Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-02-11
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 février 1926 11 février 1926
Description : 1926/02/11 (A27,N23). 1926/02/11 (A27,N23).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63970707
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
VINÇYT-SOMUM ANNMM - Ne 28 - LIE NUMERO : M CENTIMES JEUDI SOIR, 11 FEVRIER im
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L es Annales C oloniales
- -. ,'. -.. n' - JOURNAL QUOTIDIEN
lis ARTICLES PUBLIa PAR "LES ANNALES COLONIALES" SONT LA PROPRIÉTÉ
EXCLUSIVE DU JOURNAL ; - -1
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îs» Annonça etRéclame* mni répit» au Bureaux .,.," kêAgtttctt dePtiUtcHé
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DIRECTEURS > MARCEL RlepEL et L.-G. THÊBAULT
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--- - , lIIIIiiiII" - - --.,.V' Il lia
On abonne ci. tons les BurMux de poste et chez-les principaux libraire*
L'Allemagne
et les colonies
• ù
Le « Bulletin Périodique » du ministère
des Affaires Etrangères publie une très lon-
gue étude sur a la propagande allemande
pendant l'année 1925 » : le numéro du 30
janvier lui est entièrement consacré. C'est
de la bonne ouvrage, comme on dit, et l'Al-
lemagne sait y faire, comme on dit encore.
Je note immédiatement, dans les conclusions,
que l'évolution heureuse des méthodes alle-
mandes est le résultat d'une étude attèrl-
tive des méthodes de propagande française,
ce qui est pour nous un éloge auquel je ne
demande pas mieux que de m'associer et je
vais droit à ce qui concerne « la propagande
en faveur des colonies D.
Propagande très active, encore que moins
ample que celle de 1924. Articles nombreux
sur ces deux thèmes : les colonies sont né.
cessaires à l'Allemagne, le Reiclu a droit à
la restitution de ses anciennes colonies; com-
mentaires sur tout ce qui peut être consi-
déré comme de bpn augure pour cette resti-
tution;. plaintes et récriminations en pré-
sence de tout ce qui peut y paraître défavo-
rable. On suit avec la plus vive curiosité tout
- ce qui se rattache à ces problèmes :un jour,
c'est la réunion de la Commission interfrac-
tionnelle du Reichstag délibérant en Co-
mité secret sur. une communication du dé-
puté' Bell, relative aux chances actuelles qu'a
l'Allemagne de. recouvrer son empire colo-
nial; une autre fois ce sont les déclarations
faites à la tribune de la Chambre, lors de la
discussion du budget des colonies, déclara-
tions d'après lesquelles aucune cession de
mandat à l'Allemagne ne serait envisagée.
Dès qu'un espoir se présente, les marchan-
dages commencent : nous voulons bien des
mandats, écrit-on, mais nous désirons choi-
sir et aussi nous n'accepterons des offres qu'à
des conditions déterminées. Parfois on note
des protestations contre la propagande aJle-
mande en faveur des colonies : pourquoi ré-
clamer -- des mandats -- sur les - - anciennes pro-
vinces, et s'engager imprudemment, par là
même, à recevoir de mauvais cadeaux? Ne
yaUt-il pas niieux « développer les colonies
'de PAméïlqup du Sud ou de l'Extrême-
Orient, qui ne. coûtent rien à l'Allemagne D,
ou bien encore' a développer plus complète-
ment la colonisation intérieure, notammç 1
celle des provinces voisines de la frontière? *
(Ce n'est pourtant pas la même histoire 1)
Il. est intéressant, aussi, de signaler. de
fréquentes, manifestations, parmi lesquelles
celle de la semaine de propagande coloniale
à Berlin qui a duré du 29 mars au 4 avril.
Parallèlement, il faut suivre la politique
allemande d'émigration, qui consiste à dé-
conseiller l'émigration tout en la contrôlant
de près, de façon - que l'intérêt général de
l'Allemagne soit préservé. A l'Université Po-
pulaire de .Hambourg six conférences ont - eu
lieu dès le début de 1925; en voici le pro-
gramme : importance politique et économi-
que de l'émigration, politique de l'émigra-
tion, l'émigration allemande avant et après
la guerre; l'émigration dans l'Amérique du
Nord; au Brésil et en Argentine; en Asie,
en Afrique, en Australie; la Russie terrain
d'expansion pour la force et le travail alle-
mands ; le germanisme aux frontières et
à' l'ëtrangcr. Ces conférences servaient à
l'éducation de ceux, qui devaient faire l'édu-
cation du peuple, elles, s'adressaient aux
membres de. l'enseignement : on en devine
l'importance.
Au tnois d'août, l'Association des émi-
grants allemands demande au Reichstag :
la création d'un Office Central d'émigration;
une loi moderne' sur Pémigratioll, la né-
gociation de traités d'émigration avec les
différents pays; la création de bureaux de
renseignements et de commissariats pour
l'érnigration.
Qn remarque, d'ailleurs, que si les jour-
naux communiquent à certains moments les.
possibilités d'émigration, notamment en Ar-
gentine, au Mexique, dans l'Afrique Aus-
trale, c'est pour répandre cette idée "que
« l'émigration groupée » est condamnée à un
échec.
Notre devoir est de-ne pas laisser inaperçu
tout ce qui a trait à la propagande alle-
mande en faveur des colonies; nous som-
mes à une époque où il ne suffit pas de pro-
noncer un « non possumus », brutal, sans
explication ni réflexion ; le problème est de 1
ceux qui sont au premier plait à l'heure ac-
tuelle et nous ne saurions trop méditer là-
dessus ; les consértuences de la décision de
l'Europe à ce sujet sont trop graves pour.,
qu'on ne les pèse pas "à l'avance longuement
et sérieusement.
»- - - Mario Roustan,
Sénateur de l'Hérault, vice-président
de la Çotnmission sénatoriale des Co.
tontes. Secrétaire général du Groupe
tiilicole.
,
PHILrATêUE
Mauritanie
Ont paru : 10 c. carmin sur bleu ; 30 o.
jaune et noir ; 50 c. vert et bleu.
Une belle vente
ÎA France et les colonies françaises fie-
ront, très bien représentées à la vente de
timbres qui aura lieu à Bruxelles les 19 et
20 février. Le catalogue de cette vente se'
trouve chez M. l'Expert, 32, rue de lion-
frus, à Bruxelles.
La colonisation
-
au Maroc
---0-0--
La ffesse métropolitaine et colo-
niale s'est souvent lamentée du
mangue d'empressement des tamil-
les françaises à vouloir s expatrier pour aller
porter dans nos colonies le fruit de notre ci-
vilisation, c'est-à-dire des méthodes moder-
nes de culture, des améliorations nouvelles
de l'élevage, une activité faite de travail et
de progrès. Heureusement, une active propa-
gande coloniale commence à se faire dans la
métropole, dont on peut attendre d'heureux
résultats.
Les colons de la région occidentale du
Maroc ont obtenu quelques faveurs mais ceux
du Maroc oriental ont été jusqu'ici fYesque
complètement délaissés.
Le Maroc occidental, c'est le Maroc des
grands ports. C'est là que se fait le grand
trafic, c'est par là qu'on arrive. On y a fa-
vorisé le-s arrivants en y adjugeant de temps
en temps, des terrains à cultiver.
Quant au Maroc oriental.", il est resté en
fait presque abandonné à l'énergie et à la
Volonté de quelques courageux Français.
Les statistiques officielles soulignent par
la triste éloquence des c/riffres cette inéga-
lité flagrante. Voici le nombre d'hectares li-
vrés à la colonisation du Maroc occidental,
ces dernières années :
hectares
1916-1918 7.600
1919-1920 12.000
1920-1921 t ro.800
1921-1922 ,. 17.400
1922-1923 9.300
1923-1924. 14.000
1924.-1925 24.300
« Et ate Maroc oriental?. » demandez-
vous. « Zéro! » répondent les mêmes statis-
tiques officielles.
Et cependaltt, dès 1922, l'année même de
sa création, la Chambre mixte d Agriculture
ci'Ouâjda fut frappée de cette situation Ip et
la signala au gouvernement chirifien qui n'en
tint jamais compte.
Ce n'est que récemment que le tiotiveatieltef
du protectorat a pris en considération les do-
léanèes depui si longtemps présentées.
Mon excellent collègue et ami, M. le Ré-
sident Général auquel cette situation n'a pas
échappé, a désigné une cotnmissiots, composée
de membres d'une compétence certaine, dont
le rôle est de rechercher et de classer les ré-
gions propres ait défrichement dans cette par.
tic du Maroc,
- Cette commission a commencé sans retard
h- fonctionner : elle vient de parcourir et
d'étudier quelques régions d'une superficie
totale d'environ 5.0.00 hectares.
Après les conclusions de la Commission,
qui seront très certainement favorables, l'ad-
ministration thérifieHne procédera à l'adju-
dicatioti e seize lots pris dans les régions
etudièesTt dont les mises à prix varieront de
100 à 300 francs l'hectare.
Il s'agit de terrains dans les régions d* El-
Alleb et de Mgatellat à 15 kilomètres d'Oudj-
êla, et de Petit Metroh à 35 kilomètres de
cette même ville.
