Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-04-14
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 14 avril 1925 14 avril 1925
Description : 1925/04/14 (A26,N57). 1925/04/14 (A26,N57).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6396903m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
VINGT-SIXIEME ANNEE. - N° 57
LE NUMERQ ; 20 CENTIMES
MARDI SOin, M AVRIL 1925
1 1 - liq gu 0
Les Annales Coloniales
1. JOURNAL QUOTIDIEN
LU MTICLU rUBUÉ8 PAR "LES ANNALES COLONIALES" SONT LA WOPRltTÉ
EXCLUSIVE DU JOURNAL
La Annenctt etRfUmeeecni reçue» aux Bureaux iuAgettm éePmUkHé*
DIRECTEURS MARCEL RUEDEL et L.-G. THÊBAULT
RMaelin et Admiiiitrslta : 34, Rue du Mont-!rhabo., PARIS-11, - î^km : LOnu 19-17
V a - ID.
JSK'SSSSL i +1*™*#< Colonieê. 80 » 46 > 15 )
maatr4 ( Etranger 128. 88 )
On • abonne dam tous les Bureaux de poste et chez t.. principaux libraires
Encore le tiiemin Oefer de Porio-Hovo à Colora
C'esi une vérité aujourd'hui incontes-
tée que le relèvement économique et
financier de la France est étroitement
lié à la mise en valeur de son immense
et magnifique empire colonial, le pre-
mier après celui de la Grande-Bretagne.
Combien de matières premières pour
lesquelles nous sommes tributairee, soi't
de l'Angleterre, soit de l'Amérique, soit
de la Hollande, pourraient nous être
fournies par nos (possessions lointaines!
Les statistiques commerciales et doua-
nières en témoignent neias 1 trop- eio-
quemment. On perd malheureusement
un temps précieux en discussions oi-
seuses, en atermoiements indéfinis.
Moins de paroles et de paperasseries,
un peu plus d'actes et de réalisations :
tout le monde s'eii trouverait mieux.
C'est ainsi que les projets les -mieux
étudiés, absolument mis au point au
double point de vue technique et finan-
cier, attendent toujours leur exécution,
sans qu'on puisse, à vrai dire, donner
de ce retard une raison tant soit peu va-
lable. Parmi ces projets, il en est un
dont j%ai maintes fois entretenu les lec-
teurs des Annales Coloniales ; je veux
parler du tronçon de chemin de fer qui
doit relier Porto-Novo à Cotonou.
Durant les quatre ans que j'ai eu
l'honneur de représenter le Dahomey au
Conseil Supérieur des Colonies, com-
bien d'articles n'ai-je pas eu l'occasion
d'y consacrer, combien de fois n'en ai-
je pas entretenu les ministres compé-
tents 1 La question semblait toujours
sur le point d'aboutir ; au dernier mo-
ment surgit, toujours, île la façun la
plus inopinée, une cause de retard.
Et cependant quel intérêt, je ne dis
pas seulement pour le Dahomey, mais
pour la Métropole, no s'attache-t-il pas
a la coaistruotio'ii - de - ce chemin de fer !
Je me souviens, an cours ue mon 'YlJYrtge
dans cette riche et belle colonie du Sud
de l'A. O, F. du long et très intéres-
sant exposé que me firent do la ques-
tion le Président et divers membres de
-la. Chambre de Commerce de Cotonou.
Pourquoi leur voix na-4-clle pas été en-
core entendue par les Pouvoirs puMtcs?
Singulière façon d'encourager les inilia-
'mb sjetwuoid sluelllea sao op soaij
bravant chaleur, fièvre, moustiques,
s'en vont. fonder des comptoirs sous le
brûlant soleil de la région dahoméenne]
Est-il besoin rie démontrer longue-
ment l'importance et l'urgence de la
création de oette voie ferrée ? Jetez sim-
plement un coup d'oeil sur une carte du
Dahomey et vous serez pleinement
éelairé. Porto-Nova, capitale de la colo-
nie, est la tête de ligne du chemin de
fer de l'Est Dahoméen ; c'est là qu'ar-
rivent les produits venant, de la. riche
région des llollis, Mais Porto-iNovo,
foirt jolie ville d'ailleurs, en pleine
transformation, est situé à l'intérieur
des terres, a une assez grande distance
de la mer, et bâti sur la rivo nord d'une
lacliune mi-partie française, mi-partie
anglaie. Or, la partie anglaise est seule
reliée à la mer par Lagos.
Quelle est la conséquence de cet état
de choses ? On la devine aisément. La
plus grande partie des produits et des
matières premières amenés à Porto-
Novoi par PEsL Dahoméen s'en va par
Lagos, est embarquée sur des bateaux
anglais à destination de la Grande-Bre-
tagne, de l'Allemagne, etc. Perdues
pour notre pays, ces marchandises dont.
l'industrie et le commerce français on
tant besoin. Perdu aussi ce fret pour
nos Compagnies de navigation 1 Quelle
tristesse !
Est-il donc si difficile de porter re-
mède à ce mal ? Non. 11 suffit de relier
par la. voie ferrée Porlo-Novo il CQlto-
nou, son port naturel. C'est l'intérêt
vital, primordial, de la Colonie, mats
c'est, aussi l'intérêt de la France métro-
politaine. Les lignes qui précèdent suf-
fisent pour le démontrer. Mais ce n'egt
pas to'ut.. La région côtière qui sera tra-
versée et desservie par la ligne projetée,
est riche en cultures diverses et, plus
spécialement, en palmiers à huile.
Quelle influence la construction de ce
chemin de fer n'exercera-t-elle pas sur
sa mise en valeur ! Et puis, combien le
trafic de voyageurs ne s'accroHra-t-il
pas entre Coton ou et la capitale !
Non, il n'est pas de travail plus ur-
gent îi exécuter. La question est d'au-
tant plus importante qu'une étrange.
nouvelle m'arrive.je me suis laissé dire,
en effet, que le service lagunaire, nos-
suré jusqu'à présent par les deux ba-
teaux le Fadji et VAtadii de la Com-
pagnie des Chargeurs Réunis serait sur
le point d'être supprimé. Pour quelles
raisons ? Je ne veux pas le rcchetrcher.
Peu importe, au surplus. Il sutfflt que
le fait soit exact. Et, s'il est exact,
comme je le crains, quelle va être la
situation de Porto-Novo, n'ayant plus
de communications avec Lagos et n'en
ayant pas avec Cotonou 7
A combien plus forte raison i-mporle-
t-il d'établir, sans plus .tarder, ceite
voie ferrée ! Je l'ai dit. Tout est prêt :
projet technique et combinaison finan-
cière. Les matériaux àux-mèmes sont
à pied-d'œuvre. Il ne manque que le
décret autorisant l'çoiWrture des tra-
vaux. De grâce, Monsieur le Ministre,
apposez vite votre signature au bas de
ce décret. Vous aurez bien mérité, non
seulement du commerce dahoméen et
do la Colonie tout entière, mais encore
de la 1Fl'anëe qui attend avec imtpa-
tience qu'on passe enfin des paroles
aux actes.
Henri Michel,
Députe des Basse-Alpes, membre de
la Commission des Colonies, vice-
président de la Commission de la
Marine.
*4*
Dans la Légion d'Honneur
-0-0----
MINISTERE DES COLONIES
Est promu :
Grade de Commandeur
M.
OLIVIEn. Gouverneur Générai de Mada-
gascar et Dépendances.
Grade de Chevalier
Sont nommés :
MM.
PICHON, sous-chef de bureau à l'Admi-
nistration Centrale du ministère des Co-
lonies.
DELEVAQUE, sous-ingénieur. principal à
l'Agence Générale des Colonies.
♦ LABORDE, commis de première classe
au Servie.1 Colonial de Marseille.
DESJARDINS., administrateur en chef de
première classc des colonies, sous-dirccteur
des Finances de l'Indochine.
KIGAROL, administrateur en chef de 2"
classe des colonies en Afrique Occidentale
Française
BRU, administrateur de première classe
des colonies, au Cameroun.
PARIS, trésorier général do l'Indochine.
CHECSE, préfesseur au lycée de la Réu-
niun.
ROHMER, inspecteur de première classe
des Douanes, chef de service des Douanes
en Afrique Occidentale Française.
OSTE, ingénieur en chef des Ponts et
Chaussées, directeur du chemin de fer et
du port de la Réunion.
PAGElT, chef d'i imprimerie de première
classe, chçf du service (Te 'l'Imprimerie
du Gouvernement Général de l'Afrique Oc-
cidentale Française.
ROBERT, négociant.
RORÏNOT, directeur de la Compagnie
Ful'cstièru Sangha-Oubangul.
PlOT, ingénieur-directeur général de
la Société Française des Distilleries de l'In-
dochine.
