Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12). 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98041559
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
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- SOMMAIRE
- Nos 1 et 2
- Nos 3 et 4
- Nos 5 et 6
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 111
- Nos 7 et 8
- Nos 9 et 10
RENSEIGNEMENTS COLONIAUX
demeurent juxtaposés, à des doses plus ou moins
fortes et dans la mesure où ils doivent se com-
pléter et se combiner l'un l'autre, ces deux élé-
ments : culture générale et préparation tech-
nique. Ce plan entre en exécution, puisque, à
l'heure actuelle dans les diverses branches de l'en-
seignement technique on compte au moins
six cents élèves, les uns installés à Gorée, les
autres à Dakar. C'est là un résultat remarquable
à tous égards et qui fait bien augurer de l'avenir.
G. FRANÇOIS.
LES FRONTIÈRES ORIENTALES DU CONGO BELGE
Le Moniteur belge du 8 janvier (n° 8) a publié
le texte d'un arrêté-loi du 15 novembre 1918
approuvant l'arrangement concernant la frontière
entre les territoires belge et britannique de l'Afri-
que Orientale, du mont Sabinio à la crête de par-
tage des bassins du Congo et du Nil.
Cet arrangement, signé à Londres le 3 février
1915, réunit en un seul texte la description des
limites de la colonie belge telles qu'elles ont été
fixées par la commission anglo-germano-belge de
1910, la commission mixte de 1911 et la mission
de délimitation de l'enclave de Mahagi en 1913.
Au début de l'année 1910 s'était réunie à
Bruxelles une commission diplomatique anglo-
germano-belge, chargée de trouver une solution
aux différends qui existaient au suj et de la frontière
orientale de la colonie belge telle qu'elle se trou-
vait décrite dans l'arrangement du 12 mai 1894
entre la Grande-Bretagne et l'Etat indépendant
du Congo.
Du côté anglais, le différend provenait de l'er-
reur découverte à la suite des travaux de trian-
gulation anglo-allemands d'un côté, et germano-
belges de l'autre.
Le méridien primitivement considéré comme
étant le 30° E.G. passait à 16 kilomètres environ
du méridien tel qu'il fut fixé par les travaux des
commissions de délimitation qui opérèrent le long
du 1er parallèle Sud et au Nord du Tanganyika, le
long de la frontière occidentale du territoire con-
testé allemand. Cette erreur une fois constatée,
la région comprise entre les deux méridiens, l'an.
cien 30°, connu encore sous le nom de méridien
Mac-Donald, et le 30° nou veau, le ter parallèle Sud
et la crête Congo-Nil fut considérée par la Bel-
gique et l'Angleterre comme neutre. Une com-
mission mixte fut chargée en 1907 de relever la
carte des parties en litige, elle termina ses tra-
vaux au début de 1908.
Il restait cependant une région où le litige an-
glo-belge existait à l'état latent, c'était celle qui
se trouvait comprise entre le 1er parallèle Sud et
la limite Nord du territoire contesté germano-
belge. Cette dernière limite avait fait l'objet de
discussions continuelles, dues à la rédaction am-
biguë de la convention qui fixait ces limites. Il
était stipulé, en effet, que la frontière Nord du
territoire contesté du Kivu était formée par une
droite joignant le point d'aboutissement de la
« ligne médiane du Kivu » au point 1°20' sur le
30° méridien E. G. La frontière était ensuite
constituée par le 30° méridien depuis 1°20' Sud
LES FRONTIÈRES ORIENTALES DU CONGO BELGE
jusqu'à 1° Sud. La difficulté consistait surtout
dans l'interprétation à donner au terme de « ligne
médiane du lac Kivu ». Il n'existe, en effet au-
cune définition de la médiane en dehors de celle
qui s'applique à certaines figures géométriques
simples, le texte laissait donc le champ libre à la
fantaisie la plus complète, car il n'était même
pas possible d'assimiler à une forme géomé-
trique les contours découpés sinueux du lac Kivu,
dont le centre se trouvait occupé par une île de
40 kilomètres de long, très riche et très peuplée.