Espérons que VAdministration mettra tout
son zèle à réaliser ces adjudications.
Espérons aussi que la Commission ne s'ar-
rêtera pas là. Les nombreuses régions du Ma-
roc Oriental comme la flaine des Triffas,
les régions de Madar, Kasba, Bougriba, la
llloulouya, de Alarthnprey, de Kiss, offrent
des - possiblités de colonisation - dont -- il -- ne faut
pas retarder la mise en œuvre.
Charles 'Deloncle,
Sénateur de la Seine
Membre de la Commission des Colonies.
4. –-
SECOUSSES SISMIOUES ftUX ANTILLES
-0;0-
Un ctlble de New-York annonce qu'une
importante sérié de secousses sismiques a
été enregistrée çar les sismographes des
universités - américaines de .Fordiham et de
Saint-Louis. Le phénomène a duré 95 mi-
nutes. On croit que le centre de ce trem-
blement de terre sê trouvait aux Antilles
ou en Amérique centratle.
..,. ––r
Le jugement en appel dé l'allaire
du pillage du "Mulhouse"
--0.0---
La-Société d'A rmement : La Morue Fran
çaise, a eu raison sur toute la ligne-
La Cour d'Aix, réformant le jugement de
Marseille, a condamné les Compagnies d'As-
surances à payer à cette Société toutes les som-
mes portées en couverture sur les polices, avec
intérêts de droit et dépens, - , h
L arrêt mentionne deux Compagnies d assu-
rances qui furent seulement assignées suivant
accord avec les autres co-assureurs.
L'arrêt porte sur plus de 7 millions de
francs,; 4e solde du chargement du navire, soit
plus de 2 millions, .fait l'objet d'un litige pen-
dant devant la Cour de Rouen.
Quatre-vingt-sept (87) Compagnies d'assu-
rances étaient intéressées à cette cargaison.
La Cour a décidé, dans un arrêt fortement
motivé, que le vapeur Mulhouse faisait une
opération commerciale échappant à toute criti-
que, et que les armateurs awient fait le néces-
saire pour la sauvegarde des intérêts des Com-
pagnies d'assurances qui avaient accepté :de
ctRWrir 1er risque en parfaite connaissance de
csam* Il 1
:., 1
H. Alexandre Varenne ",
chez les. anciens Tonkinois
Le Gouverneur Général, accompagné dit
secrétaire général, M. Monguillot, du Rési-
dent Supérieur au Tonkin, M..Robin, assista
dimanche à un banquet offert à Hanoi Par
l'Association des anciens Tonkinois. Répon-
daut au discours dit président de l'Associa-
lion, commandant Roveroni, qui formula
certains desiderata, M. Varenne parla lon-
guement, disant qu'il tenait à s'expliquer au
sujet des calomnies dont les anciens colons
sont victimes :
« L'ingratitude est de règle, ajouta-t-il.
On ne s'inquiète que de ce qui reste à faire,
et non de ce qui a été fait. »
Le Gouverneur Général exposa ensuite la
situation intérieure et extérieure de l'Indo-
chine qui conditionne la politique. Il se fit
particulièrement aPPlaudir) en disant que,
s'il a besoin de la confiance des indigènes, il
ne se sentirait toutefois pas capable de renr-
Plir sa mission sans l'appui des éléments
français.
A seize lteures) le Gouverneur Général se
rendit à la réception organisée en son hon-
neur par l'Association des employés indigè-
nes dIt Tonfcinret à laquelle prenaient, part
de nombreux Européens mêlés aux indigè-
nes. M. Hoi, présideltt) salua M. Varenne
au nom des membres de l'Association qui
est extrêmement importante, puisqu'elle rétt-
nit la quasi-totalité des employés indigènes
du commerce et de l'industrie au Tonkin. Il
dit au Gouverneur Général les espoirs que
ce groupement fonde sur lui, étant donné sa
sollicitude pour les éléments indigènes de la
population en Indochine, et exposa ce que
tous attendaient au point de vue de. la lé-
gislation sociale.
Dans sa réponse, le Gouverneur Général
exprima sa satisfaction de se trouver en.pré-
sence d'une association aussi bien organisée.
Au .sujet de la législation du travail, il
ajouta qu'il lui paraissait impossible qu'on
veuille dès maintenant obtenir de lui une ré-
ponse précise. Ces questions méritent une
étude approfondie, car il s'agit d'adapter
des lois françaises aux conditions locales.
Abordant la question des accidents du
travail, M. Varenne indiqua qu'il voyaitj
pour le cas d'invalidité, la possibilité de ré-
gler l'indemnisation comme pour les pen-
sions militaires, deux médecins faisant l'exa-
men contradictoire du blessé avant de sta-
tuer. Quant à la caisse à créer pour assurer
les fonds nécessaires, elle serait alimentée
par les contributions des emPloyeurs. Ces
indications restent d'ailleurs subordonnées
aux études en cours.
Enfin, le Gouverneur Général dit toute la
confiance qu'il place en des associations
comme celle qui le reçoit aujourd'hui, et qui
doivent l'aider dans sa tâche. Il demande
qu'on lui fasse crédit. Et en terminant., il
insiste sur la: nécessité de maintenir H'ordre,
car le désordre et l'indiscipline ne four-
raient qu'entravcr la marche du progrès.
(Agence Radiotélégraphiquc.)
(Pat dépûchc.)
:
Le cours du riz
-O-Q-
A SAIGON
On enregistrait hier à Saïgon les cours
suivants (les 1.000 kilos en piastres) :
Riz ri° J, t'y brisures 101 »0
lliz nù 2, i0 brisures 98 70
Hiz n 0 2, jU brisure» 94 70
Brisures noa 1 et 2 87 »
Brisures no,, 3 et î 72 Il
Farines 32 20
T'addv Vinb-Long 55 50
Paddy Go-Cong n 57 50
Paddy Baixau .,.,.,. 56 50
Paddy Bac-Lieu 57 n
Coprah (les 100 kilos) 17 »
AU TONKIN
Le cours moyen de la semaine précé.
dente, fob Haïphong-Francc en piastres ipar
100 kilos, était le suivant : ---------
Riz Tonkin, sans brisures 13 50
Riz Tonkin, 15/25 brisures 12 15
Riz Tonkin 35/45 brisures 11 60
Brisures n ° 0 ,.,. , 8 70
Brisures n08 1 et 2 .,.,. 8 30
AU PORT DE SAIGON
-a-o-
Le 8 février au malin est arrivé à Saigon
L'aviso Craorme venant de Chine.
(Par dépftche.)
Grand gala indochinois
L'Association mutuelle des InSoclunois, '15, rue'
du Soanmovard, donnorfl. une soirée de gala le
21 février prochain, dans les salons du Palais
d'Orsay, à l'occasion du Tût, premier jour de
l'rm -aunninite. Cette fête sera présidée par M. le
président, do la République, assisté de MM. Jes
ministres dos Colonies et de l'Instruction publi-
que et du duc de VOJlcnçay.
ENe comportera, outre un important program-
me artistique interprété par Jes vedettes de
Paris, une distribution solennelQc des prix aux
meilleurs étudiants Indochinois en France
TAUX DE LA PIASTRE
–o–
A la date du 0, le taux 0 m ciel de la piastre
était A Saïgon de : 15 40.
Voici également les cours pratiqués pour les
achats Õ. tenue de la piost.re à Saïgon sur
Paris : 8 jours, 15,80 ; 30 jours, 15,80 ; GO jours,
15,98 ; 00 jours, 1.6,08.
Dans les mers de Chine
6-o
Navire français pillé
Près de Hong-Kong, un petit vapeur
français, le Jadte, a été dévalisé par de.<
pirates, qui ont dérobé 1.300,000 francs.
Les passagers n'ont pas eu de mal.
La guerte au Maroc
00
L'aviation
Un lieutenant prisonnier
Depuis le 31 juillet, le lieutenant observa-
teur Olivain est prisonnier des Rifains par
q,ui il ne serait pas bien traité.
L'état-major a échoué jusqu'ici dans tou-
tes des tractations concernant l'échange ou
te rachat de ce malheureux.
Mais l'avis général, pàrtagé, paratt-il,
par le colonel Armengaud, chef de l'avia-
tion marocaine, est que des initiatives pri-
vées, émanant de gens ne parlant pas au
nom du Gouvernement français, pourraient
peut-être aboutir, sinon à sa libération, du
moine à ce qu'il lui soit accordé un traite-
ment plus humain.
Chez les Rifains
Abd el Krim anasse en ce moment des
troupes dans le Djebel Habib, ainsi qu'au
nord de Taza, dans le but de commencer
sa campagne de printemps, par le châti-
ment des tribus qui se sont rendues récem-
ment aux Espagnols et aux Français.
D'autre part, en vertu d'un accord inter-
venu entre de chef rifain et les autorités
françaises, les colis de vivres et de vête-
ments" destinés aux prisonniers - français
pourront traverser les lignes rifaines pour
leur être distribués par les soldats d Abd
l. Kriin.
Reste ù. savoir ce que les Rifains prélè-
veront sur ces colis ?
-–
L'Entente franco-espagnole
---0-0-
L'ambassadeur de France est parti pour
Malaga où, au cours du séjour que le roi
y fera très prochainement, il présentera au
souverain l'amiral Ilallier qui s'y rendra &
bord du Strasbourg, escorté des torpilleurs,
Tonkinois et Alaérin.