DARLES, inspecteur général des Agences
de l'Union Commerciale Indochinoise et
Africaine
LAUTIEH, président du Comité de Pro-
pagande Coloniale du Département de Vau-
cluse, ancien administrateur des services
civils de l'Indochine.
DEBAS, docteur en médecine, pharma-
cien de première classe, directeur de labo-
ratoire de spécialités pharmaceutiques.
HnET. président de la Ligue Nationale
de ''Exportation française.
BONDONNEAU, administrateur de So-
ciétés industrielles.
SALE, puli 1 ici s te.
OREGOHI. ancien membre de la calum.
bre de Commerce de Saïgon.
SARDA, trésorier particulier du Cam-
bodge.
«
« *
Parmi les promotions au titre du minis-
tère des Finances,. nous nous plaisons k
signalel' la rosette attribuée à :.
M. Jeun VERAGUTH, directeur adjoint à
la Direction de la comptabilité publique à
rAdmmistratLcm centrale des Finances,
El, celle accordée pal, le ministère de
l'Agriculture à :
M. Marcel GLRYES, cihef 'de bureau au
minstère de l'Agriculture et qui fut il y
a 2t) ans au Pavillon de Flore,, chef du se-
crétariat. particulier de M. Decrais,. minis-
tre des Colonies.
«
* ê
Au titre du ministère des Pensions, signa-
lons la Croix de chevalier de :
Jean-Anloine MEGIAS, membre du Co-
mité Départemental des Mutilés d'Oran.
Délégué au Conseil supérieur de l'Office Na-
tional des Mutilés et Réformés de la
guerre : contraint par ses graves infirmités
de guerre d'abandonner une carrière admi-
nistrative déjà longue, consacre toutes les
forces qui lui sont laissées Ù ta cause des
mutilés et à des œuvres philantthropiqiïBs.
Pensionné de guerre à 60 p. 100.
-60-
Une ville bâtie sur de l'or
Notre confrère de Nouméa La France
.lustrale a publié cette curieuse nouvelle :
« La petite ville de Filzroy, dans le
Queensland, semble hHt.ie sur de l'or.
L'autre jour, un ouvrier, qui réparait une
des rues en face d'un .magasin, aperçut en
creusant la terre è, l'aide d'un pic des éclats
qui avaient l'aspect d'étincelles. Intrigué, il
se saisit d'un caillou qui - n'était autre
qu une pépite de la grosseur du poing.
Aussitôt, la nouveille se répandit dans la
ville et les habitants, pris de la fièvre de
l'or, se sont rués à creuser des excavations
dans leurs maisons et leurs propriétés.
Plusieurs d'entre eux, ont découvert des
parcelles du précieux métal1 et les trouvail-
les établissent qu'un filon d'or traverse la
ville du Nord au Sud. »
U leclriie du manfar
o
Au fur et à mesure que
se développe l'action po.
litique de la France dam
les anciennes possessions
allemandes d'Afrique,
l'idée même dont s'inspire
la formule du mandat, se
dégage avec plus de net-
-- teté et - s'impose à la con-
science de nos administrateurs. Tandis que,
dans la théorie classique de la « domina-
tion, » c'est la souveraineté qui fonde cl
mesure les devoirs de tutelle, dans la doctri-
ne du mandat ce sont les devoirs de tutelle
gui conditionnent les droits de la Puissance
mandataire, - droits qui, pour le mandat
B. équivalent à Vexercice de la pleine sou-
verainetésous les seules réserves posées par
l'article 22 du Pacte.
Il est bon d'éclairer ces principes par les
lignes suivantes où, dès 1915, le Président
Wilson formulait la conception nouvelle :
« Nous considérons comme notre devoir d'ad-
ministrer les territoires que les circonstances
nous ont amenés à prendre en mains , notr
pour nous-mêmes, mais au profit des popu-
lations qui vivent dans ces pays, (Taccepter
celle charge comme une reponsabilité pour
nos wJlscicJlas. Nous n'estimons pas qu'il
s'agisse d'une entreprise à exploiter pour le
mieux de nos intérêts ; nous pensons que nous
sommes seulement des gérants investis d'une
grande mission dans l'intérêt de ceux aux-
quels elle s'applique ».
Sans doutey Varticle 9 Jit mandat relatif au
Togo et au Camroun nous confère-t-il, à l'é-
gard de ces territoirt-s, (le pleins pouvoirs d'ad-
ministration et de législation ; sans doute mê-
nte eussions-nous pu les incorporer dans nos
colonies africaines, comme Ici Grande-Breta-
gne ta fait pour la zone britannique du
Togo, devenue partie intégrante de la Uold-
Coast. Mais tres rapidement est apparue à
notre ministère des Colonies - et c'est là son
honneur - la nécessite de maintenir au Togo
et au Cameroun leur physionomie propre,
leur personnalité distincte, et d'y poursuivre
une expérience parallèle à celle que nous COll-
duisons dans nos propres possessions, avec
Toute la souplesse qu'exige le a mandat »
dont nous sommes comptables vis-à-vis de
la Société des Nations.
Comme l'écrit de Momie dans son brillant
rapport au Sénat sur le budget des Colonies :
« l'œ"vlt' de nos commissaires de la Républi-
que était délicate, périlleuse pour notre re-
nom JI, Ils l'ont accomplie avec un tact et
une sûreré qui ont valu à la France le « satis-
fecit s de la Commission permanente de la
.
Félicitons-nous en, mais ne nous endor-
mons pas sur nos premiers lauriers, au mo-
ment où VAllemagne affirme son propos de
réclamer sa place dans la Société des Na-
tions et d'y revendiquer ses anciens privi-
lèges.
Te mandat n'est pas une doctrine pares-
seuse. Il exige un effort renouvelé de clair-
voyance et d'adaptation. Ce n'est pas « un
mol ordlla » pour « une tête bien faite » !
A ««Avvefii
AHQMail* UfICI
Dôputé de la Réunion.
.060.
Opinion de l'Agila Khan
sur Madagascar
--0.0-
L'Ag,ha Khan, chef religieux des Indiens
mahométans en France, est arrivé le ii avril
à Marseille par le Général-Metsinger. Il ren-
tiait d'un voyage à Madagascar, où il était
allé visiter les Indiens mahométans.
- Madagascar, ,a..t.il déclaré, est un pays
magnifique dont l'avenir écOnomIque est cer-
tainement des plus brillants. C'est, à mon
avis, la terre la plus riche de l'Afrique.
« Les Musulmans, mes sujets, y sont par-
ticulièrement bien traités, et je suis heureux
de. gendre hommage aux autorités françaises
de Madagascar, qui, comme dans toutes vos
colonies, font pleuve du respect le plus ab-
solu de toutes les croyances et d'un souci
constant du bien-être des travailleurs. »
Cette opinion du plus Parisien des Maho-
métans (l'Agha Kihan est le propriétaire de la
plus importante écurie de courses de France
et d'Angleterre) est de nature à plaire à la
fois à nos fonctionnaires coloniaux et à leurs
administrés indigènes.
1
Bureau International ûjgtàM de Slngapsre
u-u
La Section d'hygiène de ia Société des Na-
tions a installé à Singapore un bureau d'Ex-
trèrnc-Orient, qui recueillera et distribuera
les informations Telatives à la première ap-
parition et au développement des maladies
épidémiques graves en Extrême-Orient. L'or-
ganisation de ce bureau a fait l'objet d'une
conférence internationale qui a eu lieu à Sin-
gapore, du 4 au 13 février, et à laquelle
étaient représentées douze administrations
d'Orient.
- - ,,,. £'_- -
Les Gouvernements aoe 1 inaocnine iran-
çaise et des Indes Néerlandaises ont tous
deux généreusement offert de transmettre
gratuitement pour le bureau, au moyen des
grandes stations radiotéligraphiques de Saï-
gon et de Bandong, un télégramme hebdo-
madaire contenant d'importantes informa-
tions.
L'offre de l'Indochine française a été ac-
ceptée avec reconnaissance, et le radiotélé-
gramme hebdomadaire du bureau de Singa-
pore sera transmis par Saïgon éventuelle-
ment au moyen d'un code.
* Décrets et Arrêtés
-
Décret transférant du budget général de
1 Afrique Occidentale française au budget
annexe de la circonscription de Dakar et
dépendances un certain nombre de crédits.
Est approuvé r'arrêté du Gouverneur Géné-
ral de l'Afrique Occidentale Française en date
du 30 décembre 1924 relatif au budget géné-
ral de l'exercice 1926 : 1° portant annulation
des crédits énumérés ci-après.
