Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-02-21
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 21 février 1926 21 février 1926
Description : 1926/02/21. 1926/02/21.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6397076q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
I
NUMERO MENSUEL ILLUSTRE
.pa* 1 8 fr.
DIMANCHE 21 FEVRIER 1926.
1
",- it t
- - -
Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTmtEPT
U&AftTICLEi PUBLIÉ* 'À.Atb.N.: S0NT LA PROMUÉTE
-- aCWIIYE DU JOUtUtAL '- -"
-' - 1
,i;,'A--.,Ít_-" tout reçues aux BureiaUJl duJournalet dam lei Agence* de Publicité -
Directeurs i Marcel ftaL. et L.-G. THfcBAULT
IKdicUoti et Administration 1 34t I|(I6 (lu Mônt4tabàl1, PARIS-I* :– Téléphone : LOIIVRI 19-37
IBnMMCMBHTC t * Uu an a- inois 3 mois
-4-"t S France et Colonies. 80 » 45 p 23 »
ilhutrA t É'ra.",g,. 120 » 65 » 35 »
On • abonne dans tous 1.. Bureaux de poète et chez les priacipaua librair..
1 L
9 -.M ÀMOIL0
Le Toturisme dans l'Afrique du Nord
1
AU MAROC
par
M. BOUILLOUX-LAFONT, Vice-Président de la Chambre
–- c -< & < a o ..2 -–
La première question touristique qui se
pose pour un pays, c'est celle de ses voies
d'accès. Le Maroc est vraiment favorisé sous
ce rapport, car le voyageur n'a que l'embar-
ras du choix entre la navigation maritime, la
locomotiôn aérienne et les diverses façons
d'être véhiculé sur terre.
Par mer, que l'on s'embarque à Bordeaux
ou à Marseille, une traversée de trois ou
quatre jours, suivant les saisons et l'état de
la mer, conduit à Casablanca. C'est assez
pour procurer aux passagers les délices et
quelquefois les épreuves du voyage mari-
time.
Beaucoup plus rapidement, les avions La-
técoère transportent de Toulouse à Casa-
blanca en quatorze heures ceux qui se confient
à eux.
Les amateurs obstinés de la terre ferme
peuvent traverser l'Espagne en chemin de
fer ou en auto, et retrouver à Tanger une
route parcourue par des services automobiles
qui les amèneront à Rabat ou à Casablanca,
mais ils devront cependant affronter la met
pour traverser le détroit de Gibraltar.
Enfin, on peut aussi se rendre au Maroc
ou en partir, par l'Algéri" et c'est même
un Itinéraire à recommander au touriste. 11
lui est facilité par l'organisation récente d'un
service de correspondance entre Oudjda et
i"ezet vice-versa, institué par la Compa-
gnie P.-L.-M. d'accord avec la Société Gé-
Transiport de poteaux télégraphiques au Maroc
nérale des Transports et du Tourisme au
Marqc. Le trajet s'effectue; en limousine il
sept places ou en auto-car à dix-huit places
en partant d'Oudja à 6 heures pour arriver
à Fez à:t6 heures, avec arrêt à Guercif pour
déjeuner.
Du reste, si les voyageurs trouvent un peu
plus de confortable et surtout plus de cer-
titude d'avoir des places dans ce serviœ
automobile, les amateurs de pittoresque pour-
ront encore lui préférer la draisine, cousine
exotique du chemin de fer du bois de Bou-
logne, tant qu'elle fera courir ses wagon-
nets sur leur petit ruban de fer, jusqu'au
jour où ils seront remplacés par les trains à
voie normale.
La cause du tourisme au Maroc est bien
servie par une fédération de Syndicats d'ini-
tiative locaux très actifs, par la Section du
Maroc du Club Alpin français et par la So-
ciété de Géographie du Maroc. Les hommes
qui composent ces groupements ont com-
pris tout l'intérêt que le tourisme comporte
pour le Maroc et, secondés par le Gouverne
ment du Protectorat, s'emploient avec un
zèle avisé, à provoquer son - extension.
Ils ont déjà beaucoup fait dans le Maroc
même. lis ont maintenant, et ils ne l'igno-
rent pas, à organiser leur propagande dans
les pays qui alimentent le tourisme, Etats.
Unis, Angleterre, trinité Scandinave.
En amenant le Club Alpin français à te-
nir à Marrakech son congrès annuel de
1923, ces groupements ont attiré l'attention
sur les beautés et les curiosités que le Ma-
roc offre au tourisme et créé un mouvement
qu'ils s'efforcent justement d'entretenir et
d'amplifier.