Ajoulons que le cuirassé anglais Qucn
Elisabeth est actuellement à IalogQ, témoi-
gnant uinsi de l'acquiescement de l'Angle-
terre à cette confirmation de la solidarité
franco espagnole.
LE CONGRÈS DE L'ISLAM
0-0
Le grond cheikh de la mosquée d'El Azhur,
mil est président du Congrès général islamique
dit kliaJifat, a annoncé que le congrès se Lien.
dra au Caire le 13 moi prochain.
EN SYRIE
--0-0-
Un démenti
Suivant une note communiquée a la
presse française, on dément dans les mi-
lieux autorisés les nouvelles parues dans
la presse anglaise et suivant lesquelles le
Gouvernement français aurait donné dos
instructions à M. de Jouvenel, Haut-Com-
miseaiic en Syrie, en vue de conclure la
paix sans délai aved les Druses.
M. de Jouvenel part pour Angora
M. de JOllvcnd, pnrl-ant pour Angora, est
arrivé a Alop mardi soir a cinq heures.
, ,- Les pourparlers
I.a délégation haurannise est rentrée à
Dilmas, satififnite de son entretien avec le
I Iau t-Commisaaire.
La réunion des chefs aura lieu le 14 fé-
vrier, A Dorna, et s'occupera de l'organisa-
tion des gardes ruraux et de la. défense des
frontières du Hauran.
Escarmouche
Ln colonne Massiel, est rentrée h Damas,
après avoir ravitaillé le poste d'Otaya. A
son retour, elle a eu une courte rencontre
avec la bande d'Abd el Kadcr Sankknr,
forte d'environ 230 hommes ; les rebellee
se sent enfuis en laissant douze cadavres
et deux prisonniers.
Exploits de bandits
Le chef de gare d'E) I-lome, aux environs
de Damas, a été enlevé, de nuit, par des re-
belles ; sa famille a été dépouillée et la
gare pillée;
Soumission
Sami Cham a l'ait sa soumission à Has-
baya et a été dirigé sur Saïda.
Au ConseU d État
Au Conseil d'État
0-0
Décision du Gouverneur
de la Cochinchine française attaquée
Le 14 janvier 1921, M. Nguyen-Huu-
Chanh, instituteur à Sadee (Cochinchine
française), était' appelé h s'expliquer, de-
vant l'administrateur adjoint, sur les rai-
sons qui l'avaient déterminé à offrir, brus-
quement, sa démission de membre de TAs-
sociation Maternelle de Sadec.
Au cours de cette entrevue, son attitude
ayant été jugée incorrecte par l'adminis-
trateur adjoint, à son égard, il en résulta
que cet instituteur fut traduit devant une
Commission d'enquête. Sa culpabilité
ayant été reconnue, il fut révoqué de ses
fonctions par arrêté du (Gouverneur de la
Cochinchine,
L'instituteur introduisit alors une re-
quête au Conseil d'Etat, aux fins d'obtenir
l'annulation de la décision du Gouverneur.
Cette haute jurisprudence a rejeté ladite
requête pour les motifs, entre autres, qu'il
résulte de l'enquête que le requérant s'est
rendu coupable de manquements à la dis-
cipline et d'incorrection grave à l'égard
d'un de ses supérieurs, que ces faits
étaient de nature à entraîner l'application
des sanctions disciplinaires, que, par suite,
en le révoquant de ses fonctions d'institu-
teur à Sadec, le Gouverneur de la Cochin-
chine n'a fait qu'user, dans les conditions
régulières, des pouvoirs qu'il tient du dé-
cret' du 20 octobre 1(111 et des arrêtés des
21 décembre 1917 et 20 juin 1921.
LE PAPIER DE IPICASGAB
ET LE LIVRE DE M. ÉDOUARD HERRIOT
0-0-
Nous avons signalé tout l'intérêt que présen-
tait pour la fabrication des pâtes à papier de
Madagascar l'adhésion d'un homme comme M.
Edouard Herriot et l'édition de luxe d'exem-
plaires numérotés sur papier de Madagascar de
son bel ouvrage sur « la Forêt normande ».
o Notre jeune et sympathique confrère Gus-
tave-Louis Tautain, administrateur-détégué de
la Société « Aux Editeurs associés » (éditions
du Monde Moderne), nous signale que, si M.
Herriot est le premier écrivain de cette enver-
gure à avoir fait ou laissé utiliser le papier de
Madagascar pour son livre, depuis deux ans, sa
Société a recouru constamment aux pâtes de
Madagascar pour une part importante de ses
impressions sur grand papier. M. Tautain rap-
pelle que le mérite de cette initiative en re-
vient aux administrateurs de sa société qui sont
de grands coloniaux, et il nous cite M. Gabriel
Angoulvant, député des Etablissements fran-
çais de l'Inde. Gouverneur Général honoraire
des Colonies, son président, le Général Bon-
nier, ancien Commandant Supérieur de la Dé-
fense en A. O. F., et M. André Demaison.
de la Franco-Malgache d'Entreprises, l'illustre
romancier de ce Dialo qui lui valut le prix de
iittérature coloniale.
La pêche au Cameroun
0-0
La faune ichthyologique n'est pas égale.
ment répartie sur la Côte Occidentale
d'Afrique. Alors que la baie du Lévrier, le
banc d'Arguin et toute la côte atlantique sé-
négalaise offrent de beaux tableaux de pêche,
malgré la barre qui déferle sur le rivage,
les colonies des rivières du Sud et du golfe
du Bénin ne trouvent guère du poisson que
dans les lieuves ou dans le cordon lagu-
naire qui, sur quelque six cents kilomètres,
court parallèlement à la côte le long de la
Côte d'Ivoire, du Dahomey et de la Nigé-
ria jusqu'à Lagos. Le Cameroun, qui sé-
pare la Nigéria du Gabon où l'on trouve les
grands cétacés, a une faune ichthyologique
assez pauvre en espèces sédentaires. M. le
professeur Monod, du Muséum d'histoire na-
turelle, actuellement en mission au Came-
roun, attribue cette pauvreté à la fois à la
qualité saumàtrç des eaux (au moins à cette
époque de l'année) trop salées pour admet-
tre une vraie faune d'eau douce et pas as-
sez pour permettre l'abondance des vraies
espèces marines, et également à la faible
teneur alimentaire de ces eaux, en plancton
organismes microscopiques, comme en aui-
organismes microscOPlclues, comn-ir- en ani.
maux de fond. De très vastes surfaces sont
occupées dans la baie, .par des débris végé-
taux en décomposition, charriés par les
fleuves et paraissant impropres à toute vie
animale.
La pèche au chalut, dans la baie, est
impossible, non seulement à cause des dif-
ficultés résultant des fonds et des courants,
mais aussi par suite de la rareté du poisson
de fond.
La baie du Cameroun peut cependant,
d'après M. Monod, être le siège d'une ex-
ploitation européenne locale et de petite en-
vergure) ce qui ne signifie nullement, bien
entendu, qu'elle ne nécessitera pas pour son
lancement d'importants capitaux. Je consi-
dère qu'une exploitation européenne devra
s'occuper de trois activités distinctes, les
seules susceptibles de réussite dans ces pa-
vages :
1,1 Le ravitaillement de Douala en pois-
son frais. La pêche à la senne, en plusieurs
stations de pèche, une seule étant tout il
fait insuffisante, pourrait chaque nuit four-
nir le poisson recueilli par une vedette et
transporté rapidement a Douala, où feeiail
nécessaire l'établissement d'une petite halle
à poissons avec chambre froide, La possi-
bilité d'absorption de la ville tant euro-
péenne qu'indigène dépasserait assurément
la capacité d'expédition des pêcheries et
tout le chargement serait aisément vendu à
un prix rémunérateur.
2° La pèche aux clupéidés (harengs) qui
apparaissent en quantités énormes pendant
la saison sèche et qui sont surtout dc.; al(Jsc
(ethmatosa dorsalis) mélangées de quelques
sardines (sardinella camcronsaon,-. Cette pê-
che opérée avec des engins européens (filets
tournants, sennes danoises), fournirait, un
poids considérable de ces poissons totale-
ment impropres à la consommation euro-
péenne, mais très - appréciée des indigènes,
et qui, fumés en entier, sont d'une conser-
vation relativement aisée par rapport aux
grosses espèces fortes en chair (capitaine,
raie, etc.).
3° Le fumage après salaison légère du
poisson acheté aux pêcheurs indigènes (pro-
cédé actuellement employé pi1.1" M. le com-
mandant Briaud)' est également susceptible
de donner un produit ayant une valeur
commerciale certaine, mais dont on ne
pourra jamais espérer fabriquer que des
quantités infimes.
