Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-09-07
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 07 septembre 1926 07 septembre 1926
Description : 1926/09/07 (A27,N136). 1926/09/07 (A27,N136).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63971851
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
.VINGI-SEPTIEM ANNEE. No 131
La NUMERO : » GENTOOS
MARDI SOin, 7 SEPTEMBRE IW25
.: , ., -
Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTIDIEN
ua AftTKLU PUBLIÉS PAS UU ANNALCSOOLONIALBS" SONT LA PftOTMlli
ngjuaivi do jouhal
"An l r .-s.-"A,88'.,.,
DIRECTEURS 1 MARCEL RUEDEL et L.-G. THÊBAULT
léMe el AteUitmin : 34, Rut du Mont-Thabor, PARIS-1" TéHptm : LIIIIIIIt-ll
Un « 4 mob & mob
̃wKnSSL i àvpenu et Qmtonim M 41 , * X? t
t »rm*c*r 1M « m l
'"u.- .,-11[ ,r.-
Enneiit MméIi ? côtoies
.1.
Dans mon article précédent, j'ai examiné 1 en-
semble de la productivité de nos colonies. Au-
jourd'hui, je veux répondre à cette question :
.Comment arriver à mettre à la disposition de
la France ces ressources ?
Les efforts ne doivent pas porter d'ime façon
fragmentaire sur tels pu tels territoires. n faut
une doctrine générale d ensemble, un propam-
me, une méthode, des moyens.
Pour la doctrine, elle doit être examinée
«J*«près l'objectif social et l'objectif économi-
GUe.
Sur le premier point il faut amener les peu-
ples protégés, par une sage potitiqwe ëa colla-
boration, sans toutefois les déraciner, à une
évolution progressive de leuas moeurs et de
leurs institutions, de façon qu'ils consti-
toent avec le peuple français une grande fa-
mige, dont les membres d'Ise et de tempéra-
ment différents poursuivront le même idéal de
progrès social et de civilisation.
P Sur le second point, il faut utiliser l'heu-
reuse variété des productions du sol et du sous-
sot de la métropole et de ses colonies par une
Sanisation du trayail, de la productooo et des
ses qui assure la facilité et la sécurité de
YÍe des 100 million, d'habitants de la France
totale.
Quant au programme, il peut se résumer
_i:
La politique sociale coloniale doit défen-
th les indigènes contre le climat, leur indo-
lence, leur ignorance, par une organisation
complète d'assistance et d'hygiène ; les édu-
quer par une instruction primaire technique pro-
IeuianDelle qui leur permette de gagner leur
vie, de développer en eux le goût du travail,
vie, l'épargne, de la propriété ; par une instruc-
tion professionnelle du deuxième degré, une
instruction secondsire et supérieure destinées à
tennef no npas des livresques. mais de fortes
hdividualité» capables de constituer une élite.
Pour le côté économique deJ travaux pw
klics, il faut un outillage, un équipement, pour
f amélioration des voies de communicatioa
(chemins de fer, ïoutes, ports) de l'hydraulique
agricole et iDdustrielle. Pour les entreprises
owticidièm eljes doivent être conçues dans le
cadre des travaux publics achevés ou en cours,
venant l'inscrire dans ce cadre, bénéficiant de
ces commodités d'ordre général et progressant
tovec elles.
Il faut aussi réaliser au plun tôt un inven-
taire des produits du sol et du sous-sol des co-
lonies et de la métropole ; une carte des échan-
ges à rechercher mtre la métropole et les colo-
nies comme pour les colonies entre elles ; une
anion douanre entre France et colonie?» avec
tI&oRat¡on nécessaires décidées par simplet. et
rapides décisions cta Consei l d fcJat ; une rrnr-
lÎne marchande qui facilite les transactions en-
tre la métropole et ses possessions au delà des
8ft.
Pour réaliser ce propamme, j'estime qu'il
faut :
1 * Une armée coloniale, force de police co-
loniale et force de défense pour la France to-
tale, devant être composée des troupes nord-
africaines et de l'armée coloniale proprement
clite ayant sa vie propre et un sous-chef d'état-
pajor spécial, sortant de l'armée coloniale ;
20 La protection des voies de commimica-
tion entre la métropole et ses colonies impose
à la France au moins une Botte importante de
aoiseun, de sous-marins et d'avions. Il im-
porte avant tout de posséd er la maitrise absolue
de la Méditerranée occidentale et de poursui-
vre la réalisation du Transsaharien dont les
études et projets sont au point, et qui est indis-
pensable pour assurer la liaison économique,
sociale, politique, militaire du magnifique do-
maine français qui - s'étend - de la mer du Nord
au Congo.
Pour ce qui est de l'organisation politique,
elle doit s'appuyer sur une loi organique pro-
pre à chaque colonie, établissant, sous la sou-
veraineté française, ses droits et ses devoirs
envers la mère-patrie.
La vie administrative, économique, sociale,
financière de chaque colonie doit être réglée sur
place par le Gouverneur assisté d'une assem-
blée locale composée de Français et d'indi-
gènes, assemblée adaptée au degré d'évolution
de - la colonie elle-même.
L instrument de réalisation assurant l'unité
de conception et de direction indispensable est
un Ministère de l'Afrique du Nord et des poe-
sessions d'outre-mer comportant des directions
techniques : hyaiène et prévoyance sociales,
iBsttuctioo, justic" année coloniale et des di-
rections géographiques : Afrique française,
Indochine et Pacifique, Amérique, groupant et
contrôlant les grands gouvernements, tout en
respectant leur indispensable autonomie. L'Al-
gérie, intimement et depuis longtemps soudée
à la mère-patrie, donnera à ce Ministère bien
des inspirations utiles par sa situation au nord
de l'Afrique et par son ancienne et profonde
expérience des questions coloniales et musul-
manes.
La méthode consiste, le plan général étant
ainsi arrêté, à établir l'ordre d'urgence dans
t'eftsemble et dans chaque colonie, suivant les
besoins à satisfaire et la proximité des résultats
possibles.
Quant aux moyens de réalisation, ils sont
d'ordre politique et d'ordre financier :
Dans l'ordre politique, il faut dans le Gou-
vernement central comme dans les Gouveme-
ments d'outre-mer, de l'autorité, de la durée,
de la continuité de vue, de la persévérance
dans l'action.
Dans 1* ordre financier, il n'y a pas de pro.
Eamme exécutable sans argent. On peut éva-
er à une quinzaine de milliards, à répartir sur
une douzaine d'années, les sommes nécessaires
à la réalisation d'un programme de travaux pu-
blics pour la mise 0 valeur de m* possessions
d outte-tnef.
Cette dépense peut parattre élevée dans
l'état actuel des finances françaises. Qu'est-elle
pourtant en face des 25 1 30 milliards versés
chaque année aux pays étrangers peu les pro-
duits alimentaires et les matières premières que
nous pouvons trouver dans nos colonies 1 Quelle
rémunération de son travail ne trouveraient pas
notre industrie et notre commerce dans la mise
en valeur de pays pands comme 35 à 40 fois
la France et dans le développement de la con-
sommation de ses 55 millions d'habitants ?
Ces moyens financiers ne doivent pas être
demandés à l'Etat déjà JUfCharF. L9 Etal doit
servir de guide, de conseiller, de coordinateur,
de soutien. Il doit faire appel à l'initiative des
colonies et des particuliers, et au maximum
aider colonies ou sociétés par une garantie d'in-
térêts.
Ces 15 milliards seraient-ils difficiles, à trou-
ver pour nos colonies dont la richesse s'ale
au grand soleil ? L'aménagement soigneux de
leur budget et les emprunts contractés par lei"
colonies elles-mêmes doivent donner les tes-
sowees nécessaires à l'exécution des plans de
travaux publict. Leur crédit n'est-il pas de
premier ordre sur les marchés financiers où
elles peuvent fournir tous les gages nécessaires.
Elles sont loin de l'avoir utilisé autant qu'elles
l'auraient pu et surtout autant que les Anglass
ont su et pu le faire. Par ailleurs, les pretta-
tions en nature du plan Dawes pourraient, dès
maintenant, faciliter la mise à exécution des
grands travaux.
91 on ne veut pas obérer la colonie elle-
même, il est facile de faire anpel à l'initiative
privée.
Nos industriels n' ont-ils pas d6jà été amenés
et ne seront-ils pas amenés de plus en plus à
s'intéresser à la production des matières pre-
mières nécessaires à leurs industries. Us savent
qu'ils les paieront chaque jour plus cher. Peut-
être même leur telOllt-ellea plus tard refusées
par lei pap produdeun dont les usines se mul-
tipliebt. Que deviendraient les familles ou-
vrières attachées depuis si longtemps à ces in-
dustries 1
L épArete française, si une « action colo-
niale » bien menée montrait au pays l'une det
meilleures manières d' assurer son indépendance
économique, ne tarderait pas i\ apporter sa
force puissante et démocratique eux grandes so-
Ctetet de production coloniale.
Edouard de Warren
député de la Meurthe-et-Moselle,
membre de la Commission de
l'Algérie, des Colonies et des
Protectorats.
ete.