L'ORIGINALITE DU MAftoc
Les visiteurs du Maroc y trouveront au-
tre chose que ce .qu'ils auront vu en Tunisie
ou en Algérie, et cela est précisément un
motif de ne jamais négliger ce pays dans un
voyage en Afrique du Nord.
Ici, moins de ruines romaines, certes, quoi-
que deux ou trois centres puissent encore
offrir des buts intéressants d'excursion eous
ce rapport et que Volubilis, par exemple,
près de Meknès, soit parmi les plus impo-
sants vestiges de la domination romaine. La
vie romaine n'eut cependant pas dans la pro-
vince isolée du Maroc l'intensité qu'elle at-
teignit en Tunisie et 'dans l'Algérie orien-
tale, beaucoup plus à la portée de la métro-
pole.
Mais la vie indigène et le décor dans le-
quel elle se déroule ont, au Maroc, un relief
bien plus saisissant. Tout y contribue : le ca..
ractère farouche des hommes restés beau-
coup plus étrangers à la civilisation euro-
péenne, la nature du sol et ses accidenta, le
climat océanique. * '- --
Le Maroc n'est pas un pays méditcrrn.
néen bien qu'il ait un iittoral assez étendu
sur la mer intérieure. La- barrière du Rif
s'est toujours dressée, impénétrable, entre la
Méditerranée et le Maroc. C'est la brise
océanique qui rafraîchit tout son rivage occi-
dental. Ce sont les furieuses tempêtes 1c
l'Atlantique qui le battent.
Pendant des siècles, la navigation a été
rare sur cette côte, malgré les tentatives des
Portugais pour y aborder et s y installer.
Ils arrivèrent tout juste à se fortifier dans
un territoire restreint autour de Mazagan et
de quelques points disséminés, mais ne; pé-
nétrèrent point dans l'intérieur du pays et n'y
exercèrent aucune influence même indirecte.
Il n'én était pas de même des territoires
plus ou moins soumis aux deys et aux beys
des pays mauresques longeant la Méditer-
ranée.
Leurs relations avec le monde européen
étaient souvent mauvaises, mais il existan
des relations. Les esclaves eux-mêmes que tes
pirates capturaient et ramenaient à Tunis,
à Alger, à Oran, exerçaient autour d'eux
une action qui, bien souvent inconsciente, ne
s'en traduisait pas moins dans l'architecture,
dans la façon de vivre des populations'.
Le Maroc n'a guère connu cette influence.
T1 est resté la Barbarie. Il n'est pas jusqu'à
la glaise rouge dont sont bâtis ses bordJ.,
ses châteaux fortifiés, les remparts de Rabat,
(Lire la suite en 2° page, irt et f col.)
EN ALGÉRIE
par
M. ROUX-FREISSINENG, Vice-Président de la Commission des Colonies
Conslantlne. Le (pont d'El Kuntara.
Le goût des voyages se développe de
plus en, plus. - Le tourisme est donc "à
l'ordre du jour.
L'Algérie parait être pour lui une ter-
ve particulièrement bien choisie.
A 26 heures de France (Marseille-Al-
ger) elle offre au voyageur la variété la
plus extraordinaire d'aspects, de sites et
de paysages.
C'est, en réalité, une infinité de con-
trées en une seule.
Quatre régions bien distinctes,
d'abord : le Littoral, le Tell, les Hauts-
Plateaux, le Désert.
Le Littoral, avec ce riche joyau qu est
Alger et sa rade incomparable avec
la rivale commerciale d'Alger, Oran
avec ses autres ports importants : Mos-
taganem, Philippeville et Bône, la mul-
titude de ses havres plus modestes, tou-
tes ses roches abruptes et ses criques
capricieusement découpées, où vient se
briser. et mourir le flot méditerranéen ;
c'est sur la terre d'Afrique, une autre
Côte-d'Azur, éclairée par un soleil plus
brillant et plus chaud.
