Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27). 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97885087
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 57
fer la vie normale de la population. Bien d'autres précau-
tions ont été prises par le gouvernement pour protéger le
faible et venir en aide aux malheureux, précautions grâce
auxquelles nous devons le reconnaître, la situation géné-
rale du pays est à tous les points de vue, satisfaisante. Ce
bien-être, nous le devons au gouvernement du Protectorat
qui tout dernièrement encore a donné une nouvelle preuve
de sa bienveillance pour nos croyances religieuses en nous
ouvrant le chemin du Jledjaz et en permettant à 200 de
nos coreligionnaires de remplir le devoir du pèlerinage que
les événements actuels avaient empêché les musulmans
d'accomplir.
Il est donc de notre devoir de lui en témoigner notre pro-
fonde reconnaissance, d'autant plus qu'il a accompli cette
œuvre à l'heure où il était absorbé par les préoccupations
de la guerre actuelle.
C'est d'ailleurs avec un vif plaisir que je rapporte ici les
belles paroles de l'un de mes collègues qui en parlant de
la France disait dernièrement : « Commént ne serions-nous
pas reconnaissants à la France alors que, tenant le glaive
de la main droite, elle répand de 'la main gauche tous les
bienfaits sur S'es protégés ? ■■ Messieurs, ai-je besoin de vous
rappeler que l'ennemi de la France avait préparé cette,
guerre pendant quarante-cinq ans et qu il l'a déchaînée
convaincu de parvenir à ses desseins; mais il avait compté
sans la vaillance des troupes alliées et surtout des troupes
françaises dont le courage a émerveillé le monde. Il nous
suffit de citer comme exemples les derniers succès de la
Somme et de Verdun :ces victoires qui seront enregistrées
par l'Histoire nous révèlent l'épuisement de la puissance.
allemande. Cet ennemi de la civilisation faisait preuve au
début de la guerre d'un grand orgueil et d'une extrème
arrogance, croyant fermement à une victoire facile; mais
aujourd'hui le découragement commence à l'envahir et il
n'a plus dans l'issue de la lutte la confiance du début. Il
voit devant lui des forces qui augmentent tous les jours et
l'horizoii commence à s'assombrir devant ses .yeux. Alors
pour échapper à la conséquence terrible de son agression
1 a proposé la paix, voulant faire croire au monde que son
geste était celui d'un vainqueur généreux, mais avons-
nous jamais vu un vainqueur solliciter la paix de ses enne-
mis? D'ailleurs les Alliés ne tomberont pas dans ce piège
et ne remettront le glaive au fourreau qu'après avoir im-
posé à l'Allemagne les conditions de leur paix qui la ren-
dent incapable de troubler à l'avenir la tranquillité du
monde civilisé.
Nous devons donc attendre avec pleine confiance le jour
prochain ou les efforts des Alliés seront couronnés par la
victoire finale à laquelle auront contribué UJ certain nom-
bre de nos enfants qui ont offert leur vie aux côtés de
leurs frères français.
Ce jour-là il sera loisible à la France de continuer à
manifester plus à l'aise sa sollicitude pour les musulmans
placés sous son protectorat pour leur permettre de pour-
suivre jusqu'au bout sa tâche sur le chemin du progrès et
de la civilisation sous l'égide de l'éminent représentant de
la République, .avec le concours éclairé de notre vénéré
souverain. Pour terminer nous adressons l'hommage de
notre admiration aux troupes alliées qui défendent la
cause de la justice, de la liberté et de la civilisation.
D'autre part, M. Zaouche, au début de son
rapport sur le budget, a dit :
Une année est s'écoulée depuis que nous nous sommes
réunis pour examiner le budget de 1916, et la guerre dure
encore, toujours plus rude, toujours plus acharnée.
Que d'événements cependant durant ces douze mois? La
France a écrit la page la plus héroïque, la plus glorieuse
de son histoire. 'La bataille de Verdun, notamment, restera
comme le fait d'armes le plus grandiose que le monde ait
jamais connu.
Pendant dix mois consécutifs, jour et nuit, les soldats de
France ont fait de leurs poitrines un mur d airain qui a
empêché l'ennemi d'aller plus loin. Ni l'artillerie des Alle-
mands, ni les engins de toutes sortes, ni leurs gaz as-
phyxiants, ni les autres produits de leur science mise au
service de l'œuvre de destruction, n'ont pu avoir raison
des vaillants défenseurs de la forteresse si ardemment
convoitée pi»r eux.
Or, parmi ces héroïques soldats, dont les exploits ma-
gnifiques provoquent chaque jour 1 admiration du monde,
se trouvent les tirailleurs tunisiens qui versent leur sang
pour la grande France, à laquelle le sort de leur pays est
indissolublement lié.
A tous ces braves sans distinction nous adressons en
même temps que des félicitations chaleureuses, l'assurance
de notre gratitude.
En attendant la victoire finale dela France, notre devoir,
Messieurs, est d'aider dans la mesure de nos moyens le
gouvernement du Protectoratdans la bonne administration
du pays.
