Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1913-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1913 01 janvier 1913
Description : 1913/01/01 (N1,A23)-1913/12/31 (N12,A23). 1913/01/01 (N1,A23)-1913/12/31 (N12,A23).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9787733p
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 83
l'outillage des ports du Maroc et à la nécessité (lui s'impose
d'améliorer les conditions dans lesquelles s'opèrent dans
ces ports l'embarquement et le débarquement des mar-
chandises.
Notre Comité indiquait que, sous peine de voir se repro-
duire la déplorable situation de l'hiver 1911-1912, il était
indispensable que l'administration chargée de l'acconage
dans les ports marocains, prît des mesures pour éviter le
retour des difficultés qui s'étaient présentées. Nous récla-
mions en particulier l'augmentation du nombre des bar-
casses et la constitution d'une réserve de matériel en vue
de l'inutilisation éventuelle d'une partie de ce matériel par
suite d'avaries. Malheureusement, nos avis n'ont pas été
écoutés et bien que la Chambre de commerce de Marseille
ait bien voulu les appuyer de sa haute autorité, ils sont
restés lettre morte.
Tout récemment, le Comité marseillais du Maroc a renou-
velé ses instances auprès de lVI. le Résident général de
France, et celui-ci, qui comprend toute l'importance d'une
pareille question pour le commerce marseillais, s'est mon-
tré tout disposé à étudier les améliorations réalisables.
Mais celles qui sont le plus urgentes dépendaient, non pas
du Résident général, mais du Contrôle de la Dette qui dé-
tient actuellement l'acconage dans les ports du Maroc.
L'imprévoyance inouïe de cette dernière administration
produit aujourd'hui les résultats qu'il était aisé de prévoir.
L'hiver sur la côte marocaine est exceptionnellement mau-
vais ; le matériel d'acconage, surmené par un travail inces-
sant, est dans un état lamentable et est sur plusieurs points,
à Casablanca en particulier, en partie démoli par le mau-
vais temps. Rien n'ayant été préparé, on se trouve aujour-
d'hui dans une situation telle que la Compagnie de navi-
gation INT. Paquet et Cie vient d'adresser à sa clientèle une
circulaire pour l'informer qu'elle se trouve dans l'impossi-
bilité de continuer à recevoir des marchandises pour Casa-
blanca. Cette compagnie a 10 bateaux expédiés depuis le
15 novembre, sur rade de Casablanca et dont la plupart
n'ont pas encore commencé leur débarquement.
Cette situation est encore aggravée par l'inconcevable
manière dont le Contrôle de la Dette a organisé les opéra-
tions. Elle a substitué à l'ancienne méthode de paiement
des marins barcassiers, lesquels étaient rémunérés d'après
le nombre de colis transportés, un nouveau système con-
sistant à les payer à tant par voyage de barcasses. Le ré-
sulta tout naturel est que les barcassiers chargent à
moitié, afin de faire plus de voyages, et que le rendement
des barcasses a diminué de 20 0/0. On en arrive ainsi à
un état de choses infiniment moins satisfaisant que celui
qui existait du temps où le gouvernement marocain assu-
rait l'acconage.
Nous venons vous demander, monsieur le président, de
vouloir bien saisir de toute urgence M. le ministre du Com-
merce d'une situation aussi grave qui compromet les inté-
rêts du commerce et de la navigation marseillais. Il est
urgent que l'on avise aux moyens d'agir sur le Contrôle
de la Dette et de contraindre cette administration à tenir
compte des obligations que lui constitue un monopole qu'il
serait d'ailleurs cent fois préférable de lui retirer.
Veuillez agréer, Monsieur le président, l'assurance de
notre considération la plus distinguée.
Le Président.
HUBERT GIRAUD.
Dès que cette lettre fut publiée, M. Guiot, mi-
nistre plénipotentiaire, chef des services du
Contrôle de la Dette, a adressé au Petit Marseillais,
la réponse suivante :
Paris, le 31 janvier 1913.
Monsieur le Directeur,
Le Petit Marseillais du 28 janvier publie une lettre
adressée au président de la Chambre de Commerce de
Marseille au sujet de l'acconage dans les ports du Maroc.