Le Tell, plaines, vallées et collines,
c'est tantôt des vergers aussi beaux que
les plus beaux vergers de France, des
vignobles qui rivalisent avec les mieux
cultivés du Midi, des plantations d'oli-
viers et d'arbres les plus divers, ou des
champs infinis producteurs d'abondan-
tes moissons; tantôt aussi des espaces
couverts de lentisques, de jujubiers ou
palmiers nains, entre lesquels l'Arabe
promène par accident une charrue en
bois, suivant la coutume de ses ancê-I
tres/^-où-pacagent moutons et chèvres
soUs là garde d'un berger-des temps bi-.
bliques. ,
- Plus au sud, les étendues immenses
des Hauts-Plateaux, terres fertiles sur
une première ligne, terres arides ensuite,
desséchées par un soleil ardent, dont la
seule végétation est l'alfa et que sillon-
nent les troupeaux errants des nomades.
Le Désert, enfin, avec ses espaces sans
limites de rocailles brûlées, ses oasis,
bouquets de verdure qu entretient leau
des puits et des seghias, dans un océan
de feu, ses sables mouvants et ses mira-
ges.
Mais dans chacune de ces régions,
ainsi, en apparence, bien délimitées, se
rencontrent aussi les contrastes les plus
saisissants.
Le rivage de la mer jouit d'une tem-
pérature privilégiée. La flore y est en
harmonie avec le climat, elle jaillit avec
exubérance, animée par l'eau du ciel ou
des sources. Mais non loin de ce rivage
se dresse un massif montagneux ; ce sont
des ravins profonds, des gorges obscu-
res bordées par des falaises toutes droi-
tes, des chaos de roches amoncelées. Sur
les pentes, ce sont des revêtements de
forêts (certaines de cèdres séculaires) ;
c'est la neige sur les sommets, des tor-
rents qui en dévalent. Et si l'été demeu-
re brûlant, comme dans tout l'intérieur
du pays, l'hiver est glacial. C'est une
(Lire la suite en 20 pagc, 3° et 4e col.)
Arc de Trajan à Tirngad.
EN TUNISIE
X3Str
M. Pierre TAITTINGER, Vice-Président de la Commission des Colonies
LE TOURISME EN TUNISIE
On a beaucoup écrit sur le tourisme en
Tunisie. En ce journal même, le sujet a été
maintes fois traité; mais, bien qu'il s'agisse
d'un même pays, la matière se renouvelle
incessamment, et l'on pourra souvent et
longtemps encore en parler avec intérêt.
--D'ailleurs, Le pays n'est pas toujours le
même : ses limites géographiques ne varient
point, mais il se transforme dans ses as-
pects. Le touriste d il y a dix ans ou même
l'ancien habitant qui aurait quitté la Tuni-
si depuis deux lustres serait un mauvais
guide pour les excursionnistes d'aujourd'hui.
Là où il signalerait la brousse déserte, on
trouverait la culture, des fermes et des vil-
lages. Dans tel bled où il conterait qu'il
faillit mourir de faim et de soif, un restau-
rant hospitalier sinon luxueux offrirait aux
voyageurs toutes garantie;: contre pareil ac-
cident: un service d'automobiles transnorte-
rait aisément les. visiteurs dans des régions
où l'on ne pouvait alors circuler qu'à che-
val ou à dos de mulet. Le réseau ferré, lui
aussi, s'est prolongé à travers le bled et la
brousse jusqu'aux confins du Sahara.
Aussi, tels parcours qui nécessitaient, en
cet autrefois récent, de véritables expéditions
et n'étaient possibles qu'à d'intrépides cara-
vaniers, ne constituent aujourd'hui que de
simples promenades offertes ---- aux - touristes,
messieurs - et dames, "(lui aiment à voyager
sans se transformer en explorateurs.
Et, cependant, il reste beaucoup à faire
pour l'organisation touristique de la Tunisie.
Le progrès réalisé n'est que caution du pro-
grès à accomplir. Ainsi pourra être alimen.
tée, .pendant bien. des années, la chronique
(I l tourisme dans la, Régence. --
JOURNEES MEDICALES TUNISIENNES
Dans quelques semaines, du lor au 8 avril
1926, va se tenir, à Tunis, un congrès des plus
Le Musée du Burdo. –Le grand putio.
intéressants, sous ce titre : Journées médica-
les tunisiennes. Répondant avec empresse-
ment à l'appel qui leur a été adresse par
l'Association des médecins de Tunisie, de
très nombreux docteurs, pharmaciens, chirur-
giens-dentistes, vétérinaires, internes ou ex-
ternes des hôpitaux, étudiants des diverses
sections des facultés de médecine, vont se
rendre en Tunisie, où sera organisée, conjoin-
tement à leur visite, une Exposition d'hy-
giène et des industries se rattachant à la
médecine, à la chirurgie, à la pharmacie.
