Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-01-23
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 janvier 1925 23 janvier 1925
Description : 1925/01/23 (A26,N13). 1925/01/23 (A26,N13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63968587
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
VINGT-SIXTEm ANNEE. - N° 18
LE NUMERO ; 20 CENTIMES
VENDREDI SOIR, 23 JANVIER 1925.
Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTIDIEN
LU ARTICLES PUBLIÉS PAR "LU ANNALES COLONIALU- SONT LA PROPRIÉTÉ
EXCLUSIVE DU JOURNAL
La AMMCa et RéeUmet nni reçues aux Bureaux dujoumaiddom Ut Agence» de Publicité
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Rédieliu et Adniiitlralien : 34, Rue du Mont-Thabor, PARIS-16, Télépipoe : LOUTRI 19-17
** Colonim M ̃ tt ̃ j? ,
I.IIIE.E i Btranfr 121 • « M ,
t f Lvtranrer I» , M a M à
On .boaM d. lom 1m Bureaux de parts et chez 1m priacipum libraire*
LE CAOUTCHOUC
Mon intention n'est pas de revenir sur les
remarquables études qui ont paru dans un des
derniers numéros des Annales Coloniales sur le
caoutchouc en Indochine.
Je me propose plutôt d'attirer l'attention de
nos lecteurs sur l'évolution de cette production
dans le monde et les conséquences qui, pour
nous, en résultent.
Le caoutchouc, qui a fait son entrée dans
l'industrie, depuis la découverte de la vulcani-
sation, occupe dans la vie économique interna-
tionale une place de prenuer ordre. L'invention
et l'utilisation du cycle, PW;s de l'automobile,
dont l'extension a eu, notamment en Amérique,
quelque chose de prodigieux, lui ont donné une
importance qui n'a fait que grandir depuis !a
guerre. -
Jusqu'au début du xxe siècle, le caoutchouc
nous était uniquement fowni par la forêt équa-
toriale, forêt de l'Amazonie, forêt du Congo
ou du golfe de Guinée. La cueillette en a été
décrite longuement par tous les manuels de géo-
graphie qui ont popularisé la figure du serin-
sueiro, lequel, muni de quelque argent et de
provisions de bouche consistant en haricots, ma-
nioc, farine, sel, des instruments nécessaires et
de vêtements de rechange, s'en va vers l'es-
Irada ou canton de la forêt, dont l'exploitation
lui est confiée. Là, abrité sous une misérable
hutte - faite - de branchages accotés à un arbre, il
vit isolé dans la forêt, partant le matin pour in-
ciser les arbres souvent fort éloignés les uns des
autres, et rentrant le soir à son seringa!, où il
fait durcir à un feu de bois la gomme recueillie
dans la journée. Il reste pendant de longs mois
perdu dans l'immense sylve, visité seulement de
temps à autre par le navire chargé de ramasser
le produit de a cueillette qui sera transporté à
Manaos, en attendant d'être expédié en Eu-
rope ou aux Etats-Unis. Puis, lorsque arrive la
talson des pluies, il descend lui-même à Ma-
•aos, où il passe l'hivernage en dépensant dans
des -plaisirs - inférieurs les quelques économies
laites d-iratit son séjour dans ta forêt.
Aujourd'hui, le seringueiro n'a pas disparu,
maïs son activité ne représente plus qu'une mé-
thode de travail rudimentaire, et qui tient dans
de travai l ndi qqa
la production caoutchoutlère une plaçe qui di-
minue de jour ai jour.
C'est que, depuis une vingtaine d'années,
l'exploitation sylvestre a fait place à une cul.
ture plus rationnelle et plus scientifique. Le
caoutchouc de plantation s'est substitué pour
une très grande part à celui de la forêt vierge.
Ce phénomène, dont les conséquences ont été
fort grandes, ne s'est pas produit d'une façon
brusque, et par « une sorte d'illumination de
l'esprit d'un seul cherchew ». Il y avait, en
réalité, plus de cinquante ans que l'on s'était
aperçu de l'infériorité de l'exploitation sauva-
Be sur la plantation, que l'on avait reconnu
les avantages de celle-ci, soit en ce qui con-
cerne le rendement plus élevé, plus régulier,
soit en ce qui touche l'exploitation commer-
c iale, lorsqu'on se décida à remplacer la pre-
mière par la seconde.
Il ne suffisait pas, en eftet, d'avoir fait ces
constatations, il fallait encore trouver des es-
pèces susceptibles d'être transplantées. Or,
tous les essais faits dans les Indes Néerlandai-
ses, en Afrique Orientale allemande, au Bré-
sil et dans l'Amérique Centrale, avec des plants
autres que l'hevea, n'avaient pas réussi.
11 en fut ainsi jusqu'au jour où un planteur
de Santarem envoya au Jardin Botanique de
Kew, près de Londres, 70.000 graines d'hevea,
dont 2.800 arrivèrent seulement à bon port,
mais qui, semées dans des serres, germèrent par-
faitement. C est d'elles que sont sorties les
grandes plantations de Malaisie et d'Insulinde.
En effet, ceci se passait il y a exactement
vingt ans, 1.919 plants furent envoyés au Jar-
din Botanique de Paradeniya, près de Ceylan.
Rencontrant là des conditions physiques favora-
bles, ils réussirent au delà de toute espérance.
Aussi, on en planta non seulement à Ceylan,
-mis à Malacca, à Java, et le succès fut par-
tout le même. Le climat, avec ses chaleurs con-
tinues et ses plaines abondantes, convenait par-
faitement à la nouvelle culture.
Les progrès furent rapides. Dès 1905, 37.000
hectares sont plantés en Malaisie ; en 1910,
352.000; en 1915, 717.000; en 1922, 1 mil-
lion 606.000. Et alors, tandis qu'en 1905^ le
caoutchouc sylvestre représentait la presque to-
talité de la production, sa part, depuis 1910,
subissait une diminution constante pour n'en
plus constituer, en 1923, que 8,4
Voici, d'ailleurs. un tableau particulièrement
instructif.
Caoutchouc sylvestre Caoutchouc de
de la production plantation
totale de la production
totale
1910 88,2 11,8
1911 80,8 19,2
1912 69,3 30.7
1914 43,1 56,9
1916 41,4 58,6
1918 22,4 77,6
1920 9,2 90,8
1922 7,7 92,3
1923 8,4 91,6
Mais cette décadence n'est pas simplement
relative, olle existe en valeur absolue : de 1910
à 1923, la production sylvestre annuelle est tom-
bée de 70.000 à 25,000 tonnes.
Les raisons de cette évolution sont évidentes:
l'exploitation sauvage présente, au point de vue
économie, une telle infériorité qu'elle ne peut
lutter contre sa concurrente. Alors que, dans
une plantation, un ouvrier peut récolter chaque
jour la valeur moyenne de 3 kilogrammes de
caoutchouc, il faut à un seringueiro ou à tn
nègre de l'Afrique, de huit à quinze jours pour
en recueillir un kilo. Ces changements dans la
production du caoutchouc ont déterminé, au
point de vue social et même économique, quel-
ques autres transformations qu'il est intéressant
d'examiner.
Avec la nouvelle méthode de culture, le rôle
des capitaux est devenu beaucoup plus grand.
L'achat des terres, les avances nécessaires pour
les travaux préparatoires, l'obligation d'atten-
dre, durant , cinq à six ans, les premiers rende-
ments qui n'atteignent leur plein que vers la hui-
tième, année, tout cela exige des sommes assez
considérables, des sommes telles qu'un particu-
lier n'ose généralement pas ou ne peut pas seul
faire face à de pareilles dépenses.
C'est alors que se sont constituées des Socié-
tés puissantes qui ont acquis la plupart des ter-
rains susceptibles d'être plantés. En 1923, en
effet, sur 1.606.000 hectares plantés, les pe-
tites et moyennes exploitations, celles dont la
superficie est inférieure à 36 hectares, ne repré-
sentaient que 480.000 hectares. Mais, comme
elles sont moins productives que les grandes,
parce qu'elles sont entre les mains des indigènes
moins initiés que les Eurooéens aux méthodes
scientifiques, elles ne se développent à aucun
point de vue, et elles sont destinées à passer de
plus en plus au second rang.
Outre qu'elles produisent davantage et un
caoutchouc plus pur et de meilleure qualité, les
Compagnies, dont le siège est à Londres, à
Edimbourg, à Liverpool. à Manchester, à Sin-
gapour ou bien encore à Colombo, ont sur les
particuliers une non moins évidente supériorité
commerciale. Ce sont elles qui sont les maîtres-
ses du marché. Pour accrottre leur puissance à
la fois dans le domaine de la production et dans
celui du commerce, les Compagnies se sont en-
suite groupées par dix, quinze, vingt, chacun
des groupes nouveaux ayant son secrétariat, son
bureau d'études, ses agences de publicité.
