Presse et revues
720 pages
Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 203
Abdi, indécis, se sont abstenus. Les Marmoucha,
accourus, ne sont pas intervenus, arguant de l'in-
quiétude que leur cause notre présence à Kasbat-
el-Makhzen.
Le contre -coup de ce succès se fera sentir dans
le massif zaïan, où \.ous poursuivons, en ce mo-
ment même, un travail politique du plus haut
. intérêt.
Il sera sensible également dans le Haut-Atlas
où les Chleuhs s'assemblent et s'agitent autour
d'Azilal, où les Aït-Moghrad, dressés par la pro-
pagande du chérif Si Hocein ou Temga, hésitent
entre l'attaque du Djorf et celle du Tafilalet.
Elle sera connue dans le Sud-Ouest, et consti-
tuera une utile diversion à la propagande alle-
mande qui, des Canaries, prodigue à El Hiba de
l'argent, des conseils et des promesses.
R. DE S.
Rabat, 15 juillet 1918.
Deuxième additif à l'Ordre général n° 74
du 20 décembre 1917.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre de
l'armée :
SIEGELE, sous-lieutenant, pilote aviateur, de l'esca-
drille 552. « Pilote d'une bravoure à toute épreuve, payant
lui-même d'exemple; a su tir-er de son détac.iement un
parti remarquable. Du 31 octobre au 25 novembre 1917, a
effectué des reconnaissances périlleuses, mitraillant et
.... bombardant des rassemblements ennemis, leur infligeant
de très fortes pertes. Déjà trois fois cité à l'ordre. »
Fait au quartier général à Rabat, le 13 mai 1918.
Additif à l'ordre général n° 77
du 20 janvier 1918.
Le général de division LYAUTEY, commissaire Résident
général de France au Maroc, commandant en chef, cite à
l'ordre des troupes d'occupation du Maroc :
LAUZEL, caporal au ba-taillon de marche du 4e zouaves.
« A la prise de Toumzit. le 17 novembre 1917, a fait preuve
de courage et de sang-froid en installant sa mitrailleuse
- sur une positionllangereuse afin de protéger efficacement
les unités qui organisaient la crête. A été blessé sur sa
pièce..»
Fait au quartier général à Fez, le 25 mars 1918.
Ordre général n° 78.
Le général de division LYAUTEY, commissaire Résident
général de France au Maroc, commandant en chef, cite à
l'ordre des troupes d'occupation :
t BOURRADÀM (Constant-Paul), lieutenant aviateur, section
Nieuport 556. « Très ancien pilote, dont l'entrain ne s'est
jamais démenti. N'a cessé, depuis le début de la campagne,
de faire preuve des plus belles qualités militaires avec la
plus haute conscience du devoir à accomplir. Au début de
la guerre, bien que blessé sur le front français au retour
d'une mission aérienne, a continué à rechercher les mis-
sions les plus périlleuses; a toujours donné le plus bel
exemple à ses camarades et ses chefs n'ont eu qu'à modé-
rer son ardeur. Compte 1 350 heures de vol, dont près de
600 à l'ennemi. Tombé glorieusement pour la Patrie, en
avion, le 17 janvier, à Meknès, en allant rallier d'urgence
le Tafilalet où son escadrille était appelée. »
Fait au quartier général, à Casablanca, le 25 janvier 1918.
LYAUTKY.
Ordre général n° 79.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre des
troupes d'occupation du Maroc :
-j- ADDA L'HABIB, cavalier au 3° escadron du 2° régiment
de spahis. « Ancien caïd, engagé avec ses deux fils pour
la durée de la guerre, ayant eu un de ses fils tué sous ses
yeux dans un combat autour de Taza,a. demandé, malgré
son age, à rester au régiment pour le venger. Détaché
comme cavalier interprète au Service des renseignements,
a trouve une mort glorieuse, aux environs de Kebibicha,
le 7 janvier 1918, dans un combat entre un détachement de
moghazeni qu'il accompagnait volontairement et un djich
de Berabers. »
Fait au quartier général à Rabat, le 14 février 1918.
LYAUTEY.