La section française a voté l'adresse suivante :
La Conférence consultative :
Fière du rôle des contingents tunisiens, français et in-
digènes sur les différents fronts de bataille, glorifie ceux
qui sont tombés au champ d'honneur et félicite les survi-
vants qui se sont montrés les dignes compagnons des
héroïques soldats de la France.
Affirme sa foi inébranlable dans le triomphe final de la
justice et du droit.
Et, prête à tous les sacrifices, prie M. le Résident général
de bien vouloir transmettre au gouvernement de la Répu-
blique l'expression de son entière confiance et de son dé-
vouement absolu.
La section indigène a voté l'adresse suivante :
La Conférence consultative indigène, réunie en session
ordinaire, a l'honneur de prier M. le Résident général de
vouloir bien être son interprète auprès de M. le ministre
des Affaires étrangères, président du Conseil, pour l'assu-
rer une fois encore de la respectueuse sympathie de la
population indigène et de son attachement à la France.
Elle le prie de vouloir bien transmettre aux défenseurs de
Verdun, tant français qu'indigènes, ses félicitations dou-
loureuses et l'assurance de sa vive gratitude.
Le budget de 1917 a été dressé comme les deux
précédents en prenant pour base celui de 1914.
Mais la Conférence a, décidé de nommer une
commission chargé de rechercher de nouvelles
ressources. Le budget ordinaire a été arrêté a
64.110.06u francs en recettes et à 64.098.752 fr.
en dépenses.
La session a donc été une occasion très nette
de loyalisme des indigènes et aussi d'union sacrée
entre les colons et l'administration. « Je vous le
demande moi, le dissident, l'agitateur d'hier, a
dit par exemple M. de Lacharrière. Oublions les
luttes de jadis, mais oublions-les tous, sans ar-
rière-pensée. Ne nous obstinons dans aucune de
nos opinions. Et qu'entre le gouvernement uni-
quement épris de justice, les fonctionnaires as-
sistant à la réalisation des engagements pris, les
colons secourus, les commerçants français proté-
gés, règne l'accord fécond qui fera la Tunisie plus
prospère parce que plus unie. « Demain sur les
tombeaux, les blés seront plus beaux. » Mais la
moisson ne germera que si l'union sacrée, vraie,
absolue, l'amour delà France, vient la féconder. »
MAROC
L'organisation de la Résidence — Le
Bulletin officiel a publié, le 8 janvier, la note
suivante :
Les fonctions de délégué à la résidence générale n'ayant
pas été pourvues d'un titulaire depuis le départ de M. de
fer la vie normale de la population. Bien d'autres précau-
tions ont été prises par le gouvernement pour protéger le
faible et venir en aide aux malheureux, précautions grâce
auxquelles nous devons le reconnaître, la situation géné-
rale du pays est à tous les points de vue, satisfaisante. Ce
bien-être, nous le devons au gouvernement du Protectorat
qui tout dernièrement encore a donné une nouvelle preuve
de sa bienveillance pour nos croyances religieuses en nous
ouvrant le chemin du Jledjaz et en permettant à 200 de
nos coreligionnaires de remplir le devoir du pèlerinage que
les événements actuels avaient empêché les musulmans
d'accomplir.
Il est donc de notre devoir de lui en témoigner notre pro-
fonde reconnaissance, d'autant plus qu'il a accompli cette
œuvre à l'heure où il était absorbé par les préoccupations
de la guerre actuelle.
C'est d'ailleurs avec un vif plaisir que je rapporte ici les
belles paroles de l'un de mes collègues qui en parlant de
la France disait dernièrement : « Commént ne serions-nous
pas reconnaissants à la France alors que, tenant le glaive
de la main droite, elle répand de 'la main gauche tous les
bienfaits sur S'es protégés ? ■■ Messieurs, ai-je besoin de vous
rappeler que l'ennemi de la France avait préparé cette,
guerre pendant quarante-cinq ans et qu il l'a déchaînée
convaincu de parvenir à ses desseins; mais il avait compté
sans la vaillance des troupes alliées et surtout des troupes
françaises dont le courage a émerveillé le monde. Il nous
suffit de citer comme exemples les derniers succès de la
Somme et de Verdun :ces victoires qui seront enregistrées
par l'Histoire nous révèlent l'épuisement de la puissance.
allemande. Cet ennemi de la civilisation faisait preuve au
début de la guerre d'un grand orgueil et d'une extrème
arrogance, croyant fermement à une victoire facile; mais
aujourd'hui le découragement commence à l'envahir et il
n'a plus dans l'issue de la lutte la confiance du début. Il
voit devant lui des forces qui augmentent tous les jours et
l'horizoii commence à s'assombrir devant ses .yeux. Alors
pour échapper à la conséquence terrible de son agression
1 a proposé la paix, voulant faire croire au monde que son
geste était celui d'un vainqueur généreux, mais avons-
nous jamais vu un vainqueur solliciter la paix de ses enne-
mis? D'ailleurs les Alliés ne tomberont pas dans ce piège
et ne remettront le glaive au fourreau qu'après avoir im-
posé à l'Allemagne les conditions de leur paix qui la ren-
dent incapable de troubler à l'avenir la tranquillité du
monde civilisé.