Les groupes ne se sont pas sentis assez forts,
et, à leur tour, ils se sont réunis pour consti-
tuer des associations plus étendues et plus puis-
santes. C est ainsi eue a est formée, à Londres,
la Rubber Grotoer s Association, dont le ca-
pital s'élève à £ 79.594.000. et le domaine à
1.025.600 hectares. Il en existe d'autres. «Nous
nous trouvons ici en présence, dit M. Manaette,
d'une de ces grandes créations économiques mo-
dernes qui, par la rapidité de leur croissance, le
rationalisme de leur organisation, la puissance
des intérêts qu'elles touchent et le nombre de
vies qui dépendent d'elles, ont transformé un
canton du globe et modifié les conditions éco-
nomiques du monde entier. »
Ces formidables organisations ne se bornent
pas à constituer des Comités d'études, à assurer
le recrutement de la main-d'œuvre qu'il faut al-
ler chercher dans l'Inde ou en Chine, elles s'oc-
cupent encore de régler la production, de1 la main-
tenir à un niveau tel que la vente du produit se
fasse à un taux rémunérateur. En 1915, en
1920. des tentatives fort intéressantes ont été
faites pour harmoniser la production avec la con-
sommation et éviter ainsi un avilissement des
prix.
- Une autre conséquence de la substitution du
caoutchouc de plantation au caoutchouc sylves-
tre, c'est la place vraiment prépondérante prise
par Il Empire britannique dans cette branche de
la vie économique mondiale
Sans doute, en ce qui touche la consommation
industrielle, la Grande-Bretagne vient bien après
les Etats-Unis qui, el\ 1923, ont manufacturé
72 de la production totale, et même derrière
la France, sans doute encore, New-York est, et
de beaucoup, le premier port importateur ; mais
l'Empire britannique possède 70 des sur-
faces plantées, 72 des superficies exploitées,
et sa production représente 72 de celle du
caoutchouc de plantation, et 67 de la pro-
duction mondiale. La plus grande partie des
capitaux investis dans les plantations sont d'ori-
gine britannique, et ce sont les Banques de
Londres qui les ont mobilisés.
Aussi le marché de Londres est-il le pre-
mier de l'Angleterre, avant Liverpool, et même
du monde, c'est lui qui veille au maintien des
prix, qui se préoccupe de la recherche des dé-
bouchés, qui surveille les fluctuations de la pro-
duction et en évite les écarts dangereux. Alors
que les autres marchés : Livetpool, Le Havre,
Marseille, Hambourg et même New-York sont
régionaux, ou, si l'on veut, nationaux, celui de
Londres est mondial. Les transactions qui s'y
opèrent portent non seulement sur les matières
qui entrent dans ce port, ou qui en sortent, sur
les achats des maisons d'Angleterre, mais en-
core sur tous les contrats qui se font entre les
pays producteurs et les pays consommateurs.
(c C'est la multiplicité de ces transactions, néces.
sitées par l'importance des capitaux londoniens
placés dans les plantations, favorisées par l'or-
ganisation hors de pair de la Place qui font de
Londres le premier marché de caoutchouc du
monde. »
Quel est, en présence de la prépondérance
britannique, la p.l\,:cc de notre pays ? Bien fai-
ble. Nos industries ("aoutchourières sont, il est
vrai, au premier rang après celles des Etats-Unis
qui les dépassent d'une Façon formidable. Mais
notre production en matière première est encore
bien peu de chose, à côté de celle de F Asie
britannique. Notre production en Afrique Equa-
toriale et Occidentale est en décadence, et cer-
tains, comme M. Auguste Chevalier, qui con-
naît bien ces pays, s'en félicitent, parce que « la
cueillette du caoutchouc a aidé, dns..une rr
taine mesure, au progrès en Afrique Occiden-
tale, elle a constitué, en Afrique Equatoriale,
une corvée très pénible et très mal rémunérée,
et elle a abouti a d'innombrables abus ». Et
puis, comme nous avons eu l'occasion de le
constater, l'avenir est au caoutchouc de planta.
tion.
Or, nous avons en Indochine un climat et un
sol tout à fait favorables à ce genre de culture.
il ne tient qu'à nous d en tirer parti et de pren-
dre, parmi les pava producteurs, le Tang que
nous - devons atteindra
Henry Fontanier.,
Député du Cantal, Secrétaire de la
Commission des Auaires étrangères,
Membre de la Commission des Co-
lonies.
A. danser
Les méfaits des obus espagnols
Un soldat français, gardien 'du phare de
Malabata, à quelques kilomètres de Tanger,
a été tud par un obus venant de la zone
espagnole. Deâ protestations officielles ont
été laites auprès du Gouvernement espa-
gnol. La Presse locale pioleste vigoureusn-
ment contre les chutes répétées de bombes
d'avions et d'obus dans la zone de. Tan-
ger.
L'aviation coloniale
-0-0-
Paris-Tchad
L'A6ro CJnb des Pyrénées-Orientales a
offert 'hier, à Perpignan, un déjeuner aux
membres de la mission aérienne du Tchad
Les mécaniciens Besin et Knecht se sont
rendus à l'aérodrome de Labanère, où ils
ont procédé à une inspection minutieuse
dos moteurs des deux appareils et aux
réparations du Roland-Garros et du JOan-
Casale, qui ont eu quelques tendeurs rom-
pus.
Le service météorologique de Perpignan
a demandé aux services d'Espagne et d'O-
ran de procéder à des sondages et de télé-
graphier leurs observations. Si ces obser-
votions atmosphériques étaient satisfai-
santes; la mission s'arrêterait ô Alicante
pour faire son plein d'essence et poursui-
vrait ensuite sa route sur Oran.
Dernière heure
L'Aéronautique nous communique à
titidi :
Les deux avions de la mission de Goys
ont quitté Perpignan ce matin à 7 h. 15 Le
temps était favorable.lls vont vers Alicante.
PHILATÉLIE
-o---
Colonies Françaises
A la date du 15 février 1925, l'Agence des
timbres colof x a mis en vente les figu-
rines postales uvantes, dont les couleurs
ont été changées : Martinique à 0,10, 0,1 5
et 0,3
Les 0.anciens 0,10 et 0,30 de la Martinique
ne se vendent plus depuis le mois de sep-
tembre 1924. Les anciens 0,1 S de la même
colonie seront vendus, à moins d'épuisement
préalable, jusqu'à la date précitée du 15 fé-
vrier 1925 seulement.
Jusqu'à cette même date, les commandes
devront indiquer, en ce qui concerne la
figurine à 0,15 de la Martinique, s'il s'agit
du timbre nouveau ou du timbre ancien.
A défaut d'indication, le premier sera
fourni.
Le nombre des séries de timbres surchar-
gés à 0,25, 0,75 et 0,85, dont la mise en
vente aura lieu le ier février prochain, ainsi
qu'il a été annoncé, sera de 70.000 au maxi-
mum. Ce nombre ne sera pas augmenté.
Une vente doit avoir lieu à. Bruxelles les
29, 30 et 31 janvier courant, par les soins
de l'ancienne maison Gelli et Tani, experts,
70, rue du Marché-aux-Herbes.
Cette vente comporte une quantité de lots
très intéressants de timbres de tous pays;
mais elle doit être signalée à l'attention des
philatélistes français pour sa richesse excep -
tionnelle en bons timbres des Colonies fran-
crises earantis en superbe état et qui s'y
trouvent presque au complet.
Paimi nombre de pièces peu communes,
nous citerons tous les rares Bénin, y com-
pris le 75 SUT 15 c. bleu 1892 en paire avec
la variété ; Cameroun, les séries de l'occu-
pation de 1915 et 1916; Chine, presque com-
plète avec nombreuses variétés, dans l'émis-
sion générale, 2 c. brun rouge et 4 c. gris
1R72, 25 c. noir sur rouge 1878; Congo, le
15 sur '30 c. brun de 1900; Côte d'ivoire,
tous les colis postaux ; Dahomey, le 10 sur
50 brun et carmin de 1912.
Gabon, - Très beaux, dont le 75 sur 15
bleu de 1886.
Guadeloupe. - Le 80 c. rose 1891 et le 30
sur 60 c. taxe 1903.
Guyane, - Le 5 sur 30 c. brun 18S7 et le
35 c. violet de 1892.
Madagascar, - Le 5 fr. violet de 1891 et
la série des « ellipses » ; le 10 sur 50 c.
Diego de 1902 et les affranchissements sp.
ciaux f-iute de timbres.
Nossi-Ré. - Toutes les variétés.
Nouvelle- Calédoii ie. Très poussée, Avec
raretés.
Ohock. Le 4 c. 1892, le 5 fr. sur i Jr.
T81)2, les 25 et 50 fr. de 1894.
Saint.Pierrc et Miquelon. - Le 25 sur
r fr. 1885 et les séries 1885 et 1891, 92 au
complet.
Soudan. - Les 0,15 sur 75 c. et 0,25 sui
1 fr. de 1894.
Ttllliti. - Toutes les grandes raretés en
très bel état et la plupart «.ignées d'experts
connus.
Togo. - Les timbres d'occupation 1Q14-
1915, y compris, dans chaque série, les 50
pfennig.
Zansibar. - Une belle collection avec les
variétés et les eTfCl1 '5.
Knfin, les bureaux à l'étranger Levant-
Maroc et les bureaux indochinois figurent
presque au complet dans cette superbe col
fection.
t.c catalogue illustré de 36 planches est
envoyé gratuitement sur simple demande
aux expelts.
La culture du coton
dans nos colonies
un
C'est un industriel de
Troyes en Champagne qui
nous entretient de la cul-
ture dû coton dans les
colonies françaises en une
petite brochure, éditée à
Troyes. Voici ce que nous
pourrions appeler entre
coloniaux « un fait nou-
veau » dont nous nous réjouissons.