Quant à l'utilisation des sous-produits, il
est inutile d'y songer, aucun d'entre eux,
pour des raisons diverses, n'étant actuelle-
ment exploitable : les poissons à vessies
sont ou trop rares ou trop petits, les squa-
les sont à peu près inconnus, enfin, il n'y
a dans la préparation du poisson alimen-
taire à peu près aucun déchet, puisque la
tête et la colonne vertébra le sont laissées et
que seules les entrailles sont rejetées (pour
être d ailleurs utilisées nans la nourriture
des porcs domestiques). On peut donc affir-
mer qu'à Souelaba l'utilisation du poisson
pêelié est absolument totale et que non. n'est
perdu, cas extrêmement rare dans les entre-
prises de pêche et qui tient en premier chef
à la pénurie de poisson qui oblige les indi-
gènes à consommer toutes les espèces et le
plus minuscule frestis, celui-là mtmG qui
est abandonné par tonnes sur les plages de
Mauritanie à la voracité des goélands.
A LA CHAMBRE
0-0
DANS LES GROUPES
La liaison transsaharienne
Le Groupe colonial, duiis sa dernière réu-
nion, s'etàl occupé des liaisons trunssaha-
luennes.
fsotro ami et collaborateur, M. Houx-
F,l'eiincllg a rappelé éluquuniiiient qu'il
avait déposé, duns la précédente législa-
ture, une proposition de résolution invitant
Je Gouvernement ù. mettre il fli-luùe les
moyens de relier étioilenient nos posses-
sions de l'Afrique centrale avec l'AJgêrie
el la Métropole, tant par des services
aériens que par des services d'automobi-
les et eniin par une voie fei^iée .L.ranssaha-
rieniie.
Le transsaliarien est une œuvre que l'on
s'accorde aujourd'hui unanimement a re-
connaître nécessaire et le Conseil su-
périeur de la Défense nationale en a pro-
clamé l'utilité au point de vue stratégique.
Ce chemin de 1er permettra d'unir, d'au-
tre part, des colonies riches, dont la voie
ferrée provoquera incontestablement le dé-
veloppement.
En attendant que lu eousli uction du che-
min de fer soit réalisée, le sympathique dé-
puté d'Oran a demande qu'il soit procédé à
des études complètes.
Noire ami, M. -Normand a appuyé ces
conclusions demandant cga!"n)U)t qu'un
continue l'effort d'in^t.tllatiun des l'uutti
aériennes à travers Je désert en vue d'amé-
liorer les lignes aéronautiques réunissant
l'Afrique du Nord avec la Métropole eb
l'Afri (lie occidentale fniniaise.
Enfin notre excllent l:olln)¡nrn leu!', M.
Auguste Brunet a brossé un saisissant ta-
bk-iu des av;mtngi\s stratégiques el écono-
miques qui résulter-ml pnur la Kinnce des
1 iD. L'on s IruuissiihfMï'-nncs.
Tx1 groupe continue-ru l'étude i. ivtle
.) i d''
question dans une prochaine réunion.
QUESTIONS ECRITES
La franchise postale
iM. Alexandre Duvai, député, demande à M. L8
iriuistre dit Commerce quelle e",l, en prévision de
l'auguienUiliuii des tarifs PUlUIIX. lu nombre
do lettres que les militaires ou lIItU'ill:> eu ac-
tivité de service pourront envoyer en Irauenise
mensuellement. (Question du Jiti junvior 102(3.)
HtJvonsc, Par implication des dispositions de
la loi du M décembre llJ00, le. suus-uJlleiert et
soldats, oliiciers rnuriniers, marins et assimilés,
en uctivitô de service, bénélicient de la fran-
chise postule pour l'expédition de deux lettres
simples par mois. Cette lïanchise est constatée
par rupplicntiuii sur chaque lettre d'un timbre-
poste spécial pur tant lu surcharge. F. M. D'autre
part, le décret du 17 mars 1WU a maintenu Ja
i'ranclh&e puslale militaire au profit des mill-
,.'; el marins chargés, hors de France, d'opé-
rations «e rattachant à la conclusion et iL l'exé-
cution des truites de paix. Les troupes de l'ar-
inéq du Hhiu, du Levant et du Maroc peuvent
donc expédier et rueevuir, en exemptiun de taxa
et sans limitation de nombre, de.-, lettres simples
et des cartes postales.
Les Infirmiers des T. O. E.
M. lliirnl/ihil, tii puL, demande ù \f. minis-
tre de la Cw'rr,; .-i les iulirtuiers i-nvjyé.s au
M.i'.hij. : 111 .héà'.rcs d't>;̃. ii-.-us extérieurs,
von,t être rapatriés en France .iimcs six mois de
présence. (Question du li janvier J'J2rt.)
H':'punsl'. ,-, Lji nombre élevé d'unités envoyées
'Mi renfurI au Mar-v, au e.air 1 ni de l'été dernier,
ont déjà été rapaP'iees ; mais la situation sur
̃ce théâtre d'opéraliuiis extérieur ne permet pas
de procéder, puur le niument, ii de nom eaux ra-
|>alrieiiieiiLs d'umles. Fn tout état de cause, les
milila.les envuve.-. en renf'irl au Maruc el en-
core .v.ir ce territoire seront rapatries en temps
1I¡¡¡11 1¡0IlI1' h::J\élkit:\' ('II 1-'1'0111"',d\ ;Ult !"IU' 11\)6-
ration, des permissions auxquelles ils peu\enfc
{̃ivU'n.lre en. ver'.u d>- ia l-..i de recruiement. et
dont ils n auraient, pas joui u\anl leur départ.
Ln promotion du Service de Santé
M. déji.ik. la; pille a M. le minisire
d:; la hu'iTc 1 article de la lui cl n l"r avril
.-.nr le re- i utenleni le l'année, qui funéome
: in.-.ii'j v r.ilitui de.- d 1 :enis i-n médecine, phar-
maciens e', de;iti>!' |ii.,nis'Lis .lu l re\et de pré-
parala n inililaire .-.U| i :i- nr : expose que les jeu-
:̃( s gens i.ppart.-nanl a< aP'vmies su^visées et
,-;tli t'Ill "l,- ill-:ul':'l't'', ll' ¡, Iititi I!t'!:i, Humicnt
(lu elre nuunnes nide -nia.iur- de ;i11 classe de
re-'erve. le Pi ir iviîinbie P.rJj. p.uir aceumplir, en
telle qualité, le^ six ihnr.t-rs niuU de leur seT-
\iee aelii qu a II .laie du .> dénombre l'.l",Ti, au-
einir n.iminalien n'avait eue ire paru au Journal
ofii' ir! ; qu en run.>équeu-'e. res 1t e. n s
:,,'nt privés, depuis. k P2 uiu aubre I02j.\los
a\anPiL'er- du urndroit : ajoute qu,-. pnur ceux qui ont été en-
voyé.-, aux théâtre- d'opérat.n'lis extérieurs, no-
tamment au Ma ri 1 -, le préjudice est plus yrand
inem-e. pui--qu'il> seraient ae'aielletnenl officiers
e; n.Mi sous-oflicii rs. et demande pourquoi la
promotion du service de sanU'- n'e.-4 pas encore
faite, alors Olie ies élèves oflii lers H,1 îV'sorvo
d'arlillerie, d'infanlerie. du eenie, e!e., ._>nl tHé
promus au grade d'oriieiers de ré-serve. ¡(lueS'
filin tia IV iiinvii'r )')..
/(r/iOîi.'sv. - • Le retard apporte à ta nomina-
tion au 'JTade d,- 1111 • d ee i 11 a idi ̃ III:' jor de ic «.'dassQ
d" rési-rve. d.- quelque-; médecins auxiliaires en
>.ervi. e nu Mariv est dû aux difficultés éprouvéej
: :ir les aut'iri(.s militaires du Maroc pour M
1 ̃ nsli'u'.iou de. leur d-.i-siev de pmposUion. IVail-
leur?-, les intéressés e.u1 nommés au j»radô
̃ I-' nlédee'u aide-niaior de elasse. en reporta-nt
au là novembre 102,"» ! 1 date de leur prise de
rr.iv.; téms '-e e'r.idc, ave., rappel de solde et,
d'indemnité.
La succession des militaires tncs au Maroc
M. h'iri1. dépul\ demande à L1. U- miiiislrr dt'.s
l'in'nuïs si le l.énéfi. e de Parlule de la loi
dumulaii par le- ascendan' *. l, s des endants et, les veuves
dans les su.vos- ion s des militaires mais sons
le- dl r,peaux, lie ]H 1|I pa- el 11e doit pas être
éli ndu aux su ̃ e--i.%ts militaires tués an
\1'1'-,,' "1 IIVÏ", n.nHli,!!! .h! -T. ,1 /il!, > 1 lO"*
'i¡,;'tJ;,',-:':' F-n l lal aeiuel de lu bV'i«-lation,
1,,-- ,li:-il"d.;ili"II d,> ¡ 1Il'ii,'lt, 1; .JI' i:l l,li ,111 2) Ih,
en libre t'.it'i ne ji-mu-nl é,re appliquées aux suc-
cessions des mil il a ii r s morl- peur la Fraïu-e. au
Mfinv ou en S\rie. t<« si.̃ri. urement. au ?'i o.-to-
bve 1020.
L'Ancncc économique de l'Indochine
A/, lirni'sl ni'hrii, député, d. UiaMil^ :> M. le
ministre des r.oluuios : 1° v ombion l'Ajieftee.