Nous devons donc attendre avec pleine confiance le jour
prochain ou les efforts des Alliés seront couronnés par la
victoire finale à laquelle auront contribué UJ certain nom-
bre de nos enfants qui ont offert leur vie aux côtés de
leurs frères français.
Ce jour-là il sera loisible à la France de continuer à
manifester plus à l'aise sa sollicitude pour les musulmans
placés sous son protectorat pour leur permettre de pour-
suivre jusqu'au bout sa tâche sur le chemin du progrès et
de la civilisation sous l'égide de l'éminent représentant de
la République, .avec le concours éclairé de notre vénéré
souverain. Pour terminer nous adressons l'hommage de
notre admiration aux troupes alliées qui défendent la
cause de la justice, de la liberté et de la civilisation.
D'autre part, M. Zaouche, au début de son
rapport sur le budget, a dit :
Une année est s'écoulée depuis que nous nous sommes
réunis pour examiner le budget de 1916, et la guerre dure
encore, toujours plus rude, toujours plus acharnée.
Que d'événements cependant durant ces douze mois? La
France a écrit la page la plus héroïque, la plus glorieuse
de son histoire. 'La bataille de Verdun, notamment, restera
comme le fait d'armes le plus grandiose que le monde ait
jamais connu.
Pendant dix mois consécutifs, jour et nuit, les soldats de
France ont fait de leurs poitrines un mur d airain qui a
empêché l'ennemi d'aller plus loin. Ni l'artillerie des Alle-
mands, ni les engins de toutes sortes, ni leurs gaz as-
phyxiants, ni les autres produits de leur science mise au
service de l'œuvre de destruction, n'ont pu avoir raison
des vaillants défenseurs de la forteresse si ardemment
convoitée pi»r eux.
Or, parmi ces héroïques soldats, dont les exploits ma-
gnifiques provoquent chaque jour 1 admiration du monde,
se trouvent les tirailleurs tunisiens qui versent leur sang
pour la grande France, à laquelle le sort de leur pays est
indissolublement lié.
A tous ces braves sans distinction nous adressons en
même temps que des félicitations chaleureuses, l'assurance
de notre gratitude.
En attendant la victoire finale dela France, notre devoir,
Messieurs, est d'aider dans la mesure de nos moyens le
gouvernement du Protectoratdans la bonne administration
du pays.
La section française a voté l'adresse suivante :
La Conférence consultative :
Fière du rôle des contingents tunisiens, français et in-
digènes sur les différents fronts de bataille, glorifie ceux
qui sont tombés au champ d'honneur et félicite les survi-
vants qui se sont montrés les dignes compagnons des
héroïques soldats de la France.
Affirme sa foi inébranlable dans le triomphe final de la
justice et du droit.
Et, prête à tous les sacrifices, prie M. le Résident général
de bien vouloir transmettre au gouvernement de la Répu-
blique l'expression de son entière confiance et de son dé-
vouement absolu.
La section indigène a voté l'adresse suivante :
La Conférence consultative indigène, réunie en session
ordinaire, a l'honneur de prier M. le Résident général de
vouloir bien être son interprète auprès de M. le ministre
des Affaires étrangères, président du Conseil, pour l'assu-
rer une fois encore de la respectueuse sympathie de la
population indigène et de son attachement à la France.
Elle le prie de vouloir bien transmettre aux défenseurs de
Verdun, tant français qu'indigènes, ses félicitations dou-
loureuses et l'assurance de sa vive gratitude.
Le budget de 1917 a été dressé comme les deux
précédents en prenant pour base celui de 1914.
Mais la Conférence a, décidé de nommer une
commission chargé de rechercher de nouvelles
ressources. Le budget ordinaire a été arrêté a
64.110.06u francs en recettes et à 64.098.752 fr.
en dépenses.
La session a donc été une occasion très nette
de loyalisme des indigènes et aussi d'union sacrée
entre les colons et l'administration. « Je vous le
demande moi, le dissident, l'agitateur d'hier, a
dit par exemple M. de Lacharrière. Oublions les
luttes de jadis, mais oublions-les tous, sans ar-
rière-pensée. Ne nous obstinons dans aucune de
nos opinions. Et qu'entre le gouvernement uni-
quement épris de justice, les fonctionnaires as-
sistant à la réalisation des engagements pris, les
colons secourus, les commerçants français proté-
gés, règne l'accord fécond qui fera la Tunisie plus
prospère parce que plus unie. « Demain sur les
tombeaux, les blés seront plus beaux. » Mais la
moisson ne germera que si l'union sacrée, vraie,
absolue, l'amour delà France, vient la féconder. »
MAROC
L'organisation de la Résidence — Le
Bulletin officiel a publié, le 8 janvier, la note
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Les fonctions de délégué à la résidence générale n'ayant
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