L'importation en France
des produits de Madagascar
0 o
Au cours du premier semestre de !??,
Madagascar a importé en tranpe pour
2M.raf.000 francs de marchandises di-
verses.
Pour la période correspondante de IV'ZB,
ses importations ne s'étaient élevées qu'a.
143.997,000 francs.
Voici, comparés, les chiffres de l'année
1926 et de l'année 1925 ; les chiffres de
1925 eont entre parenthèses :
Viandes fratchcs, 16.001 quintaux
(10.100) ; viandes salées, charcuterie fa-
briquée et museau de bœuf, 1.259 quintaux
(899) ; conserves de viande et de gibier,
foie d'oies et pâtés de foie gras, extrait de
viande en pain ou autrement, 24.850 quin-
taux (23.799).
Peaux et pelleteries brutes, 44.324 quin-
taux (39.207) ; graisses animales et autres
que de poisson, margarine et substances
similaires, 3.778 quintaux (2,451) ; cire ani-
male non ouvrée, 2.045 quintaux (2.065) ;
céréales (grains et farines), y compris le
malt, 24.377 quintaux (36.602) ; sagou, sa-
lep, manioc et farine de manioc, «d&t.UKi
quintaux (337.688) ; - riz, 172.656 quintaux
(167.657) ; graines et fruits oléagineux,
24.991 quintaux (21.277) ; sucres bruts ou
raffinée, 10.640 quintaux (1.310); café, 12.287
quintaux (12.571). Vanille, 32.754 kilogram-
mes (12.629) ; tabacs en feuilles et tabacs
fabriqués, 216 quintaux (1,132) ; bois, fou
tonnes (1.296) ; jute, 2.239 quintaux (373) ;
phormium tenax, abaca, etc, 27.7t9 quin-
taux (24.5É&). -
Teintures et tannins, 3.785 quintaux
(1.617).
Eaux-de-vie (en hectolitres d'alcool pur),
4.266 (2.167).
Graphite oii plombagine, 3.407 tonnes
(2.171).
Tapiocas et fécules de pomme de terre,
maïs et autres, 11.029 quintaux (11.762).
A Tanger
0
Expulsion de deux journalistes
Deux Français, dont l'un était rédacteur
en chef d'un journal local et l'autre l'au-
teur d'un violent article contre le Gouver-
nement espagnol, auraient été forcés de
quitter Tanger.
81. –-
9N MBR
(Nt
Trompé par la brume, le cargo « Céven-
nes », 'ro'l,'portnnt do la houille, de Tunis
à Rotterdtili, u neurle un3 roche prés
d"Ouessa., t,.
,f Le problème viticole
dans l'Afrique du Nord
• ̃oo
A
Dans la brochure où M. le Gou-
verneur Général de l'Algérie a ras-
semblé les discours qu'il a pronon-
cés, fat rencontré un passage qui touche à
ce problème de la viticultune nord-africaine
d'ont fai bien souvent entretenu nos lecteurs.
Que Veffort agricole d'un pays doive être
commandé « par les possibilités géologiques
et la constitution du sol », c'est là une de ces
vérités premières contre lesquelles nul ne
s'aimera d'élever la moindre objection. Mais
voici une vérité non mains indiscutable et ce-
pendant maim umv'e*selBement abéie : V ef-
fort agricole d'une contrée doit être com-
mandé par les possibilités de la vente, qu'il
s agfsse des marchés intérieurs ou des mar-
chés extérieurs. C'est ce qui aandamne la
rponoculture, partout où la polyculture est
possible. Comme disent nos paysans, il ne
faut pas mettre tous ses œufs dans le même
panier.
Certes, la vigne vient remarquablement en
Algérie, et il y a sans aucun doute des en-
droits où rien ne viendrait si on s'avisent de
changer de culture. Maisy là où peut venir
autre chose, n'est-il pas sage de réfléchir
longtemps avant de multiplier les vignobles
au risque de a dé chiner une crise de sur-
production qui pourrait être très sensible à
nos colons t >
Ainsi s'exprime M. le Gouverneur Général,
qui parle d or.
Il ne s'agit pas, dit-il, de porter la moin-
dre atteinte à la liberté que revendiqua l'Al-
gérie d'utiliser comme il lui plaît ses riches-
ses agricoles; M. le Ministre de l'Agricul-
ture (celui qui régnait rue de Varenne, à
l'époque où le discours a été prononcé) a dé-
claré, et par lettre et dans une conversation
qu'il était 1 "absurde d'envisager un contin-
gentement des produits de la vigne ». Mais
alors, il faut des cultures nouvelles, entendez:
différentes, et, pour décider le paysan à cette
résolution, il faut que ces cultures 1 soient
assurées de trouver des marchés 8.
En conséquence, toute mesure prise pour
faciliter l'écoulement des produits agricoles
autres que la vigne, sert unt boxne politique
agricole et wticoU. Par contre, toute mesure
prise pour désavantager les cultures nouvelles
et différentes, est une absurdité bien plus
g/'atlde que celle du conlitlgelltcment, En Ko.
bylie, les paysans ont dû arracher du tabac
pour y substituer de la nngne. Pourquoi?
Parce que de la Régie Française on n obte-
nait pas. « un crédit assez large >. Pa^ bleui
La Régie Française n'a qu'à recevoir des
ordres ; qu'on les lui donne, et qu'on n'en
parle plus.
On ne s'explique pas davantage, 'd'après
M. le Gouverneur Général, 1 certaines pro-
hibitions d'exportation extrêmement discuta-
bles, même juridiquement, auxquelles est due
une chute si importante de nos exportations
en tabac ». Ce qui ne s'explique pas n'est pas
français. Qu'on mette fin à ces proltibitions
d'exportation incompréhensibles non seule-
ment au point de vue juridique, ce qui est
quelque chose, mais au point de vue de la
politique générale, ce qui est beaucoup plus
grave.
J'ajoute au point de vue du bon sens. Il
suffit de voir, d'un côté, la situation du vi-
gnoble algérien et français, et, de Vautre,
celle de nos planteurs de tabac, français et
algériens, pour comprendre la règle à suivre:
favoriser, par tous les moyens, la culture du
tabac en Algérie, c'est travailler à prévenir
ou à atténuer cette crise de surproduction
viticole dont parlait le Gouverneur Général;
mais là où une administration arrive à faire
arracher le tabac pour y substituer la vigne,
cette administration, sauf le respect que je
lui dois, me paraît au-dessous de tout.
Mario Rouatan,
Sénateur de lhérautt, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
A la Société des Nations
oa
Les mandats
Au cours de la discussion du rapport de
la Commission des mandats, de la S.D.N.,
différents orateurs ont laissé entendre qu'il
leur semblait que cette Commission sortait
de son rôle et se substituait, en quelque
sorte, aux puissances mandataires.
A ce propos, M. Briand s'est opposé à
ta suggestion faite par la Commission d'en-
tendre les auteurs de pétitions.
Des auteurs,- a-t-il dit, pourront être
loyaux et sincères, mais cela peut aussi ne pas
Mre toujours le eus et on risquerait ainsi de
créer, sous le pavillon de la Société des Na-
ttons, des intrigues comme il en existe.
« La Franc»;, a dit M. Briand, a dans cer-
tains pays à mandat des responsabilités graves;
elle n'a ménagé ni son sang, ni son argent
pour faire son devoir et elle pourrait, se trouver
en face d'intrigues qu'elle ne peut, admettre. 11
suffit., quand une pétition est présentée, do con-
naître l'opinion de la puissance mandataire qui
est responsable de l'ordre et de la bonne admi.
nistratton. »
A propos de cette; discussion, le Daily
Telegraph s'étonne du geste de la commis-
sion des mandats, qui pourrait porter un
coup mortel au système mandataire. Ce
journal fait remarquer que la Commission
se préoccupe tout spécialement 'c ! nv. nr
1rs nr, 'i^nrîf "s colonies de Tôlier igno.
A LA CHAMBRE
0*&-
, QUESTIONS COUTES
Soas-oificiers rengagés comme iniirmiers
M. Trémintin, député, signale à M. le minis-
tre la Guerre la situation des sous-ofllclers ren-
gagés oomnie infirmiers militaires sur le théâtre
d'opérations extérieur, spécialement de ceux ap-
partenant à la 3section d'intimueri militaires;
ajoutant que la plupart de ces militaires, bien
qu'ayant accepté de servir pendant plusieurs
mois et même plusieurs années dans ces postes
périlleux, ne semblent pas avoir bénéJicié d'un
avanceraient plus rapfde que leurs camarades du
même grade à l'intérieur, (malgré la promesse
d'un tableau supplémentaire d'avancement qui
leur fut faite ; et demande pour quels motifs le
taiBleau «supplémentaire d'avancement plus ra-
pide que leurs camarades ne contient aucun sôss-
offleier de fit 32* section, bien que plusieurs d'en-
tre eïfc aient été a maintes reprises proposés
peur le grade supérieur avec des notes particu-
lièrement édogieuses ; et sollicite, en conséquen-
ce, la réparation jd'une omission, qui serait de
nature à créer une choquante inégalité entre
les infirmiez militifres des théâtres d'opérakons
extérieurs et ceux qui sont restés dans les ser-
vices de l'intérieur. (Question du 27 juillet 11)36.)
