 têtes sur un .crédit de 25.000.
Pour les produits'de pfiche marocaine, 224.060
kilogr. sur un crédit de ItOOO;{œ,
Pour le blé, 111.752 quintaux sur un crédit
de 900.000. ,
Pour les res. 35.005, quintaux sur un crédit
de 250.000.
Pour les huiles d'olives et de grlgnons d'olives,
3.!U4 quintfaux sur un crédit de 30.000.
Pour les tapis estampillés par l'état chérifien,
3.346 mètres carrés sur un crédit de 30.000.
r- -
Hyménée
Mfff Lemaître, évêque de Carthage, a béni
samedi, en l'église de Bizerte, le mariage de
Mlle Antoine, fille du général commandant
la «Subdivision militaire de Bizerte, avec M.
Terrasson de Foù, -
du Soudan lTançais, dont les Annales Colo-
niales ont récemment annoncé les fiançailles.
Nous renouvelons aux jeunes époux nos
félicitations et "nos vœux de bonheur.
f.. * *
< L'alfa/Tunisien
'-.n,.-", o-.
lin récent décret de S A. le Bey de Tunis
réglementé lé' côïrtmôfce dé l'alfa brut.
Voici les, prip'oipà;le8s dispositions de ce
taaite,* qui a potir, bfiit 'd'(lsswV., la loyauté
tran»«ctionà ^ntre vëMeurs et nc11'
teûrs d"alîa : ,. --
11 est interdit d'acheter aux récoltants l'alfa
brut ailleurs que sur les marchés officiels.
Dans, le& localités oel se tiennent à la fois un
marché général et. un. marché spécial d'alfa,
l'achat de l'alfa doit obligatoirement avoir lieu
sur le marché spécial.
L'achat de 1 alfa aux récoltants doit être
effectué au poids. Le prix de la marchandise
doit être calculé sur le poids brut. A titre tran-
sitoire, pour tenir compte des 'usages pratiqués
jusqu'à, ce jour, une autre déduction de 30 p.
Ï00 pourra être opérée sur le poids ainsi dé-
termine. Toutes autres déductions, retenues ou
ristournes sont formellement interdites. ,
Le pesage de l'alfa sur les marchés a lieu
obligatoirement par les soins du peseur public.
ou, à défaut, par les soins d'un agent désigné
par l'Administration.
L'ouverture de chantiers destinés au dépôt
de l'alfa ou à la préparation de balles d'alfa
ne pourra désormais avoir lieu qu'après auto-
risation commune du directeur général de
l'Agriculture et du Directeur général des Finan-
ces.
Les acheteurs installés dans des chantiers
ouverts à proximité immédiate d'un marché
d'alfa peuvent élire autorisés, dans les mêmes
conditions, a faire peser sur leurs chantiers
l'alfa qui a été préalablement acheté sur le
marché*.
Le pcsnge.-a lieu, aussitôt après l'enlèvement
dudlt marché, par les soins du peseur public:
Les propriétaires de chantiers ou leurs repré-
sentants ne peuvent s'opposer a l'entrée sur
'Hfr^hanUçrs -»
- contraventions au présent décret, soit d'exer-
cer le contrôle du pesage, soit de percevoir
tes taxes dues au Trésor :
Vériiicaleurs des poids et mesures ;
Agents du service de la répression des frau-
des ;
Commissaires, secrétaires, inspecteurs et chefs
de poste de police;
Mililuh'cs de la gendarmerie ;
Agents et préposés de * J'admmistrution des
Finances ;
Officiers et préposés des forêts ;
Agents et gardes des domaines de l'Etat ;
Les infractions aux dispositions du présent
décret seront punies d'uno amende de 500 A
5.000 fr. et d'un emprisonnement de 5 jours à
Un mois, ou de l'une de ces deux peines seu-
lement, indépendamment de la conliscation
dès produits snils, des moyens de transport et
des instruments do nesugo.
L'accès des marchés d'alfa pourra être in-
'terdit, par simple mesure administrative, à qui-
conque aura été l'objet d'une condamnation par
application du présent décret.
