Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-12-20
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 décembre 1926 20 décembre 1926
Description : 1926/12/20 (A27,N193). 1926/12/20 (A27,N193).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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us mravEito ; ao CENTIMES
LUNDI soin, 20 DECEMBRE 1926
JOURNAL QUOTIDIEN
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Les Annale Coloniales
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Les bois coloniaux pourront ils suffire bientôt
aux besoins de la métropole ?
1 L
- - -
L'importation en France des bois cola,
niaux se développe d'une façon relativement
satisfaisante, puisqu'elle est passée de quel-
ques milliers de tonnes, en 1919, à plus de
140.000 tonnes en 1924. Sans doute, som-
mes-nous bien loin encore du moment où
nous pourrons nous passer des importations
de bois étrangers qui se chiffrent par trois
millions de tonnes en chiffres ronds, compte
tenu des pâtes de bois, papiers et ouvrages
en bois. Nos colonies peuvent-elles nous four-
nir davantage et pouvons-nous escompter
qu'à assez bref délai nous pourrons réduire
considérablement nos achats à l'étranger?
Recevoir presque immédiatement davan-
tage, oui, en principe. Le tonnage reçu en
1924 ne représente guère que 40 de la
production coloniale de bois, qui a atteint
près de 350.000 tonnes (1), et cette produc-
tion n'a nullement atteint à son maximum de
développement.
On connait d'autre part l'importance de
notre domaine forestier colonial. Les 80 ou
90 millions d'hectares qui le composent peu-
vent incontestablement, étant donné la rapi-
dité de la végétation, en zone équatoriale,
fournir ucaueoup plus de bois que nous ne
pourrons jamais en ronsotnmcr. r 1
Mais il faut compter avec l'hétérogénéité
des forêts coloniales et la dispersion des
essences pratiquement utilisables.
Le développement des exploitations se
heurte par ailleurs à des difficultés de divers
ordres et il serait vain de prétendre qu'à très
bref délai, nous pourrons nous approvision-
ner dans nos possessions des millions de
mètres cubes de bois dont notre pays a
besoin,
Il faut se rendre compte tout d'abord que
nos colonies ont exporté, jusqu'à présent,
Okoumé mis à part, presque exclusivement
des bois fins. Nous pourrions augmenter
notre consommation d'Okoumé, encore que
cette essence revienne assez cher et convienne
surtout à des emplois spéciaux (déroulage,
* contreplaqués). Nous ne pouvons augmenter
btaucoupt par cot" te, notre consommation de
bois d'ëbénisterie, acajou par exemple. On
dira que nous recevons encore de ) 'étranger
près de 25:000 tonnes d'acajou et autres bois
uns ce n'est pas grand'chose et il est bon
d ajouter qu'il s agit, pour la majeure par-
tie, de bois qui n'ont pas de similaire dans
nos .colonies.
Ce qu'il nous faudrait surtout et en très
fortes quantités, ce sont des bois communs
susceptibles de remplacer, dans toute la me-
sure du possible, nos bois indigènes (chêne,
hêtre, sapin, peuplier) dont la source s'épuise,
et les bois du Nord, sapin, pins et pitdbpin,
de Scandinavie, Finlande, et t, a.
Or, si nos colonies peuvent difficilement
nous fournir des essences pouvant remplacer
certains bois du Nord, elles pourraient, par
contre, nous envoyer quantités de bois utili-
sables en menuiserie et en charpente, dite
spéciale. Pourquoi leurs envois -restent-ils
excessivement restreints ? C'est ce que nous
nllnns nous efforcer d'examiner. La question
est beaucoup plus complexe qu'elle n'appa-
raît de prime abord,
Nous nous trouvons, en effet, en présence :
D'une part, d'employeurs qui hésitent CII-
core à utiliser des bois qu'ils connaissent irès
mal ci dont la grande variété nuit certaine-
ment à la vulgarisation. Et cette hésitation
tient beaucoup moins aux prix apparemment
élevés- auxquels reviennent les bois coloniaux
(je dis apparemment, car il n'est importé que
des bnis de choix, billes de pieds, droites et
sans nœuds, écornes ou équarries, qui don-
nent le minimurj de déchets au débitage)
qu'à la crainte du risque encouru et surtout,
comme l'ont fait remarquer MM. Méniaud
et Brctonnet dans leur remarquable petite
brochure sur les Bois d'Afrique, à la diffi-
culté de constituer ou de renouveler des ap-
provisionnements d une essence déterminée,
lorsque les premiers essais entrepris ont été
satisfaisants. Ces employeurs hésiteraient
beaucoup moins s'ils trouvaient couramment
sur le marché, les quantités et variétés dont
ils peuvent avoir besoin ;
D'atttre part, d'exploitaltts coloniaux dis-
posant de capitaux limités, d'une main-
d'œuvre plus limitée encore, et ils préfèrent
employer toute leur activité et tous leurs
moyens d'action à la production d'essences
riches, dont le coût d'exploitation est évi-
demment plus élevé, parce que ces essences
sont généralement très disposées dans la fo-
rêt, mais dont la réalisation est facile et ré-
munératrice (tous les beaux bois sont achetés
sur place, par des représentants de firmes
françaises et surtout étrangères), plutôt qu'à
la production d'essences communes dont la
vente continue à rester pour ces exploitants
très problématique. Notons, en outre, que
parmi ces essences communes, il en est cer-
taines qui sont sujettes à échauffement, si
elles ne sont débitées de suite; d'autres ont
une très forte densité et, si elles ne peuvent
flotter, leur évacuation vers les points d em-
barquement soulève des difficultés et devient
bien plus onéreuse que celle des bois fins.
Le seul avantage que présentent en somme
pour l'exploitant les bois communs, par rap-
port aux bois fins, est de pouvoir être obte-
nus en très fortes quantités dans des zones
faciles à exploiter, en bordure de la mer,
des neuves ou lagunes flottables ou navi-
gables et des voies ferrées. Mais encore faut-
(1) Les chiffres de 1925 seraient un peu plus
élovés, mnis la part, reçue par notre pn.ys
serait inférieure fi (lJle de 1924. Les importa-
lions de nos ooVinics en Fronce se seraient,
paf contre, relevées très sensiblement au cours
- -
il que ces bois, débités ou non, puissent être
embarqués et transportés en France assez
économiquement afin de pouvoir être offerts
à la clientèle à des prix assez avantageux
pour soutenir la concurrence avec les bois si-
milaires provenant do l'étranger. Il faut
aussi que le marché en soit organisé en
France.
Or, a priori, tout permet de supposer
qu'actuellement, ce marché des bois colo-
niaux serait très facile à organiser dans nos
grands ports, à la seule condition que les
exploitants coloniaux limitent, pour com-
mencer, afin d'éviter la confusion, le nom-.
bre d'essences envoyées. La pénurie de bois
d'oeuvre qui s'annonce de plus en plus
grande dans notre pays, le coût élevé des
bois reçus de l'étranger, laissènt présumer,
en effet, qu'une telle organisation serait cou-
ronnée de succès. L'active propagande que
poursuit l'Agence Générale des Colonies
trouverait là sa récompense. Mais là où gît
la difficulté, la seule difficulté, pourrions-
nous dire, c'est dans l'approvisionnement
régulier et pipgressif de ce marché. Et, pour
la résoudre, il n'est qu'un moyen, notam-
ment pour nos colonies d'Afrique qui sont"
les plus 'aptes à nous envoyer de très fortes
quantités de bois : c'est de permettre l'ex-
ploitation et l'envoi d'essences communes par
l'antélioratioll des conditions d'embarque-
ment.
Par cette amélioration des conditions
d'embarquement, par la construction de
ports surtout, on réduira considérablenupt,
en effet, les délais de chargement des bois,
partant, on réduira le prix du fret. Si, au
lieu d un mois et plus pour prendre son char-
gement, un navire peut effectuer cette opé-
ration en quelques jours, il est évident que
le prix de transport baissera en conséquence ;
il n'est pas exagéré de fixer l'économie pou-
vant être réalisée de ce fait à 40 et même
à 5° des taux actuels de fret. On permet-
tra. d autre part, rembarquement facile et
rapide de bois lourds, qui ne flottent pas, et
des bois de toutes sortes, qui auront été dé-
bités sur place, opération doublement avan-
tageuse, puisqu'elle fera réaliser une nou*
velle et appréciable économie sur le fret, les
bois débités étant moins lourds et s'arrimant
mieux que les bois en billes et les déchets de
sciage n'étant pas transportés ; elle fera aussi
tirer parti de nombre cressetces ou de chutes
inutilisées actuellement. D'importantes scie-
ries pourront alors être installées à proximité
des ports d'embarquement ou dés zones ex-
ploitables de forêt et l'emploi d'engins mé-
caniques pour l'exploitation et l'évacuation
des bois sur ces sciçries se vulgarisera d'au-
tant plus rapidement que la proportion d'ar-
bres abattus dans une zone déterminée sera
plus grande et permettra une exploitation
vraiment inudstrielle et moedrnc. Tant que
ces conditions ne seront pas remplies, les
bois coloniaux ne pourront être importés
qu en quantités relativement faibles et à des
conditions telles qu'ils devront être vendus à
un prix assez élevé, pour couvrir tous les
frais d'exploitation et de transport et laisser
une rémunération convenable aux exploi-
tants. Sauf en des périodes de déséquilibre
des changes, comme celle que nous venons
de traverser, ils ne pourront concurrencer de
ce fait, pour les travaux de charpente ou de
menuiserie courante, les bois de pays ou les
bois importés de l'Europe centrale. On ne
pourra les employer que pour la belle menui-
serie, le parquet, la carrosserie, le contrepla-
qué, l'ébénisterie et la marqueterie, tous usa-
ges qui exigent des bois de choix et pour les-
quels conviennent du reste tout particulière-
ment les divers l)ois coloniaux que nous rece-
vons actuellement. Il en sera ainsi longtemps
encore. Les ports, aux colonies, plus qu'en
Europe, peut-être, sont coûteux et longs à
construire.