M. Albert Canet, vice-président de la
Chambre de Métiers de l'Aube, attire l'at.
telltÍolt de l'industrie textile de ce départe-
nient sur l'illtérêt considérable que représente
pour elle la culture du coton dans nos colo-
nies.
Pour ce faire, il leur dit tout d'abord:
Avez-vous pensé, en achetant des vête-
ments, sous-vêtements, et quantités d'autres
articles usuels fabriqués avec la précieuse
matière première appelée coton, qu une cer-
taine partie de l'argent déboursé par vous
(f/3) allait à l'étranger pour payer rachat
de la matière première, filée, tissée, confec-
tionnée en France.
« Les bonnetiers de Troves étaient faciles à
convaincre mais il leur fallait des preuves à
l'appui. DM. Albert Canet se les proctira à
des sources sûres, telles qu'à VAgence Eco-
nomique de l'A. O. F. et au Gouvernement
Général de l'Algérie. Il en a- conclu à la
nécessité d'une politique du coton que les
Annales Coloniales n'ont dit reste cessé de ré-
clamer et de préconiser par la voix autorisée
de ses collaborateurs parlementaires, MM.
Ernest Haudos, Valude, Rottx-Freisstncng.
Nos voisins les Anglais ont envisagé le
péril pour letirs industries, le jour où r Amé-
rique restreindrait ses exportations de coton.
En même temps qu'ils prévoyaient, écrit
M. Albert Canet, ils se mettaient à l'oeuvre,
d'abord en faisant une propagande intense
sur le danger en perspective; le Gouvernement
a fourni de l'argent par dizaine de millions,
les patrons comme les ouvriers ont d'un
même élan apporté leur obole pour la grande
cause à une société cotonnière d'études, sem-
blable à VAssociation cotonnière française.
Et M. Albert Canet de citer ce passage du
discours d'un député travailliste au Congrès
international colonial de 1925 :
En ce qui regarde la question qui nous
occupe, il n'existe aucune dissension entre
les patrons et les ouvriers, nous travail-
lons de concert depuis 10 ans pour amé-
liorer et augmenter la production coton-
nibre. La grande masse des ouvriers # n'a
pas contribué pour moins de 54.000 livres
à la caisse de l'Association : cette somme a
été recueillie au moyen de quêtes faites
chaque semaine, et aujourd'hui on répète
la même opération pour obtenir 25.000 li-
vres.
Voici, à titre comparatif, l'effort des gOtl-
vernements anglais, allemand et français en
t9i3
- Angleterre : 250.000 francs plus garantie
d'intérêt à un emprunt de 75 millions. Alle-
magne : 450.000 fr. plus avance de 250.000
sur tine somme de 1.250.00© francs.
France : 126.000 francs.
M. Albert Canet reproduit les résultats
obtenus dans nos Colonies, chiffres que con-
naissent les lecteurs des Annales Coloniales.
Nous nous bornerons donc à signaler les
conseils que donne l'auteur de cette brochure
pour intensifier la propagande en javeu' des
entreprises pour la culture du colon: cause-
ries, cinéma feront connaître aux masses tout
l'intérêt que présente cette importante ques-
tion.
M. Albert Canet termine en demandant :
1° Que chacun pense au cotOit français,
au coton qui fera remonter le cours de notre
monnaie, au colon et à tous les produits colo-
niaux qui feront baisser le coût de la vie.
2° Aux syndicats patronaux et ouvriers, du
commerce cl de l'industrie de participer à
l'œuvre coloniale française pécuniairement
et moralement ; que le Corps enseignant ins-
truise la jeunesse dans cet ordre d'idée.
Il est à souhaiter que la région de Troyes
ne reste pas insensible à l'appel du distingué 1
industriel grâce à la persévérance de qui nous
verrons peuUctre la grande citfr mondiale de
la bonneterie, soucieuse de son avenir comme
de celui de toute Vindustrie textile française,
prendre l'initiative d'un grand mouvement en
faveur de la culture dit coton dans notre do-
maine colonial africain.
Edouard Néron,
Sénateur de la Haute-Loire,
Membre de la. Commission
des Colonies et Protectorats.
dow
PROPAGANDE SCOLAIRE
-tI.
M. Gaston Jospph. Directeur de l'Agence
Economique de l'Afrique Occidentale Frnn-
,/lise. fera le samedi 21. couranl, à 20 h. /?,
i.no conférence illustrée de projections à
J Amicale des Instituteurs, l'i, rue Hourg-
l'Abbé,
CONFÉRENCES
-").-
M. Auguste Terrier, serriHaire ffi'niVnl du Co-
7rI Hé iln 'VAjrtnuf. Franchise, Conseiller du Gnu-
vernoment chéri11 en. a l'ait hier, à l'Ecole dos
Hautes Etudes socinles, une conférenco pnrticn.
'it"rcmenl intéressante sur « l'œuvr française au
Maroc ».
M. Terrier dans son exposé très viynnt., a dé-
nnt très heureusement les carnet.irisUqucs de.
notre Protectorat marocain et ses résultais.
Une prochaine Conférence sera faite sous Ip
TnSmos auspices, le mercredi 28 janvier, il
17 heures 30 par M. Camille Guy, fïouvcrneur des
Colonies, sur « La qrande tAche 0c 1.4iiiqiie Oc-
cident nie 'II,
A LA CHAMBRE
--{)-o---
DEBATS
Les incidents sahariens
Au cours de la discussion hier dubudget
des Alfaires Etrangères, M. Edouard Ùou-
liev a appelé l'attention du Gouvernement
sur la confrérie musulmalno ct.c.i Senouseis
dont le chef, après avoir dû quitter la Tri-
politaine et la Syrie, s'est réfugiés à An-
gora. S'il est vrai qu'il y ait eu récemment
des incidents sur la route d'Algérie ou Ni-
gcr, on peut être sûr que les Senoussairi n'y
sont pas étreiiger&.
M. llerriot a immédiatement profité de
l'otbservation du député de la Seine, pour
faire la déclaration suivante :
« Nous avons été informés par le com-
mandant du territoire d'Aïn-Sefra qu'il y
avait eu des incident, trois, quelque temps
ouparavant, sur la piste.
Et d'abord, un courrier a disparu. On
est allé à la recherche, mais sans résultat
jusqu'à présent. Il y a eu, ensuite, ce que
l'on appelle un djich, un groupe d'Arabes
dissidents qui s'est lancé sur la piste et
qui a eu un conflit avec une caravane. Un
caravanier a été tué.
Le 4.1'oisième incident est un peu plus
grave que les précédents. Il s'agit d'une
attaque exécutée par une tribu sud-maro-
caine, la tribu dM Amljeras, si mes souve-
nirs sont exaots. Celte fois, il y clJt trois
tués et un certain nombre de blesses. Ce
dernier incident, si ma mémoire m1 sert
bien, s'est produit d'ans la nuit du 29 au 30
décembre.
Après ces incidents, le Gouvernement
français a considéré qu'il aurait été Impru-
dent de laisser le roi des Belges s'engager
sur une piste où il pouvait courir ces na-
sards.
Je crois qu\ij ne faut pas exagérer l'im-
portance de ces incidents. Les indications
arrivées d'Algérie, en particulier celles
que m'envoie le commandant du territoire
d'Arn-Serra, le général Dinot, tendent a
faire croire que ces pillards, cause de ces
incidents, sont de simples pillards cupides
qui, ayant appris à Id suite d'une publicité,
qui a ses avantages sans doute, mais qui
n'est pas sans inconvénients, qu'une cara-
vane très importante devait passer, ont
essayé de prendre des dispositions pour
l'attaquer.
C est une interprétation.
Je ne crois donc pas qu'on doive exagé-
rer ce qu'il peut y avoir d'inquiétant dans
ces petits incidents.
Au surplus,le Gouvernement s'est préoc-
cupé de porter remède à cette situation.
Le remède est très simple. Il est dans
lo développement des compagnies sooa..
riennes. J'ai prié M. le ministre de la
Guerre d'étudier le développement dç ces
compagnies.
Je dois dire, iL cette occasion, que je
regrct'te infiniment que ces incidents aient
pu gêner un voyage très intéressant:
Mais,si le rôle des industriels est d'avoir
de l'audace et. le rôle du Gouvernement
de les aider, c'est aussi le rôle du Gouver-
nement de prendre des précautions pour
que des personnes de II. qualité et de l'im-
portance du roi des BelgJcs ne soient pas
exposées. (Très bien très bien 1)
Si le roi des Belges avait été seulement
molesté sur la route, quels reproches au-
rait-on eu le droit de diriger conlre le Cou-
vernement 1
le saisis cette occasion de m'expliquer
et je ramène ti leurs justes proportions ces
événements qui, à mou avis, doivent être
interprétés plus par la cupidité de tribun
de l'extrême sud du Maroc que par les
raisons politiques. »
C'est seulement sur le terrain sportif
que peuvent être retenues les observations
du Président du Conseil, le raid Citroën
avcc ses quatre ou clijq voitures allant
vers le Tchad ne pouvant prétendre à
une liaison commerciale.
Rapports et Décrets
0 u
Décret du 17 janvier 1925 réglementant
l'application aux corps et services colo-
niaux du décret du 13 novembre 1924.