Nous ne faisons que signaler, sans nous y
anêter aujourd'hui, la partie technique de
ce concile où cependant seront débattues des
questions fort importantes pour l'hygiène
coloniale. Mais le programme du Congres
comprend aussi une partie touristique, car
on ne convoque pas une assemblée à Tunis
sans promener en Tunisie ceux que l'on y
a fait venir.
Pendant les journées réservées aux réu-
nions scientifiques, on offrira déjà aux mem-
bres du Congrès des distractions agréable-
ment teintées de couleur locale, notamment
une fête arabe chez S. Ex. Si Dinguixii, pte.
miet ministre, et son frère le docteur Din-
guizli, qui fit maintes communications inté-
ressantes à l'Académie de médecine. En se
rendant au palais du ministre, les invités
parcourront les souks illuminés.
Le dimanche de Pâques, 4 avril, qui coupe
les séances d'étude et de discussion, sera
consacré à diverses excursion:; peu éloignées
de Tunis, entre lesquelles chacun pourra
choisir à son gré : Carthage, ruines de
Douga dp Thuburbu majus, thermes de
'Krba'll, tour du golfe en mer. Quel que soit
le panorama très pittoresque dont cette der-
rière promette la, contemplation,, clic n'est
a recommander à ceux qui ne sont pas des
navigateurs endurcis qu'à condition que la
mer soit de charmante el paisible humeur.
Le mardi 6 avril, commencera le pro-
gramme touristique proprement dit. Il com-
prend deux excursions, l'une de quatre, l'au-
tre de six jours.
La première comporte le circuit suivant :
Tunis, Sousse, El Djem, Sfax, Gabès, Kai-
rouan, Tunis.
La seconde emmènera ses partisans sur un
itinéraire de pénétration déjà plus complet :
Tunis, Sousse, El Djem, Sfax, Gafsa, To-
zeur, Nefta, Sbeitla, Kalrouan, Tunis et dé-
part par Bizerte pour le retour en France.
11 y a quelques années seulement, ces par-
cours auraient représenté à peu près tout ce
qui pouvait être proposé aux touristes. Ils
n'ont certes rien perdu de leur intérêt, et
ceux qui auront pris part aux fournées mé-
dicales tunisiennes reviendront enthousias-
més de ce que ces excursions leur auront
peimis d'entrevoir, un peu trop tapidement,
du bled de Tunisie, de ses villes européani-
sées et de ses cités arabes, de ses ruinçs ro-
maines, et de la, vie indigène; mais aux tou-
ristes disposant de plus de temps, on peut
aujourd'hui offrir des excursions plus longues
en des contrées moins connues et plus récem-
ment ouvertes aux visiteurs.
STATIONS THERMALES
ET BALNEAIRES
Le congrès médical aurait pu être une oc-
casion de parler des sources thermales, qui
ne manquent point en Tunisie et dont cer-
taines ont joui, chez tes Romains déjà, puis
chez les indigènes, d'une grande réputation
au point de vue hygiénique et même théra-
peutique.
La question a été à peu près négligée. Une
simple promenade facultative aux thermes de
Korbous, parmi las nombreuses excursions
proposées pour le dimanche 4 avril, ne pet-
met pas de dire qu'elle a été complètement
écartée du programme. Il semble qu'elle au-
rait pu y occuper une place moins restreinte,
soit dans les itinéraires touristiques, soit sur-
tout dans les communications prévues dans
les ordres du jour des séances laborieuses.
Il est vrai que, sauf pour Korbous, où
l'initiative et l'activité de notre confrère Le-
core-Carpentier ont forcé les inerties et les
mauvaises volontés, on n'a encore rien fait
pour mettre les antiques stations thermales
de Tunisie en mesure de retrouver leur re-
nommée et de rendre les services curatifs
dont elles sont susceptibles.
Sans faire ici la moindre réclame, nous
pouvons bien dire que les eaux chaudes de
Korbous, dont certaines jaillissent sous la
mer même, passent pour posséder des vertus
que seules deux ou trois autres sources en
Europe présentent aussi. La situation de
cette station à peu de distance de Tunis, en-
tre de pittoresques collines rocheuses et la
mer, dans une exposition privilégiée, devrait
en faire un séjour précieux pendant l'hiver
pour des malades qui pourraient ajouter à
l'action des eaux une cure de soleil et d'air
pur et vivifiant.