A la Côte d'Ivoire, plus encore qu'au
Gabon et au Cameroun, ce besoin de ports en
eau calme se fait sentir. Divers projets ont
été établis, mais on ne paraît s'être arrêté
jusqu'ici à aucun ; l'on n'est même pas abso-
lument certain que les projets étudiés com-
portent des garanties suffisantes au point de
vue protection contre la "barre et contre les
courants. Il faudra peut-être procéder à de
nouvelles études.
En attendant, l'on peut, évidemment,
multiplier les wharfs et entreprendre divers
travaux provisoires qui amélioreront peu à
peu les conditions vraiment trop défectueuses
d'embarquement et permettront un dévelop-
pement sensible des exportations de bois.
Mais on ne doit pas se leurrer : seuls des
ports outillés à la moderne résoudront le
problème de l'exploitation en grand de nos
forêts coloniales et donneront à la Métropole
la possibilité de puiser dans ces forêts, non
pas tous les bois qui lui manquent mais une
part vraiment importante des quantités qui
lui sont nécessaires. C'est peut-être l'affaire
de 20 ou 30 ans. Ce n'est rien et c'est beau-
coup, car ce n'est pas notre génération qui
verra cette œuvre réalisée.
Ernest Haudos,
Sènatetif de la Marne,
Vice-président de le Communion
des Douanes
1.
La croisière de l'Atlantique
--'---
La division de l'amiral Pirot a quitté Ca-
sablanca après une relâche de quelques heu-
res, samedi dernier, à destination de Cadix,
Elle avait séjourné aux lies Canaries du
13 an 16 décembre. Cette relâche fut mar-
quée par l'accueil très sympathique réservé
aux marins par les autorités et par la popu-
lation espagnoles.
Les indigènes étrangers
daM Ici cadres administratifs
1 de rhdochme
- ,.'
J'ai indiqué dans un précédent
article les réductions de personnel
administratif pouvant être faites
sur te budget de l Indochtne, et montré la
tendance dans le personnel subalterne à faire
appel QI" concours des Annamites.
Le personnel actif non technique, qui ne se
rencontre, il est vrai, que dans peu d'admi-
nistrations, pourrait être composé de la même
façon; mais il serait possible de recourir alors
à un recrutement très particulier : celui des
indigènes de la côte des Somalis, dont l'acti-
vité, l'endurance, le courage et la parfaite
discipline ont été si grandement appréciés
pendant la guerre. Ce seraient des auxiliaires
excellents, surtout dans les services de la po-
lice et de la douane.
La présence dans les cadres administfati/s
d'indigènes étrangers aux races de VIndo-
chine ne présenterai, en réalité, quoiqu'on
puisse dire à ce sujet,. aucun inconvénient au
point de vue politique, et notes y trouverions
de sérieux avantages. Les Annamites sttppor.
teraient ces ltOuveatt venus comme actuelle-
ment ils supportent parfaitement les noirs des
Antilles et les Hindous renonçants qui sont
maintenant nombreux dans toutes les adminis-
trations, depuis le préposé des douanes jus-
qu'aux ingénieurs des Travaux publics, aux
administrateurs de Services civils et aux ma-
gistrats.
Les troupes noires qui, pendant assez long-
temps, ont fait partie du corps d'occupation
au Tonkin, se sont parfaitement entendues
avec la population indigène. Les premiers
gardiens de nuit à Saigon ont été des Somalis
(et bien qu'ils se recrutent actuellement, sur-
tout parmi les Indous, on continue de les
appeler Arabes). Ils ont toujours donné toute
satisfactioll à tous points de vue.
Nous serions, d'autre part, beaucoup mieux
servis par ces auxiliaires étrangers que par
les Annamites et mieux renseignés sur ce qui
se passe dans l tnterteur. Il ne faut pas ou
blier qite jamais fin Annamite, fût-il manda-
rin, n a prévenu un fonctionnaire français,
administrateur ou autre, de tentatives de ré-
volte pouvant se produire. Quand nous en
avons été informés, ç'a été par les mission-
naires qui sont les setils à être un peu au cou-
rant de ce qui se passe chez les indigènes. En
cas de difficultés, nous trouverions donc dans
ces noirs une aide extrêmement sérieuse et
efficace.
Maurice Boallloa..LaFont
Député ou F mit tire.
Vice-Pré*ident de ta Chambre,
Au Conseil d'État
--0-0-
Rejet dune requête d'un propriétaire fon-
cier demeurant à La Meskiane, départe-
ment de Constantine
Cette haute juridiction a rejeté la re-
quête que M. Derbal Mohamed bon Taier
avait introduite aux fins d'annulation d'un
urrété en date du 2 mars 1923 par lequel
le Gouverneur Général d'Algérie a distri-
bué aux consorts Gasmi, la propriété des
terres « Arch » du douar El Mechtob, et
contre une décision du directeur de l'enre-
gistrement du département de Constantine
prise en exécution de cet arrêté.
- Dans sa requête, l'intéressé faisait va-
loir que, parmi les terres attribuées aux
consorts Gasnii par l'arrêté attaqué, se
trouvent des passerelles dont la jouissance
appartenait depuis un temps immémorial
aux membres de sa famille, que les droits
de ces derniers sont attestés par des déli-
bérations de la djeniaice du douar El
Mchtnh, que la procédure de l'enquête a
été rendue irréculière par les agissements
des héritiers (fassi, qui ont fait porter
1 enquête sur des parcelles que ne visait
pas la demande initiale dn sieur flnsrnt.
Lo Conseil el'Etat a répondu il cette ar-
gumentation en prenant une décision de
rejet attendu qu'il résulte de l'inalrnelion
que, contrairement à ce que soutient le re-
quérant, ces attributions de propriété ho-
mologuées par l'arrêta attaqué ont été fai-
los conformément h 1 art. 13 de la loi du
16 février 1897, au profit des occupants qui
avaient la du sol. dès
lors, et sans qu'il soit besoin de statuer
sur la fin de non recevoir tirée de ce que
le recours a été présenté après l'expiration
du délai légal, le requérant. n'est pas fondé
à demander l'annulation de l'arrêté dont
s'agit. Pour ces motifs, sa requête est
rojctée.
Rejet de la requête d'un garde forestier
principal en Indochine
Les 21 juin 1921 et 19 septembre 1924, le
Gouverneur général de l'Indochine prenait.
deux arrêtés relatifs au régime forestier do
la colonie.
Estimant que les modifications ainsi ap-
portées audit régime étaient de nature a
nuire 4 son avancement, M. Grêlon,, garde
principal de lro classe du service forestier
en Indochine et demeurant à Go-Quao, in-
troduisit une requête au Conseil d'Etat aux
fins d'annulation dos arrêtés en question.
Celte haute juridiction a rejeté la requête
dont s'agit pour les motifs, entre autres
« 'que les droits aux avantages résultant,
I( pour des fonctionnaires, d'une réglemen-
Il tation, sont subordonnés au maintien si
« cette réglementation ainsi que l'indique
« iVunique moyen de la requête tiré de ce
tl que les arrêtés attaqués ont méconnu les
Il droits que M. Grêlon tenait d'un arrêté
« antérieur ne saurait être accueilli. dès
« lors la requête iCln M. Grêlon est rcjc-.
« té.3 ».
à fklisigo les limutims et Mus-Littre?
L'Académie des "Inscriptions el Bcllcs-
Lettres a désigné MM. Marçais ci, Provcn-
çal comme candidats à la chaire d'arabe
au Collège de France.
AU SENAT
-
DEBATS
Le contrôle des valeurs coloniales
4u cours de la -navette budgétaire dans
'la, riult de samedi à dimanche, la commis-
sion sénatoriale des finances a repris le
texte de l'article 40 bis de la loi de finances,
concernaa, Ile contrôle des valeurs colonia-
les, texte dont la Chambre avait décidé la
suppression.
En séance publique, elle on a proposé
l'adoption au Sénat.
M. Schrameck, auteur de la proposition,
intervint. - - -
Le sénateur des Bouches-uu-Rhône ex-
posa qu'en proposant le texte de l'article
40 bis, la commission dos finances avait eu
pour but de protéger l'épargne Il contre cer-
taines opérations infiniment louches qui se
dissimulent sous le couvert d'affaires colo-
niales.
Nous avons, dit-il, visé les opérations
de sociétés qui émettent des titres en vue
d'explloitations industrielles ou agricoles
dans les colonies et en provoquent la haus-
se par des moyens de publicité que ne jus-
tifie pas -- la situation réelle de ces entrepri-
ses.