Décret du 17 janvier 1925 modifiant le dé-
cret du 3 février 1922 en ce qui concerne
le traitement du greffier près le Conseil
d'appel de la Côte française des Somalis.
(. 0. du 23 janvier 1025.)
DANS LA LEGION D'HONNEUR
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Sont •''lcYtib à In di;4hi!i'' <10 ihund Ol/icier :
Ou Rabiili Aden"ihniiin<' bru M.ihiii'iml, Im-
ohfigh;!, déh'-guo liniinciur. coiisi'illor !<('1u't;iI de
Cùll:::;ln III i n('.
Benbouzid Moh;ininioiI /in.1 bon ]I;ulj S;i!;ih,
haclj^ffha u ta Meskinnu tcincut • U- f.ons-
Inutini1).
An rjrruîc de Commandeur
MM. Sehnoui Mohamed ben Alimod. Conseil-
ler trôn^itil du déniU'loinenl d'Aller : Hnihinu
Laklidar Mohamed, conseiller généraI titi d,'-
partement d'Alger; non Al, Lel-Krin, Alimed Ivri
Abdolknder agha à Si li-Aï d'Alger) ; r.nukabmis Ali ben
des (loiinrs Ileni-Chnïb et Ouled-c ï lia lia fenni-
mniip mixte du Chôlilï, : l-Vs-lial 1 r;i !-"t'l'Il HI.
ajjha au Djebel Nador («!.'• 1 larlm)'«mil «l'ilvani.
.-In grade d'it[prier
MM. Saiah AlKleJkader lu 11 Mulvmmietl he.i
Ilenni. caïd d'Or::':¡lI..;yill,' 'lé.ji.irlemei'l d' \1.
qor) : P.pnkeddoche ldi lien M ih.ind Aniziane
caïd du douai' Al'i-^oiieei eoiniinmij mi'te du
Djurdjurn (di'ivn-lenu-nt d'\!-'er. : IVn.ilulerrnh-
nwinc Alloua lien Donehi ril. e>. p
cipal et propriélain'1 ;¡ri"ld!"llï;¡ 1..tI.IHI1\ill",
Reiiaffnno Khelifa nn,ld l'i Vrl' Mid de .lou.u-
OnVd-Mimoun. unnimie. misle (|.> s don 'dé-
partement d'Oranj; Don njijnli hen Hriss.
caïd du douar (iuerloiiln. eomii.un" iiiixîe de
:-:chd,ll1 (dcpnl'km\\llt d'111:1I11 ::' 1',1,'.1,)'.1;.1'
bon Abdo.lkader, caïd île- Ouled-Sidi Rrahim,
commune mixte d'Ailou arieinrid il'Oran) :
Larihi Matacem ould l\;¡dd(lu:" ";Iïd <̃ ! ajJn
honoraire du douar Ron-'/enihis. à '::h:-ai'gTlt'
Mépîirlemenl d'Oran) : MeUki lVuadii Moha-
med ould TVmafroul. ci'td de-; douars Kaslv-
lîounvnia et Rou-Kalk>ufa. f'.):n:'ui!x mixte, de
Renault (d^pn'lemcnl d'Oran'
cowmnyïJEJ/ALGÊIHE
LA VIE ECONOMIQUE
Les derniers cours d'Alger
Vin rouge : extra, 13 à 14°, le degré, 7
à 7 50 ; 1er choix, le degré, 5 7b à 6 25 ;
2e choix, le degré, 5 ) 5 50 ; 3° choix, le de-
gré, A- 50 à 4 75 ; distillerie (propriété), 3 50
nominal.
Vin blanc : de raisins rouges, 5 25 &
0 Tr le degré ; de raisins 61ancs, 6 25 à
7 25 le degré.
Huiles d'olives.– Surfine, suivant qualité
et aci'dilé oléique, 575 600 fr. ; fines, sui-
vant qualité et acidité oléique, 550 à 500 fr.;
lampantes, suivant acidité oléique, 530 à
540 fr.
me tendre, colon, 13-i à 135 fr. les 100
kilos ; blé tendre, Maroc, sans affaires ;
blé tendre, indigène, manque ; blé dur su-
périeur, 152 à 156 fr. ; blé dur toutes pro-
venances, sans affaires ; blé dur indigène,
sans affaires ; orge colon ou supérieur, 9G
à 98 fr. ; orge indigène, 88 à 90 fr. ; orge
Maroc logée, 93 à 94 fr. ; avoine Plata, 90
a 91 fr. ; avoine Algérie, 90 à 92 fr. ;
avoine Maroc logée, manque ; fèves, toutes
provenances, 91 à 100 fr. ; Foin, 36 à 38 fr.;
paille, 15 à 17 fr.
Marché lourd, affaires rares,
nomes, vaches, choix, de 400 à 425 fr. ;
bœufs, vaches, autres, de 300 à 400 l" ,
les1100 kilos poids vif.
Moutons, brebis, choix do 1.000 à 1.10U
francs ; autres, de 700 h 900 fr., les 100 ki-
los. viande nette.
Agneaux de lait, de à 600 ; veaur de
O O à 600 ; veauï de
lait, de 500 à 550 ; poro, de 425 à 400 les
100 kilos, poids vif.
Chevaux du pays, ., bJj 2.000 fr. ;
mulets, de 1.200 à 2.600 fr. in r 'èce.
Après le Congrès des Céiâalib'.h!»
Les colons, écrit la Voix des t'vtuns, dont
c'est le métier de faire pousser h- nié et les
autres céréales, ont pu savoir, pat \.-s jour-
naux, qu'un Congrès dit « des (..ôr cuiistes »
s'est tenu récemment à Alger. Ils ont ap-
pris qu'à ce congrès assistaient, en nombre
et on qualité, les représentants du com-
merce et aussi oeux des places, notamment
de Marseille, par où s'importe, dans lu Mé-
tropole, une - notable part de la production
algérienne des céréales.
Mais ce que des colons auront pu remar-
quer, comme noue, et qui n'aura pas man-
qué de les frapper, c'est qu'à ce Congrès
des Céréalistes On avait totâTeïhêlit - oÜIffiè
de convoquer ceux qui précisément produi-
seul l'article, faisant l'objet de questions à
l'étude et sans lesquels il n'y aurait lieu ni
à commerce, ni à congrès des céréales. Cet
oubli, mettons accidentel, est tout de mémo
trop significatif pour n'être pas relevé.
Statistique mensuelle du mouvement
des vins en Algérie
Mois de décembre 192k
Quantités sorties îles chais des récoltants
Uéoumhro h. 59\.642
Mois antérieurs de la campagne 2.847.495
Totaux an 31 décembre 3.4-W.137
Quantités imposées a u droit île circulation
{consotn motion)
'Décembrc 6 V. 401
Muis antéri 'urs du l;i campagne lin.863
Toi aux an ol iléivmlnv 2Û3.267
Slocl; rofnnmrciat nu Ji'inirr jour du mois
Décembre 07.401
Totaux au 31 décembre l.li-S.79G
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
La terre tremble à Constantine
Des ,'j,'CflllSS/'S s¡sm¡flu,S ont pt£.! rsscn-
ties hier malin, d 1 h. -.!I), .¡. h. 15 et 11 fu..:ll-
res à Constantine.
Quelques habitants e[[ra-yés ont juiltd
Constantine pour Bàm:, d'autres se sont rë-
iuqirs dans la campagne.
iPar dépéche.)
COURRIER DE LA TUNISIE
-0-:>---
LA VIE ECONOMIQUE
La situation agricole
Ouiiplétoiit-, nos 1 e'iiseiyivjments d'avant-
hier :
t.a végcîali -'ii «les fnuiTasJîek ot des pâtu-
rages a" été f:I\'lll'i.,'", par la température
relativement douee ̃ -t le t-iups calme de la
périud. ̃ du 1er au :>1. Les plantas spontanées
b-1) pour
fournir la iiuurril mv des troupeaux, sauf
dans quelques loenlilé.s du territoire ilu < Con-
trôle civil de GaliLtj .»ù l-s pluies oui été
insuffisantes pnur assurer leur végétation
normale.
L'élat d .s troupeaux s eM amélioré aaw
le courant du mois : il éi^it bon ou assez
lion de-as le Nord rl l>-s t.Tiituiivs militai-
res : assez, buii on passable dar.ts les Hnn!:!
LMalieaux, 1 ̃ ï Sahel. le ("en! <• et le Sud.l. elal
pic-air-' <1 a'iiinau\ au e >]inn',nerii)<,n! .L'
f aiiloii:.e- f a s ; p ! ; redmii -r 'a mnrlahlé a.
IVldréi' (1 i 11 i (']̃ : e.'i !. - V 'II 1 1, '.l i e IV'
'I.;;;t ))'1S pmduiie jlis.pi pr -seul, i<-1 ̃ ;i,
fa tel 11) ";d U I e a S Se/. diU''<' d déielnblV. f >11
p;>u! i'oiiS:1' M'e,' eiiinme .1 '>• U j r>'S e 1T1-
lit, pad
aeeoinpa."né, s de u.ilab'es abniss' iiieul.s fll
t "ũ ; 1 '• .itnre.
T.n Iaille ib' 'a iuM'e a été eonlvané.1 du
ail '.<) par !'S piuiis et «-n^Ulte Ui\"i 'S par le bfir.i 'en ^iialard le reste du mois.