Plus près encore de Tunis, la coquette sta-
tion d'Hamman Lif jouit, elle aussi du dou-
ble avantage de la plage marine et de la
source thermale. Il n'est pas besoin d'être.
ua arabisant très distingué pour savoir qur
son nom même signifie « bain chaud ». Un
très modeste établissement y a aménagé lrr
eaux chaudes qui viennent de l'intérieur du
Bou Kornine. Il est fréquenté par des indi-
gènes et des Israélites plus que par la clirn-
(Lire la suite en zr pager 50 et 6e col.)
NUMERO MENSUEL ILLUSTRE
.pa* 1 8 fr.
DIMANCHE 21 FEVRIER 1926.
1
",- it t
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Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTmtEPT
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1 L
9 -.M ÀMOIL0
Le Toturisme dans l'Afrique du Nord
1
AU MAROC
par
M. BOUILLOUX-LAFONT, Vice-Président de la Chambre
–- c -< & < a o ..2 -–
La première question touristique qui se
pose pour un pays, c'est celle de ses voies
d'accès. Le Maroc est vraiment favorisé sous
ce rapport, car le voyageur n'a que l'embar-
ras du choix entre la navigation maritime, la
locomotiôn aérienne et les diverses façons
d'être véhiculé sur terre.
Par mer, que l'on s'embarque à Bordeaux
ou à Marseille, une traversée de trois ou
quatre jours, suivant les saisons et l'état de
la mer, conduit à Casablanca. C'est assez
pour procurer aux passagers les délices et
quelquefois les épreuves du voyage mari-
time.
Beaucoup plus rapidement, les avions La-
técoère transportent de Toulouse à Casa-
blanca en quatorze heures ceux qui se confient
à eux.
Les amateurs obstinés de la terre ferme
peuvent traverser l'Espagne en chemin de
fer ou en auto, et retrouver à Tanger une
route parcourue par des services automobiles
qui les amèneront à Rabat ou à Casablanca,
mais ils devront cependant affronter la met
pour traverser le détroit de Gibraltar.
Enfin, on peut aussi se rendre au Maroc
ou en partir, par l'Algéri" et c'est même
un Itinéraire à recommander au touriste. 11
lui est facilité par l'organisation récente d'un
service de correspondance entre Oudjda et
i"ezet vice-versa, institué par la Compa-
gnie P.-L.-M. d'accord avec la Société Gé-
Transiport de poteaux télégraphiques au Maroc
nérale des Transports et du Tourisme au
Marqc. Le trajet s'effectue; en limousine il
sept places ou en auto-car à dix-huit places
en partant d'Oudja à 6 heures pour arriver
à Fez à:t6 heures, avec arrêt à Guercif pour
déjeuner.
Du reste, si les voyageurs trouvent un peu
plus de confortable et surtout plus de cer-
titude d'avoir des places dans ce serviœ
automobile, les amateurs de pittoresque pour-
ront encore lui préférer la draisine, cousine
exotique du chemin de fer du bois de Bou-
logne, tant qu'elle fera courir ses wagon-
nets sur leur petit ruban de fer, jusqu'au
jour où ils seront remplacés par les trains à
voie normale.
La cause du tourisme au Maroc est bien
servie par une fédération de Syndicats d'ini-
tiative locaux très actifs, par la Section du
Maroc du Club Alpin français et par la So-
ciété de Géographie du Maroc. Les hommes
qui composent ces groupements ont com-
pris tout l'intérêt que le tourisme comporte
pour le Maroc et, secondés par le Gouverne
ment du Protectorat, s'emploient avec un
zèle avisé, à provoquer son - extension.
Ils ont déjà beaucoup fait dans le Maroc
même. lis ont maintenant, et ils ne l'igno-
rent pas, à organiser leur propagande dans
les pays qui alimentent le tourisme, Etats.
Unis, Angleterre, trinité Scandinave.
En amenant le Club Alpin français à te-
nir à Marrakech son congrès annuel de
1923, ces groupements ont attiré l'attention
sur les beautés et les curiosités que le Ma-
roc offre au tourisme et créé un mouvement
qu'ils s'efforcent justement d'entretenir et
d'amplifier.
L'ORIGINALITE DU MAftoc
Les visiteurs du Maroc y trouveront au-
tre chose que ce .qu'ils auront vu en Tunisie
ou en Algérie, et cela est précisément un
motif de ne jamais négliger ce pays dans un
voyage en Afrique du Nord.