On pourrait citer un cas dans lequel une
émission s'est traduite par réintroduction
dans la colonie intéressée de 30 Jnillions de
francs et par un supplément de 140 mil-
lions demandé au public sous forme de ma-
joration des prix d'introduction des titres à
la Bourse.
Nous craignons, ajoute le sénateur des
Bouclies-du-Khône, que si J'on ne fait rien
la situation n'aille tous les jours •en s'ag-
gravant et que si (nous ne lui en donnions
les moyens, le gouvernement ne se trouve
du ris l'impossibilité d'agir.
Que ferait, en effet demain, 'M. le mi-
nistre des Colonies si notre texte demeu-
rait disjoint et s'il se trouvait en présence
d'une société qui, pour un capital de 4 mil-
lions demanderait au public plus de 24 mil-
lions, absorbés par les frais d'émission, de
placement, les parts de fondateurs, etc. ?.
Bien entendu, j'ai parlé au futur, je ne
vise présentement aucune Société particu-
lière (suul';-l'es). Je pourrais multiplier les
hypothèses (nouveaux sourires).
M. Poincuré demande la disjonction.
Le gouvernement, dit-il, est lom de me-
cniinultrc la vuleur des arguments de M.
Schrufneck.
J'ai collaboré à la rédaction du texte qui
a été voté par lo Sénat. Cette rédaction a
élé très laborieuse cur il ne fallait pas tou-
cher a la législation existante.
Primitivement., le texte ne visait que les
entreprises coloniales, que les valeurs co-
loniales. On a objecté qu'une disposition
semblable risquait d'atteindre le crédit go
ces entreprises.
y Dans iun texte plus général nous avons
alors, visé toutes les entreprises exerçant
leur activité hors de la métropole, mais seu-
lement en ce qui concerne les parts de fon-
dateurs et les parts bénéficiaires.
La Chambre a trouvé que cette disposi-
tion était à la fois trop large et trop étroite
et elle l'a rojetée. Si nous la lui renvoyons,
elle ne l'acceptera pas et une longue dis-
cussion s'inslituera.
Lo mieux serait que 'le gouvernement- pré-
parât un projet spécial bien étudié.
En attendant, j'exercerai un contrôle aus-
si' strict que possible sur les émissions sus-
ceptibles de donner lieu à abus et, le cas
échéant, je saisirai le ministre de la jus-
tice. (Très bien.)
M. Coignet, sénateur du HhÔnp, demande
à M. Poincaré de 11e pas avoir, dans le pro-
jet qu'il établira, deux poids et doux mesu-
res et de s'attacher à établir une réforme
unique pour les entreprises coloniales et
métropolitaines.
M. Genouvrier, sénateur d llle-ct-Vilainc,
déclara se rallier à l'opinion du président
du Conseil.
- Je lui demande aijoutc-l-i:1, A cette oc-
casion, de retire à jour les lois sur les
sociétés ; elles en ont grand besoin.
Le Sénat accepta alors la disjonction do
l'article 40 bis.
- –-
Candidature sénatoriale
M. Klobukowski, ancien Gouverneur Gé-
néral de l'Indochine, pose sa candidature au
Sénat, dans F Yonne, comme républicain li-
béral, contre MM. Bienvenu-Martin, Gau-
daire et Hamelin, sénateurs radicaux sor-
tants.
M. Klobukowski, qui est le gendre de feu
Paul-Bert, qui fut, il y a quarante ans,
député de l'Yonne, est patronné par MM.
Pierre-Etienne Flandrin et Pierre Perrcau-
Pradier, et est recommandé par la Fédéra-
tion républicaine, l'Action libérale et l'Al-
liancc républicaine démocratique.
Dépêches de l'Indochine
-
Elections complémentaires
Dimanche ont en lieu à Hanoï les élec-
tions municipales complémentaires en ap-
plication du décret dit 14 septembre 1920.
portant création de quatre nouveaux sièges
de conseillers titulaires et de quatre sup-
pléants, dans les conseils municipaux de
Ilanoï, Haïphong et Saïgon.
A llanoi, deux listes de candidats étaient
en présence, l'une composée de commer-
çants et de fonctionnaires, Vautre unique-
ment de fonctionnaires. Deux candidats de
la première liste arrivés en té te, M. de
Fayssal, fonctionnaire, Délaye, commer-
çant ont été élus. Jl 11 a ballottage pour les
autres sièges ; aucun autre candidat
n'ayant atteint le quorum. Il n'y avait pas
de candidats pour les sièges réservés aux
indigènes. A Haïphong, il y a ballottage
pour les sièges français. Deux sièges indi-
gènes sur quatre ont été pouruus.
(IndopacUi.)
l
Alain Gerbault -- aux lies Fidji
0-0
Le correspondant du "Timea n aux Hes
Fidji vient, de télégraphier qu'Alain Ger-
ban'lt. y est arrivé, venant de Vile Wallis. Il
y (, 1 i
est en bonne santé.
A LA CHAMBRE
OBOUPE: COLONIAL
M. Léon Archimbaud vient d'être élu pré-
sident du groupe colonial de la Chambre,
en remplacement de M. Henri Simon, dé-
cédé.
DEBATS
Budget des Colonies
Retour" du Sénat avec quelques modifica-
tions, le budget a été de nouveau examiné
par la Chambre.
Au budget des Colonies, M. 'Landry a si-
gnalé les inconvénients d'une décision, ré-
cente qui prive les militaires servant en
Indochine de la gratuité du passage pour
leurs familles.
On sait que. le Sénat avait opéré sur ce
chapitre, une réduction ne portant ni
sur les frais de roule, ni sur les frais de
passage.
C'est ce que .fait justement remarquer le
rapporteur, iM. Archimbaud.
Mais, demande M. Guérin, les familles
des fonctionnaires auront-elles leurs frais
payés ?
Sur la réponse affirmative de M Ar-
chimbaud, en ce qui concerne les fonction-
naires et négative pour les militaLres, M.
Landry demande le rétablissement du cré-
dit de 5 millions.
- En Indochine, déclare le président du
Conseil, les traitements des officiers, payés
en piastres, sont beaucoup plus élevés que
dans les autres colonies. D autre part, les
officiers partent au maximum pour trois
années et séjournent dans des endroits où
ils ne peuvent avoir leurs familles auprès
d'eux.
Cependant, il ne s'oppose pas au relève-
ment demandé.
Après que -M. de Tinguy du Pouet eût
signalé qu'une économie peut. être réaliséo
en acceptant que les milituires prolongent
lour séjour, quand ils le désirent, le cha-
pitre 45, relevé de 5 millions, est adopté.
'Les autres chapitres du budget des Colo-
nies sont adoptés conformément aux pro-
positions de la Commission des Finances.
Budget du Travail
Lors de l'examen de ce budget, notre
umi M. Morinaud est intervenu au cha-
pitre 4 Ú propos des indemnités et alloca-
tions diverses, signalant la situation paru-
doxule de la métropole il l'égard des tra-
vailleurs nord-africains :
« L'Algérie, déclare le député de Constan-
tine, manque en ce moment de J!Juin-ù'æu-
vre el. la Frullce, qui est menacée de
chômage, abrite 100.000 ouvrière iioi-d-afri-
cuins ; cette situation est illogique et inad-
missible ; il faudrait accorder au Gouver-
nement le pouvoir de rapatrier ces indi-
gènes et de limiter par décret le chiffre de
la main-d'rouvre élrungérc employée en
France, -»
Budget spécial de l'Algérie
Parmi les projets de lois, retour du Sé-
nat, soumis à l'approbation de la Chambre,
signalons tout particulièrement celui qui
tendoit à autoriser la perception des droits,
produits et revenus applicables au budget
spécial de l'Algérie pour l'exercice 1927,
Dans la discussion générale, M. Renuud
Jean a exposé son inquiétude au sujet de
la situation alimentaire en Algérie el. parti-
culièrement dans le département d'Urun.
guellcs mesures le Gouvernement général
de l'Algérie entend-il prendre pour éviter
les horreurs de la famine ?
Puis il signale ensuite que de nombreux
indigènes algériens auraient été tracassés,
maltraités ou emprisonnés pour motifs po-
litiques.
M. Sarraut, ministre de l'Intérieur, dans
une courte réplique, déclare, que toutes les
(mesures ont été prises pour parer au défi-
cit de la récolte.
M. Thomson lui aussi, est rassuré sur
la situation alimentaire de l'Algérie par les
mesures pleines do sagesse qui ont été
prises par Je Gouvernement général et par
les préfets.
La propagande communiste en Algérie,
fait-il remarquer, a été absolument, abomi-
nable. Devant son intensité, l'Admi.nistra-
tion a dû prendre des précautions. Mais ce
n'est pas ¡HUI' la force que nous comptons
pour rester en Afrique du Nord. C'est sur
notre politique traditionnelle de coiUabora-
tiun, qui a montré son efficacité sur l'es-
prit des indigènes pendant la guerre et
pendant l'affaire du Hill.
A l'heure présente, les indigènes se féli-
citent que la mission de M. Viol lot l c ait
été renouvelé. Le Gouvernement et l'Ad
minislration ont fait. tout leur devoir.