F.conomique de l'Iiubv-hine rei\oil d'exoiiinlailis
du f'idlrliti nunlidirn de l'Agence radioléléejrïl-
phiune de l'Indochine i l du Paeifiqu"-. ?•> quels
sont les journaux, les proupemeids H le* piVF-
lenieiilaires auxquels l'Asfonco lïronomiquo rntt
le service de ce IJullrth). (juotiilii'n: '.V pourquoi
le représentant de. la C.kiiiUehir.e au Parlç-
, , - liq- 1 - II
':1 ", '-,": ,- e'. s'
L es Annales C oloniales
- -. ,'. -.. n' - JOURNAL QUOTIDIEN
lis ARTICLES PUBLIa PAR "LES ANNALES COLONIALES" SONT LA PROPRIÉTÉ
EXCLUSIVE DU JOURNAL ; - -1
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L'Allemagne
et les colonies
• ù
Le « Bulletin Périodique » du ministère
des Affaires Etrangères publie une très lon-
gue étude sur a la propagande allemande
pendant l'année 1925 » : le numéro du 30
janvier lui est entièrement consacré. C'est
de la bonne ouvrage, comme on dit, et l'Al-
lemagne sait y faire, comme on dit encore.
Je note immédiatement, dans les conclusions,
que l'évolution heureuse des méthodes alle-
mandes est le résultat d'une étude attèrl-
tive des méthodes de propagande française,
ce qui est pour nous un éloge auquel je ne
demande pas mieux que de m'associer et je
vais droit à ce qui concerne « la propagande
en faveur des colonies D.
Propagande très active, encore que moins
ample que celle de 1924. Articles nombreux
sur ces deux thèmes : les colonies sont né.
cessaires à l'Allemagne, le Reiclu a droit à
la restitution de ses anciennes colonies; com-
mentaires sur tout ce qui peut être consi-
déré comme de bpn augure pour cette resti-
tution;. plaintes et récriminations en pré-
sence de tout ce qui peut y paraître défavo-
rable. On suit avec la plus vive curiosité tout
- ce qui se rattache à ces problèmes :un jour,
c'est la réunion de la Commission interfrac-
tionnelle du Reichstag délibérant en Co-
mité secret sur. une communication du dé-
puté' Bell, relative aux chances actuelles qu'a
l'Allemagne de. recouvrer son empire colo-
nial; une autre fois ce sont les déclarations
faites à la tribune de la Chambre, lors de la
discussion du budget des colonies, déclara-
tions d'après lesquelles aucune cession de
mandat à l'Allemagne ne serait envisagée.
Dès qu'un espoir se présente, les marchan-
dages commencent : nous voulons bien des
mandats, écrit-on, mais nous désirons choi-
sir et aussi nous n'accepterons des offres qu'à
des conditions déterminées. Parfois on note
des protestations contre la propagande aJle-
mande en faveur des colonies : pourquoi ré-
clamer -- des mandats -- sur les - - anciennes pro-
vinces, et s'engager imprudemment, par là
même, à recevoir de mauvais cadeaux? Ne
yaUt-il pas niieux « développer les colonies
'de PAméïlqup du Sud ou de l'Extrême-
Orient, qui ne. coûtent rien à l'Allemagne D,
ou bien encore' a développer plus complète-
ment la colonisation intérieure, notammç 1
celle des provinces voisines de la frontière? *
(Ce n'est pourtant pas la même histoire 1)
Il. est intéressant, aussi, de signaler. de
fréquentes, manifestations, parmi lesquelles
celle de la semaine de propagande coloniale
à Berlin qui a duré du 29 mars au 4 avril.
Parallèlement, il faut suivre la politique
allemande d'émigration, qui consiste à dé-
conseiller l'émigration tout en la contrôlant
de près, de façon - que l'intérêt général de
l'Allemagne soit préservé. A l'Université Po-
pulaire de .Hambourg six conférences ont - eu
lieu dès le début de 1925; en voici le pro-
gramme : importance politique et économi-
que de l'émigration, politique de l'émigra-
tion, l'émigration allemande avant et après
la guerre; l'émigration dans l'Amérique du
Nord; au Brésil et en Argentine; en Asie,
en Afrique, en Australie; la Russie terrain
d'expansion pour la force et le travail alle-
mands ; le germanisme aux frontières et
à' l'ëtrangcr. Ces conférences servaient à
l'éducation de ceux, qui devaient faire l'édu-
cation du peuple, elles, s'adressaient aux
membres de. l'enseignement : on en devine
l'importance.
Au tnois d'août, l'Association des émi-
grants allemands demande au Reichstag :
la création d'un Office Central d'émigration;
une loi moderne' sur Pémigratioll, la né-
gociation de traités d'émigration avec les
différents pays; la création de bureaux de
renseignements et de commissariats pour
l'érnigration.
Qn remarque, d'ailleurs, que si les jour-
naux communiquent à certains moments les.
possibilités d'émigration, notamment en Ar-
gentine, au Mexique, dans l'Afrique Aus-
trale, c'est pour répandre cette idée "que
« l'émigration groupée » est condamnée à un
échec.
Notre devoir est de-ne pas laisser inaperçu
tout ce qui a trait à la propagande alle-
mande en faveur des colonies; nous som-
mes à une époque où il ne suffit pas de pro-
noncer un « non possumus », brutal, sans
explication ni réflexion ; le problème est de 1
ceux qui sont au premier plait à l'heure ac-
tuelle et nous ne saurions trop méditer là-
dessus ; les consértuences de la décision de
l'Europe à ce sujet sont trop graves pour.,
qu'on ne les pèse pas "à l'avance longuement
et sérieusement.
»- - - Mario Roustan,
Sénateur de l'Hérault, vice-président
de la Çotnmission sénatoriale des Co.
tontes. Secrétaire général du Groupe
tiilicole.
,
PHILrATêUE
Mauritanie
Ont paru : 10 c. carmin sur bleu ; 30 o.
jaune et noir ; 50 c. vert et bleu.
Une belle vente
ÎA France et les colonies françaises fie-
ront, très bien représentées à la vente de
timbres qui aura lieu à Bruxelles les 19 et
20 février. Le catalogue de cette vente se'
trouve chez M. l'Expert, 32, rue de lion-
frus, à Bruxelles.
La colonisation
-
au Maroc
---0-0--
La ffesse métropolitaine et colo-
niale s'est souvent lamentée du
mangue d'empressement des tamil-
les françaises à vouloir s expatrier pour aller
porter dans nos colonies le fruit de notre ci-
vilisation, c'est-à-dire des méthodes moder-
nes de culture, des améliorations nouvelles
de l'élevage, une activité faite de travail et
de progrès. Heureusement, une active propa-
gande coloniale commence à se faire dans la
métropole, dont on peut attendre d'heureux
résultats.
Les colons de la région occidentale du
Maroc ont obtenu quelques faveurs mais ceux
du Maroc oriental ont été jusqu'ici fYesque
complètement délaissés.
Le Maroc occidental, c'est le Maroc des
grands ports. C'est là que se fait le grand
trafic, c'est par là qu'on arrive. On y a fa-
vorisé le-s arrivants en y adjugeant de temps
en temps, des terrains à cultiver.
Quant au Maroc oriental.", il est resté en
fait presque abandonné à l'énergie et à la
Volonté de quelques courageux Français.
Les statistiques officielles soulignent par
la triste éloquence des c/riffres cette inéga-
lité flagrante. Voici le nombre d'hectares li-
vrés à la colonisation du Maroc occidental,
ces dernières années :
hectares
1916-1918 7.600
1919-1920 12.000
1920-1921 t ro.800
1921-1922 ,. 17.400
1922-1923 9.300
1923-1924. 14.000
1924.-1925 24.300
« Et ate Maroc oriental?. » demandez-
vous. « Zéro! » répondent les mêmes statis-
tiques officielles.
Et cependaltt, dès 1922, l'année même de
sa création, la Chambre mixte d Agriculture
ci'Ouâjda fut frappée de cette situation Ip et
la signala au gouvernement chirifien qui n'en
tint jamais compte.
Ce n'est que récemment que le tiotiveatieltef
du protectorat a pris en considération les do-
léanèes depui si longtemps présentées.
Mon excellent collègue et ami, M. le Ré-
sident Général auquel cette situation n'a pas
échappé, a désigné une cotnmissiots, composée
de membres d'une compétence certaine, dont
le rôle est de rechercher et de classer les ré-
gions propres ait défrichement dans cette par.
tic du Maroc,
- Cette commission a commencé sans retard
h- fonctionner : elle vient de parcourir et
d'étudier quelques régions d'une superficie
totale d'environ 5.0.00 hectares.
Après les conclusions de la Commission,
qui seront très certainement favorables, l'ad-
ministration thérifieHne procédera à l'adju-
dicatioti e seize lots pris dans les régions
etudièesTt dont les mises à prix varieront de
100 à 300 francs l'hectare.
Il s'agit de terrains dans les régions d* El-
Alleb et de Mgatellat à 15 kilomètres d'Oudj-
êla, et de Petit Metroh à 35 kilomètres de
cette même ville.
Espérons que VAdministration mettra tout
son zèle à réaliser ces adjudications.
