Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 01 mai 1903 01 mai 1903
Description : 1903/05/01 (A4,N9). 1903/05/01 (A4,N9).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6108534f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
Quatrième Année. ~N« !>. I»rlx : 0 Ir. 23 cent. {"Mai 1903.
Directeur : Marcel HUKDKL
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Il ne Murait Arc question d'étudier Ici «tant le détail la colonisation ruW
en Asie,le r '"nnisme colonisateur le plus énorme qui soit au inonde. Nous
voudrions sv, .entent détacber de celle élude d'cascmble que non* avons
entreprise quelque* brève* considérations qui marquent le but, le* mojcn*
et le» principaux résultat» dé celte colossale entreprise. %
l no considération essentielle quand on parle de colonisation sibérienne
est la suivante i le* éléments colonisateurs/les procédés, le* loi* et I«ÂK
sultal*sont différents selon que Ton considère telle ou telle partie de la
Sibérie, oti bien telle partie à diflererite* époque* de son développement.
Sans entrer H dans de trop minulietu détails, il nous «unira de distinguer
soigneusement dans l'espace la colonisation de ta Sibérie IJksrfdenlalé et
Orientale et celle de l'oussouri e| du moyen Amour ; puis, dans le temps,
la période anlérîeureaut année* 7'M/r«r-rmjf-rf/x — et la période qui s'est
ouverte avec là dernière décade duMX* siècle.
Les premiers colons russes en Sibérie furent de deu* sorte* : de* ont intact
des soldats. Les ».//&tifi étaient des serf* fugitifs, des aventurier* ou des dis-
sidents religicuv qui allaient clicrclier dans les solitudes de l'Asie la liberté
l-fijsiqtie on morale. Le* soldats étaient;d« Cosaque* que ton établissait en
cordon*"de défense sur la frontière de ehaqttenomclle conquête asiatique.
(7e*l ainsi que, a chaque étape de la complète, correspond ont ligne d'eu-
Missements cosaques. :
Ajoutons des proscrits, de* forçai* évadé* ou relégués, et nous aurons cité
toits les éléments européens qui jusque vers 1890, peuplèrent la Sibérie. Ce*
divers élément* avaient constitué sinon un peuple à pari,; du moins une
société d*un caractère spécial, très différent du caractère russe, plu* rude,
certes, mais éf-ergiqne et indépendant. LÉ. Sibérie était, jusqu'au* dernière*
année* du XIX* siècle, un épouvantait pour le* (tusse*, et. pour te* Sibérien*
une jàtflé tendrement aimée. Malgré l'affranchissement des serfs, l'émigra-
tion y élaft toujours interdite, et ce n'est que clandestinement que le»
(•ajsans russes s> faufilaient ri *> installaient.
Lorsque commencèrent tes Iravaut préparatoires du Transsibérien,on dut
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Sans entrer H dans de trop minulietu détails, il nous «unira de distinguer
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