Notre ami et collaborateur du Budget
spécinl, M. Georges Bureau, rapporteur, a,
pour terminer, exposé comment l'équilibre
budgétaire a été établi par les délégations
financières et a demandé il la Chambre,
pour acquiescer à cet équilibre, d'adopter
l'amendement de. M. Morinaud et de plu-
sieurs de ses collègues qt1( nous avons
publié précédemment.
M. Morinaud, après avoir remercié la
Commission, a prié le Gnuvernement- de
soutenir (levant. le Sénat, le projet ainsi
modifié. Les différents articles ont etc
successivement adoptés et l'ensemble voté
par 125 voix sur 4u0 votants.
QUESTIONS ECRITES
Emploi réservé en Algérie
M. Ilenri Tasso, député, demande à M. le mi.
nisire des pensions : 1° ¡,:i un ancien militairc,
engagé pour quatre, ans, ayant obtenu un on-
ploi réservé (préposé dos douanes on Algérie)
au titra de la loi du 21 mars 1005. 1'1. n'ayant
pu l'occuper, en raison de blessures du guerre,
nommé en compensation gardien de phare en
Algérie et mis en disponibilité sur sa demande
(en W22, c'est-à-dire avant la loi de janvier
1):1), par suite d'aggravation de sa hlcssurc.
ost susceptible de bénéficier du paragraphe 5, de
l'arlicle 2 de la loi du 30 janvier 1023 ; 2° dans
1-j cas de négative, si cet nncion militaire - pour-
--- '-- 2 -- - ---
rait ohtnnir do 1 Adrnniistration des ponts et
chaussées une réintégration fictive permettant
son inscription sur los listes des bénéficiaires do
l'article ?. (Question du 18 novembre 1026.)
Première rôponsc. P Pour permettre de
répondre en toute connaissance (le cmlS0 A la
question écrite n° 100US. l'honorable, parlemen-
taire est prié de vouloir bien faire connaître
les nom. prénoms, grade, domicile, ot dernier
corps d'affectation de l'intéressé : 2-1 si c'est
par application d'une loi sur les emplois ré-
servés que l'intéressé a obtonn un poste de. gar-
dian de phare en Algérie et, dan5- l'affirmaiivp.
au titre de quelle lei.
L'AVIATION COLONIALE
--0-0---
Madagascar-Saint-Baphaël
Le lieutenant de vaisseau Bernard, pour-
suivant avec le biaitre principal Bougault,
le voyage de retour Madagascar-Saint-Ra-
phaël, est arrivé le 16 décembre, à Mwanza
(sud du lac Victoria), ayant parcouru l'étape
Fort-Johnston-lac Victoria.
Le Bourget-Madagascar
Le 16 décembre, le commandant Dagnaux
est arrivé à Fort-Lamy, venant de Zinder,
après avoir survolé le lac Tchad.
L'étape suivante doit être Fort-Lamy-Ban-
gui.
De Croydon aux Indes
Trois avions trimoteurs anglais destinés au
service de Ja. ligne britannique Le Caire-les
Indes, ont quitté Croydon samedi dernier.
Ces avions, conçus pour transporter chacun
quatorze passagers, passeront par le Bourget,
Dijon, Marseille, Brindisi, Athènes, Cons-
tantinople.
De Séville en Guinée Espagnole
Les deux hydroplanes espagnols qui ont
pris leur vol pour la Guinée sont arrivés à
Port-Etienne samedi à 15 h. 10. Le troisième,
après avoir réparé une avarie qui lui était
survenue à Rio-de-Oro, est arrivé à son tour
à 15 h. 30.
Les aviateurs espagnols sont arrivés hier
à 14 h. 30 à Dakar. Ils en sont repartis ce
matin à 7 Ji. 50, se dirigeant vers Bata.
Antibes-Ajaccio-Tunis
Le* service aérien Antibes-Ajaccio-Tunis a
été ouvert officiellement hier.
Ce service aérien sera hebdomadaire : le
départ ayant lic--! à Antibes, à 8 heures du
matin, et l'arrivée devant être effectuée à Tu-
nis le même jour à 15 h. 30, après escale à
Ajaccio.
Le départ de Tunis doit avoir lieu le jeudi,
à 8 heures du matin, pour arriver à Ajaccio
à 12 h. 45 et, de là, regagner Antibes où l'ar-
rivée doit être effectuée à 14 h. 30.
Lois, Décrets, Arrêtés
–0-0–
Décrets du 12 décembre déclarant d'utilité
publique les travaux de construction de
barrages en Algérie.
Aux ternies tic ces dé'rets, sont déclaré,
d'utilite publique les travaux de construolioi
d'un bumige-réservoir de il mètres de hau-
teur de retenue environ et de ses ouvrages
accessoires sur l'oued Minu, nu lieudit « Bak-
haddu n, à environ 7 kilomètres ù vol d'oiseui.
un sud-ouest du PI'ú\"usl-Pul'mlol, duns le dé
parlement d'Oran, conformément aux dispo
sitions de l'uvunt-projet du 21 mai 1925.
Sont déclurés d'utilité publique les travaux
de construction d'un barrage réservoir de 4ô
mètres de hauteur de retenue environ et de
ses ouvrages accessoires, sur l'oued Saf-Saf,
dans les gorges des Zardczas, à environ 1(1
kilomètres on nmomt du village d'ISl-Ai-rouch,
dans le département de Consluuntiine, confor-
mément aux dispositions de l'avant-projet des
28 mai. 1er juin 1926.
Les expropriations à effectuer pour l'exécu-
tion de ces travaux devront être accomplies
dans un délai de cinq ans, à dater de la
publication du présent décret.
Décret du 16 décembre portant prorogation
du privilège de la Banque de l'Afrique
Occidentale.
Aux termes de ce décret, le privilège con-
cédé n la Banque de l'Afrique Occidentale par
le décret du -29 juin 1001, tinodillé par les
décrets des 21 décembre 1101, 1 juin 1904, 28
janvier 1900 d. 7 juillet 1010, et proroge
succès.'?iveinent par les décivts des 18 juin
1921, 22 juin 1022, 24 niai 1923, 2b juin 192V,
19 juin 192ô, 9 décembre 1925, 26 jum 1926 et
17 juillet 1926, est prorogé pour iuie durée
d'un mois, à compter du 29 décembre 1926.
Décret du 16 décembre portant prorogation
du privilège de la Banque de l'Indo-
chine.
Aux termes de ce décret, le privilège, con-
cédé à la Manque de flndcbine par décrets
des 31 janvier 1S75, 20 février 1888 et 16 mai
1900, modifiés par di'-civls des 5 avril 1901 et
5 décembre PJl'.i, proroge par décrets le,
4 janvier 1920, 12 janvier 1921, 12 janvier
1922, 17 janvier 1923, 11) janvier 1924, hi jan-
vier 1925, î9 juin 1925, «j décembre. l'J25 et
17 juillet 1926, est prorogé fie trois niuis ù
partir du 21 décembre I926, en Indochine, dans
les Établissements fra'iii;ais do l'Océaniu, la.
Nouvelle-Calédonie et depr.ndmves, l<\s F. t-i-
blisscmonts français dtms l'Inde et la C"le
française dos Somulis.
Décret du 14 décembre portant réglemen-
tation de la chasse et institution d'un
parc de refuge dans le Territoire du
Togo.
Aux termes de ce di 'Tel, nul ne peut se
livrer l'exercice de la <'lui-v-e dans ie terri-
toire du Tùgo' >yumis au inaindiH de ,I• l
France, sauf pour la de.-tnu-lion de certains
animaux dont la liste est arr -tee par K-s soins
de l'Administration 011 en cas de légitime de-
fense et de protection, -ans être muni d'un
;Ies permis indiqués ci-ajuvs
"J° le permis de capture scientidque ;
2" le permis sportif de grande eliassi- :
3' le permis commeivial :
liO le permis de olm-vse <>r 5" le permis indigène.
Décret du 14 décembre maintenant et pro-
rogeant jusqu'au 1er janvier 1928 en les
modifiant les dispositions du décret du
9 décembre 1923 portant régementation
des baux et locations verbales en Afri-
que Occidentale Française.
Arrêté du 16 décembre relatif au tirage au
sort d'obligations de l'emprunt du Pro-
tectorat de l Annam et du Tonkin.
Aux termes de cet nnvlé. k .oi.\ainlr:-doiixi,N-
nie tirage des obligations d.i protectorat de
l'Annain <'t du Tonkin aura lu 11 dans une. des
salles du mini.-lère des l-'inau-vs. Je -î janvier
1927, dix heures ot d<-iu:e du matin. A ce
tirage, il sera extrait do la roue soixante et
onze bnllotins de -. rie-. 1- présentant 7. ton
obligations renil'onr.-.iMi--> 5 partir du 1er f."
vrier 1927.
J. 11. da 1* dr-embru 1026.
.,.
Les petites expositions
Mlle Mary Morin, qui ^est fait remar-
quer depuis plusieurs années par ses œuvres
d'art d'un cachet si original et d'un exotisme
de bon aloi, exposera du 21 décembre au
5 janvier ses dernières aquarelles et faïences
à la galerie Marsan, 6, rue des Pyramides.