On se trouvait en somme en présence d'un de
ces problèmes absurdes dus à des rédactions de
traités par des diplomates ignorants des moyens
techniques propres à les appliquer. Inutile de dire
— 39 -
demeurent juxtaposés, à des doses plus ou moins
fortes et dans la mesure où ils doivent se com-
pléter et se combiner l'un l'autre, ces deux élé-
ments : culture générale et préparation tech-
nique. Ce plan entre en exécution, puisque, à
l'heure actuelle dans les diverses branches de l'en-
seignement technique on compte au moins
six cents élèves, les uns installés à Gorée, les
autres à Dakar. C'est là un résultat remarquable
à tous égards et qui fait bien augurer de l'avenir.
G. FRANÇOIS.
LES FRONTIÈRES ORIENTALES DU CONGO BELGE
Le Moniteur belge du 8 janvier (n° 8) a publié
le texte d'un arrêté-loi du 15 novembre 1918
approuvant l'arrangement concernant la frontière
entre les territoires belge et britannique de l'Afri-
que Orientale, du mont Sabinio à la crête de par-
tage des bassins du Congo et du Nil.
Cet arrangement, signé à Londres le 3 février
1915, réunit en un seul texte la description des
limites de la colonie belge telles qu'elles ont été
fixées par la commission anglo-germano-belge de
1910, la commission mixte de 1911 et la mission
de délimitation de l'enclave de Mahagi en 1913.
Au début de l'année 1910 s'était réunie à
Bruxelles une commission diplomatique anglo-
germano-belge, chargée de trouver une solution
aux différends qui existaient au suj et de la frontière
orientale de la colonie belge telle qu'elle se trou-
vait décrite dans l'arrangement du 12 mai 1894
entre la Grande-Bretagne et l'Etat indépendant
du Congo.
Du côté anglais, le différend provenait de l'er-
reur découverte à la suite des travaux de trian-
gulation anglo-allemands d'un côté, et germano-
belges de l'autre.
Le méridien primitivement considéré comme
étant le 30° E.G. passait à 16 kilomètres environ
du méridien tel qu'il fut fixé par les travaux des
commissions de délimitation qui opérèrent le long
du 1er parallèle Sud et au Nord du Tanganyika, le
long de la frontière occidentale du territoire con-
testé allemand. Cette erreur une fois constatée,
la région comprise entre les deux méridiens, l'an.
cien 30°, connu encore sous le nom de méridien
Mac-Donald, et le 30° nou veau, le ter parallèle Sud
et la crête Congo-Nil fut considérée par la Bel-
gique et l'Angleterre comme neutre. Une com-
mission mixte fut chargée en 1907 de relever la
carte des parties en litige, elle termina ses tra-
vaux au début de 1908.
Il restait cependant une région où le litige an-
glo-belge existait à l'état latent, c'était celle qui
se trouvait comprise entre le 1er parallèle Sud et
la limite Nord du territoire contesté germano-
belge. Cette dernière limite avait fait l'objet de
discussions continuelles, dues à la rédaction am-
biguë de la convention qui fixait ces limites. Il
était stipulé, en effet, que la frontière Nord du
territoire contesté du Kivu était formée par une
droite joignant le point d'aboutissement de la
« ligne médiane du Kivu » au point 1°20' sur le
30° méridien E. G. La frontière était ensuite
constituée par le 30° méridien depuis 1°20' Sud
LES FRONTIÈRES ORIENTALES DU CONGO BELGE
jusqu'à 1° Sud. La difficulté consistait surtout
dans l'interprétation à donner au terme de « ligne
médiane du lac Kivu ». Il n'existe, en effet au-
cune définition de la médiane en dehors de celle
qui s'applique à certaines figures géométriques
simples, le texte laissait donc le champ libre à la
fantaisie la plus complète, car il n'était même
pas possible d'assimiler à une forme géomé-
trique les contours découpés sinueux du lac Kivu,
dont le centre se trouvait occupé par une île de
40 kilomètres de long, très riche et très peuplée.
On se trouvait en somme en présence d'un de
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