Iléponse. - Les inscriptions au tableau nor-
mal d'aivanceqnent pour adjudantrahet et adju-
dant des sections d'infirmiers militaires sont
IUtCIi sur l'ensemble des sections, compte tenu
de l'ancienneté de grade, des appréciations des
autorités hiérarchiques, des services de guerpe
et des services extérieurs des candidats. Presque
tous les sous-ofiieiers inscrits au tableau d'avan-
cement pour 1906 comptaient des services exté-
rieurs. En outre, des inscriptions pour faits ex-
ceptionnels, au titre des Mtcatres d'opérations
éxtérieurs, peuvent être effectuées pendant le
cours de l'année, et les propositions concernant
les sous-officiers des soctions d'inflnniers VIsés
dans la question ci-dessus qui eeront présentées
feront l'objet d'un exanen bienveillant.
Tour de départ pour un T. O. B.
M. Roger Lafagettc, député, demande à M. te
ministre de la Guerre si un fils de veuve, dont
un frère a ctc tué à l'ennemi, peut être désigné
pour aller se battre en Syrie. (Question du 30
juillet 1926.)
Rispotèse. - Un flls de veuve dont un frère
a été tué à l'ennemi, est classé dans la catégorie
E-l, des listes de tour de départ c'est-à-dire ne
peut être désigné pour un Khéfttre d'opérations
extérieur que sur l'ordre du ministre.
Droit à congé de fin de campagne
M. Adolphe Girod, député, demande à M. le
ministre ae la Guerre, si un militaire de car-
rière, qui a prolongé, une ou deux fois, son
séjour sur les théâtres d'opérations extérieurs,
cumulant ses droits à permission, et qui obtient
ensuite l'autorisation de faire un nouveau sé-
jour peut bénéficier de lia totalité de ses droits
acquis ou s'il doit voir 80n congé, entre ses deux
séjours, limité aux droits afférente A m seul
sé jour, le pupiplétricnt davoni, fttre rapporté à
r«poi,fUft tic son *«.ptjt.riement dcJirûfjf (on <) do
l'instruction 1u l* ml,! Iftfoj). (Unec' ivn du 1J
août 1926.)
rWpo*iir. -̃ L'u i:\iK1 aire de avant
accompli j.li.is'!.-ur.< .«éjours Ki^'Iome-nUM-e* consé-
cutifs .ans iiit r.Tui'lion mu un ni^aie théâtre
d'apfrfjtivn? i'-i.T peut flcjiiHii'.Jfir : JO ou
Mon 0 vf>lc'!V" fc noir.1' ou son séjour sur ce
Ih^Atre d'op/ratt-)ns cxV; i>' ou toi-'-n h re-
tourner sec 1J\),:H' inoi-lvo d'opérations exté-
rieur, après avoir bénéficié d'un congé de lin de
cagne, Dans Ira deux cas, l'intéressé a droit
à un congé de fin de campagne d'une durée
proportionnelle à celle des séjours ininterrompus
qu'il a effectivement accomplis et qui lui est
accordé, dans le premier cas, lors de son rapa-
triement
triement définitif, dans le second, avant le com-
mencement -de son nouveau séjour.
Le coton dans rOubugui-Cbari
-00
Des eseaia de culture du coton tentés de-
puis plusieurs années, dans l'Oubanghi-
Chari, n'avaient pas, jusqu'à l'année der-
nière, donné de résultats satisfaisants et
cela pour des causes indépendantes du cli-
mat et du sol. Mais, au cours de 1925, la
colonie disposant du personnel, technique
qui lui avait fait défaut jusque là, fit une
nouvelle expérience sur des bases plus so-
lides, dans la région du Das-M-Bomou con-
sidérée comme la plus favorable.
Sous la direction d'un ingénieur agro-
nomû, 1.800 hectares furent ensemencés et
avec l'aide des agents de l'administration,
avec
tous les soins exigés furent donnés à la
culture. La récolte apporta 800 tonnes de
coton brut. Il faut reconnaître toutefois,
que la saison dcs pluies se montra favora-
ble à la culture du coton et représenta l'un
des facteurs du succès.
Quoi qu'il en soit, ces résultats sont en-
courageants. Ils démontrent la possibilité
de la culture du coton dans l'Oubangui, la
campagne 1926-1927 prévoit une augmenta-
tion des surfaces ensemencées dans le Bas
M'Domon, Des essais seront tentés dans
d'autres circonscriptions, en particulier
dans la Basse Kotto et l'Ouham. Des tech-
niciens so trouvent dans ces zones et cea
sociétés se- sont engagées à construire des
usines d'égrenace.
M. Antonetli, gouvcrneur- général qui
vrille à l'application du programme qui doit
faire de l'Afrique Equatoriale Française un
pays grand producteur de coton, en règle
avec prudence le développement. T.a culture
du coton sera intensifiée dons la limite où
elle ne nuira pas aux autres cultures in-
'dustriolles et vivriéres. Le Liûulcnant-Gou.
verneur de l'Oubangui, M. Damelin apporte
de son cMé, tous les soins à l'entretien des
cultures cotonnières. Un arrété réglemen-
tant cette question est en préparation.
11 serait désirable que les mêmes soins
soient apportés à la création des plantations
do caoutchouc qui jadis étaient faites, sans
aucun discernement et, nu petit bonheur,
dans le seul but de répondre aux exigences
du cnhicr des charges des sociétés conces-
sionnaires.
Les Belges avaient songé à faire faire ces
plantations sous le contrôle d'ingénieurs
agronomes et ont obtenu d'excellents résul-
tats..
LE TAUX DB LA ROUPIE
-0-
T.e gouverneur dos établissements français
dans l'Inde vient (te * faire connaître au mi-
nistre des Colonies qu'A la date du 4 sc-ptemlr*
,,' 1 fcv.:x • îtiri.l de la roupie était de i
fr us :0. et, de 11 fr. 75 le 5 septembre.
S
Dépêches de l'Indochine
0*
Motions des Tonkinois
Après avoir entendu les discours dont
nous avons parlé, la Chambre des Repré-
sentants du peuple du Tonkin a voté les
deux motions suivantes, que le Résident
Supérieur lut prié de transmettre au Gou-
verneur Généial de f Indochine:
Première motion. - « Les melnlcs de la
Chambre des Représentants du Peuple du Ton-
kin ont l'honneur de prior le Gouvrenur géné-
ral, Alexandre Varenne, d'agréer l'assurance
de leur entier dévouement et de leur loyalisme
indéfectible envers la France protectrice et
envers sa personne. Ils kii seraient reconnais-
sants de bien vouloir transmettre au Ministre
des Colonies et au Président de la République
l-hommage de leur profond respect. »
Deuxièpie motion. - « Ayant appris que le
gouverneur général Alexandre Varenne ren-
trera prochainement en mission en France, los
membres de la Chambre des Représentant^ du
Peuple du Tonkin insistent auprès du Ministre
des Colonies pour que M. Varenne retourne en
Indochine aussitôt sa mission terminée, afin
d'y continuer la politique indigène qu'avaient
inaugurée particulièrement les gouverneurs
généraux Albert Sarraut et Maurice Long.
Le Conseil du protectorat du Tonkin se
réunira prochainement à Hanoi sous la
présidence du Résident Supérieur Robin.
La MunicipalUé projetant t'ouverture de
nouvelles rues et la mise d l'étude de pro-
jets permettant d'améliorer la circulation
urbaine, l'Associatiton pour la formation in-
tellectuelle et morale des Annamites à Ha-
noi ouvre un concours d'architectes. Elle
espère provoquer ainsi des recherches qui
aboutiront à la présentation de types va-
riés de boutiques, qui, respectant le type
local traditonnd, seront adaptées aux be-
soins actuels du commerce avec des amé-
nagements modernes.
Après le voyage de M. A. Varenne au Siam
La presse siamoise, à l'unanimité, a
donné la signification Ici plus favorable à
la mission française auprès du gouverne-
ment du Siam, Certains organes en don-
nent mémè une interprétation entllOu-
siaste.
Le Krolck, juurnal dont la francophobie
était notoire jusqu'en juillet dernier, pu-
blie des commentaires sympathiques sur
les conséquences de la visite du Gouver-
neur général Alexandre Varenne et sur les
relations futures de l'Indochine avec le
Siam. -
m #
Le Président de la République a adressé
au roi de Siam, le télégramme n'uvwit :
Sa Majesté r'j'nJjadhipok, ni do Siam,
Hangl;ok
Je suis heureux d'expritaer ù Votre Mi,»' !ô
mes mnerciemeoU'. les plus chaïeurt.u ;"ilr
lu magnifique réception .llt't'il. a biei- ',)!.!u
l'éserver il M. Alexandre Vinv.uru\ ,U* tue teti-
cite particulièrement de la conclusion df..
ciations qui ont permis d'afîxmor "ll 1; t-l)-
tionnelle armtie, qui cxisU: si iieu: ousc/u'.ri'i' ¡"Il.!!.:
nos dqux pays et, in :;nis!::> cette occasion pour
adresser à Votre Majesté les vœux sincères que
je forme pour son bonheur personnel et la
prospérité de son royaume.