On sait que la jeune artiste a vécu de lon-
gues années en Afrique occidentale et qu'elle
y est retournée à plusieurs ripriees.
us mravEito ; ao CENTIMES
LUNDI soin, 20 DECEMBRE 1926
JOURNAL QUOTIDIEN
MMartion AII",."fIH.. ,
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PARIS on
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Les Annale Coloniales
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%z àm bamum rem"
Les bois coloniaux pourront ils suffire bientôt
aux besoins de la métropole ?
1 L
- - -
L'importation en France des bois cola,
niaux se développe d'une façon relativement
satisfaisante, puisqu'elle est passée de quel-
ques milliers de tonnes, en 1919, à plus de
140.000 tonnes en 1924. Sans doute, som-
mes-nous bien loin encore du moment où
nous pourrons nous passer des importations
de bois étrangers qui se chiffrent par trois
millions de tonnes en chiffres ronds, compte
tenu des pâtes de bois, papiers et ouvrages
en bois. Nos colonies peuvent-elles nous four-
nir davantage et pouvons-nous escompter
qu'à assez bref délai nous pourrons réduire
considérablement nos achats à l'étranger?
Recevoir presque immédiatement davan-
tage, oui, en principe. Le tonnage reçu en
1924 ne représente guère que 40 de la
production coloniale de bois, qui a atteint
près de 350.000 tonnes (1), et cette produc-
tion n'a nullement atteint à son maximum de
développement.
On connait d'autre part l'importance de
notre domaine forestier colonial. Les 80 ou
90 millions d'hectares qui le composent peu-
vent incontestablement, étant donné la rapi-
dité de la végétation, en zone équatoriale,
fournir ucaueoup plus de bois que nous ne
pourrons jamais en ronsotnmcr. r 1
Mais il faut compter avec l'hétérogénéité
des forêts coloniales et la dispersion des
essences pratiquement utilisables.
Le développement des exploitations se
heurte par ailleurs à des difficultés de divers
ordres et il serait vain de prétendre qu'à très
bref délai, nous pourrons nous approvision-
ner dans nos possessions des millions de
mètres cubes de bois dont notre pays a
besoin,
Il faut se rendre compte tout d'abord que
nos colonies ont exporté, jusqu'à présent,
Okoumé mis à part, presque exclusivement
des bois fins. Nous pourrions augmenter
notre consommation d'Okoumé, encore que
cette essence revienne assez cher et convienne
surtout à des emplois spéciaux (déroulage,
* contreplaqués). Nous ne pouvons augmenter
btaucoupt par cot" te, notre consommation de
bois d'ëbénisterie, acajou par exemple. On
dira que nous recevons encore de ) 'étranger
près de 25:000 tonnes d'acajou et autres bois
uns ce n'est pas grand'chose et il est bon
d ajouter qu'il s agit, pour la majeure par-
tie, de bois qui n'ont pas de similaire dans
nos .colonies.
Ce qu'il nous faudrait surtout et en très
fortes quantités, ce sont des bois communs
susceptibles de remplacer, dans toute la me-
sure du possible, nos bois indigènes (chêne,
hêtre, sapin, peuplier) dont la source s'épuise,
et les bois du Nord, sapin, pins et pitdbpin,
de Scandinavie, Finlande, et t, a.
Or, si nos colonies peuvent difficilement
nous fournir des essences pouvant remplacer
certains bois du Nord, elles pourraient, par
contre, nous envoyer quantités de bois utili-
sables en menuiserie et en charpente, dite
spéciale. Pourquoi leurs envois -restent-ils
excessivement restreints ? C'est ce que nous
nllnns nous efforcer d'examiner. La question
est beaucoup plus complexe qu'elle n'appa-
raît de prime abord,
Nous nous trouvons, en effet, en présence :
D'une part, d'employeurs qui hésitent CII-
core à utiliser des bois qu'ils connaissent irès
mal ci dont la grande variété nuit certaine-
ment à la vulgarisation. Et cette hésitation
tient beaucoup moins aux prix apparemment
élevés- auxquels reviennent les bois coloniaux
(je dis apparemment, car il n'est importé que
des bnis de choix, billes de pieds, droites et
sans nœuds, écornes ou équarries, qui don-
nent le minimurj de déchets au débitage)
qu'à la crainte du risque encouru et surtout,
comme l'ont fait remarquer MM. Méniaud
et Brctonnet dans leur remarquable petite
brochure sur les Bois d'Afrique, à la diffi-
culté de constituer ou de renouveler des ap-
provisionnements d une essence déterminée,
lorsque les premiers essais entrepris ont été
satisfaisants. Ces employeurs hésiteraient
beaucoup moins s'ils trouvaient couramment
sur le marché, les quantités et variétés dont
ils peuvent avoir besoin ;
D'atttre part, d'exploitaltts coloniaux dis-
posant de capitaux limités, d'une main-
d'œuvre plus limitée encore, et ils préfèrent
employer toute leur activité et tous leurs
moyens d'action à la production d'essences
riches, dont le coût d'exploitation est évi-
demment plus élevé, parce que ces essences
sont généralement très disposées dans la fo-
rêt, mais dont la réalisation est facile et ré-
munératrice (tous les beaux bois sont achetés
sur place, par des représentants de firmes
françaises et surtout étrangères), plutôt qu'à
la production d'essences communes dont la
vente continue à rester pour ces exploitants
très problématique. Notons, en outre, que
parmi ces essences communes, il en est cer-
taines qui sont sujettes à échauffement, si
elles ne sont débitées de suite; d'autres ont
une très forte densité et, si elles ne peuvent
flotter, leur évacuation vers les points d em-
barquement soulève des difficultés et devient
bien plus onéreuse que celle des bois fins.
Le seul avantage que présentent en somme
pour l'exploitant les bois communs, par rap-
port aux bois fins, est de pouvoir être obte-
nus en très fortes quantités dans des zones
faciles à exploiter, en bordure de la mer,
des neuves ou lagunes flottables ou navi-
gables et des voies ferrées. Mais encore faut-
(1) Les chiffres de 1925 seraient un peu plus
élovés, mnis la part, reçue par notre pn.ys
serait inférieure fi (lJle de 1924. Les importa-
lions de nos ooVinics en Fronce se seraient,
paf contre, relevées très sensiblement au cours
- -
il que ces bois, débités ou non, puissent être
embarqués et transportés en France assez
économiquement afin de pouvoir être offerts
à la clientèle à des prix assez avantageux
pour soutenir la concurrence avec les bois si-
milaires provenant do l'étranger. Il faut
aussi que le marché en soit organisé en
France.
Or, a priori, tout permet de supposer
qu'actuellement, ce marché des bois colo-
niaux serait très facile à organiser dans nos
grands ports, à la seule condition que les
exploitants coloniaux limitent, pour com-
mencer, afin d'éviter la confusion, le nom-.
bre d'essences envoyées. La pénurie de bois
d'oeuvre qui s'annonce de plus en plus
grande dans notre pays, le coût élevé des
bois reçus de l'étranger, laissènt présumer,
en effet, qu'une telle organisation serait cou-
ronnée de succès. L'active propagande que
poursuit l'Agence Générale des Colonies
trouverait là sa récompense. Mais là où gît
la difficulté, la seule difficulté, pourrions-
nous dire, c'est dans l'approvisionnement
régulier et pipgressif de ce marché. Et, pour
la résoudre, il n'est qu'un moyen, notam-
ment pour nos colonies d'Afrique qui sont"
les plus 'aptes à nous envoyer de très fortes
quantités de bois : c'est de permettre l'ex-
ploitation et l'envoi d'essences communes par
l'antélioratioll des conditions d'embarque-
ment.
Par cette amélioration des conditions
d'embarquement, par la construction de
ports surtout, on réduira considérablenupt,
en effet, les délais de chargement des bois,
partant, on réduira le prix du fret. Si, au
lieu d un mois et plus pour prendre son char-
gement, un navire peut effectuer cette opé-
ration en quelques jours, il est évident que
le prix de transport baissera en conséquence ;
il n'est pas exagéré de fixer l'économie pou-
vant être réalisée de ce fait à 40 et même
à 5° des taux actuels de fret. On permet-
tra. d autre part, rembarquement facile et
rapide de bois lourds, qui ne flottent pas, et
des bois de toutes sortes, qui auront été dé-
bités sur place, opération doublement avan-
tageuse, puisqu'elle fera réaliser une nou*
velle et appréciable économie sur le fret, les
bois débités étant moins lourds et s'arrimant
mieux que les bois en billes et les déchets de
sciage n'étant pas transportés ; elle fera aussi
tirer parti de nombre cressetces ou de chutes
inutilisées actuellement. D'importantes scie-
ries pourront alors être installées à proximité
des ports d'embarquement ou dés zones ex-
ploitables de forêt et l'emploi d'engins mé-
caniques pour l'exploitation et l'évacuation
des bois sur ces sciçries se vulgarisera d'au-
tant plus rapidement que la proportion d'ar-
bres abattus dans une zone déterminée sera
plus grande et permettra une exploitation
vraiment inudstrielle et moedrnc. Tant que
ces conditions ne seront pas remplies, les
bois coloniaux ne pourront être importés
qu en quantités relativement faibles et à des
conditions telles qu'ils devront être vendus à
un prix assez élevé, pour couvrir tous les
frais d'exploitation et de transport et laisser
une rémunération convenable aux exploi-
tants. Sauf en des périodes de déséquilibre
des changes, comme celle que nous venons
de traverser, ils ne pourront concurrencer de
ce fait, pour les travaux de charpente ou de
menuiserie courante, les bois de pays ou les
bois importés de l'Europe centrale. On ne
pourra les employer que pour la belle menui-
serie, le parquet, la carrosserie, le contrepla-
qué, l'ébénisterie et la marqueterie, tous usa-
ges qui exigent des bois de choix et pour les-
quels conviennent du reste tout particulière-
ment les divers l)ois coloniaux que nous rece-
vons actuellement. Il en sera ainsi longtemps
encore. Les ports, aux colonies, plus qu'en
Europe, peut-être, sont coûteux et longs à
construire.
