Presse et revues
758 pages
Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A31,N1)-1921/12/31 (A31,N12). 1921/01/01 (A31,N1)-1921/12/31 (A31,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97878865
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 107
Report 980 »
Compagnie agronomique marocaine, à Casa-
blanca ; Prot, à Paris ; Les Huileries et Savon-
neries Chérifiennes, à Casablanca; * Frère
Girardus, à Curepipe ; 3° Bataillon de Tirail-
leurs marocains, à Kasba Tadla ; Capitaine
Buffet, à Plainfaing ; Yana, à Sousse ; * Com-
pagnie des Phosphates et du Chemin de fer de
Gafsa, à Paris ; Hollier, à Condé-en-Brie ;
L. Langlois, à Tasselent ; * Beigbeder, à
Paris; *Colard, à Lyon; Chambre de Com-
merce, à Maza-gan ; Chambre de Commerce, à
Paris ; * Girard, à Plailly ; Garbe, à Paris ;
Réunion des Officiers, à Clermont-Ferrand ;
Gaden, à Saint-Louis-du-Sénégal ; La Colonisa-
tion française, à Paris ; Compagnie Chérifienne
de' Navigation, à Casablanca ; Omnium d Entre-
prises au Maroc, à Rabat ; A. Mas, à Condrieu
(C. M.) ; G. Brun, à Paris (C. M.); chacun 30 fr. 690 »
Capitaine de Corvette Delevoye, à Toulon; Capi-
taine Mondet, à Agadir ; Asher, à Paris ; Mon-
chicourt, à Béja ; C. de Prat, à Dakar ; * Capi-
taine Fourcade, secteur 610 ; Chapey, à Paris;
Colonel Bremond, à Gompiègne ; * Lieutenant
Gache, à Alger ; Chambre de Commerce d'Oran ;
Dr Bourgin, à Ben-Ahmed; M. Chabrières, à
Rueil ; Commandant Le Boette, à Saint-Cyr ;
Lagrange, à Tunis ; Lieutenant-Colonel Bon- -
ne au, à Paris ; Baron, à Narbonne ; De Felcourt,
à Paris ; Fevez, à Néma ; Capitaine Leclerc
S. P. 615 ; Colonel de Valon,àMont de-Marsan;
IPoitiers ; * Capitaine Vellard, S. P. 615 ;
Beaux, à Milan ; Pelloux, à Louga ; Marti-
neau, à Alep ; Delhomme, à Tabelbala; Vita-
lien, à Paris ; Société Internationale de Régie
des Tabacs au Maroc (C. M.), à Paris; Gau-
thronnet, à Paris; Général Ditte, à Paris;
Beaux, à Milan (C. M.) ; chacun 25 francs.... 800 »
W. Martin, à Paris ; Société de Géographie com-
merciale, à Nantes ; Borgeaud, à Alger ;
chacun 24 francs 72 »
Lieutenant-Colonel Quinque, à Gahès ; M. Des
Francs, Paris ; Auguet, àSidi-bel-Abbès ; Bon-
naire, à Paris ; Commandant Bouffet, à Paris ;
Ambroise, à Paris ; Lieutenant-Colonel Poulet,
S. P. 615 ; Rebillard, à Villevèque ; Comman-
dant.Miquel, à Casablanca ; Capitaine E. Le-
'"ig',,e ; Roussel, à Cannes ; Cohen frères, à
Conakry; Général Morel, à Versailles; Capi-
taine Gillier, à Paris ; Commandant Bouet, à
Fort-Dauphin; Oriol, à Saint-Chamond; Ro-
millat, à Antibes ; * Lieutenant Besson, à -
Agadez ; Pelleray, à Paris ; Chartier, à Sas-
sandra ; Commandant Flottes, à Menton ; Com-
pagnie du P.-L-M., à Alger; Pecoux, à
Adana ; Abord-Sibuet, à Paris (C. M.), chacun
20 francs 480 »
- Roblin, à Bergerac; Franceschetti, à Marseille ;
Donau, à Givet : Humblot, à Paris ; Comman-
dant Audoin, à Paris ; Colonel Lorho, à Brest ;
Lieutenant Marbeau, à Paris ; Flogny, à Dakar ;
Commandant Anfré, à Tartous ; Lieutenant
Constant, à Timinoun ; Lebeau, à la Plaine-
Saint-Denis ; Dusserre, à Chartres ; Capitaine
Peuchot, S. P., 109 ; chacun 15 francs 195 »
Debanne, à Carcassonne ; Général Maurial,- à
Fez ; Cercle des Officiers, à M'Çoun ; De Bon-
nault, au Château des Murs (C. M.); chacun
12 francs 48 »
Capitaine Caunac, à Ain Sefra ;Sperry, à Angers ;
De Laroche, à Larache ; chacun 10 francs.... 30 »
Divers 15 »
Total ................. 3.310 »
L'ÉCOLE MILITAIRE
D'ÉLÈVES OFFICIERS MAROCAINS
DE MEKNÈS
L'expérience faite au cours de la dernière
guerre a suffisamment démontré combien riches
et précieuses sont les ressources du Maroc en sol-
dats de toutes armes, tirailleurs, spahis, artil-
leurs et sapeurs, braves, intelligents, dévoués à
notre cause, qui ont arrosé de leur sang la plu-
part des champs de bataille où nous nôus sommes
battus depuis huit ans.