Gaston DOUMEnGUE,
-eloo
Le cours du riz
--0-0---
SAIGON
(les 100 liil. en piastres)
(G septembre 1926)
Riz n° 1, 25 0/0 brisures 11 15
Hiz no 2, 40 0/0 brisures. 10 55
Riz no 2, 50 0/0 brisures 10 05
Brisures non 1 et 2 9 35
Brisures nos 2 et 3 7 80
Farines 305
Paddy Vinh-Long 6 70
Paddy Co-Cong 7 »
Paddy Bac-Lieu 7 10
Paddy Daixau 7 15
Coprah 18 10
HE TAUX DEI LA PIASTRE
0
Le gouverneur Renérat de I}'lndochi!le vient
de faire connaître au ministre des colonies qu'à.
la date du 3 septembre 192G le taux ofliciel tie
la piastre était (le ILS tr., (te 18 fr. 25 le 4 sep-
tembre et de 18 fr. ">0 le 5 septembre.
ECOLE FRANÇAISE
D'EXTREME ORIENT
M. Aurousscau (Léonard), est nommé di-
recteur de l'école française d'fcxtrémc-
Orient pour une période de six années, à
compter du 12 novembre l'Jtttf.
Saisie illégale
La légation française de Pékin a pro-
testé auprès du ministère des. Affaires
Etrangères chinois au sujet de la saisie,
opérée le 2 septembre, par le Comité de
grève de Canton, de tous les stocks de
pétrole de la Compagnie franco-asiatique
de Harphong.
-06*
L'aviation coloniale
0
Croisière en Méditerranée
L'escadritte d'hydravions de la marine
0 R. I., partie de Bizerlc le 31 aOtH pour
une croisière en Méditerranée orientale,
poursuit son voyage suivant le programme
et l'horaire prévus. Arrivée le 4 septembre
à Alexandrie, après avoir fait relAche à
Malte, Athènes et La Sude, elle est repar-
tie aujourd'hui pour Beyrouth et la suite
de la croisière.
C'est la première fois que des appareils
aériens militaires traversent la Méditerra-
née orientale en groupe. Ce voyage consti-
tue un entraînement de navigation en grou-
pe et une épreuve d'endurance du person-
nel et du matériel. Malgré la saison avan-
cée, la croisière s'accomplit avec une ré-
C"'larité remarquable, mettant en relief la
•. ; ; :•»_ fc: r •.«.!• ?»i iu. ries aviateurs mari-
1 ¡: l' î.
Hommage à Galliéni
A l'occasion de la journée anniversaire
de la Victoire de la Marne, le Conseil mu-
nicipal a pris purt aux manifestations or-
ganisées dimanche dernier.
A 7 h. 30 du matin, M. Pierre Godln,
président du Conseil municipal, au nom de.
la Ville de Paris, M. Champion, vice-pré-
sident du Conseil général, au nom du dé-
partement de la Seine, ont déposé une
palme à la statue du maréchal Galliéni,
sur l'esplanade des Invalides.
Puis, la délégation, qui comprenait, avec
M. Godin, président, M. de Castellane, vice-
président, MM. Beaud, Contenot, Denais,
Froment Meurice, Rendu, Riotor et Roe-
Iiiotor et Roe-
land, conseillers municipaux, s'est rendue
land, l'emplacement même du champ de ba-
sur
taille et a pris part aux diverses cérémonies
qui se déroulèrent à Meaux et dans les
environs.
Des palmes et des couronnes ont été dé-
posées, au nom de la Ville de Paris et du
département de la Seine, sur la granoe
tombe de Villeroy, au monument de Ba-
M
roy, aux cimetières civil et militaire de
Chambry, au monument d'Ktrepilly ? IdeS
palmes ont été déposées devant la statue
du maréchal Galliéni à rrilbardou et au
nouveau cimetière de Meaux.
8..
DANS LA LEGION D'HONNEUR
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Sont nommés chevalier :
MM. Gotnbmlet, conseiller général du dépar-
tement d'Alger ; Pélissié. délégué linuTicier du
département d'Alger ; Abraham, président de
l'Union générale des petits retraités de l'Afri-
que du Nerd ; Romillat, directeur adjoint du
cabinet du gouverneur général de l'Algérie ;
Guerrtit, chef de cabinet du secrétaire général
du gouvernement généraJ de l'Algérie ; Boni-
chori, conseiller munieipail de Tlerncen ; For-
gues, maire de Parmentier ; Curel, conseiller
général d'Oran ; Acker, secrétaire sténographe
u Conseil général du département d'Oran :
-------- - -- - - - --
JCannlll, président, honoraire de la Société de
Secours Mutuels de Mascara ; Bourcoret. oon-
seiller général c^e Constantine ; Girard, maire
de Bougie ; Boisnard, jugo au tribunal de com-
merce de liône ; Piétri, adjoint au maire de
Philippeville ; Magliôli, conseiller général de
Constantine. ,
Lois, Décret, Arrêtés
o-o
khkini du 28 a(J., i m2ô portant « evwion «k»
ïtgte* «i'.iii »'aiion de le- solde o», (.ka
acc®5 , résfvyes aux Culonies.
Décret du 28 août au sujet de l'acces-
tiion Ues iîirliyéneV. mdochincis à certains
emplois publics luviiu*
l' '.f. ¡'l\\ 'ii.: • c 0.::';1" i,' ¡;':(';.-.>¡vll des indA-
f- "; i'MoCiihij.à pourra se faire duns les
.L.rcs locaux ci-nprès :
Ingénieurs principuux, ingéniours et ingé-
nleurs-udpoints des travaux d'agriculture ;
assistais, chefs des travaux et directeurs des
laboratoires d'agriculture ; conservateurs et
bibliotliéeuires-urcliivistes des bibliothèques ;
médecins principaux et médecins de l'Assis-
tance médicale ; ingénieurs géomètres en
(hor, ingénieurs géomètres principaux et in-
génieurs du cadastre ; inspecteurs en chef,
inspecteurs et sous-inspecteurs des services
commerciaux de l'Indochine ; commis-gretliers
et interprètes du service Judiciaire ; inspec-
teurs, contrôleurs et commis des douanes et
régies ; professeurs de l'enseignement ; chefs
et sous-chefs mécaniciens d--s flottilles : capi-
taines, lieutenants et patrons des llottilleB ;
géomètres vérilicuteurs principaux et géomè-
tres vérilicateurs des mines ; ingénieurs prin-
cipaux, ingénieurs et mgéneurs-adjoints des
mines ; assistants et préparateurs du service
géologique ; météorologistes de l'Observatoire;
inspecteurs, contrôleurs, commis principaux et
commis mécaniciens et brigadiers facteurs
des postes et télégraphes ; ingénieurs et ingé-
nieurs-adjoints du service radiotélégraphique;
ingénieurs en chef, ingénieurs principaux, in-
génieurs, ingénieurs-adjoints et Adjointe
techniques des Travaux Publies ; architectes
principaux, architectes et architectes-adjoints
des bâtiments civils ; ingénieurs en chef. ingé-
nieurs principaux, ingénieurs-adjoints et ad-
joints techniques des chemins de fer : vétéri-
naires principaux et vétérinaires inspecteurs
Décret du 31 août 1926 approuvant un pré-
lèvement sur la caisse de réserve des
établissements français de l'Océanie et
l'ouverture de crédits supplémentaires au
budget local (exercice 1926).
Décret du 31 août 1926 autorisant la cession
à la colonie de la Martinique du terrain
du parc d'artillerie de Fort de-France.
Loi ayant pour objet l'émission d'une série
spéciale de timbres-poste algériens por-
tant une surtaxe dont le montant serait
acquis au comité de secours des enfants
de l'Algérie combattant au Maroc.
J. O. du 1 .septembre lOt»^.
Par décrets en date du 3 septembre 1926,
M. Ponsot (Auguste-Henri), ministre plé-
nipotentiaire de 2" classe, sous-directeur
d'Afrique et Levant, a été nommé haut
commissaire de la République française
en Syrie et au Liban, en remplacement
de M. de Jouvenel, sénateur, ancien mi-
nistre, dont la mission a pris fin sur sa
demande. Il aura, en cette qualité) rang
d'ambassadeur.
Décret du 29 août 1926 en vertu duquel la
culture du chanvre (Cannabis saliva), de
quelque variété qu'il soit, est interdite à
toute personne résidant sur les territoi-
res de l'Afrique équatoriale française,
sans distinction de statut ni d origine.
Toutes les préparations du chanvre, de
quelque variété qu il soit, sont classées
parmi les substances vénéneuses visées
par la loi du 12 juillet 1916 sous la déno-
mination de « Haschisch et ses prépara-
tions ».
0. du ) soplenYbiv 1\'r11i.