Nous constatons avec plaisir que l'alfa
est l'objet de l'attention des pouvoirs pu-
blics comme des industriels français du pa.
pier, et nous aimons à penser que la presse
coloniale notamment notre journal est
pour quelque chose dans cette faveur ta“ut
de fois souhaitée.
«̃' ̃ o»
; La main-d'oeuvre
et le patronat en 7 unisie
---0-0--
Dans les quatre catégories de profes-
sions : agriculture, commerce, industrie et
entrôprises de transports, ce sont les Ita-
liens qui fournissent le plus de main-d'œu-
vre en Tunisie. Viennent ensuite les Fran-
çais et les Maltais.
En ce qui concerne lo patronat, c'est éga-
lement la population italienne qui fournit
le contingent Je plus considérable, puis les
Français, les Maltais et les autres Euro-
péens.
Si l'on envisage séparément chacune des
nationalités : française, italienne et mal-
taise, on constate que pour les Français,
l'agriculture occupe un chiffre plus impor-
tant do patrons que d'ouvriers ; le commer-
ce un chiffre plus important d'ouvriers que
.de patrons ; pour les entreprises de trans-
ports et l'industrie, par contre, la main-
d'œuvre française est l'espectivcment. de
3,6 0/0 et 5,8 0/0 contre 0,1,0/0 et 1 010 au
point - de vue -- du patronat.
Chez les Italiens, c'est dans l'industrie
que le coefficient de la population ouvrière
ést le plus considérable ; 16,i L'agricul-
ture occupe un chiffre bien plus important
(l'ouvriers que de patrons. La population
Ouvrière maltaise est également élevée dans
t'industrie: 9,8 0/0, alors que le patronat est
surtout commerçant : 3,5 0/0. La même j,c-
marqe s'impose pour, les .Espagnols et les
Grecs.
• –- «♦»
La population du Maroc
--0-0--
Les résultats du recensement officiel
effectue le 7 mars 1036 dans le protectorat
chériften viennent d'être puibliés. Us s'ap-
pliquent aux régions pacifiées seulement
de la zone française.
Le chiffra global die la population- est de
•1.216.826 habitants, dont 103.39G Euro-
péens, 4.003.916 musulmans et 107.512
jsraélittes. La région la .plus peuplée est
celle de Mprrakosh, avec 1.5&S.38<> habi-
tants.
La population urbaine (villes érigées ou
municipalités) atteint 538.861 habitants,
dont 387.513 musulmans, 74.263 isra61itcs,
52.289 Français et 24 <78 étrangers.
.L– i < ,.
Markhai Fmh, aqdtti le Maroc
–o-o
A son départ de Casablanca sur le Maré..
dllLj,du'eJ. le' maréchal Foch a été salué à
la gare maritime par le généra) Vidalon, com-
mandant en chéf des trouves du Maroc, et par
toutes Jés autorités locales, civiles et militaires.
européennes et indigènes.
Pendant les opérations d'embarquement, la
musique du ltr régiment de zouaves a joué les
meilleurs morceaux de son répertoire et exé-
cuté là Marseillaise au moment où le paquebot
a Quitté le quai.
i ..,.
Les peintres coloniaux au Salon
La visite officielle du Salon do la Société
Coloniale des Artistes Français et de FEx-
position Internationale, diltbnnisinc colo-
nial par M. Léoln Peiner,. ministre des Co-
IOTites, finra lien le samedi 28 mai, h. 11 heu-
res, au Grand Palais des Champs-Elysées.
L'AVIATION COLONIALE
--0:0---
Marseille-Alger
Un hydravion, piloté par l'aviateur Le-
clêrc, qui était parti samedi dernier de Mar-
seille, à 8 h. 25 pour Alger, ayant à. bord
4eux passagers, et dont on était sans nou-
velles depuis son départ, a fait connaître
tard dans la soirée qu'il se trouvait en panne
en pleine mer, à environ 100 kilomètres au
sud de MaKbn (îles Baléares).
Le pilote et les passagers ont été recueillis
hier matin, vers 4 heures, par une vedette,
qui a pris l'hydravion en remorque en direc-
tion d Alger.