Ici, moins de ruines romaines, certes, quoi-
que deux ou trois centres puissent encore
offrir des buts intéressants d'excursion eous
ce rapport et que Volubilis, par exemple,
près de Meknès, soit parmi les plus impo-
sants vestiges de la domination romaine. La
vie romaine n'eut cependant pas dans la pro-
vince isolée du Maroc l'intensité qu'elle at-
teignit en Tunisie et 'dans l'Algérie orien-
tale, beaucoup plus à la portée de la métro-
pole.
Mais la vie indigène et le décor dans le-
quel elle se déroule ont, au Maroc, un relief
bien plus saisissant. Tout y contribue : le ca..
ractère farouche des hommes restés beau-
coup plus étrangers à la civilisation euro-
péenne, la nature du sol et ses accidenta, le
climat océanique. * '- --
Le Maroc n'est pas un pays méditcrrn.
néen bien qu'il ait un iittoral assez étendu
sur la mer intérieure. La- barrière du Rif
s'est toujours dressée, impénétrable, entre la
Méditerranée et le Maroc. C'est la brise
océanique qui rafraîchit tout son rivage occi-
dental. Ce sont les furieuses tempêtes 1c
l'Atlantique qui le battent.
Pendant des siècles, la navigation a été
rare sur cette côte, malgré les tentatives des
Portugais pour y aborder et s y installer.
Ils arrivèrent tout juste à se fortifier dans
un territoire restreint autour de Mazagan et
de quelques points disséminés, mais ne; pé-
nétrèrent point dans l'intérieur du pays et n'y
exercèrent aucune influence même indirecte.
Il n'én était pas de même des territoires
plus ou moins soumis aux deys et aux beys
des pays mauresques longeant la Méditer-
ranée.
Leurs relations avec le monde européen
étaient souvent mauvaises, mais il existan
des relations. Les esclaves eux-mêmes que tes
pirates capturaient et ramenaient à Tunis,
à Alger, à Oran, exerçaient autour d'eux
une action qui, bien souvent inconsciente, ne
s'en traduisait pas moins dans l'architecture,
dans la façon de vivre des populations'.
Le Maroc n'a guère connu cette influence.
T1 est resté la Barbarie. Il n'est pas jusqu'à
la glaise rouge dont sont bâtis ses bordJ.,
ses châteaux fortifiés, les remparts de Rabat,
(Lire la suite en 2° page, irt et f col.)
EN ALGÉRIE
par
M. ROUX-FREISSINENG, Vice-Président de la Commission des Colonies
Conslantlne. Le (pont d'El Kuntara.
Le goût des voyages se développe de
plus en, plus. - Le tourisme est donc "à
l'ordre du jour.
L'Algérie parait être pour lui une ter-
ve particulièrement bien choisie.
A 26 heures de France (Marseille-Al-
ger) elle offre au voyageur la variété la
plus extraordinaire d'aspects, de sites et
de paysages.
C'est, en réalité, une infinité de con-
trées en une seule.
Quatre régions bien distinctes,
d'abord : le Littoral, le Tell, les Hauts-
Plateaux, le Désert.
Le Littoral, avec ce riche joyau qu est
Alger et sa rade incomparable avec
la rivale commerciale d'Alger, Oran
avec ses autres ports importants : Mos-
taganem, Philippeville et Bône, la mul-
titude de ses havres plus modestes, tou-
tes ses roches abruptes et ses criques
capricieusement découpées, où vient se
briser. et mourir le flot méditerranéen ;
c'est sur la terre d'Afrique, une autre
Côte-d'Azur, éclairée par un soleil plus
brillant et plus chaud.
Le Tell, plaines, vallées et collines,
c'est tantôt des vergers aussi beaux que
les plus beaux vergers de France, des
vignobles qui rivalisent avec les mieux
cultivés du Midi, des plantations d'oli-
viers et d'arbres les plus divers, ou des
champs infinis producteurs d'abondan-
tes moissons; tantôt aussi des espaces
couverts de lentisques, de jujubiers ou
palmiers nains, entre lesquels l'Arabe
promène par accident une charrue en
bois, suivant la coutume de ses ancê-I
tres/^-où-pacagent moutons et chèvres
soUs là garde d'un berger-des temps bi-.
bliques. ,
- Plus au sud, les étendues immenses
des Hauts-Plateaux, terres fertiles sur
une première ligne, terres arides ensuite,
desséchées par un soleil ardent, dont la
seule végétation est l'alfa et que sillon-
nent les troupeaux errants des nomades.