Un nouveau caoutchouc
-4) n
Des experts américains auraient trouvé
au Mexique, nu petit arbnsle, le l?pl!lula,
qui pousse nrl -t à 1'(1:11 «ni'v tac l't
dont" j p 'i U c' ':1 Mn C k>u!< ho:ie à.
peu f!1 fr l
La NUMERO : » GENTOOS
MARDI SOin, 7 SEPTEMBRE IW25
.: , ., -
Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTIDIEN
ua AftTKLU PUBLIÉS PAS UU ANNALCSOOLONIALBS" SONT LA PftOTMlli
ngjuaivi do jouhal
"An l r .-s.-"A,88'.,.,
DIRECTEURS 1 MARCEL RUEDEL et L.-G. THÊBAULT
léMe el AteUitmin : 34, Rut du Mont-Thabor, PARIS-1" TéHptm : LIIIIIIIt-ll
Un « 4 mob & mob
̃wKnSSL i àvpenu et Qmtonim M 41 , * X? t
t »rm*c*r 1M « m l
'"u.- .,-11[ ,r.-
Enneiit MméIi ? côtoies
.1.
Dans mon article précédent, j'ai examiné 1 en-
semble de la productivité de nos colonies. Au-
jourd'hui, je veux répondre à cette question :
.Comment arriver à mettre à la disposition de
la France ces ressources ?
Les efforts ne doivent pas porter d'ime façon
fragmentaire sur tels pu tels territoires. n faut
une doctrine générale d ensemble, un propam-
me, une méthode, des moyens.
Pour la doctrine, elle doit être examinée
«J*«près l'objectif social et l'objectif économi-
GUe.
Sur le premier point il faut amener les peu-
ples protégés, par une sage potitiqwe ëa colla-
boration, sans toutefois les déraciner, à une
évolution progressive de leuas moeurs et de
leurs institutions, de façon qu'ils consti-
toent avec le peuple français une grande fa-
mige, dont les membres d'Ise et de tempéra-
ment différents poursuivront le même idéal de
progrès social et de civilisation.
P Sur le second point, il faut utiliser l'heu-
reuse variété des productions du sol et du sous-
sot de la métropole et de ses colonies par une
Sanisation du trayail, de la productooo et des
ses qui assure la facilité et la sécurité de
YÍe des 100 million, d'habitants de la France
totale.
Quant au programme, il peut se résumer
_i:
La politique sociale coloniale doit défen-
th les indigènes contre le climat, leur indo-
lence, leur ignorance, par une organisation
complète d'assistance et d'hygiène ; les édu-
quer par une instruction primaire technique pro-
IeuianDelle qui leur permette de gagner leur
vie, de développer en eux le goût du travail,
vie, l'épargne, de la propriété ; par une instruc-
tion professionnelle du deuxième degré, une
instruction secondsire et supérieure destinées à
tennef no npas des livresques. mais de fortes
hdividualité» capables de constituer une élite.
Pour le côté économique deJ travaux pw
klics, il faut un outillage, un équipement, pour
f amélioration des voies de communicatioa
(chemins de fer, ïoutes, ports) de l'hydraulique
agricole et iDdustrielle. Pour les entreprises
owticidièm eljes doivent être conçues dans le
cadre des travaux publics achevés ou en cours,
venant l'inscrire dans ce cadre, bénéficiant de
ces commodités d'ordre général et progressant
tovec elles.
Il faut aussi réaliser au plun tôt un inven-
taire des produits du sol et du sous-sol des co-
lonies et de la métropole ; une carte des échan-
ges à rechercher mtre la métropole et les colo-
nies comme pour les colonies entre elles ; une
anion douanre entre France et colonie?» avec
tI&oRat¡on nécessaires décidées par simplet. et
rapides décisions cta Consei l d fcJat ; une rrnr-
lÎne marchande qui facilite les transactions en-
tre la métropole et ses possessions au delà des
8ft.
Pour réaliser ce propamme, j'estime qu'il
faut :
1 * Une armée coloniale, force de police co-
loniale et force de défense pour la France to-
tale, devant être composée des troupes nord-
africaines et de l'armée coloniale proprement
clite ayant sa vie propre et un sous-chef d'état-
pajor spécial, sortant de l'armée coloniale ;
20 La protection des voies de commimica-
tion entre la métropole et ses colonies impose
à la France au moins une Botte importante de
aoiseun, de sous-marins et d'avions. Il im-
porte avant tout de posséd er la maitrise absolue
de la Méditerranée occidentale et de poursui-
vre la réalisation du Transsaharien dont les
études et projets sont au point, et qui est indis-
pensable pour assurer la liaison économique,
sociale, politique, militaire du magnifique do-
maine français qui - s'étend - de la mer du Nord
au Congo.
Pour ce qui est de l'organisation politique,
elle doit s'appuyer sur une loi organique pro-
pre à chaque colonie, établissant, sous la sou-
veraineté française, ses droits et ses devoirs
envers la mère-patrie.
La vie administrative, économique, sociale,
financière de chaque colonie doit être réglée sur
place par le Gouverneur assisté d'une assem-
blée locale composée de Français et d'indi-
gènes, assemblée adaptée au degré d'évolution
de - la colonie elle-même.
L instrument de réalisation assurant l'unité
de conception et de direction indispensable est
un Ministère de l'Afrique du Nord et des poe-
sessions d'outre-mer comportant des directions
techniques : hyaiène et prévoyance sociales,
iBsttuctioo, justic" année coloniale et des di-
rections géographiques : Afrique française,
Indochine et Pacifique, Amérique, groupant et
contrôlant les grands gouvernements, tout en
respectant leur indispensable autonomie. L'Al-
gérie, intimement et depuis longtemps soudée
à la mère-patrie, donnera à ce Ministère bien
des inspirations utiles par sa situation au nord
de l'Afrique et par son ancienne et profonde
expérience des questions coloniales et musul-
manes.
La méthode consiste, le plan général étant
ainsi arrêté, à établir l'ordre d'urgence dans
t'eftsemble et dans chaque colonie, suivant les
besoins à satisfaire et la proximité des résultats
possibles.
Quant aux moyens de réalisation, ils sont
d'ordre politique et d'ordre financier :
Dans l'ordre politique, il faut dans le Gou-
vernement central comme dans les Gouveme-
ments d'outre-mer, de l'autorité, de la durée,
de la continuité de vue, de la persévérance
dans l'action.
Dans 1* ordre financier, il n'y a pas de pro.
Eamme exécutable sans argent. On peut éva-
er à une quinzaine de milliards, à répartir sur
une douzaine d'années, les sommes nécessaires
à la réalisation d'un programme de travaux pu-
blics pour la mise 0 valeur de m* possessions
d outte-tnef.
Cette dépense peut parattre élevée dans
l'état actuel des finances françaises. Qu'est-elle
pourtant en face des 25 1 30 milliards versés
chaque année aux pays étrangers peu les pro-
duits alimentaires et les matières premières que
nous pouvons trouver dans nos colonies 1 Quelle
rémunération de son travail ne trouveraient pas
notre industrie et notre commerce dans la mise
en valeur de pays pands comme 35 à 40 fois
la France et dans le développement de la con-
sommation de ses 55 millions d'habitants ?
Ces moyens financiers ne doivent pas être
demandés à l'Etat déjà JUfCharF. L9 Etal doit
servir de guide, de conseiller, de coordinateur,
de soutien. Il doit faire appel à l'initiative des
colonies et des particuliers, et au maximum
aider colonies ou sociétés par une garantie d'in-
térêts.
Ces 15 milliards seraient-ils difficiles, à trou-
ver pour nos colonies dont la richesse s'ale
au grand soleil ? L'aménagement soigneux de
leur budget et les emprunts contractés par lei"
colonies elles-mêmes doivent donner les tes-
sowees nécessaires à l'exécution des plans de
travaux publict. Leur crédit n'est-il pas de
premier ordre sur les marchés financiers où
elles peuvent fournir tous les gages nécessaires.
Elles sont loin de l'avoir utilisé autant qu'elles
l'auraient pu et surtout autant que les Anglass
ont su et pu le faire. Par ailleurs, les pretta-
tions en nature du plan Dawes pourraient, dès
maintenant, faciliter la mise à exécution des
grands travaux.
91 on ne veut pas obérer la colonie elle-
même, il est facile de faire anpel à l'initiative
privée.
Nos industriels n' ont-ils pas d6jà été amenés
et ne seront-ils pas amenés de plus en plus à
s'intéresser à la production des matières pre-
mières nécessaires à leurs industries. Us savent
qu'ils les paieront chaque jour plus cher. Peut-
être même leur telOllt-ellea plus tard refusées
par lei pap produdeun dont les usines se mul-
tipliebt. Que deviendraient les familles ou-
vrières attachées depuis si longtemps à ces in-
dustries 1
L épArete française, si une « action colo-
niale » bien menée montrait au pays l'une det
meilleures manières d' assurer son indépendance
économique, ne tarderait pas i\ apporter sa
force puissante et démocratique eux grandes so-
Ctetet de production coloniale.
Edouard de Warren
député de la Meurthe-et-Moselle,
membre de la Commission de
l'Algérie, des Colonies et des
Protectorats.
ete.
L'importation en France
des produits de Madagascar
0 o
Au cours du premier semestre de !??,
Madagascar a importé en tranpe pour
2M.raf.000 francs de marchandises di-
verses.