Chapitre Vlll. - Service des bâti-
ments civils 307.500
Chapitre IX, - Service des bâti-
ments civils.,. 8.19o
Chapitre X. - Service des bâti-
ments civils.,. 29.500
Chapitre XI. - Travaux publics 730.000
Chapitre XII. - Service d intérêt
social 518.500
Chapitre XIII. - Services d'ntérêt
social. 1,OCO.500
Chapitre XV. - Dépenses diver-
ses .,. 191.000
Total des annulations. 2.872.190
2°) Portant ouverture au chapitre xv ar-
ticle 7 d'Ullt> rubrique nouvelle n* il « Par-
ticipation aux dépenses d'intérêt général du
budget de la circonsi-riplion de Dakar et dé-
pendances », doté" d'un crédit d'égale som-
me 2.872.190.
Décret autorisant la création en Afrique
Occidentale française d'un fonds commun
pour l'entretien du personnel détaché.
Décret fixant le régime des armes et des
munitions en Afrique Occidentale fran-
caise.
L'iuipciiatiun, lu vmite, le tnin^pmi et. la
détenlinti de< urnu'.s il feu ou a ir comprimé,
des balli's, cks cri r touches et d''s poudres quel-
conques. sont interdits ihms toute l'étendue
des territoires faismit partie du (i'juvrncnienl
L'u'iicral de l'Afrique CHvidenUile Fwnçuise,
sauf dans les cas et sous l«'s conditions de-
zii- dmU nous avons dôjà
- examiné le h'xte.
uecret portant approbation d ouverture de
crédits supplémentaires au budget local de
Madagascar et au budget annexe de l'As-
sistance médicale indigène, exercice 1924.
Est aprouvé l'arrêté pris par le Gouverneur
Général de Madagascar, en Conseil d'Adminis-
tration, le 2; déc'-tnbre 192-1 et purûml ou-
verture tiu budget local pL un bmlyet annexe
de l'Assistance Médicale Indigène, exercice
lU24, des crédits suuplénionluiivs suivants :
A: - lJwluct local.
Chapitre XII « Services d'intérêt social," 1
économique Matériel » : ;>U.UUU Trancs.
B. --LJILd,yet anneve de VAs cale indigène,
Cluipitre II « Personnel » : 2.20.QÛ0 frnnrs
Décret - approuvant l'ouverture -. de crédits
supplémentaires aux budgets de l'exploi-
tation des chemins de fer, de l'emprunt de
90 millions de francs, de l'emprunt de
6.180.000 piastres, annexes du budget gé.
néral de l'Indochine, exercice 1924,
Sont approuvé,» les arrêtés ci-aprês du Gou-
verneur Général de l'ind» vldiv, portant .-))t-
verture de crédits supnlOinimtair.-s à dun*
budgets annexes du budget général d<> l'Imlo-
dlillc i.-'HU- l'exercice t¡.¿- :
1. - Budget de l'Exploitation des chemins de fer
Arrêté du 30 décembre 19*21 imitant ouver-
ture d'un crédit, supplémentaire de sni\unie-
dix neuf mille piastres.
11. Budget de l'emprunt de 90 millions
de francs
Arrêté du 30 décembre ll'~î-, autorisant
l'ouverture d'un crédit supplément,aire do
deux cent soixante dix-sept mille francs,
lit. -- Budget de l'emprunt de 0.180.000 piastres
Arrêté du 30 janvier PJ2j, modllimu la ré-
partition des crédits iJl':ITil,.; aux cJMartres •«.'
et G.
Décret approuvant un prélèvement sur la
Caisse des réserves et une ouverture de
crédits supplémentaires au budget des
Services Nationaux des Nouvelles-Hébri-
des pour l'exercice 1924.
Sont approuves les arrêtés ci.HP!,':':; du lIou.
verneur de la Nouvelle-Calédonie et dépendan-
ces, Haut commissaire de la France dans l'Ar-
chipel des Nouvelles Hébrides, portant modi-
fication au budget spécial des Nouvelles Hé-
brides pour l'exercice 1921 :
1. Arrête du 30 janvier 1925 portnnt prélè-
vement sur la Caisse de réserve des Services
Nationaux des Nouvelles Hébrides d'une som-
me de 7.000 francs pour être versée au profit
du budget de l'exercice 1924 ;
2° Arrêté du 30 janvier IIJ25 ouvrant des
crédits supplémentaires au chapitre 3 du bud-
get de l'exercice 192-i.
Décret portant établissement d'une taxe spé-
ciale dite de commerce intérieur assimilée
à la patente.
hst approuvée la délihénation du Ojnseii
général de la Guyane française, en date du
22 août 1924 relative à l'étâbli^eino:il d'une
taxe -:pé'-iale, dite de coinmeive extérieur en
remplacement de la patente pour les c(,inmer-
çanls de l'intérieur de la. colonie sous réserve
des modifications à apporter à Tari idl! JI.r
concernant les ¡¡I:u.I(lI!!'-'l'nl i, Ill"; :tltminbll"aLi-
vemenl_ «'unsliluées, à l'arlil'.l,' 2, concernant
la matière première et la ba^c «le -liquidation
du droit, à l'artic!.' 3 concernant la délermi-
nation de la fausse déc!;natioii de valoi.r
Décret portant modification du tarif du - tim-
bre de dimension et du timbre des con-
naissements.
hst approuvée la re.-olutinn su.-visée, du
Conseil général de la Guyane, on da';.o du 2.">
août 1024 fhiblisNant deux décimes sur .\,,",>
droits de timbre et dimension .1 élevant les
quotités des droits du timbre des eoimai.-se-
ments.
Décret portant modification au mode d'as-
siette et règles de perception de la taxe
de consommation sur les spiritueux.
E*t approuvée la délibération
Général de la Guyane Française en d;ito du
25 aout 1924 re.lalive à des JHi*»dilicati.>ns ap-
portées au niude '¡',asj.'I\(' c). aux règles de
percepti^ on de la taxe de consommaiinn sur
les spiritueux dans celle colonie.
.7. O. du la avril 10LV».
latum
TAUX OFFICIEL DE LA ROUPIE
DANS L'INDE
-&-
Lo Gouverneur des Etablissements fran-
çais dans rindc vient diè fairre connaître au
ministre des Colonies qu'à 'lïi date dm 0
avril 192ry, le taux officiW de la r mpie !"!ait
de G fr.
4..
AGENCE ECONOMIQUE DE L'A. O. P. -
0
M. Georges Poiret, Gouverneur de la Gui-
née française ,recevra le vendredi de 10
heures à tnidl, à l'Agence gconorni.q:ue 'de
l'A, 0, P., 27, boulevard des Italiens, Paris.
Au Congo belge
Crédit Général du Congo
Le Crédit Général du Congo précédem-
ment dénommé Compagnie générale du
Corgo, procède actuellement à l'augmenta-
tion de son capital porté de 30 à 50 millions
de francs.
Récolte cotonnière
Elle est en progression considérable, et
pour la première quinzaine de 1925, elle
s'est élevée à 891 tonnes.
Hygiène
Grâce au renforcement du service mé-
dical, on a pu prendre en traitement au
cours de 1922, 56.000 indigènes atteints de
la maladie du sommeil.
Budget
Le budget est toujours en déficit : celui-ci
s'élève, pour ffi24, à 2l\646.251 francs. Cette
situation peut faire naître l'opinion que le
Congo constitue une charge pour la Bei-
gicjue. Mais ce serait une erreur, car la va-
leur du portefeuille du Congo dépasse le
montant de sa dette, laissant ainsi, en ac-
tif absolument net, la valeur même de la
colonie avec toutes ses richesses agricoles
et minières.
Douanes
Malgré les limitations imposées par l'in-
suffisance du chemin de fer, les recettes des
douanes se sont élevées, pendant les 10
premiers mois de 1924, à 3&S9t>.930 fr. 83,
laissant prévoir, pour la fin de l'exercice,
un total de 53.094.103 francs, dépassant de
13 millions de francs le chiffre prévu.
L'ivoire
Les droits à Importation ont produit, en
1923 : 1.153.3^9 francs.
Charbonnages
tën 1923. les c barbon liages du I\:dauga
ont extrait ôô.Sfc loi mes de houille.
Population européenne
Au recensement de 1924, un a relevé lu
présence au Congo Belge de 11.539 euro-
péens, dont les deux tiers sont répartis dnns
le Cpngo-Kasaï et le Katanga.
Population indigène
En 1914, le recensement avait donné 3 mil-
lions 289.239 indigènes. En 1922, ce chiffre
s'était élevé à 7.014,8G4. Et l'Administration
estime la population totale à 10 millions
d'individus.
Natalité
L'abaissement de la natalité est une
ombre sur le tableau d'ensemble de la pros-
périté congolaise. Cet abaissement est dÙ à
la diffusion d!' certaines maladies provenant,
les unes do la région nièine et les autres de
l'Europe.
Des mesures très sévères doivent être
prises d'urgence pour en arrêter la propa-
gation.