Or, jusqu'à ce jo.ur, ces soldats d'élite n'ont
compté dans leurs rangs, comme officiers de leur
race et de leur pays, que les reliquats des anciens
cadres des mehalla chérifiennes, « caïds Mia » ou
« caïds Reha », d'un courage, certes, très éprouvé,
mais mal instruits, sans origine, sans éducation,
sans prestige. L'influence de ces officiers maro-
cains est devenue presque nulle. Nous les lais-
sons disparaître par extinction.
L'officier indigène est pourtant, au Maroc
comme daps la plupart de nos colonies, un organe
de commandement extrêmement utile. En effet,
sa présence dans les rangs de nos soldats indi-
gènes, de même race et de même religion, atté-
nue beaucoup, chez ces derniers, le sentiment
parfois un peu amer de leur état de mercenaires ;
son action bien réglée est de nature à faciliter
singulièrement la mission des officiers français ;
enfin, d'un point de vue plus élevé, l'officier indi-
gène bien choisi devient rapidement un précieux
trait d'union entre l'autorité française et les mi-
lieux influents de la société autochtone.
Mais la guerre et ses nécessités immédiates
nous avaient empêchés jusqu'à ce jour d'étudier
la question très délicate de la constitution d'un
corps d'officiers indigènes marocains, de son re-
crutement et de son statut.
Il importait, avant tout, de tirer parti des le-
çons de choses de notre histoire militaire colo-
niale et de ne point renouveler les erreurs com-
mises, notamment en Algérie et en Tunisie'où les
officiers indigènes, choisis dans le rang parmi
les sous-officiers ayant les plus beaux et les plus
longs états de services, arrivaient 4 l'épaulette
fatigués déjà par l'âge ou par une longue car-
rière, par les blessures ou les maladies, et n'as-
piraient plus qu'au repos ou à la retraite.
De tels officiers, sans origine, sortant de la
troupe avec laquelle ils ont vécu pendant de lon-
gues années dans la promiscuité de la chambrée,
n'auraient pu jouir dans notre Maroc si féodal
encore et si hiérarchique, d'aucun prestige sur
leurs hommes.
Aussi le maréchal Lyautey a-t-il décidé de les
recruter exclusivement dans l'élite de la société
marocaine et de réunir les jeunes gens de famille
ainsi choisis dans une école spéciale judicieuse-
ment organisée en vue de les préparer directe-
Report 980 »
Compagnie agronomique marocaine, à Casa-
blanca ; Prot, à Paris ; Les Huileries et Savon-
neries Chérifiennes, à Casablanca; * Frère
Girardus, à Curepipe ; 3° Bataillon de Tirail-
leurs marocains, à Kasba Tadla ; Capitaine
Buffet, à Plainfaing ; Yana, à Sousse ; * Com-
pagnie des Phosphates et du Chemin de fer de
Gafsa, à Paris ; Hollier, à Condé-en-Brie ;
L. Langlois, à Tasselent ; * Beigbeder, à
Paris; *Colard, à Lyon; Chambre de Com-
merce, à Maza-gan ; Chambre de Commerce, à
Paris ; * Girard, à Plailly ; Garbe, à Paris ;
Réunion des Officiers, à Clermont-Ferrand ;
Gaden, à Saint-Louis-du-Sénégal ; La Colonisa-
tion française, à Paris ; Compagnie Chérifienne
de' Navigation, à Casablanca ; Omnium d Entre-
prises au Maroc, à Rabat ; A. Mas, à Condrieu
(C. M.) ; G. Brun, à Paris (C. M.); chacun 30 fr. 690 »
Capitaine de Corvette Delevoye, à Toulon; Capi-
taine Mondet, à Agadir ; Asher, à Paris ; Mon-
chicourt, à Béja ; C. de Prat, à Dakar ; * Capi-
taine Fourcade, secteur 610 ; Chapey, à Paris;
Colonel Bremond, à Gompiègne ; * Lieutenant
Gache, à Alger ; Chambre de Commerce d'Oran ;
Dr Bourgin, à Ben-Ahmed; M. Chabrières, à
Rueil ; Commandant Le Boette, à Saint-Cyr ;
Lagrange, à Tunis ; Lieutenant-Colonel Bon- -
ne au, à Paris ; Baron, à Narbonne ; De Felcourt,
à Paris ; Fevez, à Néma ; Capitaine Leclerc
S. P. 615 ; Colonel de Valon,àMont de-Marsan;
I
Beaux, à Milan ; Pelloux, à Louga ; Marti-
neau, à Alep ; Delhomme, à Tabelbala; Vita-
lien, à Paris ; Société Internationale de Régie
des Tabacs au Maroc (C. M.), à Paris; Gau-
thronnet, à Paris; Général Ditte, à Paris;
Beaux, à Milan (C. M.) ; chacun 25 francs.... 800 »
W. Martin, à Paris ; Société de Géographie com-