Pour la période correspondante de IV'ZB,
ses importations ne s'étaient élevées qu'a.
143.997,000 francs.
Voici, comparés, les chiffres de l'année
1926 et de l'année 1925 ; les chiffres de
1925 eont entre parenthèses :
Viandes fratchcs, 16.001 quintaux
(10.100) ; viandes salées, charcuterie fa-
briquée et museau de bœuf, 1.259 quintaux
(899) ; conserves de viande et de gibier,
foie d'oies et pâtés de foie gras, extrait de
viande en pain ou autrement, 24.850 quin-
taux (23.799).
Peaux et pelleteries brutes, 44.324 quin-
taux (39.207) ; graisses animales et autres
que de poisson, margarine et substances
similaires, 3.778 quintaux (2,451) ; cire ani-
male non ouvrée, 2.045 quintaux (2.065) ;
céréales (grains et farines), y compris le
malt, 24.377 quintaux (36.602) ; sagou, sa-
lep, manioc et farine de manioc, «d&t.UKi
quintaux (337.688) ; - riz, 172.656 quintaux
(167.657) ; graines et fruits oléagineux,
24.991 quintaux (21.277) ; sucres bruts ou
raffinée, 10.640 quintaux (1.310); café, 12.287
quintaux (12.571). Vanille, 32.754 kilogram-
mes (12.629) ; tabacs en feuilles et tabacs
fabriqués, 216 quintaux (1,132) ; bois, fou
tonnes (1.296) ; jute, 2.239 quintaux (373) ;
phormium tenax, abaca, etc, 27.7t9 quin-
taux (24.5É&). -
Teintures et tannins, 3.785 quintaux
(1.617).
Eaux-de-vie (en hectolitres d'alcool pur),
4.266 (2.167).
Graphite oii plombagine, 3.407 tonnes
(2.171).
Tapiocas et fécules de pomme de terre,
maïs et autres, 11.029 quintaux (11.762).
A Tanger
0
Expulsion de deux journalistes
Deux Français, dont l'un était rédacteur
en chef d'un journal local et l'autre l'au-
teur d'un violent article contre le Gouver-
nement espagnol, auraient été forcés de
quitter Tanger.
81. –-
9N MBR
(Nt
Trompé par la brume, le cargo « Céven-
nes », 'ro'l,'portnnt do la houille, de Tunis
à Rotterdtili, u neurle un3 roche prés
d"Ouessa., t,.
,f Le problème viticole
dans l'Afrique du Nord
• ̃oo
A
Dans la brochure où M. le Gou-
verneur Général de l'Algérie a ras-
semblé les discours qu'il a pronon-
cés, fat rencontré un passage qui touche à
ce problème de la viticultune nord-africaine
d'ont fai bien souvent entretenu nos lecteurs.
Que Veffort agricole d'un pays doive être
commandé « par les possibilités géologiques
et la constitution du sol », c'est là une de ces
vérités premières contre lesquelles nul ne
s'aimera d'élever la moindre objection. Mais
voici une vérité non mains indiscutable et ce-
pendant maim umv'e*selBement abéie : V ef-
fort agricole d'une contrée doit être com-
mandé par les possibilités de la vente, qu'il
s agfsse des marchés intérieurs ou des mar-
chés extérieurs. C'est ce qui aandamne la
rponoculture, partout où la polyculture est
possible. Comme disent nos paysans, il ne
faut pas mettre tous ses œufs dans le même
panier.
Certes, la vigne vient remarquablement en
Algérie, et il y a sans aucun doute des en-
droits où rien ne viendrait si on s'avisent de
changer de culture. Maisy là où peut venir
autre chose, n'est-il pas sage de réfléchir
longtemps avant de multiplier les vignobles
au risque de a dé chiner une crise de sur-
production qui pourrait être très sensible à
nos colons t >
Ainsi s'exprime M. le Gouverneur Général,
qui parle d or.
Il ne s'agit pas, dit-il, de porter la moin-
dre atteinte à la liberté que revendiqua l'Al-
gérie d'utiliser comme il lui plaît ses riches-
ses agricoles; M. le Ministre de l'Agricul-
ture (celui qui régnait rue de Varenne, à
l'époque où le discours a été prononcé) a dé-
claré, et par lettre et dans une conversation
qu'il était 1 "absurde d'envisager un contin-
gentement des produits de la vigne ». Mais
alors, il faut des cultures nouvelles, entendez:
différentes, et, pour décider le paysan à cette
résolution, il faut que ces cultures 1 soient
assurées de trouver des marchés 8.
En conséquence, toute mesure prise pour
faciliter l'écoulement des produits agricoles
autres que la vigne, sert unt boxne politique
agricole et wticoU. Par contre, toute mesure
prise pour désavantager les cultures nouvelles
et différentes, est une absurdité bien plus
g/'atlde que celle du conlitlgelltcment, En Ko.
bylie, les paysans ont dû arracher du tabac
pour y substituer de la nngne. Pourquoi?
Parce que de la Régie Française on n obte-
nait pas. « un crédit assez large >. Pa^ bleui
La Régie Française n'a qu'à recevoir des
ordres ; qu'on les lui donne, et qu'on n'en
parle plus.
On ne s'explique pas davantage, 'd'après
M. le Gouverneur Général, 1 certaines pro-
hibitions d'exportation extrêmement discuta-
bles, même juridiquement, auxquelles est due
une chute si importante de nos exportations
en tabac ». Ce qui ne s'explique pas n'est pas
français. Qu'on mette fin à ces proltibitions
d'exportation incompréhensibles non seule-
ment au point de vue juridique, ce qui est
quelque chose, mais au point de vue de la
politique générale, ce qui est beaucoup plus
grave.
J'ajoute au point de vue du bon sens. Il
suffit de voir, d'un côté, la situation du vi-
gnoble algérien et français, et, de Vautre,
celle de nos planteurs de tabac, français et
algériens, pour comprendre la règle à suivre:
favoriser, par tous les moyens, la culture du
tabac en Algérie, c'est travailler à prévenir
ou à atténuer cette crise de surproduction
viticole dont parlait le Gouverneur Général;
mais là où une administration arrive à faire
arracher le tabac pour y substituer la vigne,
cette administration, sauf le respect que je
lui dois, me paraît au-dessous de tout.
Mario Rouatan,
Sénateur de lhérautt, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
A la Société des Nations
oa
Les mandats
Au cours de la discussion du rapport de
la Commission des mandats, de la S.D.N.,
différents orateurs ont laissé entendre qu'il
leur semblait que cette Commission sortait
de son rôle et se substituait, en quelque
sorte, aux puissances mandataires.
A ce propos, M. Briand s'est opposé à
ta suggestion faite par la Commission d'en-
tendre les auteurs de pétitions.
Des auteurs,- a-t-il dit, pourront être
loyaux et sincères, mais cela peut aussi ne pas
Mre toujours le eus et on risquerait ainsi de
créer, sous le pavillon de la Société des Na-
ttons, des intrigues comme il en existe.
« La Franc»;, a dit M. Briand, a dans cer-
tains pays à mandat des responsabilités graves;
elle n'a ménagé ni son sang, ni son argent
pour faire son devoir et elle pourrait, se trouver
en face d'intrigues qu'elle ne peut, admettre. 11
suffit., quand une pétition est présentée, do con-
naître l'opinion de la puissance mandataire qui
est responsable de l'ordre et de la bonne admi.
nistratton. »
A propos de cette; discussion, le Daily
Telegraph s'étonne du geste de la commis-
sion des mandats, qui pourrait porter un
coup mortel au système mandataire. Ce
journal fait remarquer que la Commission
se préoccupe tout spécialement 'c ! nv. nr
1rs nr, 'i^nrîf "s colonies de Tôlier igno.
A LA CHAMBRE
0*&-
, QUESTIONS COUTES
Soas-oificiers rengagés comme iniirmiers
M. Trémintin, député, signale à M. le minis-
tre la Guerre la situation des sous-ofllclers ren-
gagés oomnie infirmiers militaires sur le théâtre
d'opérations extérieur, spécialement de ceux ap-
partenant à la 3section d'intimueri militaires;
ajoutant que la plupart de ces militaires, bien
qu'ayant accepté de servir pendant plusieurs
mois et même plusieurs années dans ces postes
périlleux, ne semblent pas avoir bénéJicié d'un
avanceraient plus rapfde que leurs camarades du
même grade à l'intérieur, (malgré la promesse
d'un tableau supplémentaire d'avancement qui
leur fut faite ; et demande pour quels motifs le
taiBleau «supplémentaire d'avancement plus ra-
pide que leurs camarades ne contient aucun sôss-
offleier de fit 32* section, bien que plusieurs d'en-
tre eïfc aient été a maintes reprises proposés
peur le grade supérieur avec des notes particu-
lièrement édogieuses ; et sollicite, en conséquen-
ce, la réparation jd'une omission, qui serait de
nature à créer une choquante inégalité entre
les infirmiez militifres des théâtres d'opérakons
extérieurs et ceux qui sont restés dans les ser-
vices de l'intérieur. (Question du 27 juillet 11)36.)