Pêcheries
La grande pêcherie de Kisenyi a fourni,
en 1923, 215.UU0 kilos de poissons frais et
51.700 kilos de poissons conserves.
Armoiries
Le l'ui vient, de donner des armoiries à
Léoipoldville ; elles seront d'azur à la fosce
ondée d'argent à la lettre initiale L, som-
mée d'une couronne royale, brochant sur
la fasoe et le champ de 1 écu, et accostée en
chef do deux éloiles à cinq raies, le tour
d'or.
Devise : « Opes advectal aminis », d'or
sur un listel d'azur.
Arrêtés
Au cours du dernier trimestre, un certain
nombre d'arrêtés ou ordonnances ont été
pris par le Gouvernement, dont les plus in-
téressants pour les étrangers sont ceux qui
réglementent l'a-batlage du bétail, l'achat et
*e jiort. des armes à feu. l'importation de^
marchandises par Maludi, la police des zo-
nes minières, la déclaration t.le résidence
des étrangers à Lénpoldville et dans le
Huanda Crundi,
En outre, sont à noter : une ordonnance
abrogeant celle du 10 juillet 1920, sur l'ex-
portation du eopal, et des avis portant, liste
des centres commerciaux ',IiJ.nf; le Kouango
et dans le Kasal.
Office colonial
I.'Ufiice colonial, 20, rue de Narnur, a
Hruxellcs, se lient à la disposition des com-
merçants et colons pour tous rensoigne-
menU concernant le liaiic. le transport des
marchandises et les centres; l_s plus i'a\û"a-
bles à leur écoulement.
Concurrence étrangère
L'Union Coloniale de Belgique .se pieoo-
cupe de la concurrence étrangère et îepro-
che vivement aux Belges leur indifférence
et leur apathie. Elle semble, du reste, re-
gretter qu'aucune protection ne soit accor-
dée nu produits belges el qu'aucun larif dif-
férentiel ne puisse, il l'heure acluerie, être
appliqué aux produits nationaux.
Industrie du cuir
Une des riehe^ses du Cnntîo, encore pres-
que inexploitée, est l'industrie du cuir et des
pelleteries. Mais, notamment en ce qui con-
('urne le Cnil\ il y m\ll'aif beaucoup à faire,
cerne le cuir, l'importance énorme du e l u- p -
étant donnée t'inn'urLaut-'j "'ll,I}'l\ll' du ,'111'[1-
lel congolais, notamment dans le Huanda.
l'Iturie, le Ilaul-Uela, le Kivu. le Kasai..Seu-
lement, il serait nécessaire d'installer des
tanneries, ce qui serait aisé, si ou \ou'uil,
ù l'exemple des Anglais du Natal, utiliser
le. tanin du mimosa. Cet arbre pousse rapi-
dement, s'acclimate fort hicn. el son es-
sence tanilèrc ne le cède en rien, comme
qualité, à celles du québraclio. du chêne el
du châtaignier.
Situation commerciale
Malgré la crise aiguë des transports. k
développement économique 'tt' la colonie va
constamment en croissant. C'est ainsi qu'au
début de 1954, les capitaux investis dans les
diverses entreprises coloniales s'élevaient, ;i
u11 milliard de francR, et les dividendes en-
caissés dépassaient 100 millions, faisant res-
sortir un revenu moyen de 10 L'estima
lion boursière est, du reste, très supérieure.
Aux firmes qui ont contribué à ce bilan,
sont venus s'ajouter, au cours de 1924, neuf
Sociétés nouvelles représentant 35 millions
de francs.
Ceci est la meilleure preuve de la confian-
ce du public dans les entreprises coloniales,
soit qu'elles se rapportent aux exploitations
agricoles ou forestières, soit qu'elles aient
Irait aux affaires minières et diamantifères.
Le tournesol
Dans la revue a Congo n, M. Pieraerfs
donne une très intéressante étude sur la
culture et les propriétés du grand soleil ou
tournesol, dénommé scientifiquement hélian-
the annuel.
Cette plante, déjà cultivée avec succès no-
tamment en Hongrie, Allemagne et Russie,
est d'une culture extrêmement facile, et
donne, notamment, parmi ses produits ex-
tractifs, une huile excellente utiiisaible com-
me l'huile d'arachide et d'œillctte pour tous
les usages ménagers ou industriels, et tnême
pour les venis et les émaux.
L'amande contient, en moyenne, 5
d'eau et 45 à 48 d'huile, cette teneur en
huile pouvant. s'élever jusqu'à 55,55
A L'OFFICIEL
- 0-0
M. Bellonie (Théodore), vice-président de
la Chambre de Commerce de la Martinique,
est nommé membre suppléant du Conseil
privé du Gouvernement de la Martinique,
pour une période de deux années, à compter
du 26 mai 1925.
M. Desaifrcs (Luuis) est nommé pour me
nouvelle période de trois années, à compter
du 6 mai 1925, membre suppliant du Con-
seil privé de la Réunion.
M. Truilji'l Léou-ilippolyto-C.laudiUK, ad-
ministrateur de lre classe îles Colonies, pro-
venant do Madagascar, a été mis il la dis-
posilion du <'oui 11 lissairr de la. République
au Caineroipi, pour compter de la veille du
jour de son embarquement à destination de
ce territoire.
M. cjuor t''r.mçnis-t.ouis-M.))i'\ adminis-
trateur-adjoint de lrc classe dos ColurJie,
provenant- de l'Afrique EquatorioJe hnn-
çaise, a élé mis à la disposition du Commis-
saire de la République au Cameroun, a
compter de la veille du jour de son embar-
quement à destination d{; ce territoire.
M. l.anderoin, Moïse-Augustin, adminis-
trateur en chef de po classe des Coloniee, a
été ndrnis, d'ufliee et à titre d'ancienneté
de services, ù faire valoir ses droits à une
pension de l'draite, pour compter du 1er juil-
ICI 1925.
M. Derouen Emile-Félix, administrateur
en chef de 2: classe des Colonies, a été admis
d'ufliee, et M litre d'ancienn- té de survie s.
à faire valoir ses droits à une pension de
retraite, pour f'nlllpl"I' du 1" juillet 1925.
M. l'ounier René, lieutenant de port de
première classe, < n service en Afrique ue-
eidentale Française est promu au grade de
canibiiiie de port de 'A classe p-mr rom;>!er
du lPr mars 15125.
Mlle Renard Radie! , institutrice de b"
cl-asse du cadre |ora\l de la Martiiniqi:' a
été placée sur sa demande, d 111s la p 'si-
tuai jlo disponibilité pour u,ie période de
deux anné. s ;i l' ioipler du 20 avril 1925.
MERITE AGRICOLE
M. Brulebois. propriétaire à Biskra (Cons-
tantine et M. I réelio', direet- ur généra de
la Compagnie I,#ranç;hso du liant-Congo,
viennent d'être promus commandeurs du
Mérite agricole.
--
Un MIS Colonial f Dns l' ube
vO--
Sur l'inilialive d'1111 intéressant opuscule sur la eul'ure du
colon dans les colonies françaises, un Co-
mité colonial s'est constitué dans L\\i'hL'.
Ce Comité est plaeé suus le patronage
suivant :
M. le ministre di s Colonies,
M. le minislie du Commerce et de l'In-
dustrie,
MM. les directeurs des Agences l-CUIIO-
miques des Colonies et Pays à mandat,
Les autorités locales civiles et militaires,
l.es sénateurs et députés de l'Aube,
La Chambre
Les Chambres syndicales et Syndicats
du département de l'Aube,
f.a société Académique de l'Aube,
11 a pour objet :
1° De faire, par tous les moyens dl pro-
pagande possibles, connaître les colonies
françaises, au point de vue historique, géo-
graipiiique et surtout, économique ;
2° D'attirer l'attention des eommerçanls,
industriels, te te. sur toutes les produc-
tions coloniales, de favoriser le.s rapporls
commerciaux (importation, exportation'), de
réunir toutes documentations, rassembler
tous renseignements de nature à servir .es
intérêts communs ;
3° D'organiser des conférences agrémen-
tées de projections cinématographiques, el
toutes manifestations propres à diffuser les
questions _C'tilnninl,'s ;
•f° De procurer au Corps enseignant, par
l'intermédiaire des chefs hiérarchiques, les
documents présentant un intérêt particuUer
pour peomellro aux professeurs et illsnfu-
teurs de faire des causeries d'ordre écono-
mique sur les Colonies françaises.
Le Président cle la République ayant ac-
cepté la démission de M. Herriot, a charge
M. Painlevé de constituer le nouveau minis-
tère.
Le Président de la Chambre n'a pas cru
devoir accepter cette mission, qui a été con-
fiée à M. Briand, dont les négociations Avec
les différents groupes politiques sont en
cours.