Bruxelles-Kinshasa
Les aviateurs belges Medaets, Verhaegen
et Georges Koppens, héros du raid Bruxelles-
Congo Belge et retour, vont tenter bientôt
sur. un Bréguet une nouvelle expédition :
Bruxelles-Kinshasa (Léopoldville), en deux
étapes.
Ils iraient d'une traite à Casablanca et,
de là, eia un seul vol, à Kinshasa, et ils re-
viendraient en Belgique au cours de la même
semaine.
Londres-les Indes
Les deux aviateurs militaires anglais Carr
et Gillman, qui étaient partis vendredi ma-
tin de Crauwell (comté de Lincoln), pour
tenter la randonnée aérienne Angleterre-lcs
Indes sans escale, ont été forcés d'amerrir
à 72 kilomètres au sud-est de Bender-Abbas,
dans le golfe Persique. -
Les deux officiers ont été recueillis sains
et saufs par un navire. Leur avion a som-
bré.
- A la mémoire du « Dixmude »
M. Georges Leygues, ministre de la Ma*
rine, qui avait quitté Paris samedi après-
midi, accompagné par le capitaine de vais-
seau Darlan, directeur de son cabinet mili-
taire, est arrivé à Toulon hier matin, à
7 h. 53. L'après-midi, à 14 heures, il a inau-
guré 5 le monument élevé, à Pierrefeu, à la
mémoire du Dixmude, de sqn commandant,
de son état-major et de son équipage.
l
Samory et les Anglais
0 C>
YJAjrican World publie ce récit sur les
relations de Samory avec les Anglais; Au
mois d'août 1885, Samory envoya une mission
à Freetown pour demander la protection de
l' Angleterre. Sir Samuel Rove, qui était alors
Gouverneur de Sierra Leone, semble n'avoir
considéré cette démarche que comme une sim-
ple politesse et n'en rendit compte au Colonial
Office qu'en Juin 1886.
Selon son habitude, quand il était trop serré
de près par les Français il se retirait sur le
territoire britannique et de Freetown, on en-
voyait des trofipes pour l'arrêter.
A la pointe du jour, le 23 décembre 1893,
un détachement anglais était installé à Waima,
quand un détachement français, également à
la poursuite de Samory, ouvrit le feu sur les
Anglais, dont plusieurs hommes furent tués ou
blesses. En 1903, le Gouvernement français
paya une indemnité.
En janvier 1894, les Sofas de Samory ayant
subi une grave défaite à Bagbuwima (en Sierra
Leone), Samory commença à se diriger vers
l'est à travers l'Interland du Libéria et de la
Côte d'Ivoire. A la fin de 1895, il se trouvait
à Bontuku.
Après un engagement avec les. Anglais, il
se diriga vers le nord., dans- l'espoir de rom-
pre le cercle fonné par les Français.
Mais en octobre 1898, il était aux abois et
défait par les troupes du lieutenant Wœlfel,
fait prisonnier et exilé au Gabon.
Nous sommes loin des récits enthousiastes
de la prise de Samory par Gouraud, après
les randonnées formidables qui, chaque année,
depuis 1'885, précédèrent la chutp du a Na-
poléon Noir ».
Après la défaite de Babemba à Sikasso pai
Andéoud. Samory, qui s'était retranché dans
le Djimini, ne s' y sentait plus en sûreté. C'est
au cours de sa nrârche vers la forêt des 'T o-
mas que la colonne commandée par le com-
mandant de Lartigue atteignit la horde des
Sofas. La compagnie d'avant-garde comman-
dée par Goûraud tomba sur la smalah comme
Bugeaud sur celle d' Abd-el-Kader, et Sa-
mory qui se sauvait fut pris par quelque ser-
gent de tiralHeurst Wœlfet barrait la route
avec une autre compagnie. Ce n'était pas com-
pliqué, mais il fallait y songer, c'est ce à
quoi de Lartigue avait pensé. Mais peu d'his-
toriens de cette épopée soudanaise en ont
parlé. C'était un soldat, un savant et un mo-
deste. Mais il avait tué la potile, aux oeufs d'or
de l'état-major du Soudan 1 Moftof
Monof.
4..