merciale, à Nantes ; Borgeaud, à Alger ;
chacun 24 francs 72 »
Lieutenant-Colonel Quinque, à Gahès ; M. Des
Francs, Paris ; Auguet, àSidi-bel-Abbès ; Bon-
naire, à Paris ; Commandant Bouffet, à Paris ;
Ambroise, à Paris ; Lieutenant-Colonel Poulet,
S. P. 615 ; Rebillard, à Villevèque ; Comman-
dant.Miquel, à Casablanca ; Capitaine E. Le-
'"ig',,e ; Roussel, à Cannes ; Cohen frères, à
Conakry; Général Morel, à Versailles; Capi-
taine Gillier, à Paris ; Commandant Bouet, à
Fort-Dauphin; Oriol, à Saint-Chamond; Ro-
millat, à Antibes ; * Lieutenant Besson, à -
Agadez ; Pelleray, à Paris ; Chartier, à Sas-
sandra ; Commandant Flottes, à Menton ; Com-
pagnie du P.-L-M., à Alger; Pecoux, à
Adana ; Abord-Sibuet, à Paris (C. M.), chacun
20 francs 480 »
- Roblin, à Bergerac; Franceschetti, à Marseille ;
Donau, à Givet : Humblot, à Paris ; Comman-
dant Audoin, à Paris ; Colonel Lorho, à Brest ;
Lieutenant Marbeau, à Paris ; Flogny, à Dakar ;
Commandant Anfré, à Tartous ; Lieutenant
Constant, à Timinoun ; Lebeau, à la Plaine-
Saint-Denis ; Dusserre, à Chartres ; Capitaine
Peuchot, S. P., 109 ; chacun 15 francs 195 »
Debanne, à Carcassonne ; Général Maurial,- à
Fez ; Cercle des Officiers, à M'Çoun ; De Bon-
nault, au Château des Murs (C. M.); chacun
12 francs 48 »
Capitaine Caunac, à Ain Sefra ;Sperry, à Angers ;
De Laroche, à Larache ; chacun 10 francs.... 30 »
Divers 15 »
Total ................. 3.310 »
L'ÉCOLE MILITAIRE
D'ÉLÈVES OFFICIERS MAROCAINS
DE MEKNÈS
L'expérience faite au cours de la dernière
guerre a suffisamment démontré combien riches
et précieuses sont les ressources du Maroc en sol-
dats de toutes armes, tirailleurs, spahis, artil-
leurs et sapeurs, braves, intelligents, dévoués à
notre cause, qui ont arrosé de leur sang la plu-
part des champs de bataille où nous nôus sommes
battus depuis huit ans.
Or, jusqu'à ce jo.ur, ces soldats d'élite n'ont
compté dans leurs rangs, comme officiers de leur
race et de leur pays, que les reliquats des anciens
cadres des mehalla chérifiennes, « caïds Mia » ou
« caïds Reha », d'un courage, certes, très éprouvé,
mais mal instruits, sans origine, sans éducation,
sans prestige. L'influence de ces officiers maro-
cains est devenue presque nulle. Nous les lais-
sons disparaître par extinction.
L'officier indigène est pourtant, au Maroc
comme daps la plupart de nos colonies, un organe
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sa présence dans les rangs de nos soldats indi-
gènes, de même race et de même religion, atté-
nue beaucoup, chez ces derniers, le sentiment
parfois un peu amer de leur état de mercenaires ;
son action bien réglée est de nature à faciliter
singulièrement la mission des officiers français ;
enfin, d'un point de vue plus élevé, l'officier indi-
gène bien choisi devient rapidement un précieux
trait d'union entre l'autorité française et les mi-
lieux influents de la société autochtone.
Mais la guerre et ses nécessités immédiates
nous avaient empêchés jusqu'à ce jour d'étudier
la question très délicate de la constitution d'un
corps d'officiers indigènes marocains, de son re-
crutement et de son statut.
Il importait, avant tout, de tirer parti des le-
çons de choses de notre histoire militaire colo-
niale et de ne point renouveler les erreurs com-
mises, notamment en Algérie et en Tunisie'où les
officiers indigènes, choisis dans le rang parmi
les sous-officiers ayant les plus beaux et les plus
longs états de services, arrivaient 4 l'épaulette
fatigués déjà par l'âge ou par une longue car-
rière, par les blessures ou les maladies, et n'as-
piraient plus qu'au repos ou à la retraite.
De tels officiers, sans origine, sortant de la
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gues années dans la promiscuité de la chambrée,
n'auraient pu jouir dans notre Maroc si féodal
encore et si hiérarchique, d'aucun prestige sur
leurs hommes.
Aussi le maréchal Lyautey a-t-il décidé de les
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