Il est probable que le nouveau Gouverne-
ment ne pourra pas se piésenter devant les
Chambres avant vendredi prochain.
LE NUMERQ ; 20 CENTIMES
MARDI SOin, M AVRIL 1925
1 1 - liq gu 0
Les Annales Coloniales
1. JOURNAL QUOTIDIEN
LU MTICLU rUBUÉ8 PAR "LES ANNALES COLONIALES" SONT LA WOPRltTÉ
EXCLUSIVE DU JOURNAL
La Annenctt etRfUmeeecni reçue» aux Bureaux iuAgettm éePmUkHé*
DIRECTEURS MARCEL RUEDEL et L.-G. THÊBAULT
RMaelin et Admiiiitrslta : 34, Rue du Mont-!rhabo., PARIS-11, - î^km : LOnu 19-17
V a - ID.
JSK'SSSSL i +1*™*#< Colonieê. 80 » 46 > 15 )
maatr4 ( Etranger 128. 88 )
On • abonne dam tous les Bureaux de poste et chez t.. principaux libraires
Encore le tiiemin Oefer de Porio-Hovo à Colora
C'esi une vérité aujourd'hui incontes-
tée que le relèvement économique et
financier de la France est étroitement
lié à la mise en valeur de son immense
et magnifique empire colonial, le pre-
mier après celui de la Grande-Bretagne.
Combien de matières premières pour
lesquelles nous sommes tributairee, soi't
de l'Angleterre, soit de l'Amérique, soit
de la Hollande, pourraient nous être
fournies par nos (possessions lointaines!
Les statistiques commerciales et doua-
nières en témoignent neias 1 trop- eio-
quemment. On perd malheureusement
un temps précieux en discussions oi-
seuses, en atermoiements indéfinis.
Moins de paroles et de paperasseries,
un peu plus d'actes et de réalisations :
tout le monde s'eii trouverait mieux.
C'est ainsi que les projets les -mieux
étudiés, absolument mis au point au
double point de vue technique et finan-
cier, attendent toujours leur exécution,
sans qu'on puisse, à vrai dire, donner
de ce retard une raison tant soit peu va-
lable. Parmi ces projets, il en est un
dont j%ai maintes fois entretenu les lec-
teurs des Annales Coloniales ; je veux
parler du tronçon de chemin de fer qui
doit relier Porto-Novo à Cotonou.
Durant les quatre ans que j'ai eu
l'honneur de représenter le Dahomey au
Conseil Supérieur des Colonies, com-
bien d'articles n'ai-je pas eu l'occasion
d'y consacrer, combien de fois n'en ai-
je pas entretenu les ministres compé-
tents 1 La question semblait toujours
sur le point d'aboutir ; au dernier mo-
ment surgit, toujours, île la façun la
plus inopinée, une cause de retard.
Et cependant quel intérêt, je ne dis
pas seulement pour le Dahomey, mais
pour la Métropole, no s'attache-t-il pas
a la coaistruotio'ii - de - ce chemin de fer !
Je me souviens, an cours ue mon 'YlJYrtge
dans cette riche et belle colonie du Sud
de l'A. O, F. du long et très intéres-
sant exposé que me firent do la ques-
tion le Président et divers membres de
-la. Chambre de Commerce de Cotonou.
Pourquoi leur voix na-4-clle pas été en-
core entendue par les Pouvoirs puMtcs?
Singulière façon d'encourager les inilia-
'mb sjetwuoid sluelllea sao op soaij
bravant chaleur, fièvre, moustiques,
s'en vont. fonder des comptoirs sous le
brûlant soleil de la région dahoméenne]
Est-il besoin rie démontrer longue-
ment l'importance et l'urgence de la
création de oette voie ferrée ? Jetez sim-
plement un coup d'oeil sur une carte du
Dahomey et vous serez pleinement
éelairé. Porto-Nova, capitale de la colo-
nie, est la tête de ligne du chemin de
fer de l'Est Dahoméen ; c'est là qu'ar-
rivent les produits venant, de la. riche
région des llollis, Mais Porto-iNovo,
foirt jolie ville d'ailleurs, en pleine
transformation, est situé à l'intérieur
des terres, a une assez grande distance
de la mer, et bâti sur la rivo nord d'une
lacliune mi-partie française, mi-partie
anglaie. Or, la partie anglaise est seule
reliée à la mer par Lagos.
Quelle est la conséquence de cet état
de choses ? On la devine aisément. La
plus grande partie des produits et des
matières premières amenés à Porto-
Novoi par PEsL Dahoméen s'en va par
Lagos, est embarquée sur des bateaux
anglais à destination de la Grande-Bre-
tagne, de l'Allemagne, etc. Perdues
pour notre pays, ces marchandises dont.
l'industrie et le commerce français on
tant besoin. Perdu aussi ce fret pour
nos Compagnies de navigation 1 Quelle
tristesse !
Est-il donc si difficile de porter re-
mède à ce mal ? Non. 11 suffit de relier
par la. voie ferrée Porlo-Novo il CQlto-
nou, son port naturel. C'est l'intérêt
vital, primordial, de la Colonie, mats
c'est, aussi l'intérêt de la France métro-
politaine. Les lignes qui précèdent suf-
fisent pour le démontrer. Mais ce n'egt
pas to'ut.. La région côtière qui sera tra-
versée et desservie par la ligne projetée,
est riche en cultures diverses et, plus
spécialement, en palmiers à huile.
Quelle influence la construction de ce
chemin de fer n'exercera-t-elle pas sur
sa mise en valeur ! Et puis, combien le
trafic de voyageurs ne s'accroHra-t-il
pas entre Coton ou et la capitale !
Non, il n'est pas de travail plus ur-
gent îi exécuter. La question est d'au-
tant plus importante qu'une étrange.
nouvelle m'arrive.je me suis laissé dire,
en effet, que le service lagunaire, nos-
suré jusqu'à présent par les deux ba-
teaux le Fadji et VAtadii de la Com-
pagnie des Chargeurs Réunis serait sur
le point d'être supprimé. Pour quelles
raisons ? Je ne veux pas le rcchetrcher.
Peu importe, au surplus. Il sutfflt que
le fait soit exact. Et, s'il est exact,
comme je le crains, quelle va être la
situation de Porto-Novo, n'ayant plus
de communications avec Lagos et n'en
ayant pas avec Cotonou 7
A combien plus forte raison i-mporle-
t-il d'établir, sans plus .tarder, ceite
voie ferrée ! Je l'ai dit. Tout est prêt :
projet technique et combinaison finan-
cière. Les matériaux àux-mèmes sont
à pied-d'œuvre. Il ne manque que le
décret autorisant l'çoiWrture des tra-
vaux. De grâce, Monsieur le Ministre,
apposez vite votre signature au bas de
ce décret. Vous aurez bien mérité, non
seulement du commerce dahoméen et
do la Colonie tout entière, mais encore
de la 1Fl'anëe qui attend avec imtpa-
tience qu'on passe enfin des paroles
aux actes.
Henri Michel,
Députe des Basse-Alpes, membre de
la Commission des Colonies, vice-
président de la Commission de la
Marine.
*4*
Dans la Légion d'Honneur
-0-0----
MINISTERE DES COLONIES
Est promu :
Grade de Commandeur
M.
OLIVIEn. Gouverneur Générai de Mada-
gascar et Dépendances.
Grade de Chevalier
Sont nommés :
MM.
PICHON, sous-chef de bureau à l'Admi-
nistration Centrale du ministère des Co-
lonies.
DELEVAQUE, sous-ingénieur. principal à
l'Agence Générale des Colonies.
♦ LABORDE, commis de première classe
au Servie.1 Colonial de Marseille.
DESJARDINS., administrateur en chef de
première classc des colonies, sous-dirccteur
des Finances de l'Indochine.
KIGAROL, administrateur en chef de 2"
classe des colonies en Afrique Occidentale
Française
BRU, administrateur de première classe
des colonies, au Cameroun.
PARIS, trésorier général do l'Indochine.
CHECSE, préfesseur au lycée de la Réu-
niun.
ROHMER, inspecteur de première classe
des Douanes, chef de service des Douanes
en Afrique Occidentale Française.
OSTE, ingénieur en chef des Ponts et
Chaussées, directeur du chemin de fer et
du port de la Réunion.
PAGElT, chef d'i imprimerie de première
classe, chçf du service (Te 'l'Imprimerie
du Gouvernement Général de l'Afrique Oc-
cidentale Française.
ROBERT, négociant.
RORÏNOT, directeur de la Compagnie
Ful'cstièru Sangha-Oubangul.
PlOT, ingénieur-directeur général de
la Société Française des Distilleries de l'In-
dochine.
DARLES, inspecteur général des Agences
de l'Union Commerciale Indochinoise et
Africaine
LAUTIEH, président du Comité de Pro-
pagande Coloniale du Département de Vau-
cluse, ancien administrateur des services
civils de l'Indochine.