Espérons aussi que la Commission ne s'ar-
rêtera pas là. Les nombreuses régions du Ma-
roc Oriental comme la flaine des Triffas,
les régions de Madar, Kasba, Bougriba, la
llloulouya, de Alarthnprey, de Kiss, offrent
des - possiblités de colonisation - dont -- il -- ne faut
pas retarder la mise en œuvre.
Charles 'Deloncle,
Sénateur de la Seine
Membre de la Commission des Colonies.
4. –-
SECOUSSES SISMIOUES ftUX ANTILLES
-0;0-
Un ctlble de New-York annonce qu'une
importante sérié de secousses sismiques a
été enregistrée çar les sismographes des
universités - américaines de .Fordiham et de
Saint-Louis. Le phénomène a duré 95 mi-
nutes. On croit que le centre de ce trem-
blement de terre sê trouvait aux Antilles
ou en Amérique centratle.
..,. ––r
Le jugement en appel dé l'allaire
du pillage du "Mulhouse"
--0.0---
La-Société d'A rmement : La Morue Fran
çaise, a eu raison sur toute la ligne-
La Cour d'Aix, réformant le jugement de
Marseille, a condamné les Compagnies d'As-
surances à payer à cette Société toutes les som-
mes portées en couverture sur les polices, avec
intérêts de droit et dépens, - , h
L arrêt mentionne deux Compagnies d assu-
rances qui furent seulement assignées suivant
accord avec les autres co-assureurs.
L'arrêt porte sur plus de 7 millions de
francs,; 4e solde du chargement du navire, soit
plus de 2 millions, .fait l'objet d'un litige pen-
dant devant la Cour de Rouen.
Quatre-vingt-sept (87) Compagnies d'assu-
rances étaient intéressées à cette cargaison.
La Cour a décidé, dans un arrêt fortement
motivé, que le vapeur Mulhouse faisait une
opération commerciale échappant à toute criti-
que, et que les armateurs awient fait le néces-
saire pour la sauvegarde des intérêts des Com-
pagnies d'assurances qui avaient accepté :de
ctRWrir 1er risque en parfaite connaissance de
csam* Il 1
:., 1
H. Alexandre Varenne ",
chez les. anciens Tonkinois
Le Gouverneur Général, accompagné dit
secrétaire général, M. Monguillot, du Rési-
dent Supérieur au Tonkin, M..Robin, assista
dimanche à un banquet offert à Hanoi Par
l'Association des anciens Tonkinois. Répon-
daut au discours dit président de l'Associa-
lion, commandant Roveroni, qui formula
certains desiderata, M. Varenne parla lon-
guement, disant qu'il tenait à s'expliquer au
sujet des calomnies dont les anciens colons
sont victimes :
« L'ingratitude est de règle, ajouta-t-il.
On ne s'inquiète que de ce qui reste à faire,
et non de ce qui a été fait. »
Le Gouverneur Général exposa ensuite la
situation intérieure et extérieure de l'Indo-
chine qui conditionne la politique. Il se fit
particulièrement aPPlaudir) en disant que,
s'il a besoin de la confiance des indigènes, il
ne se sentirait toutefois pas capable de renr-
Plir sa mission sans l'appui des éléments
français.
A seize lteures) le Gouverneur Général se
rendit à la réception organisée en son hon-
neur par l'Association des employés indigè-
nes dIt Tonfcinret à laquelle prenaient, part
de nombreux Européens mêlés aux indigè-
nes. M. Hoi, présideltt) salua M. Varenne
au nom des membres de l'Association qui
est extrêmement importante, puisqu'elle rétt-
nit la quasi-totalité des employés indigènes
du commerce et de l'industrie au Tonkin. Il
dit au Gouverneur Général les espoirs que
ce groupement fonde sur lui, étant donné sa
sollicitude pour les éléments indigènes de la
population en Indochine, et exposa ce que
tous attendaient au point de vue de. la lé-
gislation sociale.
Dans sa réponse, le Gouverneur Général
exprima sa satisfaction de se trouver en.pré-
sence d'une association aussi bien organisée.
Au .sujet de la législation du travail, il
ajouta qu'il lui paraissait impossible qu'on
veuille dès maintenant obtenir de lui une ré-
ponse précise. Ces questions méritent une
étude approfondie, car il s'agit d'adapter
des lois françaises aux conditions locales.
Abordant la question des accidents du
travail, M. Varenne indiqua qu'il voyaitj
pour le cas d'invalidité, la possibilité de ré-
gler l'indemnisation comme pour les pen-
sions militaires, deux médecins faisant l'exa-
men contradictoire du blessé avant de sta-
tuer. Quant à la caisse à créer pour assurer
les fonds nécessaires, elle serait alimentée
par les contributions des emPloyeurs. Ces
indications restent d'ailleurs subordonnées
aux études en cours.
Enfin, le Gouverneur Général dit toute la
confiance qu'il place en des associations
comme celle qui le reçoit aujourd'hui, et qui
doivent l'aider dans sa tâche. Il demande
qu'on lui fasse crédit. Et en terminant., il
insiste sur la: nécessité de maintenir H'ordre,
car le désordre et l'indiscipline ne four-
raient qu'entravcr la marche du progrès.
(Agence Radiotélégraphiquc.)
(Pat dépûchc.)
:
Le cours du riz
-O-Q-
A SAIGON
On enregistrait hier à Saïgon les cours
suivants (les 1.000 kilos en piastres) :
Riz ri° J, t'y brisures 101 »0
lliz nù 2, i0 brisures 98 70
Hiz n 0 2, jU brisure» 94 70
Brisures noa 1 et 2 87 »
Brisures no,, 3 et î 72 Il
Farines 32 20
T'addv Vinb-Long 55 50
Paddy Go-Cong n 57 50
Paddy Baixau .,.,.,. 56 50
Paddy Bac-Lieu 57 n
Coprah (les 100 kilos) 17 »
AU TONKIN
Le cours moyen de la semaine précé.
dente, fob Haïphong-Francc en piastres ipar
100 kilos, était le suivant : ---------
Riz Tonkin, sans brisures 13 50
Riz Tonkin, 15/25 brisures 12 15
Riz Tonkin 35/45 brisures 11 60
Brisures n ° 0 ,.,. , 8 70
Brisures n08 1 et 2 .,.,. 8 30
AU PORT DE SAIGON
-a-o-
Le 8 février au malin est arrivé à Saigon
L'aviso Craorme venant de Chine.
(Par dépftche.)
Grand gala indochinois
L'Association mutuelle des InSoclunois, '15, rue'
du Soanmovard, donnorfl. une soirée de gala le
21 février prochain, dans les salons du Palais
d'Orsay, à l'occasion du Tût, premier jour de
l'rm -aunninite. Cette fête sera présidée par M. le
président, do la République, assisté de MM. Jes
ministres dos Colonies et de l'Instruction publi-
que et du duc de VOJlcnçay.
ENe comportera, outre un important program-
me artistique interprété par Jes vedettes de
Paris, une distribution solennelQc des prix aux
meilleurs étudiants Indochinois en France
TAUX DE LA PIASTRE
–o–
A la date du 0, le taux 0 m ciel de la piastre
était A Saïgon de : 15 40.
Voici également les cours pratiqués pour les
achats Õ. tenue de la piost.re à Saïgon sur
Paris : 8 jours, 15,80 ; 30 jours, 15,80 ; GO jours,
15,98 ; 00 jours, 1.6,08.
Dans les mers de Chine
6-o
Navire français pillé
Près de Hong-Kong, un petit vapeur
français, le Jadte, a été dévalisé par de.<
pirates, qui ont dérobé 1.300,000 francs.
Les passagers n'ont pas eu de mal.
La guerte au Maroc
00
L'aviation
Un lieutenant prisonnier
Depuis le 31 juillet, le lieutenant observa-
teur Olivain est prisonnier des Rifains par
q,ui il ne serait pas bien traité.
L'état-major a échoué jusqu'ici dans tou-
tes des tractations concernant l'échange ou
te rachat de ce malheureux.
Mais l'avis général, pàrtagé, paratt-il,
par le colonel Armengaud, chef de l'avia-
tion marocaine, est que des initiatives pri-
vées, émanant de gens ne parlant pas au
nom du Gouvernement français, pourraient
peut-être aboutir, sinon à sa libération, du
moine à ce qu'il lui soit accordé un traite-
ment plus humain.
Chez les Rifains
Abd el Krim anasse en ce moment des
troupes dans le Djebel Habib, ainsi qu'au
nord de Taza, dans le but de commencer
sa campagne de printemps, par le châti-
ment des tribus qui se sont rendues récem-
ment aux Espagnols et aux Français.
D'autre part, en vertu d'un accord inter-
venu entre de chef rifain et les autorités
françaises, les colis de vivres et de vête-
ments" destinés aux prisonniers - français
pourront traverser les lignes rifaines pour
leur être distribués par les soldats d Abd
l. Kriin.
Reste ù. savoir ce que les Rifains prélè-
veront sur ces colis ?
-–
L'Entente franco-espagnole
---0-0-
L'ambassadeur de France est parti pour
Malaga où, au cours du séjour que le roi
y fera très prochainement, il présentera au
souverain l'amiral Ilallier qui s'y rendra &
bord du Strasbourg, escorté des torpilleurs,
Tonkinois et Alaérin.