Ordre général n° 80.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre des
troupes d'occupation au Maroc :
HANSIOT, légionnaire de lre classe au 26 bataillon du
fer étranger. « S'est distingué au cours de nombreuses
opérations par son courage et son allant; au combat d'EI-
Kelaa des Beni-bou-Guitoun, le 27 novembre 1914, a faci-
lité, par une reconnaissance hardie, l'occupation d'une
position importante et a été grièvement blessé au cours
de sa mission. »
MOREAU, sergent, 7e compagnie du 1er régiment étran-
ger. « S'est signalé dans plusieurs affaires par sa belle atti-
tude au feu; le 10 août 1914, au combat de Sidi-Omrane
(Taza), au cours d'une charge à la baïonnette exécutée
pour disputer les morts et les blessés à un ennemi nom-
breux et mordant, a fait preuve d'un courage et d'un
esprit de sacrifice hors de pair. A été grièvement blessé. »
PIERRE, brigadier au 3, escadron du 4e régiment de
spahis. « Le 19 décembre 1916, à Khenifra, protégeant
seul contre un fort groupe d'adversaires le repli d'un petit
poste, a été grièvement blessé en faisant preuve de dévoue-
ment, d'énergie et de sang-froid. Déjà blessé au front de
France. »
-HOFFMANN (Emile), sergent de la 7" compagnie du 1ER étran-
ger. « Au cours de nombreuses affaires auxquelles il a pris
part, a toujours témoigné d'un allant remarquable et du
plus beau courage. Le 10 août 1914, à Taza, a eu la poi-
trine traversée d'un coup de feu pendant une charge à la
baïonnette contre un ennemi acharné et supérieur en
nombre. »
BOUAZZA ou RAHO, 2e classe au 15e goum mixte marocain.
« Le 3 décembre 1917, au cours d'une violente attaque par
un groupe d'adversaires des plus mordants, s'est distingué
par sa hardiesse et son allant; a été grièvement blessé en
se portant au secours d'un camarade entouré d'ennemis. »
ROUSSEL, sergent à la 7e compagnie du l#r étranger. « Le
10 août 1914, à Taza, au cours d'une violente charge à la
baïonnette contre un ennemi acharné, a montré un cran
sans pareil et une bravoure à toute épreuve. A eu la poi-
trine traversée d'un coup de feu. »
Fait au quartier général à Rabat, le 27 février 1918.
Ordre général n° 81.
Dans la nuit du 6 au 7 février f918. Abd el Malek diri-
geait un très fort contingent de ses réguliers encadrés pat-
plusieurs agents allemands, entre Guercif et M'Coun, avec
mission de détruire les ouvrages d'art de la voie ferrée.
Le 7 au matin, l'ennemi se heurtait à un de nos détache-
ments de surveillance de la voie et l'attaquait vigoureuse-
ment. Après une chaude affaire, ce détachement, que ve-
naient renforcer spontanément des cavaliers de notre tribu
des Haouaras, repoussait l'adversaire en lui infligeant des
pertes sanglantes; en particulier, trois cadavres d'agents
allemands restaient entre nos mains.
A la suite de ces opérations, le commissaire Résident
général de France au Maroc, commandant en chef, cite à
Abdi, indécis, se sont abstenus. Les Marmoucha,
accourus, ne sont pas intervenus, arguant de l'in-
quiétude que leur cause notre présence à Kasbat-
el-Makhzen.
Le contre -coup de ce succès se fera sentir dans
le massif zaïan, où \.ous poursuivons, en ce mo-
ment même, un travail politique du plus haut
. intérêt.
Il sera sensible également dans le Haut-Atlas
où les Chleuhs s'assemblent et s'agitent autour
d'Azilal, où les Aït-Moghrad, dressés par la pro-
pagande du chérif Si Hocein ou Temga, hésitent
entre l'attaque du Djorf et celle du Tafilalet.
Elle sera connue dans le Sud-Ouest, et consti-
tuera une utile diversion à la propagande alle-
mande qui, des Canaries, prodigue à El Hiba de
l'argent, des conseils et des promesses.
R. DE S.
Rabat, 15 juillet 1918.
Deuxième additif à l'Ordre général n° 74
du 20 décembre 1917.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre de
l'armée :
SIEGELE, sous-lieutenant, pilote aviateur, de l'esca-
drille 552. « Pilote d'une bravoure à toute épreuve, payant
lui-même d'exemple; a su tir-er de son détac.iement un
parti remarquable. Du 31 octobre au 25 novembre 1917, a
effectué des reconnaissances périlleuses, mitraillant et
.... bombardant des rassemblements ennemis, leur infligeant
de très fortes pertes. Déjà trois fois cité à l'ordre. »
Fait au quartier général à Rabat, le 13 mai 1918.
Additif à l'ordre général n° 77
du 20 janvier 1918.
Le général de division LYAUTEY, commissaire Résident
général de France au Maroc, commandant en chef, cite à
l'ordre des troupes d'occupation du Maroc :
LAUZEL, caporal au ba-taillon de marche du 4e zouaves.
« A la prise de Toumzit. le 17 novembre 1917, a fait preuve
de courage et de sang-froid en installant sa mitrailleuse
- sur une positionllangereuse afin de protéger efficacement
les unités qui organisaient la crête. A été blessé sur sa
pièce..»
Fait au quartier général à Fez, le 25 mars 1918.
Ordre général n° 78.
