Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A22,N1)-1912/12/31 (A22,N12). 1912/01/01 (A22,N1)-1912/12/31 (A22,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9788417v
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/07/2017
116 BULLETIN DU COMITÉ
à l'extrémité sud-est du territoire espagnol, remédie-
rait bien peu à l'infériorité économique résultant de
la délimitation politique. Mais nous espérons que
notre diplomatie arrivera à donner à cette pointe
l'extension et le complément nécessaires, comme cela
est indispensable pour le développement économique
de ce pays. » De son côté, laKolonialE Rundschau juge
la nouvelle frontière si artificiellement tracée, si gê-
nante pour les deux parties, qu'on ne peut guère,
dit-elle, la considérer comme définitive. Cet accroisse-
ment.de territoire nécessitera de grandes dépenses.
M. Arning a calculé qu'il faudra doubler l'effectif de
la Schutztruppe, ce qui coûtera, au moins, 3 millions
de marks par an, auxquels il fautajouter 2 millions
pour l'administration civile et autant pour combattre
la maladie du som-meil. Le plus grand obstacle à la
colonisation consiste, dit-on, dans l'existence des
Compagnies concessionnaires. La Koloniale Rund-
schau déclare tout rret que leur maintien est incompa-
tible avec l'application des principes de l'Acte de
Berlin, et qu'il faut, par conséquent, les racheteT. La
-Kolonialzeitung se contente de demander qu'on les sur-
veille étroitement. Elle espère d'ailleurs que la situa-
lion des indigènes sera, peu à peu, améliorée par
l'introduction des mesures de protection déjà em-
ployées dans l'ancien Cameroun, en particulier l'usage
de la monnaie. Enfin les coloniaux allemands ré-
clament la libre navigation sur le Niger et le Congo,
le droit, pour les commerçants allemands, de créer
des établissements et de trafiquer avec les indigènes,
dans toute l'étendue des bassins de ces deux fleuves,
avec le droit d'établir des stations d'étapes. Aussi
voudraieat-ils voir ces questions soumises à l'exa-
men de la commission internationale- prévue à cet
effet. Dans sa séance du 21 novembre, le Comité di-
recteur de la Société coloniale a émis les vœux sui-
vants : que le principe de la navigation absolument
libre, dans les bassins du Niger et du Congo, reçoive
maintenant une entière application — que les me-
sures nécèssaires soient prises, afin de garantir la
liberté-commerciale absolue, dans le domaine de la
zone libre— que, lors de la fixation définitive de la
nouvelle frontière, on s'inspire de principes écono-
miques et administratifs, et que le territoire alle-
mand atteigne, sur l'Oubangui, un point où la navi-
gation soit, possible, en tout temps, pour les gros
bateaux.
D'autre part, la Ligue allemande du Congo a
adopté dans son assemblée générale du 16 novembre
la résolution suivante :
Par l'accord marocain du 4 novembre. l'Allemagne est entrée en
possession d'un territoire de plusieurs centaines de mille kilomè-
tres, où, d'après l'acte de Berlin de 1885, doit exister une com-
plète liberté commerciale. Or la plus grande et la meilleure par-
tie de ces territoires est. aujourd'hui, aux mains de Compagnies
concessionnaires françaises., d.nt les monopoles interdisent tout
commerce libre, ainsi qu'une politique indigène saine. La Ligue
allemande du Congo, qui a pris à tâche de travailler au bien des
indigènes et il défendre les droits de l'Allemagne, résultant de
conventions,dans l'Afrique Centrale, proteste contre la persistance
d'un état de choses absolument contraire aux stipulations de
l'acte du Congo. Elle prie Je chancelier de supprimer les privi-
lèges existant, dans la partie devenue allemande de l'ancienne
Afrique Equatoriale Française, de libérer les indigènes de l'obli-
gation de travailler peur les Compagnies de l, ur restituer la
libre disposition des produits du sol, et de veiller, par des mesu-
res hygiéniques et sociales, à l'amélioration du sort des indigènes,
car le développement du pays est impossible, sans une popula-
tion forte et nombreuse. En même temps, la Ligne prend la
résolution d'adresser au chancelier un mémoire, par lequel elle
lui demande d'appliquer icellement l'acte du Congo à toute la
réu'ion de la zone du commerce libre, dans l'Afrique Centrale.