Ajoulons que le cuirassé anglais Qucn
Elisabeth est actuellement à IalogQ, témoi-
gnant uinsi de l'acquiescement de l'Angle-
terre à cette confirmation de la solidarité
franco espagnole.
LE CONGRÈS DE L'ISLAM
0-0
Le grond cheikh de la mosquée d'El Azhur,
mil est président du Congrès général islamique
dit kliaJifat, a annoncé que le congrès se Lien.
dra au Caire le 13 moi prochain.
EN SYRIE
--0-0-
Un démenti
Suivant une note communiquée a la
presse française, on dément dans les mi-
lieux autorisés les nouvelles parues dans
la presse anglaise et suivant lesquelles le
Gouvernement français aurait donné dos
instructions à M. de Jouvenel, Haut-Com-
miseaiic en Syrie, en vue de conclure la
paix sans délai aved les Druses.
M. de Jouvenel part pour Angora
M. de JOllvcnd, pnrl-ant pour Angora, est
arrivé a Alop mardi soir a cinq heures.
, ,- Les pourparlers
I.a délégation haurannise est rentrée à
Dilmas, satififnite de son entretien avec le
I Iau t-Commisaaire.
La réunion des chefs aura lieu le 14 fé-
vrier, A Dorna, et s'occupera de l'organisa-
tion des gardes ruraux et de la. défense des
frontières du Hauran.
Escarmouche
Ln colonne Massiel, est rentrée h Damas,
après avoir ravitaillé le poste d'Otaya. A
son retour, elle a eu une courte rencontre
avec la bande d'Abd el Kadcr Sankknr,
forte d'environ 230 hommes ; les rebellee
se sent enfuis en laissant douze cadavres
et deux prisonniers.
Exploits de bandits
Le chef de gare d'E) I-lome, aux environs
de Damas, a été enlevé, de nuit, par des re-
belles ; sa famille a été dépouillée et la
gare pillée;
Soumission
Sami Cham a l'ait sa soumission à Has-
baya et a été dirigé sur Saïda.
Au ConseU d État
Au Conseil d'État
0-0
Décision du Gouverneur
de la Cochinchine française attaquée
Le 14 janvier 1921, M. Nguyen-Huu-
Chanh, instituteur à Sadee (Cochinchine
française), était' appelé h s'expliquer, de-
vant l'administrateur adjoint, sur les rai-
sons qui l'avaient déterminé à offrir, brus-
quement, sa démission de membre de TAs-
sociation Maternelle de Sadec.
Au cours de cette entrevue, son attitude
ayant été jugée incorrecte par l'adminis-
trateur adjoint, à son égard, il en résulta
que cet instituteur fut traduit devant une
Commission d'enquête. Sa culpabilité
ayant été reconnue, il fut révoqué de ses
fonctions par arrêté du (Gouverneur de la
Cochinchine,
L'instituteur introduisit alors une re-
quête au Conseil d'Etat, aux fins d'obtenir
l'annulation de la décision du Gouverneur.
Cette haute jurisprudence a rejeté ladite
requête pour les motifs, entre autres, qu'il
résulte de l'enquête que le requérant s'est
rendu coupable de manquements à la dis-
cipline et d'incorrection grave à l'égard
d'un de ses supérieurs, que ces faits
étaient de nature à entraîner l'application
des sanctions disciplinaires, que, par suite,
en le révoquant de ses fonctions d'institu-
teur à Sadec, le Gouverneur de la Cochin-
chine n'a fait qu'user, dans les conditions
régulières, des pouvoirs qu'il tient du dé-
cret' du 20 octobre 1(111 et des arrêtés des
21 décembre 1917 et 20 juin 1921.
LE PAPIER DE IPICASGAB
ET LE LIVRE DE M. ÉDOUARD HERRIOT
0-0-
Nous avons signalé tout l'intérêt que présen-
tait pour la fabrication des pâtes à papier de
Madagascar l'adhésion d'un homme comme M.
Edouard Herriot et l'édition de luxe d'exem-
plaires numérotés sur papier de Madagascar de
son bel ouvrage sur « la Forêt normande ».
o Notre jeune et sympathique confrère Gus-
tave-Louis Tautain, administrateur-détégué de
la Société « Aux Editeurs associés » (éditions
du Monde Moderne), nous signale que, si M.
Herriot est le premier écrivain de cette enver-
gure à avoir fait ou laissé utiliser le papier de
Madagascar pour son livre, depuis deux ans, sa
Société a recouru constamment aux pâtes de
Madagascar pour une part importante de ses
impressions sur grand papier. M. Tautain rap-
pelle que le mérite de cette initiative en re-
vient aux administrateurs de sa société qui sont
de grands coloniaux, et il nous cite M. Gabriel
Angoulvant, député des Etablissements fran-
çais de l'Inde. Gouverneur Général honoraire
des Colonies, son président, le Général Bon-
nier, ancien Commandant Supérieur de la Dé-
fense en A. O. F., et M. André Demaison.
de la Franco-Malgache d'Entreprises, l'illustre
romancier de ce Dialo qui lui valut le prix de
iittérature coloniale.
La pêche au Cameroun
0-0
La faune ichthyologique n'est pas égale.
ment répartie sur la Côte Occidentale
d'Afrique. Alors que la baie du Lévrier, le
banc d'Arguin et toute la côte atlantique sé-
négalaise offrent de beaux tableaux de pêche,
malgré la barre qui déferle sur le rivage,
les colonies des rivières du Sud et du golfe
du Bénin ne trouvent guère du poisson que
dans les lieuves ou dans le cordon lagu-
naire qui, sur quelque six cents kilomètres,
court parallèlement à la côte le long de la
Côte d'Ivoire, du Dahomey et de la Nigé-
ria jusqu'à Lagos. Le Cameroun, qui sé-
pare la Nigéria du Gabon où l'on trouve les
grands cétacés, a une faune ichthyologique
assez pauvre en espèces sédentaires. M. le
professeur Monod, du Muséum d'histoire na-
turelle, actuellement en mission au Came-
roun, attribue cette pauvreté à la fois à la
qualité saumàtrç des eaux (au moins à cette
époque de l'année) trop salées pour admet-
tre une vraie faune d'eau douce et pas as-
sez pour permettre l'abondance des vraies
espèces marines, et également à la faible
teneur alimentaire de ces eaux, en plancton
organismes microscopiques, comme en aui-
organismes microscOPlclues, comn-ir- en ani.
maux de fond. De très vastes surfaces sont
occupées dans la baie, .par des débris végé-
taux en décomposition, charriés par les
fleuves et paraissant impropres à toute vie
animale.
La pèche au chalut, dans la baie, est
impossible, non seulement à cause des dif-
ficultés résultant des fonds et des courants,
mais aussi par suite de la rareté du poisson
de fond.
La baie du Cameroun peut cependant,
d'après M. Monod, être le siège d'une ex-
ploitation européenne locale et de petite en-
vergure) ce qui ne signifie nullement, bien
entendu, qu'elle ne nécessitera pas pour son
lancement d'importants capitaux. Je consi-
dère qu'une exploitation européenne devra
s'occuper de trois activités distinctes, les
seules susceptibles de réussite dans ces pa-
vages :
1,1 Le ravitaillement de Douala en pois-
son frais. La pêche à la senne, en plusieurs
stations de pèche, une seule étant tout il
fait insuffisante, pourrait chaque nuit four-
nir le poisson recueilli par une vedette et
transporté rapidement a Douala, où feeiail
nécessaire l'établissement d'une petite halle
à poissons avec chambre froide, La possi-
bilité d'absorption de la ville tant euro-
péenne qu'indigène dépasserait assurément
la capacité d'expédition des pêcheries et
tout le chargement serait aisément vendu à
un prix rémunérateur.
2° La pèche aux clupéidés (harengs) qui
apparaissent en quantités énormes pendant
la saison sèche et qui sont surtout dc.; al(Jsc
(ethmatosa dorsalis) mélangées de quelques
sardines (sardinella camcronsaon,-. Cette pê-
che opérée avec des engins européens (filets
tournants, sennes danoises), fournirait, un
poids considérable de ces poissons totale-
ment impropres à la consommation euro-
péenne, mais très - appréciée des indigènes,
et qui, fumés en entier, sont d'une conser-
vation relativement aisée par rapport aux
grosses espèces fortes en chair (capitaine,
raie, etc.).
3° Le fumage après salaison légère du
poisson acheté aux pêcheurs indigènes (pro-
cédé actuellement employé pi1.1" M. le com-
mandant Briaud)' est également susceptible
de donner un produit ayant une valeur
commerciale certaine, mais dont on ne
pourra jamais espérer fabriquer que des
quantités infimes.
Quant à l'utilisation des sous-produits, il
est inutile d'y songer, aucun d'entre eux,
pour des raisons diverses, n'étant actuelle-
ment exploitable : les poissons à vessies
sont ou trop rares ou trop petits, les squa-
les sont à peu près inconnus, enfin, il n'y
a dans la préparation du poisson alimen-
taire à peu près aucun déchet, puisque la
tête et la colonne vertébra le sont laissées et
que seules les entrailles sont rejetées (pour
être d ailleurs utilisées nans la nourriture
des porcs domestiques). On peut donc affir-
mer qu'à Souelaba l'utilisation du poisson
pêelié est absolument totale et que non. n'est
perdu, cas extrêmement rare dans les entre-
prises de pêche et qui tient en premier chef
à la pénurie de poisson qui oblige les indi-
gènes à consommer toutes les espèces et le
plus minuscule frestis, celui-là mtmG qui
est abandonné par tonnes sur les plages de
Mauritanie à la voracité des goélands.