A la Côte d'Ivoire, plus encore qu'au
Gabon et au Cameroun, ce besoin de ports en
eau calme se fait sentir. Divers projets ont
été établis, mais on ne paraît s'être arrêté
jusqu'ici à aucun ; l'on n'est même pas abso-
lument certain que les projets étudiés com-
portent des garanties suffisantes au point de
vue protection contre la "barre et contre les
courants. Il faudra peut-être procéder à de
nouvelles études.
En attendant, l'on peut, évidemment,
multiplier les wharfs et entreprendre divers
travaux provisoires qui amélioreront peu à
peu les conditions vraiment trop défectueuses
d'embarquement et permettront un dévelop-
pement sensible des exportations de bois.
Mais on ne doit pas se leurrer : seuls des
ports outillés à la moderne résoudront le
problème de l'exploitation en grand de nos
forêts coloniales et donneront à la Métropole
la possibilité de puiser dans ces forêts, non
pas tous les bois qui lui manquent mais une
part vraiment importante des quantités qui
lui sont nécessaires. C'est peut-être l'affaire
de 20 ou 30 ans. Ce n'est rien et c'est beau-
coup, car ce n'est pas notre génération qui
verra cette œuvre réalisée.
Ernest Haudos,
Sènatetif de la Marne,
Vice-président de le Communion
des Douanes
1.
La croisière de l'Atlantique
--'---
La division de l'amiral Pirot a quitté Ca-
sablanca après une relâche de quelques heu-
res, samedi dernier, à destination de Cadix,
Elle avait séjourné aux lies Canaries du
13 an 16 décembre. Cette relâche fut mar-
quée par l'accueil très sympathique réservé
aux marins par les autorités et par la popu-
lation espagnoles.
Les indigènes étrangers
daM Ici cadres administratifs
1 de rhdochme
- ,.'
J'ai indiqué dans un précédent
article les réductions de personnel
administratif pouvant être faites
sur te budget de l Indochtne, et montré la
tendance dans le personnel subalterne à faire
appel QI" concours des Annamites.
Le personnel actif non technique, qui ne se
rencontre, il est vrai, que dans peu d'admi-
nistrations, pourrait être composé de la même
façon; mais il serait possible de recourir alors
à un recrutement très particulier : celui des
indigènes de la côte des Somalis, dont l'acti-
vité, l'endurance, le courage et la parfaite
discipline ont été si grandement appréciés
pendant la guerre. Ce seraient des auxiliaires
excellents, surtout dans les services de la po-
lice et de la douane.
La présence dans les cadres administfati/s
d'indigènes étrangers aux races de VIndo-
chine ne présenterai, en réalité, quoiqu'on
puisse dire à ce sujet,. aucun inconvénient au
point de vue politique, et notes y trouverions
de sérieux avantages. Les Annamites sttppor.
teraient ces ltOuveatt venus comme actuelle-
ment ils supportent parfaitement les noirs des
Antilles et les Hindous renonçants qui sont
maintenant nombreux dans toutes les adminis-
trations, depuis le préposé des douanes jus-
qu'aux ingénieurs des Travaux publics, aux
administrateurs de Services civils et aux ma-
gistrats.
Les troupes noires qui, pendant assez long-
temps, ont fait partie du corps d'occupation
au Tonkin, se sont parfaitement entendues
avec la population indigène. Les premiers
gardiens de nuit à Saigon ont été des Somalis
(et bien qu'ils se recrutent actuellement, sur-
tout parmi les Indous, on continue de les
appeler Arabes). Ils ont toujours donné toute
satisfactioll à tous points de vue.
Nous serions, d'autre part, beaucoup mieux
servis par ces auxiliaires étrangers que par
les Annamites et mieux renseignés sur ce qui
se passe dans l tnterteur. Il ne faut pas ou
blier qite jamais fin Annamite, fût-il manda-
rin, n a prévenu un fonctionnaire français,
administrateur ou autre, de tentatives de ré-
volte pouvant se produire. Quand nous en
avons été informés, ç'a été par les mission-
naires qui sont les setils à être un peu au cou-
rant de ce qui se passe chez les indigènes. En
cas de difficultés, nous trouverions donc dans
ces noirs une aide extrêmement sérieuse et
efficace.
Maurice Boallloa..LaFont
Député ou F mit tire.
Vice-Pré*ident de ta Chambre,
Au Conseil d'État
--0-0-
Rejet dune requête d'un propriétaire fon-
cier demeurant à La Meskiane, départe-
ment de Constantine
Cette haute juridiction a rejeté la re-
quête que M. Derbal Mohamed bon Taier
avait introduite aux fins d'annulation d'un
urrété en date du 2 mars 1923 par lequel
le Gouverneur Général d'Algérie a distri-
bué aux consorts Gasmi, la propriété des
terres « Arch » du douar El Mechtob, et
contre une décision du directeur de l'enre-
gistrement du département de Constantine
prise en exécution de cet arrêté.
- Dans sa requête, l'intéressé faisait va-
loir que, parmi les terres attribuées aux
consorts Gasnii par l'arrêté attaqué, se
trouvent des passerelles dont la jouissance
appartenait depuis un temps immémorial
aux membres de sa famille, que les droits
de ces derniers sont attestés par des déli-
bérations de la djeniaice du douar El
Mchtnh, que la procédure de l'enquête a
été rendue irréculière par les agissements
des héritiers (fassi, qui ont fait porter
1 enquête sur des parcelles que ne visait
pas la demande initiale dn sieur flnsrnt.
Lo Conseil el'Etat a répondu il cette ar-
gumentation en prenant une décision de
rejet attendu qu'il résulte de l'inalrnelion
que, contrairement à ce que soutient le re-
quérant, ces attributions de propriété ho-
mologuées par l'arrêta attaqué ont été fai-
los conformément h 1 art. 13 de la loi du
16 février 1897, au profit des occupants qui
avaient la du sol. dès
lors, et sans qu'il soit besoin de statuer
sur la fin de non recevoir tirée de ce que
le recours a été présenté après l'expiration
du délai légal, le requérant. n'est pas fondé
à demander l'annulation de l'arrêté dont
s'agit. Pour ces motifs, sa requête est
rojctée.
Rejet de la requête d'un garde forestier
principal en Indochine
Les 21 juin 1921 et 19 septembre 1924, le
Gouverneur général de l'Indochine prenait.
deux arrêtés relatifs au régime forestier do
la colonie.
Estimant que les modifications ainsi ap-
portées audit régime étaient de nature a
nuire 4 son avancement, M. Grêlon,, garde
principal de lro classe du service forestier
en Indochine et demeurant à Go-Quao, in-
troduisit une requête au Conseil d'Etat aux
fins d'annulation dos arrêtés en question.
Celte haute juridiction a rejeté la requête
dont s'agit pour les motifs, entre autres
« 'que les droits aux avantages résultant,
I( pour des fonctionnaires, d'une réglemen-
Il tation, sont subordonnés au maintien si
« cette réglementation ainsi que l'indique
« iVunique moyen de la requête tiré de ce
tl que les arrêtés attaqués ont méconnu les
Il droits que M. Grêlon tenait d'un arrêté
« antérieur ne saurait être accueilli. dès
« lors la requête iCln M. Grêlon est rcjc-.
« té.3 ».
à fklisigo les limutims et Mus-Littre?
L'Académie des "Inscriptions el Bcllcs-
Lettres a désigné MM. Marçais ci, Provcn-
çal comme candidats à la chaire d'arabe
au Collège de France.
AU SENAT
-
DEBATS
Le contrôle des valeurs coloniales
4u cours de la -navette budgétaire dans
'la, riult de samedi à dimanche, la commis-
sion sénatoriale des finances a repris le
texte de l'article 40 bis de la loi de finances,
concernaa, Ile contrôle des valeurs colonia-
les, texte dont la Chambre avait décidé la
suppression.
En séance publique, elle on a proposé
l'adoption au Sénat.
M. Schrameck, auteur de la proposition,
intervint. - - -
Le sénateur des Bouches-uu-Rhône ex-
posa qu'en proposant le texte de l'article
40 bis, la commission dos finances avait eu
pour but de protéger l'épargne Il contre cer-
taines opérations infiniment louches qui se
dissimulent sous le couvert d'affaires colo-
niales.
Nous avons, dit-il, visé les opérations
de sociétés qui émettent des titres en vue
d'explloitations industrielles ou agricoles
dans les colonies et en provoquent la haus-
se par des moyens de publicité que ne jus-
tifie pas -- la situation réelle de ces entrepri-
ses.