Le lab aeliviié dans 1 s d 1 d1 vs juars du inoi^.
la Iii, d • ilée.-îlibre. la cueillelte d< s
.̃li\es élait leriuin'V dai^s P Sab> ], presque
10i'i 11 ; 1 ̃ à Sf r\) l.-iîîaii snn pb-in dans
le Nord.
Les .divirrs ,le. la ré?ion Mf-xienne, arro-
LE NUMERO ; 20 CENTIMES
VENDREDI SOIR, 23 JANVIER 1925.
Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTIDIEN
LU ARTICLES PUBLIÉS PAR "LU ANNALES COLONIALU- SONT LA PROPRIÉTÉ
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** Colonim M ̃ tt ̃ j? ,
I.IIIE.E i Btranfr 121 • « M ,
t f Lvtranrer I» , M a M à
On .boaM d. lom 1m Bureaux de parts et chez 1m priacipum libraire*
LE CAOUTCHOUC
Mon intention n'est pas de revenir sur les
remarquables études qui ont paru dans un des
derniers numéros des Annales Coloniales sur le
caoutchouc en Indochine.
Je me propose plutôt d'attirer l'attention de
nos lecteurs sur l'évolution de cette production
dans le monde et les conséquences qui, pour
nous, en résultent.
Le caoutchouc, qui a fait son entrée dans
l'industrie, depuis la découverte de la vulcani-
sation, occupe dans la vie économique interna-
tionale une place de prenuer ordre. L'invention
et l'utilisation du cycle, PW;s de l'automobile,
dont l'extension a eu, notamment en Amérique,
quelque chose de prodigieux, lui ont donné une
importance qui n'a fait que grandir depuis !a
guerre. -
Jusqu'au début du xxe siècle, le caoutchouc
nous était uniquement fowni par la forêt équa-
toriale, forêt de l'Amazonie, forêt du Congo
ou du golfe de Guinée. La cueillette en a été
décrite longuement par tous les manuels de géo-
graphie qui ont popularisé la figure du serin-
sueiro, lequel, muni de quelque argent et de
provisions de bouche consistant en haricots, ma-
nioc, farine, sel, des instruments nécessaires et
de vêtements de rechange, s'en va vers l'es-
Irada ou canton de la forêt, dont l'exploitation
lui est confiée. Là, abrité sous une misérable
hutte - faite - de branchages accotés à un arbre, il
vit isolé dans la forêt, partant le matin pour in-
ciser les arbres souvent fort éloignés les uns des
autres, et rentrant le soir à son seringa!, où il
fait durcir à un feu de bois la gomme recueillie
dans la journée. Il reste pendant de longs mois
perdu dans l'immense sylve, visité seulement de
temps à autre par le navire chargé de ramasser
le produit de a cueillette qui sera transporté à
Manaos, en attendant d'être expédié en Eu-
rope ou aux Etats-Unis. Puis, lorsque arrive la
talson des pluies, il descend lui-même à Ma-
•aos, où il passe l'hivernage en dépensant dans
des -plaisirs - inférieurs les quelques économies
laites d-iratit son séjour dans ta forêt.
Aujourd'hui, le seringueiro n'a pas disparu,
maïs son activité ne représente plus qu'une mé-
thode de travail rudimentaire, et qui tient dans
de travai l ndi qqa
la production caoutchoutlère une plaçe qui di-
minue de jour ai jour.
C'est que, depuis une vingtaine d'années,
l'exploitation sylvestre a fait place à une cul.
ture plus rationnelle et plus scientifique. Le
caoutchouc de plantation s'est substitué pour
une très grande part à celui de la forêt vierge.
Ce phénomène, dont les conséquences ont été
fort grandes, ne s'est pas produit d'une façon
brusque, et par « une sorte d'illumination de
l'esprit d'un seul cherchew ». Il y avait, en
réalité, plus de cinquante ans que l'on s'était
aperçu de l'infériorité de l'exploitation sauva-
Be sur la plantation, que l'on avait reconnu
les avantages de celle-ci, soit en ce qui con-
cerne le rendement plus élevé, plus régulier,
soit en ce qui touche l'exploitation commer-
c iale, lorsqu'on se décida à remplacer la pre-
mière par la seconde.
Il ne suffisait pas, en eftet, d'avoir fait ces
constatations, il fallait encore trouver des es-
pèces susceptibles d'être transplantées. Or,
tous les essais faits dans les Indes Néerlandai-
ses, en Afrique Orientale allemande, au Bré-
sil et dans l'Amérique Centrale, avec des plants
autres que l'hevea, n'avaient pas réussi.
11 en fut ainsi jusqu'au jour où un planteur
de Santarem envoya au Jardin Botanique de
Kew, près de Londres, 70.000 graines d'hevea,
dont 2.800 arrivèrent seulement à bon port,
mais qui, semées dans des serres, germèrent par-
faitement. C est d'elles que sont sorties les
grandes plantations de Malaisie et d'Insulinde.
En effet, ceci se passait il y a exactement
vingt ans, 1.919 plants furent envoyés au Jar-
din Botanique de Paradeniya, près de Ceylan.
Rencontrant là des conditions physiques favora-
bles, ils réussirent au delà de toute espérance.
Aussi, on en planta non seulement à Ceylan,
-mis à Malacca, à Java, et le succès fut par-
tout le même. Le climat, avec ses chaleurs con-
tinues et ses plaines abondantes, convenait par-
faitement à la nouvelle culture.
Les progrès furent rapides. Dès 1905, 37.000
hectares sont plantés en Malaisie ; en 1910,
352.000; en 1915, 717.000; en 1922, 1 mil-
lion 606.000. Et alors, tandis qu'en 1905^ le
caoutchouc sylvestre représentait la presque to-
talité de la production, sa part, depuis 1910,
subissait une diminution constante pour n'en
plus constituer, en 1923, que 8,4
Voici, d'ailleurs. un tableau particulièrement
instructif.
Caoutchouc sylvestre Caoutchouc de
de la production plantation
totale de la production
totale
1910 88,2 11,8
1911 80,8 19,2
1912 69,3 30.7
1914 43,1 56,9
1916 41,4 58,6
1918 22,4 77,6
1920 9,2 90,8
1922 7,7 92,3
1923 8,4 91,6
Mais cette décadence n'est pas simplement
relative, olle existe en valeur absolue : de 1910
à 1923, la production sylvestre annuelle est tom-
bée de 70.000 à 25,000 tonnes.
Les raisons de cette évolution sont évidentes:
l'exploitation sauvage présente, au point de vue
économie, une telle infériorité qu'elle ne peut
lutter contre sa concurrente. Alors que, dans
une plantation, un ouvrier peut récolter chaque
jour la valeur moyenne de 3 kilogrammes de
caoutchouc, il faut à un seringueiro ou à tn
nègre de l'Afrique, de huit à quinze jours pour
en recueillir un kilo. Ces changements dans la
production du caoutchouc ont déterminé, au
point de vue social et même économique, quel-
ques autres transformations qu'il est intéressant
d'examiner.
Avec la nouvelle méthode de culture, le rôle
des capitaux est devenu beaucoup plus grand.
L'achat des terres, les avances nécessaires pour
les travaux préparatoires, l'obligation d'atten-
dre, durant , cinq à six ans, les premiers rende-
ments qui n'atteignent leur plein que vers la hui-
tième, année, tout cela exige des sommes assez
considérables, des sommes telles qu'un particu-
lier n'ose généralement pas ou ne peut pas seul
faire face à de pareilles dépenses.
C'est alors que se sont constituées des Socié-
tés puissantes qui ont acquis la plupart des ter-
rains susceptibles d'être plantés. En 1923, en
effet, sur 1.606.000 hectares plantés, les pe-
tites et moyennes exploitations, celles dont la
superficie est inférieure à 36 hectares, ne repré-
sentaient que 480.000 hectares. Mais, comme
elles sont moins productives que les grandes,
parce qu'elles sont entre les mains des indigènes
moins initiés que les Eurooéens aux méthodes
scientifiques, elles ne se développent à aucun
point de vue, et elles sont destinées à passer de
plus en plus au second rang.
Outre qu'elles produisent davantage et un
caoutchouc plus pur et de meilleure qualité, les
Compagnies, dont le siège est à Londres, à
Edimbourg, à Liverpool. à Manchester, à Sin-
gapour ou bien encore à Colombo, ont sur les
particuliers une non moins évidente supériorité
commerciale. Ce sont elles qui sont les maîtres-
ses du marché. Pour accrottre leur puissance à
la fois dans le domaine de la production et dans
celui du commerce, les Compagnies se sont en-
suite groupées par dix, quinze, vingt, chacun
des groupes nouveaux ayant son secrétariat, son
bureau d'études, ses agences de publicité.