Le Désert, enfin, avec ses espaces sans
limites de rocailles brûlées, ses oasis,
bouquets de verdure qu entretient leau
des puits et des seghias, dans un océan
de feu, ses sables mouvants et ses mira-
ges.
Mais dans chacune de ces régions,
ainsi, en apparence, bien délimitées, se
rencontrent aussi les contrastes les plus
saisissants.
Le rivage de la mer jouit d'une tem-
pérature privilégiée. La flore y est en
harmonie avec le climat, elle jaillit avec
exubérance, animée par l'eau du ciel ou
des sources. Mais non loin de ce rivage
se dresse un massif montagneux ; ce sont
des ravins profonds, des gorges obscu-
res bordées par des falaises toutes droi-
tes, des chaos de roches amoncelées. Sur
les pentes, ce sont des revêtements de
forêts (certaines de cèdres séculaires) ;
c'est la neige sur les sommets, des tor-
rents qui en dévalent. Et si l'été demeu-
re brûlant, comme dans tout l'intérieur
du pays, l'hiver est glacial. C'est une
(Lire la suite en 20 pagc, 3° et 4e col.)
Arc de Trajan à Tirngad.
EN TUNISIE
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M. Pierre TAITTINGER, Vice-Président de la Commission des Colonies
LE TOURISME EN TUNISIE
On a beaucoup écrit sur le tourisme en
Tunisie. En ce journal même, le sujet a été
maintes fois traité; mais, bien qu'il s'agisse
d'un même pays, la matière se renouvelle
incessamment, et l'on pourra souvent et
longtemps encore en parler avec intérêt.
--D'ailleurs, Le pays n'est pas toujours le
même : ses limites géographiques ne varient
point, mais il se transforme dans ses as-
pects. Le touriste d il y a dix ans ou même
l'ancien habitant qui aurait quitté la Tuni-
si depuis deux lustres serait un mauvais
guide pour les excursionnistes d'aujourd'hui.
Là où il signalerait la brousse déserte, on
trouverait la culture, des fermes et des vil-
lages. Dans tel bled où il conterait qu'il
faillit mourir de faim et de soif, un restau-
rant hospitalier sinon luxueux offrirait aux
voyageurs toutes garantie;: contre pareil ac-
cident: un service d'automobiles transnorte-
rait aisément les. visiteurs dans des régions
où l'on ne pouvait alors circuler qu'à che-
val ou à dos de mulet. Le réseau ferré, lui
aussi, s'est prolongé à travers le bled et la
brousse jusqu'aux confins du Sahara.
Aussi, tels parcours qui nécessitaient, en
cet autrefois récent, de véritables expéditions
et n'étaient possibles qu'à d'intrépides cara-
vaniers, ne constituent aujourd'hui que de
simples promenades offertes ---- aux - touristes,
messieurs - et dames, "(lui aiment à voyager
sans se transformer en explorateurs.
Et, cependant, il reste beaucoup à faire
pour l'organisation touristique de la Tunisie.
Le progrès réalisé n'est que caution du pro-
grès à accomplir. Ainsi pourra être alimen.
tée, .pendant bien. des années, la chronique
(I l tourisme dans la, Régence. --
JOURNEES MEDICALES TUNISIENNES
Dans quelques semaines, du lor au 8 avril
1926, va se tenir, à Tunis, un congrès des plus
Le Musée du Burdo. –Le grand putio.
intéressants, sous ce titre : Journées médica-
les tunisiennes. Répondant avec empresse-
ment à l'appel qui leur a été adresse par
l'Association des médecins de Tunisie, de
très nombreux docteurs, pharmaciens, chirur-
giens-dentistes, vétérinaires, internes ou ex-
ternes des hôpitaux, étudiants des diverses
sections des facultés de médecine, vont se
rendre en Tunisie, où sera organisée, conjoin-
tement à leur visite, une Exposition d'hy-
giène et des industries se rattachant à la
médecine, à la chirurgie, à la pharmacie.
Nous ne faisons que signaler, sans nous y
anêter aujourd'hui, la partie technique de
ce concile où cependant seront débattues des
questions fort importantes pour l'hygiène
coloniale. Mais le programme du Congres
comprend aussi une partie touristique, car
on ne convoque pas une assemblée à Tunis
sans promener en Tunisie ceux que l'on y
a fait venir.