On pourrait citer un cas dans lequel une
émission s'est traduite par réintroduction
dans la colonie intéressée de 30 Jnillions de
francs et par un supplément de 140 mil-
lions demandé au public sous forme de ma-
joration des prix d'introduction des titres à
la Bourse.
Nous craignons, ajoute le sénateur des
Bouclies-du-Khône, que si J'on ne fait rien
la situation n'aille tous les jours •en s'ag-
gravant et que si (nous ne lui en donnions
les moyens, le gouvernement ne se trouve
du ris l'impossibilité d'agir.
Que ferait, en effet demain, 'M. le mi-
nistre des Colonies si notre texte demeu-
rait disjoint et s'il se trouvait en présence
d'une société qui, pour un capital de 4 mil-
lions demanderait au public plus de 24 mil-
lions, absorbés par les frais d'émission, de
placement, les parts de fondateurs, etc. ?.
Bien entendu, j'ai parlé au futur, je ne
vise présentement aucune Société particu-
lière (suul';-l'es). Je pourrais multiplier les
hypothèses (nouveaux sourires).
M. Poincuré demande la disjonction.
Le gouvernement, dit-il, est lom de me-
cniinultrc la vuleur des arguments de M.
Schrufneck.
J'ai collaboré à la rédaction du texte qui
a été voté par lo Sénat. Cette rédaction a
élé très laborieuse cur il ne fallait pas tou-
cher a la législation existante.
Primitivement., le texte ne visait que les
entreprises coloniales, que les valeurs co-
loniales. On a objecté qu'une disposition
semblable risquait d'atteindre le crédit go
ces entreprises.
y Dans iun texte plus général nous avons
alors, visé toutes les entreprises exerçant
leur activité hors de la métropole, mais seu-
lement en ce qui concerne les parts de fon-
dateurs et les parts bénéficiaires.
La Chambre a trouvé que cette disposi-
tion était à la fois trop large et trop étroite
et elle l'a rojetée. Si nous la lui renvoyons,
elle ne l'acceptera pas et une longue dis-
cussion s'inslituera.
Lo mieux serait que 'le gouvernement- pré-
parât un projet spécial bien étudié.
En attendant, j'exercerai un contrôle aus-
si' strict que possible sur les émissions sus-
ceptibles de donner lieu à abus et, le cas
échéant, je saisirai le ministre de la jus-
tice. (Très bien.)
M. Coignet, sénateur du HhÔnp, demande
à M. Poincaré de 11e pas avoir, dans le pro-
jet qu'il établira, deux poids et doux mesu-
res et de s'attacher à établir une réforme
unique pour les entreprises coloniales et
métropolitaines.
M. Genouvrier, sénateur d llle-ct-Vilainc,
déclara se rallier à l'opinion du président
du Conseil.
- Je lui demande aijoutc-l-i:1, A cette oc-
casion, de retire à jour les lois sur les
sociétés ; elles en ont grand besoin.
Le Sénat accepta alors la disjonction do
l'article 40 bis.
- –-
Candidature sénatoriale
M. Klobukowski, ancien Gouverneur Gé-
néral de l'Indochine, pose sa candidature au
Sénat, dans F Yonne, comme républicain li-
béral, contre MM. Bienvenu-Martin, Gau-
daire et Hamelin, sénateurs radicaux sor-
tants.
M. Klobukowski, qui est le gendre de feu
Paul-Bert, qui fut, il y a quarante ans,
député de l'Yonne, est patronné par MM.
Pierre-Etienne Flandrin et Pierre Perrcau-
Pradier, et est recommandé par la Fédéra-
tion républicaine, l'Action libérale et l'Al-
liancc républicaine démocratique.
Dépêches de l'Indochine
-
Elections complémentaires
Dimanche ont en lieu à Hanoï les élec-
tions municipales complémentaires en ap-
plication du décret dit 14 septembre 1920.
portant création de quatre nouveaux sièges
de conseillers titulaires et de quatre sup-
pléants, dans les conseils municipaux de
Ilanoï, Haïphong et Saïgon.
A llanoi, deux listes de candidats étaient
en présence, l'une composée de commer-
çants et de fonctionnaires, Vautre unique-
ment de fonctionnaires. Deux candidats de
la première liste arrivés en té te, M. de
Fayssal, fonctionnaire, Délaye, commer-
çant ont été élus. Jl 11 a ballottage pour les
autres sièges ; aucun autre candidat
n'ayant atteint le quorum. Il n'y avait pas
de candidats pour les sièges réservés aux
indigènes. A Haïphong, il y a ballottage
pour les sièges français. Deux sièges indi-
gènes sur quatre ont été pouruus.
(IndopacUi.)
l
Alain Gerbault -- aux lies Fidji
0-0
Le correspondant du "Timea n aux Hes
Fidji vient, de télégraphier qu'Alain Ger-
ban'lt. y est arrivé, venant de Vile Wallis. Il
y (, 1 i
est en bonne santé.
A LA CHAMBRE
OBOUPE: COLONIAL
M. Léon Archimbaud vient d'être élu pré-
sident du groupe colonial de la Chambre,
en remplacement de M. Henri Simon, dé-
cédé.
DEBATS
Budget des Colonies
Retour" du Sénat avec quelques modifica-
tions, le budget a été de nouveau examiné
par la Chambre.
Au budget des Colonies, M. 'Landry a si-
gnalé les inconvénients d'une décision, ré-
cente qui prive les militaires servant en
Indochine de la gratuité du passage pour
leurs familles.
On sait que. le Sénat avait opéré sur ce
chapitre, une réduction ne portant ni
sur les frais de roule, ni sur les frais de
passage.
C'est ce que .fait justement remarquer le
rapporteur, iM. Archimbaud.
Mais, demande M. Guérin, les familles
des fonctionnaires auront-elles leurs frais
payés ?
Sur la réponse affirmative de M Ar-
chimbaud, en ce qui concerne les fonction-
naires et négative pour les militaLres, M.
Landry demande le rétablissement du cré-
dit de 5 millions.
- En Indochine, déclare le président du
Conseil, les traitements des officiers, payés
en piastres, sont beaucoup plus élevés que
dans les autres colonies. D autre part, les
officiers partent au maximum pour trois
années et séjournent dans des endroits où
ils ne peuvent avoir leurs familles auprès
d'eux.
Cependant, il ne s'oppose pas au relève-
ment demandé.
Après que -M. de Tinguy du Pouet eût
signalé qu'une économie peut. être réaliséo
en acceptant que les milituires prolongent
lour séjour, quand ils le désirent, le cha-
pitre 45, relevé de 5 millions, est adopté.
'Les autres chapitres du budget des Colo-
nies sont adoptés conformément aux pro-
positions de la Commission des Finances.
Budget du Travail
Lors de l'examen de ce budget, notre
umi M. Morinaud est intervenu au cha-
pitre 4 Ú propos des indemnités et alloca-
tions diverses, signalant la situation paru-
doxule de la métropole il l'égard des tra-
vailleurs nord-africains :
« L'Algérie, déclare le député de Constan-
tine, manque en ce moment de J!Juin-ù'æu-
vre el. la Frullce, qui est menacée de
chômage, abrite 100.000 ouvrière iioi-d-afri-
cuins ; cette situation est illogique et inad-
missible ; il faudrait accorder au Gouver-
nement le pouvoir de rapatrier ces indi-
gènes et de limiter par décret le chiffre de
la main-d'rouvre élrungérc employée en
France, -»
Budget spécial de l'Algérie
Parmi les projets de lois, retour du Sé-
nat, soumis à l'approbation de la Chambre,
signalons tout particulièrement celui qui
tendoit à autoriser la perception des droits,
produits et revenus applicables au budget
spécial de l'Algérie pour l'exercice 1927,
Dans la discussion générale, M. Renuud
Jean a exposé son inquiétude au sujet de
la situation alimentaire en Algérie el. parti-
culièrement dans le département d'Urun.
guellcs mesures le Gouvernement général
de l'Algérie entend-il prendre pour éviter
les horreurs de la famine ?
Puis il signale ensuite que de nombreux
indigènes algériens auraient été tracassés,
maltraités ou emprisonnés pour motifs po-
litiques.
M. Sarraut, ministre de l'Intérieur, dans
une courte réplique, déclare, que toutes les
(mesures ont été prises pour parer au défi-
cit de la récolte.
M. Thomson lui aussi, est rassuré sur
la situation alimentaire de l'Algérie par les
mesures pleines do sagesse qui ont été
prises par Je Gouvernement général et par
les préfets.
La propagande communiste en Algérie,
fait-il remarquer, a été absolument, abomi-
nable. Devant son intensité, l'Admi.nistra-
tion a dû prendre des précautions. Mais ce
n'est pas ¡HUI' la force que nous comptons
pour rester en Afrique du Nord. C'est sur
notre politique traditionnelle de coiUabora-
tiun, qui a montré son efficacité sur l'es-
prit des indigènes pendant la guerre et
pendant l'affaire du Hill.
A l'heure présente, les indigènes se féli-
citent que la mission de M. Viol lot l c ait
été renouvelé. Le Gouvernement et l'Ad
minislration ont fait. tout leur devoir.