DEBAS, docteur en médecine, pharma-
cien de première classe, directeur de labo-
ratoire de spécialités pharmaceutiques.
HnET. président de la Ligue Nationale
de ''Exportation française.
BONDONNEAU, administrateur de So-
ciétés industrielles.
SALE, puli 1 ici s te.
OREGOHI. ancien membre de la calum.
bre de Commerce de Saïgon.
SARDA, trésorier particulier du Cam-
bodge.
«
« *
Parmi les promotions au titre du minis-
tère des Finances,. nous nous plaisons k
signalel' la rosette attribuée à :.
M. Jeun VERAGUTH, directeur adjoint à
la Direction de la comptabilité publique à
rAdmmistratLcm centrale des Finances,
El, celle accordée pal, le ministère de
l'Agriculture à :
M. Marcel GLRYES, cihef 'de bureau au
minstère de l'Agriculture et qui fut il y
a 2t) ans au Pavillon de Flore,, chef du se-
crétariat. particulier de M. Decrais,. minis-
tre des Colonies.
«
* ê
Au titre du ministère des Pensions, signa-
lons la Croix de chevalier de :
Jean-Anloine MEGIAS, membre du Co-
mité Départemental des Mutilés d'Oran.
Délégué au Conseil supérieur de l'Office Na-
tional des Mutilés et Réformés de la
guerre : contraint par ses graves infirmités
de guerre d'abandonner une carrière admi-
nistrative déjà longue, consacre toutes les
forces qui lui sont laissées Ù ta cause des
mutilés et à des œuvres philantthropiqiïBs.
Pensionné de guerre à 60 p. 100.
-60-
Une ville bâtie sur de l'or
Notre confrère de Nouméa La France
.lustrale a publié cette curieuse nouvelle :
« La petite ville de Filzroy, dans le
Queensland, semble hHt.ie sur de l'or.
L'autre jour, un ouvrier, qui réparait une
des rues en face d'un .magasin, aperçut en
creusant la terre è, l'aide d'un pic des éclats
qui avaient l'aspect d'étincelles. Intrigué, il
se saisit d'un caillou qui - n'était autre
qu une pépite de la grosseur du poing.
Aussitôt, la nouveille se répandit dans la
ville et les habitants, pris de la fièvre de
l'or, se sont rués à creuser des excavations
dans leurs maisons et leurs propriétés.
Plusieurs d'entre eux, ont découvert des
parcelles du précieux métal1 et les trouvail-
les établissent qu'un filon d'or traverse la
ville du Nord au Sud. »
U leclriie du manfar
o
Au fur et à mesure que
se développe l'action po.
litique de la France dam
les anciennes possessions
allemandes d'Afrique,
l'idée même dont s'inspire
la formule du mandat, se
dégage avec plus de net-
-- teté et - s'impose à la con-
science de nos administrateurs. Tandis que,
dans la théorie classique de la « domina-
tion, » c'est la souveraineté qui fonde cl
mesure les devoirs de tutelle, dans la doctri-
ne du mandat ce sont les devoirs de tutelle
gui conditionnent les droits de la Puissance
mandataire, - droits qui, pour le mandat
B. équivalent à Vexercice de la pleine sou-
verainetésous les seules réserves posées par
l'article 22 du Pacte.
Il est bon d'éclairer ces principes par les
lignes suivantes où, dès 1915, le Président
Wilson formulait la conception nouvelle :
« Nous considérons comme notre devoir d'ad-
ministrer les territoires que les circonstances
nous ont amenés à prendre en mains , notr
pour nous-mêmes, mais au profit des popu-
lations qui vivent dans ces pays, (Taccepter
celle charge comme une reponsabilité pour
nos wJlscicJlas. Nous n'estimons pas qu'il
s'agisse d'une entreprise à exploiter pour le
mieux de nos intérêts ; nous pensons que nous
sommes seulement des gérants investis d'une
grande mission dans l'intérêt de ceux aux-
quels elle s'applique ».
Sans doutey Varticle 9 Jit mandat relatif au
Togo et au Camroun nous confère-t-il, à l'é-
gard de ces territoirt-s, (le pleins pouvoirs d'ad-
ministration et de législation ; sans doute mê-
nte eussions-nous pu les incorporer dans nos
colonies africaines, comme Ici Grande-Breta-
gne ta fait pour la zone britannique du
Togo, devenue partie intégrante de la Uold-
Coast. Mais tres rapidement est apparue à
notre ministère des Colonies - et c'est là son
honneur - la nécessite de maintenir au Togo
et au Cameroun leur physionomie propre,
leur personnalité distincte, et d'y poursuivre
une expérience parallèle à celle que nous COll-
duisons dans nos propres possessions, avec
Toute la souplesse qu'exige le a mandat »
dont nous sommes comptables vis-à-vis de
la Société des Nations.
Comme l'écrit de Momie dans son brillant
rapport au Sénat sur le budget des Colonies :
« l'œ"vlt' de nos commissaires de la Républi-
que était délicate, périlleuse pour notre re-
nom JI, Ils l'ont accomplie avec un tact et
une sûreré qui ont valu à la France le « satis-
fecit s de la Commission permanente de la
.
Félicitons-nous en, mais ne nous endor-
mons pas sur nos premiers lauriers, au mo-
ment où VAllemagne affirme son propos de
réclamer sa place dans la Société des Na-
tions et d'y revendiquer ses anciens privi-
lèges.
Te mandat n'est pas une doctrine pares-
seuse. Il exige un effort renouvelé de clair-
voyance et d'adaptation. Ce n'est pas « un
mol ordlla » pour « une tête bien faite » !
A ««Avvefii
AHQMail* UfICI
Dôputé de la Réunion.
.060.
Opinion de l'Agila Khan
sur Madagascar
--0.0-
L'Ag,ha Khan, chef religieux des Indiens
mahométans en France, est arrivé le ii avril
à Marseille par le Général-Metsinger. Il ren-
tiait d'un voyage à Madagascar, où il était
allé visiter les Indiens mahométans.
- Madagascar, ,a..t.il déclaré, est un pays
magnifique dont l'avenir écOnomIque est cer-
tainement des plus brillants. C'est, à mon
avis, la terre la plus riche de l'Afrique.
« Les Musulmans, mes sujets, y sont par-
ticulièrement bien traités, et je suis heureux
de. gendre hommage aux autorités françaises
de Madagascar, qui, comme dans toutes vos
colonies, font pleuve du respect le plus ab-
solu de toutes les croyances et d'un souci
constant du bien-être des travailleurs. »
Cette opinion du plus Parisien des Maho-
métans (l'Agha Kihan est le propriétaire de la
plus importante écurie de courses de France
et d'Angleterre) est de nature à plaire à la
fois à nos fonctionnaires coloniaux et à leurs
administrés indigènes.
1
Bureau International ûjgtàM de Slngapsre
u-u
La Section d'hygiène de ia Société des Na-
tions a installé à Singapore un bureau d'Ex-
trèrnc-Orient, qui recueillera et distribuera
les informations Telatives à la première ap-
parition et au développement des maladies
épidémiques graves en Extrême-Orient. L'or-
ganisation de ce bureau a fait l'objet d'une
conférence internationale qui a eu lieu à Sin-
gapore, du 4 au 13 février, et à laquelle
étaient représentées douze administrations
d'Orient.
- - ,,,. £'_- -
Les Gouvernements aoe 1 inaocnine iran-
çaise et des Indes Néerlandaises ont tous
deux généreusement offert de transmettre
gratuitement pour le bureau, au moyen des
grandes stations radiotéligraphiques de Saï-
gon et de Bandong, un télégramme hebdo-
madaire contenant d'importantes informa-
tions.
L'offre de l'Indochine française a été ac-
ceptée avec reconnaissance, et le radiotélé-
gramme hebdomadaire du bureau de Singa-
pore sera transmis par Saïgon éventuelle-
ment au moyen d'un code.
* Décrets et Arrêtés
-
Décret transférant du budget général de
1 Afrique Occidentale française au budget
annexe de la circonscription de Dakar et
dépendances un certain nombre de crédits.
Est approuvé r'arrêté du Gouverneur Géné-
ral de l'Afrique Occidentale Française en date
du 30 décembre 1924 relatif au budget géné-
ral de l'exercice 1926 : 1° portant annulation
des crédits énumérés ci-après.