Iléponse. - Les inscriptions au tableau nor-
mal d'aivanceqnent pour adjudantrahet et adju-
dant des sections d'infirmiers militaires sont
IUtCIi sur l'ensemble des sections, compte tenu
de l'ancienneté de grade, des appréciations des
autorités hiérarchiques, des services de guerpe
et des services extérieurs des candidats. Presque
tous les sous-ofiieiers inscrits au tableau d'avan-
cement pour 1906 comptaient des services exté-
rieurs. En outre, des inscriptions pour faits ex-
ceptionnels, au titre des Mtcatres d'opérations
éxtérieurs, peuvent être effectuées pendant le
cours de l'année, et les propositions concernant
les sous-officiers des soctions d'inflnniers VIsés
dans la question ci-dessus qui eeront présentées
feront l'objet d'un exanen bienveillant.
Tour de départ pour un T. O. B.
M. Roger Lafagettc, député, demande à M. te
ministre de la Guerre si un fils de veuve, dont
un frère a ctc tué à l'ennemi, peut être désigné
pour aller se battre en Syrie. (Question du 30
juillet 1926.)
Rispotèse. - Un flls de veuve dont un frère
a été tué à l'ennemi, est classé dans la catégorie
E-l, des listes de tour de départ c'est-à-dire ne
peut être désigné pour un Khéfttre d'opérations
extérieur que sur l'ordre du ministre.
Droit à congé de fin de campagne
M. Adolphe Girod, député, demande à M. le
ministre ae la Guerre, si un militaire de car-
rière, qui a prolongé, une ou deux fois, son
séjour sur les théâtres d'opérations extérieurs,
cumulant ses droits à permission, et qui obtient
ensuite l'autorisation de faire un nouveau sé-
jour peut bénéficier de lia totalité de ses droits
acquis ou s'il doit voir 80n congé, entre ses deux
séjours, limité aux droits afférente A m seul
sé jour, le pupiplétricnt davoni, fttre rapporté à
r«poi,fUft tic son *«.ptjt.riement dcJirûfjf (on <) do
l'instruction 1u l* ml,! Iftfoj). (Unec' ivn du 1J
août 1926.)
rWpo*iir. -̃ L'u i:\iK1 aire de avant
accompli j.li.is'!.-ur.< .«éjours Ki^'Iome-nUM-e* consé-
cutifs .ans iiit r.Tui'lion mu un ni^aie théâtre
d'apfrfjtivn? i'-i.T peut flcjiiHii'.Jfir : JO ou
Mon 0 vf>lc'!V" fc noir.1' ou son séjour sur ce
Ih^Atre d'op/ratt-)ns cxV; i>' ou toi-'-n h re-
tourner sec 1J\),:H' inoi-lvo d'opérations exté-
rieur, après avoir bénéficié d'un congé de lin de
cagne, Dans Ira deux cas, l'intéressé a droit
à un congé de fin de campagne d'une durée
proportionnelle à celle des séjours ininterrompus
qu'il a effectivement accomplis et qui lui est
accordé, dans le premier cas, lors de son rapa-
triement
triement définitif, dans le second, avant le com-
mencement -de son nouveau séjour.
Le coton dans rOubugui-Cbari
-00
Des eseaia de culture du coton tentés de-
puis plusieurs années, dans l'Oubanghi-
Chari, n'avaient pas, jusqu'à l'année der-
nière, donné de résultats satisfaisants et
cela pour des causes indépendantes du cli-
mat et du sol. Mais, au cours de 1925, la
colonie disposant du personnel, technique
qui lui avait fait défaut jusque là, fit une
nouvelle expérience sur des bases plus so-
lides, dans la région du Das-M-Bomou con-
sidérée comme la plus favorable.
Sous la direction d'un ingénieur agro-
nomû, 1.800 hectares furent ensemencés et
avec l'aide des agents de l'administration,
avec
tous les soins exigés furent donnés à la
culture. La récolte apporta 800 tonnes de
coton brut. Il faut reconnaître toutefois,
que la saison dcs pluies se montra favora-
ble à la culture du coton et représenta l'un
des facteurs du succès.
Quoi qu'il en soit, ces résultats sont en-
courageants. Ils démontrent la possibilité
de la culture du coton dans l'Oubangui, la
campagne 1926-1927 prévoit une augmenta-
tion des surfaces ensemencées dans le Bas
M'Domon, Des essais seront tentés dans
d'autres circonscriptions, en particulier
dans la Basse Kotto et l'Ouham. Des tech-
niciens so trouvent dans ces zones et cea
sociétés se- sont engagées à construire des
usines d'égrenace.
M. Antonetli, gouvcrneur- général qui
vrille à l'application du programme qui doit
faire de l'Afrique Equatoriale Française un
pays grand producteur de coton, en règle
avec prudence le développement. T.a culture
du coton sera intensifiée dons la limite où
elle ne nuira pas aux autres cultures in-
'dustriolles et vivriéres. Le Liûulcnant-Gou.
verneur de l'Oubangui, M. Damelin apporte
de son cMé, tous les soins à l'entretien des
cultures cotonnières. Un arrété réglemen-
tant cette question est en préparation.
11 serait désirable que les mêmes soins
soient apportés à la création des plantations
do caoutchouc qui jadis étaient faites, sans
aucun discernement et, nu petit bonheur,
dans le seul but de répondre aux exigences
du cnhicr des charges des sociétés conces-
sionnaires.
Les Belges avaient songé à faire faire ces
plantations sous le contrôle d'ingénieurs
agronomes et ont obtenu d'excellents résul-
tats..
LE TAUX DB LA ROUPIE
-0-
T.e gouverneur dos établissements français
dans l'Inde vient (te * faire connaître au mi-
nistre des Colonies qu'A la date du 4 sc-ptemlr*
,,' 1 fcv.:x • îtiri.l de la roupie était de i
fr us :0. et, de 11 fr. 75 le 5 septembre.
S
Dépêches de l'Indochine
0*
Motions des Tonkinois
Après avoir entendu les discours dont
nous avons parlé, la Chambre des Repré-
sentants du peuple du Tonkin a voté les
deux motions suivantes, que le Résident
Supérieur lut prié de transmettre au Gou-
verneur Généial de f Indochine:
Première motion. - « Les melnlcs de la
Chambre des Représentants du Peuple du Ton-
kin ont l'honneur de prior le Gouvrenur géné-
ral, Alexandre Varenne, d'agréer l'assurance
de leur entier dévouement et de leur loyalisme
indéfectible envers la France protectrice et
envers sa personne. Ils kii seraient reconnais-
sants de bien vouloir transmettre au Ministre
des Colonies et au Président de la République
l-hommage de leur profond respect. »
Deuxièpie motion. - « Ayant appris que le
gouverneur général Alexandre Varenne ren-
trera prochainement en mission en France, los
membres de la Chambre des Représentant^ du
Peuple du Tonkin insistent auprès du Ministre
des Colonies pour que M. Varenne retourne en
Indochine aussitôt sa mission terminée, afin
d'y continuer la politique indigène qu'avaient
inaugurée particulièrement les gouverneurs
généraux Albert Sarraut et Maurice Long.
Le Conseil du protectorat du Tonkin se
réunira prochainement à Hanoi sous la
présidence du Résident Supérieur Robin.
La MunicipalUé projetant t'ouverture de
nouvelles rues et la mise d l'étude de pro-
jets permettant d'améliorer la circulation
urbaine, l'Associatiton pour la formation in-
tellectuelle et morale des Annamites à Ha-
noi ouvre un concours d'architectes. Elle
espère provoquer ainsi des recherches qui
aboutiront à la présentation de types va-
riés de boutiques, qui, respectant le type
local traditonnd, seront adaptées aux be-
soins actuels du commerce avec des amé-
nagements modernes.
Après le voyage de M. A. Varenne au Siam
La presse siamoise, à l'unanimité, a
donné la signification Ici plus favorable à
la mission française auprès du gouverne-
ment du Siam, Certains organes en don-
nent mémè une interprétation entllOu-
siaste.
Le Krolck, juurnal dont la francophobie
était notoire jusqu'en juillet dernier, pu-
blie des commentaires sympathiques sur
les conséquences de la visite du Gouver-
neur général Alexandre Varenne et sur les
relations futures de l'Indochine avec le
Siam. -
m #
Le Président de la République a adressé
au roi de Siam, le télégramme n'uvwit :
Sa Majesté r'j'nJjadhipok, ni do Siam,
Hangl;ok
Je suis heureux d'expritaer ù Votre Mi,»' !ô
mes mnerciemeoU'. les plus chaïeurt.u ;"ilr
lu magnifique réception .llt't'il. a biei- ',)!.!u
l'éserver il M. Alexandre Vinv.uru\ ,U* tue teti-
cite particulièrement de la conclusion df..
ciations qui ont permis d'afîxmor "ll 1; t-l)-
tionnelle armtie, qui cxisU: si iieu: ousc/u'.ri'i' ¡"Il.!!.:
nos dqux pays et, in :;nis!::> cette occasion pour
adresser à Votre Majesté les vœux sincères que
je forme pour son bonheur personnel et la
prospérité de son royaume.