Après avoir exposé les 'conditions actuelles du com-
merce dans l'Afrique équatoriale française et au
Congo belge, ce mémoire conclut ainsi:
Il résulte de ces faits qu'il est urgent de prendre, sans tarder,
des mesures, afin que toutes les nations soient,-en matière com-
merciale, placé, s sur le pied d'égalité. Le territoire de la. colonie
-du Cameroun ayant été étendu jusqu'à l'Oubangui, et au Congo,
il est absolument nécessaire de mettre à exécution les stipulations
contenues au chapitre 4 de l'Acte du Congo, et surtout, de cons-
tituer la Commis-ion internationale de navigation, prévue par-
l'artic:e 17.
L'article 14 stipule que la navigation sur le Congo ne doit-être'
soumise à aucune restriction, ni à aucune- taxe qui ne sont pas
expressément conv nues dans l'Acte. Par conséquent, tout impôt,
d'après le tonnage, doit être considéré commp une lourde impo-
sition. La général! é des intére-séa l'estime illégal. Il est pro-
bable que des entreprises allemandes de navigation seront créées
sur l'Oubangui et le Congo, que ces entreprises organiseront des
services permanent?, et pour cela, fonderont un établi; sèment
dans le bassin du Congo. St elles ont des taxes à payer, leur
- succès sera fortement it fluencé, sinon entièrement compromis.
La Ligue se croit tenue d'appeler sur cette situation l'attention
du chancelier, parce que, d'abord, les principes de l'Acte de
Berlin spo'. vio!é?, et aussi, parce que les intérêts allemands,
dans l'Afrique Centr le, sont constamment Iésés,\ et d'une mi-
nière grave. Puisque l'Empire allemand a pris autrefois l'ini-
tiative de la conférence de Berlin,, la Ligue pense ne pas faire
une vaine prière, en demandant au gouvernement de faire appli-
quer, dans le bassin international du Congo les articles 5 et 6
(interdiction des monopoles et privilèges et politique d'humanité
avec les indigènes),et les articles 4, 14, et 17 surtout (liberté de
navigation et créa'ion d'une commission internationale -de 'navi-
gation).
Si l'on en croit M. Max Moisel, beaucoup de colo-
niaux allemands, qui au dèbut approuvaient la for-
mation des deux- antennes de 1 Oubangui et du Congo,
parce qu'ils espéraient pouvoir, grâce à cette dispo-
sition de la frontière, participer à la mise en valeur
du Congo belge, sont persuadés maintenant que ces
« pinces de homard » n'ont aucune importance parti-
culière, au point de vue économique. M. Moisel es-
père que la commission technique tiendra compte
.des desiderata exprimés à ce sujet, dans les deux
pays, et que, grâce aux pleins pouvoirs qui, assure-
t.-on, lui seront conférés, elle taillera profondément,
et établira une nouvelle frontière, équitable pour les
deux parties, et pratiquement utilisable. Il propose,
quant à lui, de supprimer absolumént les deux an-
tennes. La frontière suivrait le thalweg de la Nana,
du Mambere, de la Sangha et de la Likuala, jusqu'à
l'équateur, dont elle adopterait ensuite vers l'Ouest,
la direction ; elle se tiendrait ainsi à une distance
de 200 kilomètres environ du Congo et de l'Oubangui.
M. Moisel ajoutait que ce projet avait dû recevoir
l'adhésion des coloniaux qui connaissent le Came-
roun. C':tte affirmation vient d'être contestée parle
lieutenant Schlagintweit qui en répondant, dans la
Kolonialzeilung, à l'article de M. Moisel, prétend
qu'en poussant leur territoire jusqu'au Congo et à
à l'Oubangui, les Allemands ont obtenu un avantage
extrêmement précieux.- « Que cette frontière soit
incommode pour les Français, dit-il, parce qu'elle
coupe leur colonie en trois tronçons, cela nous est,
à nous, absolument égal. » C'est uniquement, a-u
point de vue commercial, continue-t-il, que les Alle-
mands n'auraient pas besoin de s'établir sur le
Congo lui-même, puisque d'après l'acte de Berlin, la
navigation est entièrement libre, pour toutes les na.,
tions, sur le fleuve et sur tous ses affluents, mais
pour des raisons politiques et militaires, ils ont le
plus grand intérêt à posséder deux postes avancés,
au centre du bassin, sur la plus grande artère com-
à l'extrémité sud-est du territoire espagnol, remédie-
rait bien peu à l'infériorité économique résultant de
la délimitation politique. Mais nous espérons que
notre diplomatie arrivera à donner à cette pointe
l'extension et le complément nécessaires, comme cela
est indispensable pour le développement économique
de ce pays. » De son côté, laKolonialE Rundschau juge
la nouvelle frontière si artificiellement tracée, si gê-
nante pour les deux parties, qu'on ne peut guère,
dit-elle, la considérer comme définitive. Cet accroisse-
ment.de territoire nécessitera de grandes dépenses.