Chapitre Vlll. - Service des bâti-
ments civils 307.500
Chapitre IX, - Service des bâti-
ments civils.,. 8.19o
Chapitre X. - Service des bâti-
ments civils.,. 29.500
Chapitre XI. - Travaux publics 730.000
Chapitre XII. - Service d intérêt
social 518.500
Chapitre XIII. - Services d'ntérêt
social. 1,OCO.500
Chapitre XV. - Dépenses diver-
ses .,. 191.000
Total des annulations. 2.872.190
2°) Portant ouverture au chapitre xv ar-
ticle 7 d'Ullt> rubrique nouvelle n* il « Par-
ticipation aux dépenses d'intérêt général du
budget de la circonsi-riplion de Dakar et dé-
pendances », doté" d'un crédit d'égale som-
me 2.872.190.
Décret autorisant la création en Afrique
Occidentale française d'un fonds commun
pour l'entretien du personnel détaché.
Décret fixant le régime des armes et des
munitions en Afrique Occidentale fran-
caise.
L'iuipciiatiun, lu vmite, le tnin^pmi et. la
détenlinti de< urnu'.s il feu ou a ir comprimé,
des balli's, cks cri r touches et d''s poudres quel-
conques. sont interdits ihms toute l'étendue
des territoires faismit partie du (i'juvrncnienl
L'u'iicral de l'Afrique CHvidenUile Fwnçuise,
sauf dans les cas et sous l«'s conditions de-
zii- dmU nous avons dôjà
- examiné le h'xte.
uecret portant approbation d ouverture de
crédits supplémentaires au budget local de
Madagascar et au budget annexe de l'As-
sistance médicale indigène, exercice 1924.
Est aprouvé l'arrêté pris par le Gouverneur
Général de Madagascar, en Conseil d'Adminis-
tration, le 2; déc'-tnbre 192-1 et purûml ou-
verture tiu budget local pL un bmlyet annexe
de l'Assistance Médicale Indigène, exercice
lU24, des crédits suuplénionluiivs suivants :
A: - lJwluct local.
Chapitre XII « Services d'intérêt social," 1
économique Matériel » : ;>U.UUU Trancs.
B. --LJILd,yet anneve de VAs
Cluipitre II « Personnel » : 2.20.QÛ0 frnnrs
Décret - approuvant l'ouverture -. de crédits
supplémentaires aux budgets de l'exploi-
tation des chemins de fer, de l'emprunt de
90 millions de francs, de l'emprunt de
6.180.000 piastres, annexes du budget gé.
néral de l'Indochine, exercice 1924,
Sont approuvé,» les arrêtés ci-aprês du Gou-
verneur Général de l'ind» vldiv, portant .-))t-
verture de crédits supnlOinimtair.-s à dun*
budgets annexes du budget général d<> l'Imlo-
dlillc i.-'HU- l'exercice t¡.¿- :
1. - Budget de l'Exploitation des chemins de fer
Arrêté du 30 décembre 19*21 imitant ouver-
ture d'un crédit, supplémentaire de sni\unie-
dix neuf mille piastres.
11. Budget de l'emprunt de 90 millions
de francs
Arrêté du 30 décembre ll'~î-, autorisant
l'ouverture d'un crédit supplément,aire do
deux cent soixante dix-sept mille francs,
lit. -- Budget de l'emprunt de 0.180.000 piastres
Arrêté du 30 janvier PJ2j, modllimu la ré-
partition des crédits iJl':ITil,.; aux cJMartres •«.'
et G.
Décret approuvant un prélèvement sur la
Caisse des réserves et une ouverture de
crédits supplémentaires au budget des
Services Nationaux des Nouvelles-Hébri-
des pour l'exercice 1924.
Sont approuves les arrêtés ci.HP!,':':; du lIou.
verneur de la Nouvelle-Calédonie et dépendan-
ces, Haut commissaire de la France dans l'Ar-
chipel des Nouvelles Hébrides, portant modi-
fication au budget spécial des Nouvelles Hé-
brides pour l'exercice 1921 :
1. Arrête du 30 janvier 1925 portnnt prélè-
vement sur la Caisse de réserve des Services
Nationaux des Nouvelles Hébrides d'une som-
me de 7.000 francs pour être versée au profit
du budget de l'exercice 1924 ;
2° Arrêté du 30 janvier IIJ25 ouvrant des
crédits supplémentaires au chapitre 3 du bud-
get de l'exercice 192-i.
Décret portant établissement d'une taxe spé-
ciale dite de commerce intérieur assimilée
à la patente.
hst approuvée la délihénation du Ojnseii
général de la Guyane française, en date du
22 août 1924 relative à l'étâbli^eino:il d'une
taxe -:pé'-iale, dite de coinmeive extérieur en
remplacement de la patente pour les c(,inmer-
çanls de l'intérieur de la. colonie sous réserve
des modifications à apporter à Tari idl! JI.r
concernant les ¡¡I:u.I(lI!!'-'l'nl i, Ill"; :tltminbll"aLi-
vemenl_ «'unsliluées, à l'arlil'.l,' 2, concernant
la matière première et la ba^c «le -liquidation
du droit, à l'artic!.' 3 concernant la délermi-
nation de la fausse déc!;natioii de valoi.r
Décret portant modification du tarif du - tim-
bre de dimension et du timbre des con-
naissements.
hst approuvée la re.-olutinn su.-visée, du
Conseil général de la Guyane, on da';.o du 2.">
août 1024 fhiblisNant deux décimes sur .\,,",>
droits de timbre et dimension .1 élevant les
quotités des droits du timbre des eoimai.-se-
ments.
Décret portant modification au mode d'as-
siette et règles de perception de la taxe
de consommation sur les spiritueux.
E*t approuvée la délibération
Général de la Guyane Française en d;ito du
25 aout 1924 re.lalive à des JHi*»dilicati.>ns ap-
portées au niude '¡',asj.'I\(' c). aux règles de
percepti^ on de la taxe de consommaiinn sur
les spiritueux dans celle colonie.
.7. O. du la avril 10LV».
latum
TAUX OFFICIEL DE LA ROUPIE
DANS L'INDE
-&-
Lo Gouverneur des Etablissements fran-
çais dans rindc vient diè fairre connaître au
ministre des Colonies qu'à 'lïi date dm 0
avril 192ry, le taux officiW de la r mpie !"!ait
de G fr.
4..
AGENCE ECONOMIQUE DE L'A. O. P. -
0
M. Georges Poiret, Gouverneur de la Gui-
née française ,recevra le vendredi de 10
heures à tnidl, à l'Agence gconorni.q:ue 'de
l'A, 0, P., 27, boulevard des Italiens, Paris.
Au Congo belge
Crédit Général du Congo
Le Crédit Général du Congo précédem-
ment dénommé Compagnie générale du
Corgo, procède actuellement à l'augmenta-
tion de son capital porté de 30 à 50 millions
de francs.
Récolte cotonnière
Elle est en progression considérable, et
pour la première quinzaine de 1925, elle
s'est élevée à 891 tonnes.
Hygiène
Grâce au renforcement du service mé-
dical, on a pu prendre en traitement au
cours de 1922, 56.000 indigènes atteints de
la maladie du sommeil.
Budget
Le budget est toujours en déficit : celui-ci
s'élève, pour ffi24, à 2l\646.251 francs. Cette
situation peut faire naître l'opinion que le
Congo constitue une charge pour la Bei-
gicjue. Mais ce serait une erreur, car la va-
leur du portefeuille du Congo dépasse le
montant de sa dette, laissant ainsi, en ac-
tif absolument net, la valeur même de la
colonie avec toutes ses richesses agricoles
et minières.
Douanes
Malgré les limitations imposées par l'in-
suffisance du chemin de fer, les recettes des
douanes se sont élevées, pendant les 10
premiers mois de 1924, à 3&S9t>.930 fr. 83,
laissant prévoir, pour la fin de l'exercice,
un total de 53.094.103 francs, dépassant de
13 millions de francs le chiffre prévu.
L'ivoire
Les droits à Importation ont produit, en
1923 : 1.153.3^9 francs.
Charbonnages
tën 1923. les c barbon liages du I\:dauga
ont extrait ôô.Sfc loi mes de houille.
Population européenne
Au recensement de 1924, un a relevé lu
présence au Congo Belge de 11.539 euro-
péens, dont les deux tiers sont répartis dnns
le Cpngo-Kasaï et le Katanga.
Population indigène
En 1914, le recensement avait donné 3 mil-
lions 289.239 indigènes. En 1922, ce chiffre
s'était élevé à 7.014,8G4. Et l'Administration
estime la population totale à 10 millions
d'individus.
Natalité
L'abaissement de la natalité est une
ombre sur le tableau d'ensemble de la pros-
périté congolaise. Cet abaissement est dÙ à
la diffusion d!' certaines maladies provenant,
les unes do la région nièine et les autres de
l'Europe.
Des mesures très sévères doivent être
prises d'urgence pour en arrêter la propa-
gation.
Pêcheries
La grande pêcherie de Kisenyi a fourni,
en 1923, 215.UU0 kilos de poissons frais et
51.700 kilos de poissons conserves.