Il faut récompenser
les vieux coloniaux
-0-0-
Dans le cnriculum vites du général Clau-
del, nommé comme nous l'avons annoncé
membre du Conseil supérieur de la guerre,
la France Militaire rappelle la citation à
l'ordre des troupes de l'A. 0. F., obtenue
pXr cet officier le 17 décembre 1896 :
Pour s'être pnrticuliisremenl distingué dans la
reconnaissance cxécutér. autour du lac Kagui-
bine, du 30 septembre au 13 octobre 189-i, par
une colonne d'infanterie e11111'j.!0.f' de chasser les
Touaregs pjllatds de leur repaire et dr. leur en-
lever les ressources qu'ils s'y étaient eréées ;
avoir élé, par sa connaissance du pays, son coup
Il'œil, son entrain et sa vigueur, un auxiliaire
précieux pour le commandant de la reconnais-
sance .»
- JI ¡a
Ce genre de citation était à l'époque fort
rare et par cela même fort apprécié, mais
les fastes des héros de la Grande Guerre ont
fait oublier ceux qui cependant avaient été
a la bonne et souvent rude école de nos ex-
péditions coloniales. C'est pourquoi M.
Louis Rollin, député de Paris, a déposé, il
y a quelques années un projet de loi ten-
dant à faire décerner la croix de guerre des
[ théâtres d'opérations extérieures (T, 0, E.)
aux vieux coloniaux titulaires de citations
que l'on pourrait appeler cc avant la lettre n.
Du Sud nous viennent
des lumières
0-0
D'intéressantes inventions, dues à des
Français d'Algérie ou de 1 unisie, ont été
déjà signalées dans ces colonnes.
En voici une qui nous paraît grosse de
conséquences heureuses, si nous en jugeons
d'après VEcho d'Alger du 12 mai, qui écrit
ceci :
Un ingénieur résiliant depuis longue date à
Alger, M. Darclie, membre de la Société des
ingénieurs civils de France, a\ait convié diverses
personnalités du monde technique et de l'auto-
mobile, en vue de leur présenter sa plus récente
invention : un procédé tendant à une économie
coaisidérable du carburant d'alimenlation dans
les moteurs à explosion.
L'attention de M. Dnrcho a été retenue par-
ticulièrement par les facteurs suivants devant
améliorer le rendement" :
Vaporisation totale du combustible ;
Production, au moment de l'allumage, d'un
brassage du mélange fournissant une combus-
lion rapide et complète ;
Obtention d'une détente prolongée, permet-
tant une utilisation meilleure des gaz pendant la
course motrice du piston et évitant de rejeter,
par l'échnppcnwnt, des gaz ayant encore une
température et une pression élevées ;
Sans lVmpJoi de corps unliriNonnanl, aug-
mentation du toux de compression, et, par suite,
du rendement, en évitant tout eliquetage du
moteur d on Utilisant la forme classique et
simple de chambre de combustion avec chapelle
latérale, sans recourir aux dispositions spéciales
de SlIpcr-culos."e" ;
lînfin, diminution de la fatigue générale du
moteur.
Ce programme a pu être réalisé par des
movens mécaniques de la plus remarquable sim-
plicité, ce qui permet la transformation- peu
coûteuse de tous les moteurs existant.
Pratiquement, l'foi von lion se traduit par la
réalisation d'un piston de hauteur supérieure à
la normale, do toile façon qu'il son point mort
haut il ulleilIc, ti quelques millimétrés près, la
partie supérieuro du cylindre. ParallMement on
réalisa un étranglement dps gaz. (\ l'admission.
Le résultat proU'llll' des observations de M.
Darelle conduit Ci une (Iconomfc de carburant vu.
riant cnlre "0 et 45 (1/0, suivant qu'il s'agit d'un
moteur polyculintlruiuc. à rtpimc variable ou
d'un moteur industriel.
On voit que l'invention serait d'impor-
tance. Et sans doute même ne faut-il pas
employer le conditionnel, car l'expérience a
été faite sous le contrôle de hautes person-
nalités officielles d'Alger, ingénieurs, an-
ciens polytechniciens et hauts fonctionnaires
de divers services.