M. Arning a calculé qu'il faudra doubler l'effectif de
la Schutztruppe, ce qui coûtera, au moins, 3 millions
de marks par an, auxquels il fautajouter 2 millions
pour l'administration civile et autant pour combattre
la maladie du som-meil. Le plus grand obstacle à la
colonisation consiste, dit-on, dans l'existence des
Compagnies concessionnaires. La Koloniale Rund-
schau déclare tout rret que leur maintien est incompa-
tible avec l'application des principes de l'Acte de
Berlin, et qu'il faut, par conséquent, les racheteT. La
-Kolonialzeitung se contente de demander qu'on les sur-
veille étroitement. Elle espère d'ailleurs que la situa-
lion des indigènes sera, peu à peu, améliorée par
l'introduction des mesures de protection déjà em-
ployées dans l'ancien Cameroun, en particulier l'usage
de la monnaie. Enfin les coloniaux allemands ré-
clament la libre navigation sur le Niger et le Congo,
le droit, pour les commerçants allemands, de créer
des établissements et de trafiquer avec les indigènes,
dans toute l'étendue des bassins de ces deux fleuves,
avec le droit d'établir des stations d'étapes. Aussi
voudraieat-ils voir ces questions soumises à l'exa-
men de la commission internationale- prévue à cet
effet. Dans sa séance du 21 novembre, le Comité di-
recteur de la Société coloniale a émis les vœux sui-
vants : que le principe de la navigation absolument
libre, dans les bassins du Niger et du Congo, reçoive
maintenant une entière application — que les me-
sures nécèssaires soient prises, afin de garantir la
liberté-commerciale absolue, dans le domaine de la
zone libre— que, lors de la fixation définitive de la
nouvelle frontière, on s'inspire de principes écono-
miques et administratifs, et que le territoire alle-
mand atteigne, sur l'Oubangui, un point où la navi-
gation soit, possible, en tout temps, pour les gros
bateaux.
D'autre part, la Ligue allemande du Congo a
adopté dans son assemblée générale du 16 novembre
la résolution suivante :
Par l'accord marocain du 4 novembre. l'Allemagne est entrée en
possession d'un territoire de plusieurs centaines de mille kilomè-
tres, où, d'après l'acte de Berlin de 1885, doit exister une com-
plète liberté commerciale. Or la plus grande et la meilleure par-
tie de ces territoires est. aujourd'hui, aux mains de Compagnies
concessionnaires françaises., d.nt les monopoles interdisent tout
commerce libre, ainsi qu'une politique indigène saine. La Ligue
allemande du Congo, qui a pris à tâche de travailler au bien des
indigènes et il défendre les droits de l'Allemagne, résultant de
conventions,dans l'Afrique Centrale, proteste contre la persistance
d'un état de choses absolument contraire aux stipulations de
l'acte du Congo. Elle prie Je chancelier de supprimer les privi-
lèges existant, dans la partie devenue allemande de l'ancienne
Afrique Equatoriale Française, de libérer les indigènes de l'obli-
gation de travailler peur les Compagnies de l, ur restituer la
libre disposition des produits du sol, et de veiller, par des mesu-
res hygiéniques et sociales, à l'amélioration du sort des indigènes,
car le développement du pays est impossible, sans une popula-
tion forte et nombreuse. En même temps, la Ligne prend la
résolution d'adresser au chancelier un mémoire, par lequel elle
lui demande d'appliquer icellement l'acte du Congo à toute la
réu'ion de la zone du commerce libre, dans l'Afrique Centrale.