Armoiries
Le l'ui vient, de donner des armoiries à
Léoipoldville ; elles seront d'azur à la fosce
ondée d'argent à la lettre initiale L, som-
mée d'une couronne royale, brochant sur
la fasoe et le champ de 1 écu, et accostée en
chef do deux éloiles à cinq raies, le tour
d'or.
Devise : « Opes advectal aminis », d'or
sur un listel d'azur.
Arrêtés
Au cours du dernier trimestre, un certain
nombre d'arrêtés ou ordonnances ont été
pris par le Gouvernement, dont les plus in-
téressants pour les étrangers sont ceux qui
réglementent l'a-batlage du bétail, l'achat et
*e jiort. des armes à feu. l'importation de^
marchandises par Maludi, la police des zo-
nes minières, la déclaration t.le résidence
des étrangers à Lénpoldville et dans le
Huanda Crundi,
En outre, sont à noter : une ordonnance
abrogeant celle du 10 juillet 1920, sur l'ex-
portation du eopal, et des avis portant, liste
des centres commerciaux ',IiJ.nf; le Kouango
et dans le Kasal.
Office colonial
I.'Ufiice colonial, 20, rue de Narnur, a
Hruxellcs, se lient à la disposition des com-
merçants et colons pour tous rensoigne-
menU concernant le liaiic. le transport des
marchandises et les centres; l_s plus i'a\û"a-
bles à leur écoulement.
Concurrence étrangère
L'Union Coloniale de Belgique .se pieoo-
cupe de la concurrence étrangère et îepro-
che vivement aux Belges leur indifférence
et leur apathie. Elle semble, du reste, re-
gretter qu'aucune protection ne soit accor-
dée nu produits belges el qu'aucun larif dif-
férentiel ne puisse, il l'heure acluerie, être
appliqué aux produits nationaux.
Industrie du cuir
Une des riehe^ses du Cnntîo, encore pres-
que inexploitée, est l'industrie du cuir et des
pelleteries. Mais, notamment en ce qui con-
('urne le Cnil\ il y m\ll'aif beaucoup à faire,
cerne le cuir, l'importance énorme du e l u- p -
étant donnée t'inn'urLaut-'j "'ll,I}'l\ll' du ,'111'[1-
lel congolais, notamment dans le Huanda.
l'Iturie, le Ilaul-Uela, le Kivu. le Kasai..Seu-
lement, il serait nécessaire d'installer des
tanneries, ce qui serait aisé, si ou \ou'uil,
ù l'exemple des Anglais du Natal, utiliser
le. tanin du mimosa. Cet arbre pousse rapi-
dement, s'acclimate fort hicn. el son es-
sence tanilèrc ne le cède en rien, comme
qualité, à celles du québraclio. du chêne el
du châtaignier.
Situation commerciale
Malgré la crise aiguë des transports. k
développement économique 'tt' la colonie va
constamment en croissant. C'est ainsi qu'au
début de 1954, les capitaux investis dans les
diverses entreprises coloniales s'élevaient, ;i
u11 milliard de francR, et les dividendes en-
caissés dépassaient 100 millions, faisant res-
sortir un revenu moyen de 10 L'estima
lion boursière est, du reste, très supérieure.
Aux firmes qui ont contribué à ce bilan,
sont venus s'ajouter, au cours de 1924, neuf
Sociétés nouvelles représentant 35 millions
de francs.
Ceci est la meilleure preuve de la confian-
ce du public dans les entreprises coloniales,
soit qu'elles se rapportent aux exploitations
agricoles ou forestières, soit qu'elles aient
Irait aux affaires minières et diamantifères.
Le tournesol
Dans la revue a Congo n, M. Pieraerfs
donne une très intéressante étude sur la
culture et les propriétés du grand soleil ou
tournesol, dénommé scientifiquement hélian-
the annuel.
Cette plante, déjà cultivée avec succès no-
tamment en Hongrie, Allemagne et Russie,
est d'une culture extrêmement facile, et
donne, notamment, parmi ses produits ex-
tractifs, une huile excellente utiiisaible com-
me l'huile d'arachide et d'œillctte pour tous
les usages ménagers ou industriels, et tnême
pour les venis et les émaux.
L'amande contient, en moyenne, 5
d'eau et 45 à 48 d'huile, cette teneur en
huile pouvant. s'élever jusqu'à 55,55
A L'OFFICIEL
- 0-0
M. Bellonie (Théodore), vice-président de
la Chambre de Commerce de la Martinique,
est nommé membre suppléant du Conseil
privé du Gouvernement de la Martinique,
pour une période de deux années, à compter
du 26 mai 1925.
M. Desaifrcs (Luuis) est nommé pour me
nouvelle période de trois années, à compter
du 6 mai 1925, membre suppliant du Con-
seil privé de la Réunion.
M. Truilji'l Léou-ilippolyto-C.laudiUK, ad-
ministrateur de lre classe îles Colonies, pro-
venant do Madagascar, a été mis il la dis-
posilion du <'oui 11 lissairr de la. République
au Caineroipi, pour compter de la veille du
jour de son embarquement à destination de
ce territoire.
M. cjuor t''r.mçnis-t.ouis-M.))i'\ adminis-
trateur-adjoint de lrc classe dos ColurJie,
provenant- de l'Afrique EquatorioJe hnn-
çaise, a élé mis à la disposition du Commis-
saire de la République au Cameroun, a
compter de la veille du jour de son embar-
quement à destination d{; ce territoire.
M. l.anderoin, Moïse-Augustin, adminis-
trateur en chef de po classe des Coloniee, a
été ndrnis, d'ufliee et à titre d'ancienneté
de services, ù faire valoir ses droits à une
pension de l'draite, pour compter du 1er juil-
ICI 1925.
M. Derouen Emile-Félix, administrateur
en chef de 2: classe des Colonies, a été admis
d'ufliee, et M litre d'ancienn- té de survie s.
à faire valoir ses droits à une pension de
retraite, pour f'nlllpl"I' du 1" juillet 1925.
M. l'ounier René, lieutenant de port de
première classe, < n service en Afrique ue-
eidentale Française est promu au grade de
canibiiiie de port de 'A classe p-mr rom;>!er
du lPr mars 15125.
Mlle Renard Radie! , institutrice de b"
cl-asse du cadre |ora\l de la Martiiniqi:' a
été placée sur sa demande, d 111s la p 'si-
tuai jlo disponibilité pour u,ie période de
deux anné. s ;i l' ioipler du 20 avril 1925.
MERITE AGRICOLE
M. Brulebois. propriétaire à Biskra (Cons-
tantine et M. I réelio', direet- ur généra de
la Compagnie I,#ranç;hso du liant-Congo,
viennent d'être promus commandeurs du
Mérite agricole.
--
Un MIS Colonial f Dns l' ube
vO--
Sur l'inilialive
colon dans les colonies françaises, un Co-
mité colonial s'est constitué dans L\\i'hL'.
Ce Comité est plaeé suus le patronage
suivant :
M. le ministre di s Colonies,
M. le minislie du Commerce et de l'In-
dustrie,
MM. les directeurs des Agences l-CUIIO-
miques des Colonies et Pays à mandat,
Les autorités locales civiles et militaires,
l.es sénateurs et députés de l'Aube,
La Chambre
Les Chambres syndicales et Syndicats
du département de l'Aube,
f.a société Académique de l'Aube,
11 a pour objet :
1° De faire, par tous les moyens dl pro-
pagande possibles, connaître les colonies
françaises, au point de vue historique, géo-
graipiiique et surtout, économique ;
2° D'attirer l'attention des eommerçanls,
industriels, te te. sur toutes les produc-
tions coloniales, de favoriser le.s rapporls
commerciaux (importation, exportation'), de
réunir toutes documentations, rassembler
tous renseignements de nature à servir .es
intérêts communs ;
3° D'organiser des conférences agrémen-
tées de projections cinématographiques, el
toutes manifestations propres à diffuser les
questions _C'tilnninl,'s ;
•f° De procurer au Corps enseignant, par
l'intermédiaire des chefs hiérarchiques, les
documents présentant un intérêt particuUer
pour peomellro aux professeurs et illsnfu-
teurs de faire des causeries d'ordre écono-
mique sur les Colonies françaises.
Le Président cle la République ayant ac-
cepté la démission de M. Herriot, a charge
M. Painlevé de constituer le nouveau minis-
tère.
Le Président de la Chambre n'a pas cru
devoir accepter cette mission, qui a été con-
fiée à M. Briand, dont les négociations Avec
les différents groupes politiques sont en
cours.
Il est probable que le nouveau Gouverne-
ment ne pourra pas se piésenter devant les
Chambres avant vendredi prochain.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69.3%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69.3%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6396903m/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6396903m/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6396903m/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6396903m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6396903m