Le général de division LYAUTEY, commissaire Résident
général de France au Maroc, commandant en chef, cite à
l'ordre des troupes d'occupation :
t BOURRADÀM (Constant-Paul), lieutenant aviateur, section
Nieuport 556. « Très ancien pilote, dont l'entrain ne s'est
jamais démenti. N'a cessé, depuis le début de la campagne,
de faire preuve des plus belles qualités militaires avec la
plus haute conscience du devoir à accomplir. Au début de
la guerre, bien que blessé sur le front français au retour
d'une mission aérienne, a continué à rechercher les mis-
sions les plus périlleuses; a toujours donné le plus bel
exemple à ses camarades et ses chefs n'ont eu qu'à modé-
rer son ardeur. Compte 1 350 heures de vol, dont près de
600 à l'ennemi. Tombé glorieusement pour la Patrie, en
avion, le 17 janvier, à Meknès, en allant rallier d'urgence
le Tafilalet où son escadrille était appelée. »
Fait au quartier général, à Casablanca, le 25 janvier 1918.
LYAUTKY.
Ordre général n° 79.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre des
troupes d'occupation du Maroc :
-j- ADDA L'HABIB, cavalier au 3° escadron du 2° régiment
de spahis. « Ancien caïd, engagé avec ses deux fils pour
la durée de la guerre, ayant eu un de ses fils tué sous ses
yeux dans un combat autour de Taza,a. demandé, malgré
son age, à rester au régiment pour le venger. Détaché
comme cavalier interprète au Service des renseignements,
a trouve une mort glorieuse, aux environs de Kebibicha,
le 7 janvier 1918, dans un combat entre un détachement de
moghazeni qu'il accompagnait volontairement et un djich
de Berabers. »
Fait au quartier général à Rabat, le 14 février 1918.
LYAUTEY.
Ordre général n° 80.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre des
troupes d'occupation au Maroc :
HANSIOT, légionnaire de lre classe au 26 bataillon du
fer étranger. « S'est distingué au cours de nombreuses
opérations par son courage et son allant; au combat d'EI-
Kelaa des Beni-bou-Guitoun, le 27 novembre 1914, a faci-
lité, par une reconnaissance hardie, l'occupation d'une
position importante et a été grièvement blessé au cours
de sa mission. »
MOREAU, sergent, 7e compagnie du 1er régiment étran-
ger. « S'est signalé dans plusieurs affaires par sa belle atti-
tude au feu; le 10 août 1914, au combat de Sidi-Omrane
(Taza), au cours d'une charge à la baïonnette exécutée
pour disputer les morts et les blessés à un ennemi nom-
breux et mordant, a fait preuve d'un courage et d'un
esprit de sacrifice hors de pair. A été grièvement blessé. »
PIERRE, brigadier au 3, escadron du 4e régiment de
spahis. « Le 19 décembre 1916, à Khenifra, protégeant
seul contre un fort groupe d'adversaires le repli d'un petit
poste, a été grièvement blessé en faisant preuve de dévoue-
ment, d'énergie et de sang-froid. Déjà blessé au front de
France. »
-HOFFMANN (Emile), sergent de la 7" compagnie du 1ER étran-
ger. « Au cours de nombreuses affaires auxquelles il a pris
part, a toujours témoigné d'un allant remarquable et du
plus beau courage. Le 10 août 1914, à Taza, a eu la poi-
trine traversée d'un coup de feu pendant une charge à la
baïonnette contre un ennemi acharné et supérieur en
nombre. »
BOUAZZA ou RAHO, 2e classe au 15e goum mixte marocain.
« Le 3 décembre 1917, au cours d'une violente attaque par
un groupe d'adversaires des plus mordants, s'est distingué
par sa hardiesse et son allant; a été grièvement blessé en
se portant au secours d'un camarade entouré d'ennemis. »
ROUSSEL, sergent à la 7e compagnie du l#r étranger. « Le
10 août 1914, à Taza, au cours d'une violente charge à la
baïonnette contre un ennemi acharné, a montré un cran
sans pareil et une bravoure à toute épreuve. A eu la poi-
trine traversée d'un coup de feu. »
Fait au quartier général à Rabat, le 27 février 1918.
Ordre général n° 81.
Dans la nuit du 6 au 7 février f918. Abd el Malek diri-
geait un très fort contingent de ses réguliers encadrés pat-
plusieurs agents allemands, entre Guercif et M'Coun, avec
mission de détruire les ouvrages d'art de la voie ferrée.
Le 7 au matin, l'ennemi se heurtait à un de nos détache-
ments de surveillance de la voie et l'attaquait vigoureuse-
ment. Après une chaude affaire, ce détachement, que ve-
naient renforcer spontanément des cavaliers de notre tribu
des Haouaras, repoussait l'adversaire en lui infligeant des
pertes sanglantes; en particulier, trois cadavres d'agents
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