Gaston DOUMEnGUE,
-eloo
Le cours du riz
--0-0---
SAIGON
(les 100 liil. en piastres)
(G septembre 1926)
Riz n° 1, 25 0/0 brisures 11 15
Hiz no 2, 40 0/0 brisures. 10 55
Riz no 2, 50 0/0 brisures 10 05
Brisures non 1 et 2 9 35
Brisures nos 2 et 3 7 80
Farines 305
Paddy Vinh-Long 6 70
Paddy Co-Cong 7 »
Paddy Bac-Lieu 7 10
Paddy Daixau 7 15
Coprah 18 10
HE TAUX DEI LA PIASTRE
0
Le gouverneur Renérat de I}'lndochi!le vient
de faire connaître au ministre des colonies qu'à.
la date du 3 septembre 192G le taux ofliciel tie
la piastre était (le ILS tr., (te 18 fr. 25 le 4 sep-
tembre et de 18 fr. ">0 le 5 septembre.
ECOLE FRANÇAISE
D'EXTREME ORIENT
M. Aurousscau (Léonard), est nommé di-
recteur de l'école française d'fcxtrémc-
Orient pour une période de six années, à
compter du 12 novembre l'Jtttf.
Saisie illégale
La légation française de Pékin a pro-
testé auprès du ministère des. Affaires
Etrangères chinois au sujet de la saisie,
opérée le 2 septembre, par le Comité de
grève de Canton, de tous les stocks de
pétrole de la Compagnie franco-asiatique
de Harphong.
-06*
L'aviation coloniale
0
Croisière en Méditerranée
L'escadritte d'hydravions de la marine
0 R. I., partie de Bizerlc le 31 aOtH pour
une croisière en Méditerranée orientale,
poursuit son voyage suivant le programme
et l'horaire prévus. Arrivée le 4 septembre
à Alexandrie, après avoir fait relAche à
Malte, Athènes et La Sude, elle est repar-
tie aujourd'hui pour Beyrouth et la suite
de la croisière.
C'est la première fois que des appareils
aériens militaires traversent la Méditerra-
née orientale en groupe. Ce voyage consti-
tue un entraînement de navigation en grou-
pe et une épreuve d'endurance du person-
nel et du matériel. Malgré la saison avan-
cée, la croisière s'accomplit avec une ré-
C"'larité remarquable, mettant en relief la
•. ; ; :•»_ fc: r •.«.!• ?»i iu. ries aviateurs mari-
1 ¡: l' î.
Hommage à Galliéni
A l'occasion de la journée anniversaire
de la Victoire de la Marne, le Conseil mu-
nicipal a pris purt aux manifestations or-
ganisées dimanche dernier.
A 7 h. 30 du matin, M. Pierre Godln,
président du Conseil municipal, au nom de.
la Ville de Paris, M. Champion, vice-pré-
sident du Conseil général, au nom du dé-
partement de la Seine, ont déposé une
palme à la statue du maréchal Galliéni,
sur l'esplanade des Invalides.
Puis, la délégation, qui comprenait, avec
M. Godin, président, M. de Castellane, vice-
président, MM. Beaud, Contenot, Denais,
Froment Meurice, Rendu, Riotor et Roe-
Iiiotor et Roe-
land, conseillers municipaux, s'est rendue
land, l'emplacement même du champ de ba-
sur
taille et a pris part aux diverses cérémonies
qui se déroulèrent à Meaux et dans les
environs.
Des palmes et des couronnes ont été dé-
posées, au nom de la Ville de Paris et du
département de la Seine, sur la granoe
tombe de Villeroy, au monument de Ba-
M
roy, aux cimetières civil et militaire de
Chambry, au monument d'Ktrepilly ? IdeS
palmes ont été déposées devant la statue
du maréchal Galliéni à rrilbardou et au
nouveau cimetière de Meaux.
8..
DANS LA LEGION D'HONNEUR
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Sont nommés chevalier :
MM. Gotnbmlet, conseiller général du dépar-
tement d'Alger ; Pélissié. délégué linuTicier du
département d'Alger ; Abraham, président de
l'Union générale des petits retraités de l'Afri-
que du Nerd ; Romillat, directeur adjoint du
cabinet du gouverneur général de l'Algérie ;
Guerrtit, chef de cabinet du secrétaire général
du gouvernement généraJ de l'Algérie ; Boni-
chori, conseiller munieipail de Tlerncen ; For-
gues, maire de Parmentier ; Curel, conseiller
général d'Oran ; Acker, secrétaire sténographe
u Conseil général du département d'Oran :
-------- - -- - - - --
JCannlll, président, honoraire de la Société de
Secours Mutuels de Mascara ; Bourcoret. oon-
seiller général c^e Constantine ; Girard, maire
de Bougie ; Boisnard, jugo au tribunal de com-
merce de liône ; Piétri, adjoint au maire de
Philippeville ; Magliôli, conseiller général de
Constantine. ,
Lois, Décret, Arrêtés
o-o
khkini du 28 a(J., i m2ô portant « evwion «k»
ïtgte* «i'.iii »'aiion de le- solde o», (.ka
acc®5 ,
Décret du 28 août au sujet de l'acces-
tiion Ues iîirliyéneV. mdochincis à certains
emplois publics luviiu*
l' '.f. ¡'l\\ 'ii.: • c 0.::';1" i,' ¡;':(';.-.>¡vll des indA-
f- "; i'MoCiihij.à pourra se faire duns les
.L.rcs locaux ci-nprès :
Ingénieurs principuux, ingéniours et ingé-
nleurs-udpoints des travaux d'agriculture ;
assistais, chefs des travaux et directeurs des
laboratoires d'agriculture ; conservateurs et
bibliotliéeuires-urcliivistes des bibliothèques ;
médecins principaux et médecins de l'Assis-
tance médicale ; ingénieurs géomètres en
(hor, ingénieurs géomètres principaux et in-
génieurs du cadastre ; inspecteurs en chef,
inspecteurs et sous-inspecteurs des services
commerciaux de l'Indochine ; commis-gretliers
et interprètes du service Judiciaire ; inspec-
teurs, contrôleurs et commis des douanes et
régies ; professeurs de l'enseignement ; chefs
et sous-chefs mécaniciens d--s flottilles : capi-
taines, lieutenants et patrons des llottilleB ;
géomètres vérilicuteurs principaux et géomè-
tres vérilicateurs des mines ; ingénieurs prin-
cipaux, ingénieurs et mgéneurs-adjoints des
mines ; assistants et préparateurs du service
géologique ; météorologistes de l'Observatoire;
inspecteurs, contrôleurs, commis principaux et
commis mécaniciens et brigadiers facteurs
des postes et télégraphes ; ingénieurs et ingé-
nieurs-adjoints du service radiotélégraphique;
ingénieurs en chef, ingénieurs principaux, in-
génieurs, ingénieurs-adjoints et Adjointe
techniques des Travaux Publies ; architectes
principaux, architectes et architectes-adjoints
des bâtiments civils ; ingénieurs en chef. ingé-
nieurs principaux, ingénieurs-adjoints et ad-
joints techniques des chemins de fer : vétéri-
naires principaux et vétérinaires inspecteurs
Décret du 31 août 1926 approuvant un pré-
lèvement sur la caisse de réserve des
établissements français de l'Océanie et
l'ouverture de crédits supplémentaires au
budget local (exercice 1926).
Décret du 31 août 1926 autorisant la cession
à la colonie de la Martinique du terrain
du parc d'artillerie de Fort de-France.
Loi ayant pour objet l'émission d'une série
spéciale de timbres-poste algériens por-
tant une surtaxe dont le montant serait
acquis au comité de secours des enfants
de l'Algérie combattant au Maroc.
J. O. du 1 .septembre lOt»^.
Par décrets en date du 3 septembre 1926,
M. Ponsot (Auguste-Henri), ministre plé-
nipotentiaire de 2" classe, sous-directeur
d'Afrique et Levant, a été nommé haut
commissaire de la République française
en Syrie et au Liban, en remplacement
de M. de Jouvenel, sénateur, ancien mi-
nistre, dont la mission a pris fin sur sa
demande. Il aura, en cette qualité) rang
d'ambassadeur.
Décret du 29 août 1926 en vertu duquel la
culture du chanvre (Cannabis saliva), de
quelque variété qu'il soit, est interdite à
toute personne résidant sur les territoi-
res de l'Afrique équatoriale française,
sans distinction de statut ni d origine.
Toutes les préparations du chanvre, de
quelque variété qu il soit, sont classées
parmi les substances vénéneuses visées
par la loi du 12 juillet 1916 sous la déno-
mination de « Haschisch et ses prépara-
tions ».
0. du ) soplenYbiv 1\'r11i.
Un nouveau caoutchouc
-4) n
Des experts américains auraient trouvé
au Mexique, nu petit arbnsle, le l?pl!lula,
qui pousse nrl -t à 1'(1:11 «ni'v tac l't
dont" j p 'i U c' ':1 Mn C k>u!< ho:ie à.
peu f!1 fr l
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.56%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.56%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63971851/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63971851/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63971851/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63971851
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63971851