Pendant les journées réservées aux réu-
nions scientifiques, on offrira déjà aux mem-
bres du Congrès des distractions agréable-
ment teintées de couleur locale, notamment
une fête arabe chez S. Ex. Si Dinguixii, pte.
miet ministre, et son frère le docteur Din-
guizli, qui fit maintes communications inté-
ressantes à l'Académie de médecine. En se
rendant au palais du ministre, les invités
parcourront les souks illuminés.
Le dimanche de Pâques, 4 avril, qui coupe
les séances d'étude et de discussion, sera
consacré à diverses excursion:; peu éloignées
de Tunis, entre lesquelles chacun pourra
choisir à son gré : Carthage, ruines de
Douga dp Thuburbu majus, thermes de
'Krba'll, tour du golfe en mer. Quel que soit
le panorama très pittoresque dont cette der-
rière promette la, contemplation,, clic n'est
a recommander à ceux qui ne sont pas des
navigateurs endurcis qu'à condition que la
mer soit de charmante el paisible humeur.
Le mardi 6 avril, commencera le pro-
gramme touristique proprement dit. Il com-
prend deux excursions, l'une de quatre, l'au-
tre de six jours.
La première comporte le circuit suivant :
Tunis, Sousse, El Djem, Sfax, Gabès, Kai-
rouan, Tunis.
La seconde emmènera ses partisans sur un
itinéraire de pénétration déjà plus complet :
Tunis, Sousse, El Djem, Sfax, Gafsa, To-
zeur, Nefta, Sbeitla, Kalrouan, Tunis et dé-
part par Bizerte pour le retour en France.
11 y a quelques années seulement, ces par-
cours auraient représenté à peu près tout ce
qui pouvait être proposé aux touristes. Ils
n'ont certes rien perdu de leur intérêt, et
ceux qui auront pris part aux fournées mé-
dicales tunisiennes reviendront enthousias-
més de ce que ces excursions leur auront
peimis d'entrevoir, un peu trop tapidement,
du bled de Tunisie, de ses villes européani-
sées et de ses cités arabes, de ses ruinçs ro-
maines, et de la, vie indigène; mais aux tou-
ristes disposant de plus de temps, on peut
aujourd'hui offrir des excursions plus longues
en des contrées moins connues et plus récem-
ment ouvertes aux visiteurs.
STATIONS THERMALES
ET BALNEAIRES
Le congrès médical aurait pu être une oc-
casion de parler des sources thermales, qui
ne manquent point en Tunisie et dont cer-
taines ont joui, chez tes Romains déjà, puis
chez les indigènes, d'une grande réputation
au point de vue hygiénique et même théra-
peutique.
La question a été à peu près négligée. Une
simple promenade facultative aux thermes de
Korbous, parmi las nombreuses excursions
proposées pour le dimanche 4 avril, ne pet-
met pas de dire qu'elle a été complètement
écartée du programme. Il semble qu'elle au-
rait pu y occuper une place moins restreinte,
soit dans les itinéraires touristiques, soit sur-
tout dans les communications prévues dans
les ordres du jour des séances laborieuses.
Il est vrai que, sauf pour Korbous, où
l'initiative et l'activité de notre confrère Le-
core-Carpentier ont forcé les inerties et les
mauvaises volontés, on n'a encore rien fait
pour mettre les antiques stations thermales
de Tunisie en mesure de retrouver leur re-
nommée et de rendre les services curatifs
dont elles sont susceptibles.
Sans faire ici la moindre réclame, nous
pouvons bien dire que les eaux chaudes de
Korbous, dont certaines jaillissent sous la
mer même, passent pour posséder des vertus
que seules deux ou trois autres sources en
Europe présentent aussi. La situation de
cette station à peu de distance de Tunis, en-
tre de pittoresques collines rocheuses et la
mer, dans une exposition privilégiée, devrait
en faire un séjour précieux pendant l'hiver
pour des malades qui pourraient ajouter à
l'action des eaux une cure de soleil et d'air
pur et vivifiant.
Plus près encore de Tunis, la coquette sta-
tion d'Hamman Lif jouit, elle aussi du dou-
ble avantage de la plage marine et de la
source thermale. Il n'est pas besoin d'être.
ua arabisant très distingué pour savoir qur
son nom même signifie « bain chaud ». Un
très modeste établissement y a aménagé lrr
eaux chaudes qui viennent de l'intérieur du
Bou Kornine. Il est fréquenté par des indi-
gènes et des Israélites plus que par la clirn-
(Lire la suite en zr pager 50 et 6e col.)
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