Les groupes ne se sont pas sentis assez forts,
et, à leur tour, ils se sont réunis pour consti-
tuer des associations plus étendues et plus puis-
santes. C est ainsi eue a est formée, à Londres,
la Rubber Grotoer s Association, dont le ca-
pital s'élève à £ 79.594.000. et le domaine à
1.025.600 hectares. Il en existe d'autres. «Nous
nous trouvons ici en présence, dit M. Manaette,
d'une de ces grandes créations économiques mo-
dernes qui, par la rapidité de leur croissance, le
rationalisme de leur organisation, la puissance
des intérêts qu'elles touchent et le nombre de
vies qui dépendent d'elles, ont transformé un
canton du globe et modifié les conditions éco-
nomiques du monde entier. »
Ces formidables organisations ne se bornent
pas à constituer des Comités d'études, à assurer
le recrutement de la main-d'œuvre qu'il faut al-
ler chercher dans l'Inde ou en Chine, elles s'oc-
cupent encore de régler la production, de1 la main-
tenir à un niveau tel que la vente du produit se
fasse à un taux rémunérateur. En 1915, en
1920. des tentatives fort intéressantes ont été
faites pour harmoniser la production avec la con-
sommation et éviter ainsi un avilissement des
prix.
- Une autre conséquence de la substitution du
caoutchouc de plantation au caoutchouc sylves-
tre, c'est la place vraiment prépondérante prise
par Il Empire britannique dans cette branche de
la vie économique mondiale
Sans doute, en ce qui touche la consommation
industrielle, la Grande-Bretagne vient bien après
les Etats-Unis qui, el\ 1923, ont manufacturé
72 de la production totale, et même derrière
la France, sans doute encore, New-York est, et
de beaucoup, le premier port importateur ; mais
l'Empire britannique possède 70 des sur-
faces plantées, 72 des superficies exploitées,
et sa production représente 72 de celle du
caoutchouc de plantation, et 67 de la pro-
duction mondiale. La plus grande partie des
capitaux investis dans les plantations sont d'ori-
gine britannique, et ce sont les Banques de
Londres qui les ont mobilisés.
Aussi le marché de Londres est-il le pre-
mier de l'Angleterre, avant Liverpool, et même
du monde, c'est lui qui veille au maintien des
prix, qui se préoccupe de la recherche des dé-
bouchés, qui surveille les fluctuations de la pro-
duction et en évite les écarts dangereux. Alors
que les autres marchés : Livetpool, Le Havre,
Marseille, Hambourg et même New-York sont
régionaux, ou, si l'on veut, nationaux, celui de
Londres est mondial. Les transactions qui s'y
opèrent portent non seulement sur les matières
qui entrent dans ce port, ou qui en sortent, sur
les achats des maisons d'Angleterre, mais en-
core sur tous les contrats qui se font entre les
pays producteurs et les pays consommateurs.
(c C'est la multiplicité de ces transactions, néces.
sitées par l'importance des capitaux londoniens
placés dans les plantations, favorisées par l'or-
ganisation hors de pair de la Place qui font de
Londres le premier marché de caoutchouc du
monde. »
Quel est, en présence de la prépondérance
britannique, la p.l\,:cc de notre pays ? Bien fai-
ble. Nos industries ("aoutchourières sont, il est
vrai, au premier rang après celles des Etats-Unis
qui les dépassent d'une Façon formidable. Mais
notre production en matière première est encore
bien peu de chose, à côté de celle de F Asie
britannique. Notre production en Afrique Equa-
toriale et Occidentale est en décadence, et cer-
tains, comme M. Auguste Chevalier, qui con-
naît bien ces pays, s'en félicitent, parce que « la
cueillette du caoutchouc a aidé, dns..une rr
taine mesure, au progrès en Afrique Occiden-
tale, elle a constitué, en Afrique Equatoriale,
une corvée très pénible et très mal rémunérée,
et elle a abouti a d'innombrables abus ». Et
puis, comme nous avons eu l'occasion de le
constater, l'avenir est au caoutchouc de planta.
tion.
Or, nous avons en Indochine un climat et un
sol tout à fait favorables à ce genre de culture.
il ne tient qu'à nous d en tirer parti et de pren-
dre, parmi les pava producteurs, le Tang que
nous - devons atteindra
Henry Fontanier.,
Député du Cantal, Secrétaire de la
Commission des Auaires étrangères,
Membre de la Commission des Co-
lonies.
A. danser
Les méfaits des obus espagnols
Un soldat français, gardien 'du phare de
Malabata, à quelques kilomètres de Tanger,
a été tud par un obus venant de la zone
espagnole. Deâ protestations officielles ont
été laites auprès du Gouvernement espa-
gnol. La Presse locale pioleste vigoureusn-
ment contre les chutes répétées de bombes
d'avions et d'obus dans la zone de. Tan-
ger.
L'aviation coloniale
-0-0-
Paris-Tchad
L'A6ro CJnb des Pyrénées-Orientales a
offert 'hier, à Perpignan, un déjeuner aux
membres de la mission aérienne du Tchad
Les mécaniciens Besin et Knecht se sont
rendus à l'aérodrome de Labanère, où ils
ont procédé à une inspection minutieuse
dos moteurs des deux appareils et aux
réparations du Roland-Garros et du JOan-
Casale, qui ont eu quelques tendeurs rom-
pus.
Le service météorologique de Perpignan
a demandé aux services d'Espagne et d'O-
ran de procéder à des sondages et de télé-
graphier leurs observations. Si ces obser-
votions atmosphériques étaient satisfai-
santes; la mission s'arrêterait ô Alicante
pour faire son plein d'essence et poursui-
vrait ensuite sa route sur Oran.
Dernière heure
L'Aéronautique nous communique à
titidi :
Les deux avions de la mission de Goys
ont quitté Perpignan ce matin à 7 h. 15 Le
temps était favorable.lls vont vers Alicante.
PHILATÉLIE
-o---
Colonies Françaises
A la date du 15 février 1925, l'Agence des
timbres colof x a mis en vente les figu-
rines postales uvantes, dont les couleurs
ont été changées : Martinique à 0,10, 0,1 5
et 0,3
Les 0.anciens 0,10 et 0,30 de la Martinique
ne se vendent plus depuis le mois de sep-
tembre 1924. Les anciens 0,1 S de la même
colonie seront vendus, à moins d'épuisement
préalable, jusqu'à la date précitée du 15 fé-
vrier 1925 seulement.
Jusqu'à cette même date, les commandes
devront indiquer, en ce qui concerne la
figurine à 0,15 de la Martinique, s'il s'agit
du timbre nouveau ou du timbre ancien.
A défaut d'indication, le premier sera
fourni.
Le nombre des séries de timbres surchar-
gés à 0,25, 0,75 et 0,85, dont la mise en
vente aura lieu le ier février prochain, ainsi
qu'il a été annoncé, sera de 70.000 au maxi-
mum. Ce nombre ne sera pas augmenté.
Une vente doit avoir lieu à. Bruxelles les
29, 30 et 31 janvier courant, par les soins
de l'ancienne maison Gelli et Tani, experts,
70, rue du Marché-aux-Herbes.
Cette vente comporte une quantité de lots
très intéressants de timbres de tous pays;
mais elle doit être signalée à l'attention des
philatélistes français pour sa richesse excep -
tionnelle en bons timbres des Colonies fran-
crises earantis en superbe état et qui s'y
trouvent presque au complet.
Paimi nombre de pièces peu communes,
nous citerons tous les rares Bénin, y com-
pris le 75 SUT 15 c. bleu 1892 en paire avec
la variété ; Cameroun, les séries de l'occu-
pation de 1915 et 1916; Chine, presque com-
plète avec nombreuses variétés, dans l'émis-
sion générale, 2 c. brun rouge et 4 c. gris
1R72, 25 c. noir sur rouge 1878; Congo, le
15 sur '30 c. brun de 1900; Côte d'ivoire,
tous les colis postaux ; Dahomey, le 10 sur
50 brun et carmin de 1912.
Gabon, - Très beaux, dont le 75 sur 15
bleu de 1886.
Guadeloupe. - Le 80 c. rose 1891 et le 30
sur 60 c. taxe 1903.
Guyane, - Le 5 sur 30 c. brun 18S7 et le
35 c. violet de 1892.
Madagascar, - Le 5 fr. violet de 1891 et
la série des « ellipses » ; le 10 sur 50 c.
Diego de 1902 et les affranchissements sp.
ciaux f-iute de timbres.
Nossi-Ré. - Toutes les variétés.
Nouvelle- Calédoii ie. Très poussée, Avec
raretés.
Ohock. Le 4 c. 1892, le 5 fr. sur i Jr.
T81)2, les 25 et 50 fr. de 1894.
Saint.Pierrc et Miquelon. - Le 25 sur
r fr. 1885 et les séries 1885 et 1891, 92 au
complet.
Soudan. - Les 0,15 sur 75 c. et 0,25 sui
1 fr. de 1894.
Ttllliti. - Toutes les grandes raretés en
très bel état et la plupart «.ignées d'experts
connus.
Togo. - Les timbres d'occupation 1Q14-
1915, y compris, dans chaque série, les 50
pfennig.
Zansibar. - Une belle collection avec les
variétés et les eTfCl1 '5.
Knfin, les bureaux à l'étranger Levant-
Maroc et les bureaux indochinois figurent
presque au complet dans cette superbe col
fection.
t.c catalogue illustré de 36 planches est
envoyé gratuitement sur simple demande
aux expelts.
La culture du coton
dans nos colonies
un
C'est un industriel de
Troyes en Champagne qui
nous entretient de la cul-
ture dû coton dans les
colonies françaises en une
petite brochure, éditée à
Troyes. Voici ce que nous
pourrions appeler entre
coloniaux « un fait nou-
veau » dont nous nous réjouissons.