Notre ami et collaborateur du Budget
spécinl, M. Georges Bureau, rapporteur, a,
pour terminer, exposé comment l'équilibre
budgétaire a été établi par les délégations
financières et a demandé il la Chambre,
pour acquiescer à cet équilibre, d'adopter
l'amendement de. M. Morinaud et de plu-
sieurs de ses collègues qt1( nous avons
publié précédemment.
M. Morinaud, après avoir remercié la
Commission, a prié le Gnuvernement- de
soutenir (levant. le Sénat, le projet ainsi
modifié. Les différents articles ont etc
successivement adoptés et l'ensemble voté
par 125 voix sur 4u0 votants.
QUESTIONS ECRITES
Emploi réservé en Algérie
M. Ilenri Tasso, député, demande à M. le mi.
nisire des pensions : 1° ¡,:i un ancien militairc,
engagé pour quatre, ans, ayant obtenu un on-
ploi réservé (préposé dos douanes on Algérie)
au titra de la loi du 21 mars 1005. 1'1. n'ayant
pu l'occuper, en raison de blessures du guerre,
nommé en compensation gardien de phare en
Algérie et mis en disponibilité sur sa demande
(en W22, c'est-à-dire avant la loi de janvier
1):1), par suite d'aggravation de sa hlcssurc.
ost susceptible de bénéficier du paragraphe 5, de
l'arlicle 2 de la loi du 30 janvier 1023 ; 2° dans
1-j cas de négative, si cet nncion militaire - pour-
--- '-- 2 -- - ---
rait ohtnnir do 1 Adrnniistration des ponts et
chaussées une réintégration fictive permettant
son inscription sur los listes des bénéficiaires do
l'article ?. (Question du 18 novembre 1026.)
Première rôponsc. P Pour permettre de
répondre en toute connaissance (le cmlS0 A la
question écrite n° 100US. l'honorable, parlemen-
taire est prié de vouloir bien faire connaître
les nom. prénoms, grade, domicile, ot dernier
corps d'affectation de l'intéressé : 2-1 si c'est
par application d'une loi sur les emplois ré-
servés que l'intéressé a obtonn un poste de. gar-
dian de phare en Algérie et, dan5- l'affirmaiivp.
au titre de quelle lei.
L'AVIATION COLONIALE
--0-0---
Madagascar-Saint-Baphaël
Le lieutenant de vaisseau Bernard, pour-
suivant avec le biaitre principal Bougault,
le voyage de retour Madagascar-Saint-Ra-
phaël, est arrivé le 16 décembre, à Mwanza
(sud du lac Victoria), ayant parcouru l'étape
Fort-Johnston-lac Victoria.
Le Bourget-Madagascar
Le 16 décembre, le commandant Dagnaux
est arrivé à Fort-Lamy, venant de Zinder,
après avoir survolé le lac Tchad.
L'étape suivante doit être Fort-Lamy-Ban-
gui.
De Croydon aux Indes
Trois avions trimoteurs anglais destinés au
service de Ja. ligne britannique Le Caire-les
Indes, ont quitté Croydon samedi dernier.
Ces avions, conçus pour transporter chacun
quatorze passagers, passeront par le Bourget,
Dijon, Marseille, Brindisi, Athènes, Cons-
tantinople.
De Séville en Guinée Espagnole
Les deux hydroplanes espagnols qui ont
pris leur vol pour la Guinée sont arrivés à
Port-Etienne samedi à 15 h. 10. Le troisième,
après avoir réparé une avarie qui lui était
survenue à Rio-de-Oro, est arrivé à son tour
à 15 h. 30.
Les aviateurs espagnols sont arrivés hier
à 14 h. 30 à Dakar. Ils en sont repartis ce
matin à 7 Ji. 50, se dirigeant vers Bata.
Antibes-Ajaccio-Tunis
Le* service aérien Antibes-Ajaccio-Tunis a
été ouvert officiellement hier.
Ce service aérien sera hebdomadaire : le
départ ayant lic--! à Antibes, à 8 heures du
matin, et l'arrivée devant être effectuée à Tu-
nis le même jour à 15 h. 30, après escale à
Ajaccio.
Le départ de Tunis doit avoir lieu le jeudi,
à 8 heures du matin, pour arriver à Ajaccio
à 12 h. 45 et, de là, regagner Antibes où l'ar-
rivée doit être effectuée à 14 h. 30.
Lois, Décrets, Arrêtés
–0-0–
Décrets du 12 décembre déclarant d'utilité
publique les travaux de construction de
barrages en Algérie.
Aux ternies tic ces dé'rets, sont déclaré,
d'utilite publique les travaux de construolioi
d'un bumige-réservoir de il mètres de hau-
teur de retenue environ et de ses ouvrages
accessoires sur l'oued Minu, nu lieudit « Bak-
haddu n, à environ 7 kilomètres ù vol d'oiseui.
un sud-ouest du PI'ú\"usl-Pul'mlol, duns le dé
parlement d'Oran, conformément aux dispo
sitions de l'uvunt-projet du 21 mai 1925.
Sont déclurés d'utilité publique les travaux
de construction d'un barrage réservoir de 4ô
mètres de hauteur de retenue environ et de
ses ouvrages accessoires, sur l'oued Saf-Saf,
dans les gorges des Zardczas, à environ 1(1
kilomètres on nmomt du village d'ISl-Ai-rouch,
dans le département de Consluuntiine, confor-
mément aux dispositions de l'avant-projet des
28 mai. 1er juin 1926.
Les expropriations à effectuer pour l'exécu-
tion de ces travaux devront être accomplies
dans un délai de cinq ans, à dater de la
publication du présent décret.
Décret du 16 décembre portant prorogation
du privilège de la Banque de l'Afrique
Occidentale.
Aux termes de ce décret, le privilège con-
cédé n la Banque de l'Afrique Occidentale par
le décret du -29 juin 1001, tinodillé par les
décrets des 21 décembre 1101, 1 juin 1904, 28
janvier 1900 d. 7 juillet 1010, et proroge
succès.'?iveinent par les décivts des 18 juin
1921, 22 juin 1022, 24 niai 1923, 2b juin 192V,
19 juin 192ô, 9 décembre 1925, 26 jum 1926 et
17 juillet 1926, est prorogé pour iuie durée
d'un mois, à compter du 29 décembre 1926.
Décret du 16 décembre portant prorogation
du privilège de la Banque de l'Indo-
chine.
Aux termes de ce décret, le privilège, con-
cédé à la Manque de flndcbine par décrets
des 31 janvier 1S75, 20 février 1888 et 16 mai
1900, modifiés par di'-civls des 5 avril 1901 et
5 décembre PJl'.i, proroge par décrets le,
4 janvier 1920, 12 janvier 1921, 12 janvier
1922, 17 janvier 1923, 11) janvier 1924, hi jan-
vier 1925, î9 juin 1925, «j décembre. l'J25 et
17 juillet 1926, est prorogé fie trois niuis ù
partir du 21 décembre I926, en Indochine, dans
les Établissements fra'iii;ais do l'Océaniu, la.
Nouvelle-Calédonie et depr.ndmves, l<\s F. t-i-
blisscmonts français dtms l'Inde et la C"le
française dos Somulis.
Décret du 14 décembre portant réglemen-
tation de la chasse et institution d'un
parc de refuge dans le Territoire du
Togo.
Aux termes de ce di 'Tel, nul ne peut se
livrer l'exercice de la <'lui-v-e dans ie terri-
toire du Tùgo' >yumis au inaindiH de ,I• l
France, sauf pour la de.-tnu-lion de certains
animaux dont la liste est arr -tee par K-s soins
de l'Administration 011 en cas de légitime de-
fense et de protection, -ans être muni d'un
;Ies permis indiqués ci-ajuvs
"J° le permis de capture scientidque ;
2" le permis sportif de grande eliassi- :
3' le permis commeivial :
liO le permis de olm-vse <>r
Décret du 14 décembre maintenant et pro-
rogeant jusqu'au 1er janvier 1928 en les
modifiant les dispositions du décret du
9 décembre 1923 portant régementation
des baux et locations verbales en Afri-
que Occidentale Française.
Arrêté du 16 décembre relatif au tirage au
sort d'obligations de l'emprunt du Pro-
tectorat de l Annam et du Tonkin.
Aux termes de cet nnvlé. k .oi.\ainlr:-doiixi,N-
nie tirage des obligations d.i protectorat de
l'Annain <'t du Tonkin aura lu 11 dans une. des
salles du mini.-lère des l-'inau-vs. Je -î janvier
1927, dix heures ot d<-iu:e du matin. A ce
tirage, il sera extrait do la roue soixante et
onze bnllotins de -. rie-. 1- présentant 7. ton
obligations renil'onr.-.iMi--> 5 partir du 1er f."
vrier 1927.
J. 11. da 1* dr-embru 1026.
.,.
Les petites expositions
Mlle Mary Morin, qui ^est fait remar-
quer depuis plusieurs années par ses œuvres
d'art d'un cachet si original et d'un exotisme
de bon aloi, exposera du 21 décembre au
5 janvier ses dernières aquarelles et faïences
à la galerie Marsan, 6, rue des Pyramides.
On sait que la jeune artiste a vécu de lon-
gues années en Afrique occidentale et qu'elle
y est retournée à plusieurs ripriees.
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