Après avoir exposé les 'conditions actuelles du com-
merce dans l'Afrique équatoriale française et au
Congo belge, ce mémoire conclut ainsi:
Il résulte de ces faits qu'il est urgent de prendre, sans tarder,
des mesures, afin que toutes les nations soient,-en matière com-
merciale, placé, s sur le pied d'égalité. Le territoire de la. colonie
-du Cameroun ayant été étendu jusqu'à l'Oubangui, et au Congo,
il est absolument nécessaire de mettre à exécution les stipulations
contenues au chapitre 4 de l'Acte du Congo, et surtout, de cons-
tituer la Commis-ion internationale de navigation, prévue par-
l'artic:e 17.
L'article 14 stipule que la navigation sur le Congo ne doit-être'
soumise à aucune restriction, ni à aucune- taxe qui ne sont pas
expressément conv nues dans l'Acte. Par conséquent, tout impôt,
d'après le tonnage, doit être considéré commp une lourde impo-
sition. La général! é des intére-séa l'estime illégal. Il est pro-
bable que des entreprises allemandes de navigation seront créées
sur l'Oubangui et le Congo, que ces entreprises organiseront des
services permanent?, et pour cela, fonderont un établi; sèment
dans le bassin du Congo. St elles ont des taxes à payer, leur
- succès sera fortement it fluencé, sinon entièrement compromis.
La Ligue se croit tenue d'appeler sur cette situation l'attention
du chancelier, parce que, d'abord, les principes de l'Acte de
Berlin spo'. vio!é?, et aussi, parce que les intérêts allemands,
dans l'Afrique Centr le, sont constamment Iésés,\ et d'une mi-
nière grave. Puisque l'Empire allemand a pris autrefois l'ini-
tiative de la conférence de Berlin,, la Ligue pense ne pas faire
une vaine prière, en demandant au gouvernement de faire appli-
quer, dans le bassin international du Congo les articles 5 et 6
(interdiction des monopoles et privilèges et politique d'humanité
avec les indigènes),et les articles 4, 14, et 17 surtout (liberté de
navigation et créa'ion d'une commission internationale -de 'navi-
gation).
Si l'on en croit M. Max Moisel, beaucoup de colo-
niaux allemands, qui au dèbut approuvaient la for-
mation des deux- antennes de 1 Oubangui et du Congo,
parce qu'ils espéraient pouvoir, grâce à cette dispo-
sition de la frontière, participer à la mise en valeur
du Congo belge, sont persuadés maintenant que ces
« pinces de homard » n'ont aucune importance parti-
culière, au point de vue économique. M. Moisel es-
père que la commission technique tiendra compte
.des desiderata exprimés à ce sujet, dans les deux
pays, et que, grâce aux pleins pouvoirs qui, assure-
t.-on, lui seront conférés, elle taillera profondément,
et établira une nouvelle frontière, équitable pour les
deux parties, et pratiquement utilisable. Il propose,
quant à lui, de supprimer absolumént les deux an-
tennes. La frontière suivrait le thalweg de la Nana,
du Mambere, de la Sangha et de la Likuala, jusqu'à
l'équateur, dont elle adopterait ensuite vers l'Ouest,
la direction ; elle se tiendrait ainsi à une distance
de 200 kilomètres environ du Congo et de l'Oubangui.
M. Moisel ajoutait que ce projet avait dû recevoir
l'adhésion des coloniaux qui connaissent le Came-
roun. C':tte affirmation vient d'être contestée parle
lieutenant Schlagintweit qui en répondant, dans la
Kolonialzeilung, à l'article de M. Moisel, prétend
qu'en poussant leur territoire jusqu'au Congo et à
à l'Oubangui, les Allemands ont obtenu un avantage
extrêmement précieux.- « Que cette frontière soit
incommode pour les Français, dit-il, parce qu'elle
coupe leur colonie en trois tronçons, cela nous est,
à nous, absolument égal. » C'est uniquement, a-u
point de vue commercial, continue-t-il, que les Alle-
mands n'auraient pas besoin de s'établir sur le
Congo lui-même, puisque d'après l'acte de Berlin, la
navigation est entièrement libre, pour toutes les na.,
tions, sur le fleuve et sur tous ses affluents, mais
pour des raisons politiques et militaires, ils ont le
plus grand intérêt à posséder deux postes avancés,
au centre du bassin, sur la plus grande artère com-
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