M. Albert Canet, vice-président de la
Chambre de Métiers de l'Aube, attire l'at.
telltÍolt de l'industrie textile de ce départe-
nient sur l'illtérêt considérable que représente
pour elle la culture du coton dans nos colo-
nies.
Pour ce faire, il leur dit tout d'abord:
Avez-vous pensé, en achetant des vête-
ments, sous-vêtements, et quantités d'autres
articles usuels fabriqués avec la précieuse
matière première appelée coton, qu une cer-
taine partie de l'argent déboursé par vous
(f/3) allait à l'étranger pour payer rachat
de la matière première, filée, tissée, confec-
tionnée en France.
« Les bonnetiers de Troves étaient faciles à
convaincre mais il leur fallait des preuves à
l'appui. DM. Albert Canet se les proctira à
des sources sûres, telles qu'à VAgence Eco-
nomique de l'A. O. F. et au Gouvernement
Général de l'Algérie. Il en a- conclu à la
nécessité d'une politique du coton que les
Annales Coloniales n'ont dit reste cessé de ré-
clamer et de préconiser par la voix autorisée
de ses collaborateurs parlementaires, MM.
Ernest Haudos, Valude, Rottx-Freisstncng.
Nos voisins les Anglais ont envisagé le
péril pour letirs industries, le jour où r Amé-
rique restreindrait ses exportations de coton.
En même temps qu'ils prévoyaient, écrit
M. Albert Canet, ils se mettaient à l'oeuvre,
d'abord en faisant une propagande intense
sur le danger en perspective; le Gouvernement
a fourni de l'argent par dizaine de millions,
les patrons comme les ouvriers ont d'un
même élan apporté leur obole pour la grande
cause à une société cotonnière d'études, sem-
blable à VAssociation cotonnière française.
Et M. Albert Canet de citer ce passage du
discours d'un député travailliste au Congrès
international colonial de 1925 :
En ce qui regarde la question qui nous
occupe, il n'existe aucune dissension entre
les patrons et les ouvriers, nous travail-
lons de concert depuis 10 ans pour amé-
liorer et augmenter la production coton-
nibre. La grande masse des ouvriers # n'a
pas contribué pour moins de 54.000 livres
à la caisse de l'Association : cette somme a
été recueillie au moyen de quêtes faites
chaque semaine, et aujourd'hui on répète
la même opération pour obtenir 25.000 li-
vres.
Voici, à titre comparatif, l'effort des gOtl-
vernements anglais, allemand et français en
t9i3
- Angleterre : 250.000 francs plus garantie
d'intérêt à un emprunt de 75 millions. Alle-
magne : 450.000 fr. plus avance de 250.000
sur tine somme de 1.250.00© francs.
France : 126.000 francs.
M. Albert Canet reproduit les résultats
obtenus dans nos Colonies, chiffres que con-
naissent les lecteurs des Annales Coloniales.
Nous nous bornerons donc à signaler les
conseils que donne l'auteur de cette brochure
pour intensifier la propagande en javeu' des
entreprises pour la culture du colon: cause-
ries, cinéma feront connaître aux masses tout
l'intérêt que présente cette importante ques-
tion.
M. Albert Canet termine en demandant :
1° Que chacun pense au cotOit français,
au coton qui fera remonter le cours de notre
monnaie, au colon et à tous les produits colo-
niaux qui feront baisser le coût de la vie.
2° Aux syndicats patronaux et ouvriers, du
commerce cl de l'industrie de participer à
l'œuvre coloniale française pécuniairement
et moralement ; que le Corps enseignant ins-
truise la jeunesse dans cet ordre d'idée.
Il est à souhaiter que la région de Troyes
ne reste pas insensible à l'appel du distingué 1
industriel grâce à la persévérance de qui nous
verrons peuUctre la grande citfr mondiale de
la bonneterie, soucieuse de son avenir comme
de celui de toute Vindustrie textile française,
prendre l'initiative d'un grand mouvement en
faveur de la culture dit coton dans notre do-
maine colonial africain.
Edouard Néron,
Sénateur de la Haute-Loire,
Membre de la. Commission
des Colonies et Protectorats.
dow
PROPAGANDE SCOLAIRE
-tI.
M. Gaston Jospph. Directeur de l'Agence
Economique de l'Afrique Occidentale Frnn-
,/lise. fera le samedi 21. couranl, à 20 h. /?,
i.no conférence illustrée de projections à
J Amicale des Instituteurs, l'i, rue Hourg-
l'Abbé,
CONFÉRENCES
-").-
M. Auguste Terrier, serriHaire ffi'niVnl du Co-
7rI Hé iln 'VAjrtnuf. Franchise, Conseiller du Gnu-
vernoment chéri11 en. a l'ait hier, à l'Ecole dos
Hautes Etudes socinles, une conférenco pnrticn.
'it"rcmenl intéressante sur « l'œuvr française au
Maroc ».
M. Terrier dans son exposé très viynnt., a dé-
nnt très heureusement les carnet.irisUqucs de.
notre Protectorat marocain et ses résultais.
Une prochaine Conférence sera faite sous Ip
TnSmos auspices, le mercredi 28 janvier, il
17 heures 30 par M. Camille Guy, fïouvcrneur des
Colonies, sur « La qrande tAche 0c 1.4iiiqiie Oc-
cident nie 'II,
A LA CHAMBRE
--{)-o---
DEBATS
Les incidents sahariens
Au cours de la discussion hier dubudget
des Alfaires Etrangères, M. Edouard Ùou-
liev a appelé l'attention du Gouvernement
sur la confrérie musulmalno ct.c.i Senouseis
dont le chef, après avoir dû quitter la Tri-
politaine et la Syrie, s'est réfugiés à An-
gora. S'il est vrai qu'il y ait eu récemment
des incidents sur la route d'Algérie ou Ni-
gcr, on peut être sûr que les Senoussairi n'y
sont pas étreiiger&.
M. llerriot a immédiatement profité de
l'otbservation du député de la Seine, pour
faire la déclaration suivante :
« Nous avons été informés par le com-
mandant du territoire d'Aïn-Sefra qu'il y
avait eu des incident, trois, quelque temps
ouparavant, sur la piste.
Et d'abord, un courrier a disparu. On
est allé à la recherche, mais sans résultat
jusqu'à présent. Il y a eu, ensuite, ce que
l'on appelle un djich, un groupe d'Arabes
dissidents qui s'est lancé sur la piste et
qui a eu un conflit avec une caravane. Un
caravanier a été tué.
Le 4.1'oisième incident est un peu plus
grave que les précédents. Il s'agit d'une
attaque exécutée par une tribu sud-maro-
caine, la tribu dM Amljeras, si mes souve-
nirs sont exaots. Celte fois, il y clJt trois
tués et un certain nombre de blesses. Ce
dernier incident, si ma mémoire m1 sert
bien, s'est produit d'ans la nuit du 29 au 30
décembre.
Après ces incidents, le Gouvernement
français a considéré qu'il aurait été Impru-
dent de laisser le roi des Belges s'engager
sur une piste où il pouvait courir ces na-
sards.
Je crois qu\ij ne faut pas exagérer l'im-
portance de ces incidents. Les indications
arrivées d'Algérie, en particulier celles
que m'envoie le commandant du territoire
d'Arn-Serra, le général Dinot, tendent a
faire croire que ces pillards, cause de ces
incidents, sont de simples pillards cupides
qui, ayant appris à Id suite d'une publicité,
qui a ses avantages sans doute, mais qui
n'est pas sans inconvénients, qu'une cara-
vane très importante devait passer, ont
essayé de prendre des dispositions pour
l'attaquer.
C est une interprétation.
Je ne crois donc pas qu'on doive exagé-
rer ce qu'il peut y avoir d'inquiétant dans
ces petits incidents.
Au surplus,le Gouvernement s'est préoc-
cupé de porter remède à cette situation.
Le remède est très simple. Il est dans
lo développement des compagnies sooa..
riennes. J'ai prié M. le ministre de la
Guerre d'étudier le développement dç ces
compagnies.
Je dois dire, iL cette occasion, que je
regrct'te infiniment que ces incidents aient
pu gêner un voyage très intéressant:
Mais,si le rôle des industriels est d'avoir
de l'audace et. le rôle du Gouvernement
de les aider, c'est aussi le rôle du Gouver-
nement de prendre des précautions pour
que des personnes de II. qualité et de l'im-
portance du roi des BelgJcs ne soient pas
exposées. (Très bien très bien 1)
Si le roi des Belges avait été seulement
molesté sur la route, quels reproches au-
rait-on eu le droit de diriger conlre le Cou-
vernement 1
le saisis cette occasion de m'expliquer
et je ramène ti leurs justes proportions ces
événements qui, à mou avis, doivent être
interprétés plus par la cupidité de tribun
de l'extrême sud du Maroc que par les
raisons politiques. »
C'est seulement sur le terrain sportif
que peuvent être retenues les observations
du Président du Conseil, le raid Citroën
avcc ses quatre ou clijq voitures allant
vers le Tchad ne pouvant prétendre à
une liaison commerciale.
Rapports et Décrets
0 u
Décret du 17 janvier 1925 réglementant
l'application aux corps et services colo-
niaux du décret du 13 novembre 1924.
Décret du 17 janvier 1925 modifiant le dé-
cret du 3 février 1922 en ce qui concerne
le traitement du greffier près le Conseil
d'appel de la Côte française des Somalis.