A LA CHAMBRE
0-0
DANS LES GROUPES
La liaison transsaharienne
Le Groupe colonial, duiis sa dernière réu-
nion, s'etàl occupé des liaisons trunssaha-
luennes.
fsotro ami et collaborateur, M. Houx-
F,l'eiincllg a rappelé éluquuniiiient qu'il
avait déposé, duns la précédente législa-
ture, une proposition de résolution invitant
Je Gouvernement ù. mettre il fli-luùe les
moyens de relier étioilenient nos posses-
sions de l'Afrique centrale avec l'AJgêrie
el la Métropole, tant par des services
aériens que par des services d'automobi-
les et eniin par une voie fei^iée .L.ranssaha-
rieniie.
Le transsaliarien est une œuvre que l'on
s'accorde aujourd'hui unanimement a re-
connaître nécessaire et le Conseil su-
périeur de la Défense nationale en a pro-
clamé l'utilité au point de vue stratégique.
Ce chemin de 1er permettra d'unir, d'au-
tre part, des colonies riches, dont la voie
ferrée provoquera incontestablement le dé-
veloppement.
En attendant que lu eousli uction du che-
min de fer soit réalisée, le sympathique dé-
puté d'Oran a demande qu'il soit procédé à
des études complètes.
Noire ami, M. -Normand a appuyé ces
conclusions demandant cga!"n)U)t qu'un
continue l'effort d'in^t.tllatiun des l'uut
aériennes à travers Je désert en vue d'amé-
liorer les lignes aéronautiques réunissant
l'Afrique du Nord avec la Métropole eb
l'Afri (lie occidentale fniniaise.
Enfin notre excllent l:olln)¡nrn leu!', M.
Auguste Brunet a brossé un saisissant ta-
bk-iu des av;mtngi\s stratégiques el écono-
miques qui résulter-ml pnur la Kinnce des
1 iD. L'on s IruuissiihfMï'-nncs.
Tx1 groupe continue-ru l'étude i. ivtle
.) i d''
question dans une prochaine réunion.
QUESTIONS ECRITES
La franchise postale
iM. Alexandre Duvai, député, demande à M. L8
iriuistre dit Commerce quelle e",l, en prévision de
l'auguienUiliuii des tarifs PUlUIIX. lu nombre
do lettres que les militaires ou lIItU'ill:> eu ac-
tivité de service pourront envoyer en Irauenise
mensuellement. (Question du Jiti junvior 102(3.)
HtJvonsc, Par implication des dispositions de
la loi du M décembre llJ00, le. suus-uJlleiert et
soldats, oliiciers rnuriniers, marins et assimilés,
en uctivitô de service, bénélicient de la fran-
chise postule pour l'expédition de deux lettres
simples par mois. Cette lïanchise est constatée
par rupplicntiuii sur chaque lettre d'un timbre-
poste spécial pur tant lu surcharge. F. M. D'autre
part, le décret du 17 mars 1WU a maintenu Ja
i'ranclh&e puslale militaire au profit des mill-
,.'; el marins chargés, hors de France, d'opé-
rations «e rattachant à la conclusion et iL l'exé-
cution des truites de paix. Les troupes de l'ar-
inéq du Hhiu, du Levant et du Maroc peuvent
donc expédier et rueevuir, en exemptiun de taxa
et sans limitation de nombre, de.-, lettres simples
et des cartes postales.
Les Infirmiers des T. O. E.
M. lliirnl/ihil, tii puL, demande ù \f. minis-
tre de la Cw'rr,; .-i les iulirtuiers i-nvjyé.s au
M.i'.hij. : 111 .héà'.rcs d't>;̃. ii-.-us extérieurs,
von,t être rapatriés en France .iimcs six mois de
présence. (Question du li janvier J'J2rt.)
H':'punsl'. ,-, Lji nombre élevé d'unités envoyées
'Mi renfurI au Mar-v, au e.air 1 ni de l'été dernier,
ont déjà été rapaP'iees ; mais la situation sur
̃ce théâtre d'opéraliuiis extérieur ne permet pas
de procéder, puur le niument, ii de nom eaux ra-
|>alrieiiieiiLs d'umles. Fn tout état de cause, les
milila.les envuve.-. en renf'irl au Maruc el en-
core .v.ir ce territoire seront rapatries en temps
1I¡¡¡11 1¡0IlI1' h::J\élkit:\' ('II 1-'1'0111"',d\ ;Ult !"IU' 11\)6-
ration, des permissions auxquelles ils peu\enfc
{̃ivU'n.lre en. ver'.u d>- ia l-..i de recruiement. et
dont ils n auraient, pas joui u\anl leur départ.
Ln promotion du Service de Santé
M. déji.ik. la; pille a M. le minisire
d:; la hu'iTc 1 article de la lui cl n l"r avril
.-.nr le re- i utenleni le l'année, qui funéome
: in.-.ii'j v r.ilitui de.- d 1 :enis i-n médecine, phar-
maciens e', de;iti>!' |ii.,nis'Lis .lu l re\et de pré-
parala n inililaire .-.U| i :i- nr : expose que les jeu-
:̃( s gens i.ppart.-nanl a< aP'vmies su^visées et
,-;tli t'Ill "l,- ill-:ul':'l't'', ll' ¡, Iititi I!t'!:i, Humicnt
(lu elre nuunnes nide -nia.iur- de ;i11 classe de
re-'erve. le Pi ir iviîinbie P.rJj. p.uir aceumplir, en
telle qualité, le^ six ihnr.t-rs niuU de leur seT-
\iee aelii qu a II .laie du .> dénombre l'.l",Ti, au-
einir n.iminalien n'avait eue ire paru au Journal
ofii' ir! ; qu en run.>équeu-'e. res 1t e. n s
:,,'nt privés, depuis. k P2 uiu aubre I02j.\los
a\anPiL'er- du urn
voyé.-, aux théâtre- d'opérat.n'lis extérieurs, no-
tamment au Ma ri 1 -, le préjudice est plus yrand
inem-e. pui--qu'il> seraient ae'aielletnenl officiers
e; n.Mi sous-oflicii rs. et demande pourquoi la
promotion du service de sanU'- n'e.-4 pas encore
faite, alors Olie ies élèves oflii lers H,1 îV'sorvo
d'arlillerie, d'infanlerie. du eenie, e!e., ._>nl tHé
promus au grade d'oriieiers de ré-serve. ¡(lueS'
filin tia IV iiinvii'r )')..
/(r/iOîi.'sv. - • Le retard apporte à ta nomina-
tion au 'JTade d,- 1111 • d ee i 11 a idi ̃ III:' jor de ic «.'dassQ
d" rési-rve. d.- quelque-; médecins auxiliaires en
>.ervi. e nu Mariv est dû aux difficultés éprouvéej
: :ir les aut'iri(.s militaires du Maroc pour M
1 ̃ nsli'u'.iou de. leur d-.i-siev de pmposUion. IVail-
leur?-, les intéressés e.u1 nommés au j»radô
̃ I-' nlédee'u aide-niaior de elasse. en reporta-nt
au là novembre 102,"» ! 1 date de leur prise de
rr.iv.; téms '-e e'r.idc, ave., rappel de solde et,
d'indemnité.
La succession des militaires tncs au Maroc
M. h'iri1. dépul\ demande à L1. U- miiiislrr dt'.s
l'in'nuïs si le l.énéfi. e de Parlule de la loi
du
dans les su.vos- ion s des militaires mais sons
le- dl r,peaux, lie ]H 1|I pa- el 11e doit pas être
éli ndu aux su ̃ e--i.%ts militaires tués an
\1'1'-,,' "1 IIVÏ", n.nHli,!!! .h! -T. ,1 /il!, > 1 lO"*
'i¡,;'tJ;,',-:':' F-n l lal aeiuel de lu bV'i«-lation,
1,,-- ,li:-il"d.;ili"II d,> ¡ 1Il'ii,'lt, 1; .JI' i:l l,li ,111 2) Ih,
en libre t'.it'i ne ji-mu-nl é,re appliquées aux suc-
cessions des mil il a ii r s morl- peur la Fraïu-e. au
Mfinv ou en S\rie. t<« si.̃ri. urement. au ?'i o.-to-
bve 1020.
L'Ancncc économique de l'Indochine
A/, lirni'sl ni'hrii, député, d. UiaMil^ :> M. le
ministre des r.oluuios : 1° v ombion l'Ajieftee.
F.conomique de l'Iiubv-hine rei\oil d'exoiiinlailis
du f'idlrliti nunlidirn de l'Agence radioléléejrïl-
phiune de l'Indochine i l du Paeifiqu"-. ?•> quels
sont les journaux, les proupemeids H le* piVF-
lenieiilaires auxquels l'Asfonco lïronomiquo rntt
le service de ce IJullrth). (juotiilii'n: '.V pourquoi
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