$bel
A raclogille des SCienceS Coloniales
Réunie sous la présidence do M. O. Alapetite,
M. Bourdarie secrétaire perpétuel, a fait part à
l'Académie dit décès du ccrionel comlc de Gas-
tries, dont il a rappelle l'œU\'t'c considérable, rc-
présentée par les seize volumes « Sources inédi-
tes de l'histoire du Maroc M. L'Assemblée s'est le-
vée pour une minute de silence.
Présentation d'ouvrages. Le secrétaire per-
Bétuel présente, en l'amalysant, l'ouvrage pos-
thurne de Maurice Delafosse: « les Nègres », orné
de 5!) planches en héliogravure; M. E.-F. Gau-
tier présente une étude sur le Moyen Atlas et
une autre sur : Les raisons d'être de Fez.
Commission tin iiuinquina. M. Em. Perrot
dépose en les commentant et justifiant les con-
clusions de la Commission du Quinquina qui
avait été constituée à la suite des expériences
de culture poursuivies par le Docteur Versin, en
Indochine, a Dron et il IJjiring, Ces conclusions
seraient communiquées ou ministre des Colo-
nies et aux Gouverneurs- généraux et Gouver-
neurs.
Sécurité, de la navigation aérienne en .1. O. F.
M. llenrv Hubert fait connaître les disposi
Lions prises oh A. D. K. pour y assurer la sécu-
rité de la navigation aérienne. L'organisation
réalisée a été nbtonuo par la collaboration étroite
du Service météorologique et de l'lnspcdion du
réseau rudio-tiMégruphique IOL-,111, faulo du reste
de pouvoir utiliser le poste fi très grande portée
de Buiiïcùw ¡¡¡¡i ;.iip:,¡ lient aux P. T. T. et dont
le tarif serait en l'espcoc trop élevé.
Trois lypos d'émissions 1° une émission jour-
nalière normale faite il heure lixe par choque
poste dans le sens de lu progression des pertur-
bations; 2" une nuire émission spéciale qui est,
en réalité, un service d'avertissement des grains;
3° des émissions exceplionnelles faites il la de-
mande des aviateurs qui approchent de FA. O. F.
ou qui survolent ses territoires.
Ce service a donné et donne quotidiennement
les meilleurs résultats.
Lois, Décrets, Arrêtés
–0-0–
Décret modifiant le tarif spécial des doua-
nes de Madagascar et dépendances.
(7. 0. du 21 mai 1927.)
¡ .--
COU Mil DE L'R IGIUI«À
11.0
LA VIE ADMINISTRATIVE
Instruction publique
Un arrêté du (îouvcrnoui' 'Général vient
d'approuver la délibération du Conseil de
'Gouvernement, port-unt création d'une
écolo do jargons indigènes à deux classes
aux Beni-Biahini, communie mixle du
Gucrgour.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
Accident du travail
Alxlenonri Ahmed, employé à ];i"disuUe-
rin de géranium de la ferme des héritiers
Durand, à Ch.ehh, en déchargeant une
chnndirrc, a glissé si malonconlreiisemenl,
(!u'i1 -est tombé la I.tl' la première dans
Va chaudière ouverte et en ébulliUon., et,
sans l'énergie et la force de son camarade
Gourine Ali qui avait pu le retirer irnmé-
diatement de in. chaudière, il aurait été
complètement ébouililanté.
Î/C malheureux, qui avait des 'brûlures
atroces ,\ la tête et sur tout le corps, fut
transporté d'urgence à 1 "h Api t al. de nou-
farik où il est décédé dans le courant de
l'après-midi. La victime laisse une veuve
et deux jeunes enfants.
Un nouveau chemin de fer
Sur la nouvelle ligne de-Chemin de fer
de Rel-Abbès à \Jzès-lo-Duc (Dt d'Oran), la
seelion de Dombasle à IJ^ès-le-Duc est ou-
verte au* public depuis le 15 mai. D'autre
porI. le service des voyageurs est assuré
sur la même ligne, depuis le 15 mai égale-
ment, par des trains légers, entre Rel-Abi
hès et Prévost-Paradol.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69.1%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69.1%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6451075k/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6451075k/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6451075k/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6451075k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6451075k