(. 0. du 23 janvier 1025.)
DANS LA LEGION D'HONNEUR
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Sont •''lcYtib à In di;4hi!i'' <10 ihund Ol/icier :
Ou Rabiili Aden"ihniiin<' bru M.ihiii'iml, Im-
ohfigh;!, déh'-guo liniinciur. coiisi'illor !<('1u't;iI de
Cùll:::;ln III i n('.
Benbouzid Moh;ininioiI /in.1 bon ]I;ulj S;i!;ih,
haclj^ffha u ta Meskinnu tcincut • U- f.ons-
Inutini1).
An rjrruîc de Commandeur
MM. Sehnoui Mohamed ben Alimod. Conseil-
ler trôn^itil du déniU'loinenl d'Aller : Hnihinu
Laklidar Mohamed, conseiller généraI titi d,'-
partement d'Alger; non Al, Lel-Krin, Alimed Ivri
Abdolknder agha à Si li-Aï
des (loiinrs Ileni-Chnïb et Ouled-c ï lia lia fenni-
mniip mixte du Chôlilï, : l-Vs-lial 1 r;i !-"t'l'Il HI.
ajjha au Djebel Nador («!.'• 1 larlm)'«mil «l'ilvani.
.-In grade d'it[prier
MM. Saiah AlKleJkader lu 11 Mulvmmietl he.i
Ilenni. caïd d'Or::':¡lI..;yill,' 'lé.ji.irlemei'l d' \1.
qor) : P.pnkeddoche ldi lien M ih.ind Aniziane
caïd du douai' Al'i-^oiieei eoiniinmij mi'te du
Djurdjurn (di'ivn-lenu-nt d'\!-'er. : IVn.ilulerrnh-
nwinc Alloua lien Donehi ril. e>. p
cipal et propriélain'1 ;¡ri"ld!"llï;¡ 1..tI.IHI1\ill",
Reiiaffnno Khelifa nn,ld l'i Vrl' Mid de .lou.u-
OnVd-Mimoun. unnimie. misle (|.> s don 'dé-
partement d'Oranj; Don njijnli hen Hriss.
caïd du douar (iuerloiiln. eomii.un" iiiixîe de
:-:chd,ll1 (dcpnl'km\\llt d'111:1I11 ::' 1',1,'.1,)'.1;.1'
bon Abdo.lkader, caïd île- Ouled-Sidi Rrahim,
commune mixte d'Ailou arieinrid il'Oran) :
Larihi Matacem ould l\;¡dd(lu:" ";Iïd <̃ ! ajJn
honoraire du douar Ron-'/enihis. à '::h:-ai'gTlt'
Mépîirlemenl d'Oran) : MeUki lVuadii Moha-
med ould TVmafroul. ci'td de-; douars Kaslv-
lîounvnia et Rou-Kalk>ufa. f'.):n:'ui!x mixte, de
Renault (d^pn'lemcnl d'Oran'
cowmnyïJEJ/ALGÊIHE
LA VIE ECONOMIQUE
Les derniers cours d'Alger
Vin rouge : extra, 13 à 14°, le degré, 7
à 7 50 ; 1er choix, le degré, 5 7b à 6 25 ;
2e choix, le degré, 5 ) 5 50 ; 3° choix, le de-
gré, A- 50 à 4 75 ; distillerie (propriété), 3 50
nominal.
Vin blanc : de raisins rouges, 5 25 &
0 Tr le degré ; de raisins 61ancs, 6 25 à
7 25 le degré.
Huiles d'olives.– Surfine, suivant qualité
et aci'dilé oléique, 575 600 fr. ; fines, sui-
vant qualité et acidité oléique, 550 à 500 fr.;
lampantes, suivant acidité oléique, 530 à
540 fr.
me tendre, colon, 13-i à 135 fr. les 100
kilos ; blé tendre, Maroc, sans affaires ;
blé tendre, indigène, manque ; blé dur su-
périeur, 152 à 156 fr. ; blé dur toutes pro-
venances, sans affaires ; blé dur indigène,
sans affaires ; orge colon ou supérieur, 9G
à 98 fr. ; orge indigène, 88 à 90 fr. ; orge
Maroc logée, 93 à 94 fr. ; avoine Plata, 90
a 91 fr. ; avoine Algérie, 90 à 92 fr. ;
avoine Maroc logée, manque ; fèves, toutes
provenances, 91 à 100 fr. ; Foin, 36 à 38 fr.;
paille, 15 à 17 fr.
Marché lourd, affaires rares,
nomes, vaches, choix, de 400 à 425 fr. ;
bœufs, vaches, autres, de 300 à 400 l" ,
les1100 kilos poids vif.
Moutons, brebis, choix do 1.000 à 1.10U
francs ; autres, de 700 h 900 fr., les 100 ki-
los. viande nette.
Agneaux de lait, de à 600 ; veaur de
O O à 600 ; veauï de
lait, de 500 à 550 ; poro, de 425 à 400 les
100 kilos, poids vif.
Chevaux du pays, ., bJj 2.000 fr. ;
mulets, de 1.200 à 2.600 fr. in r 'èce.
Après le Congrès des Céiâalib'.h!»
Les colons, écrit la Voix des t'vtuns, dont
c'est le métier de faire pousser h- nié et les
autres céréales, ont pu savoir, pat \.-s jour-
naux, qu'un Congrès dit « des (..ôr cuiistes »
s'est tenu récemment à Alger. Ils ont ap-
pris qu'à ce congrès assistaient, en nombre
et on qualité, les représentants du com-
merce et aussi oeux des places, notamment
de Marseille, par où s'importe, dans lu Mé-
tropole, une - notable part de la production
algérienne des céréales.
Mais ce que des colons auront pu remar-
quer, comme noue, et qui n'aura pas man-
qué de les frapper, c'est qu'à ce Congrès
des Céréalistes On avait totâTeïhêlit - oÜIffiè
de convoquer ceux qui précisément produi-
seul l'article, faisant l'objet de questions à
l'étude et sans lesquels il n'y aurait lieu ni
à commerce, ni à congrès des céréales. Cet
oubli, mettons accidentel, est tout de mémo
trop significatif pour n'être pas relevé.
Statistique mensuelle du mouvement
des vins en Algérie
Mois de décembre 192k
Quantités sorties îles chais des récoltants
Uéoumhro h. 59\.642
Mois antérieurs de la campagne 2.847.495
Totaux an 31 décembre 3.4-W.137
Quantités imposées a u droit île circulation
{consotn motion)
'Décembrc 6 V. 401
Muis antéri 'urs du l;i campagne lin.863
Toi aux an ol iléivmlnv 2Û3.267
Slocl; rofnnmrciat nu Ji'inirr jour du mois
Décembre 07.401
Totaux au 31 décembre l.li-S.79G
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
La terre tremble à Constantine
Des ,'j,'CflllSS/'S s¡sm¡flu,S ont pt£.! rsscn-
ties hier malin, d 1 h. -.!I), .¡. h. 15 et 11 fu..:ll-
res à Constantine.
Quelques habitants e[[ra-yés ont juiltd
Constantine pour Bàm:, d'autres se sont rë-
iuqirs dans la campagne.
iPar dépéche.)
COURRIER DE LA TUNISIE
-0-:>---
LA VIE ECONOMIQUE
La situation agricole
Ouiiplétoiit-, nos 1 e'iiseiyivjments d'avant-
hier :
t.a végcîali -'ii «les fnuiTasJîek ot des pâtu-
rages a" été f:I\'lll'i.,'", par la température
relativement douee ̃ -t le t-iups calme de la
périud. ̃ du 1er au :>1. Les plantas spontanées
b-1) pour
fournir la iiuurril mv des troupeaux, sauf
dans quelques loenlilé.s du territoire ilu < Con-
trôle civil de GaliLtj .»ù l-s pluies oui été
insuffisantes pnur assurer leur végétation
normale.
L'élat d .s troupeaux s eM amélioré aaw
le courant du mois : il éi^it bon ou assez
lion de-as le Nord rl l>-s t.Tiituiivs militai-
res : assez, buii on passable dar.ts les Hnn!:!
LMalieaux, 1 ̃ ï Sahel. le ("en! <• et le Sud.l. elal
pic-air-' <1 a'iiinau\ au e >]inn',nerii)<,n! .L'
f aiiloii:.e- f a s ; p ! ; redmii -r 'a mnrlahlé a.
IVldréi' (1 i 11 i (']̃ : e.'i !. - V 'II 1 1, '.l i e IV'
'I.;;;t ))'1S pmduiie jlis.pi pr -seul, i<-1 ̃ ;i,
fa tel 11) ";d U I e a S Se/. diU''<' d déielnblV. f >11
p;>u! i'oiiS:1' M'e,' eiiinme .1 '>• U j r>'S e 1T1-
lit, pad
aeeoinpa."né, s de u.ilab'es abniss' iiieul.s fll
t "ũ ; 1 '• .itnre.
T.n Iaille ib' 'a iuM'e a été eonlvané.1 du
ail '.<) par !'S piuiis et «-n^Ulte Ui\"i 'S
Le lab
la Iii, d • ilée.-îlibre. la cueillelte d< s
.̃li\es élait leriuin'V dai^s P Sab> ], presque
10i'i 11 ; 1 ̃ à Sf r\) l.-iîîaii snn pb-in dans
le Nord.
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