Dans cette lettre, M. H. Giraud rappelle qu'il a réclamé
« l'augmentation du nombre des barcasses et la constitu-
tion d'une réserve de matériel... mais ces avis n'ont pas
été écoutés... rien n'a été préparé et on se trouve aujour-
d hui dans une situation telle que la Compagnie Paquet
vient d'adresser à sa clientèle une circulaire pour l'infor-
mer qu'elle se trouve dans l'impossibilité de continuer à
recevoir des marchandises pour Casablanca. »
Vous m'obligeriez infiniment, Monsieur le Directeur, en
mettant sous les yeux de vos nombreux lecteurs le texte
— tel qu'il m'a été communiqué — et que j'ai lieu de
croire authentique, de la circulaire de la Compagnie
Paquet :
« Nous avons le regret d'avoir à vous informer que
malgré que l'hiver n'en soit qu'à ses débuts, la situation à
Casablanca est déjà aussi mauvaise qu'aux plus mauvais
jours de l'hiver dernier. Cette année ce ne sont pas les
barcasses qui manquent; une provision en a été faite en
vue des pertes auxquelles on doit s'attendre puisque l'abri
tant réclamé est à peine ébauché; ce qui paralyse les opé-
rations, c'est la rareté de la main-d'œuvre, l'exiguïté du
quai de débarquement réduit à 45 mètres par les travaux
en cours, où trois barcasses seulement peuvent accoster à
la fois à marée haute, et enfin le manque de place à terre
qui fait arrêter le plus souvent à 2 heures de l'après-
midi les débarquements. Il en résulte que les bateaux de
plus en plus nombreux qui encombrent cette rade n'ont
guère à leur disposition qu'une seule barcasse chacun qui
fait à grand'peine deux voyages quand l'état de la mer le
permet... »
Il m'a semblé, Monsieur le Directeur, que nous devions
aux lecteurs du Petit Marseillais cette mise au point au
lieu de charger l'administration du Contrôle de l'a Dette
(qui n'a pas, ainsi que vous le savez, dans ses attribu-
tions, les travaux d'aménagement de l'abri, des quais et
des terre-pleins), cette circulaire de la Compagnie Paquet
nous met au contraire hors de cause.
En vous remerciant à l'avance de l'accueil que vous
voudrez bien réserver à la présente communication, je
vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de
mes sentiments les plus distingués.
G. GUIOT,
Délégué au Contrôle de la Dette.
Une réponse plus explicite a été faite en ces
termes par le ministre des Affaires étrangères à
une question écrite que lui avait adressée M. Gé-
rald, député :
La situation actuelle de l'acconage à Casablanca est entiè-
rement imputable à l'absence, sur une côte où la mer est
une des plus rudes que l'on connaisse, de tout abri naturel
et de tout port artificiel.
Les opérations d'embarquement et de débarquement s'y
font, comme d'ailleurs sur tous les points de la côte ma-
rocaine, au moyen de barcasses de 12 à 15 tonnes qui,
remorquées par de petits vapeurs, établissent un va et
vient entre le rivage et les navires mouillés souvent à plu-
sieurs kilomètres en mer. La longueur des quais, acces-
sibles à la haute mer seulement, les terre-pleins néces-
saires aux manipulations des marchandises sont notoire-
ment insuffisants et ne répondent plus aux besoins d'un
trafic qui, sans parler des importants transports de l'ar-
mée, a triplé en quelques années. Dès 1908, l'administra-
tion du Contrôle de la Dette a signalé au gouvernement
marocain la nécessité de travaux qu'elle n'avait pas qua-
lité pour faire exécuter.
D'autre part, le service des travaux publics s'est trouvé
aux prises avec des difficultés de toute sorte. La construc-
tion par ce servièe d'un abri à barcasses comportant un
développement de quais important, pouvait seule permettre
de défendre contre la violence de la mer et d'accroître le
matériel flottant.
Sa réalisation au cours de l'été dernier a été retardée
pour des motifs d'ordre divers : elle est comprise au pre-
mier rang des grands travaux de port dont le gouverne-
ment du protectorat a immédiatement décidé l'exécution
et permettra, dès l'hiver prochain, de mettre fin à une
situation aussi préjudiciable au commerce français qu'au
commerce marocain.
M. Gérald a bien voulu faire allusion à la nécessité où
se trouve actuellement une importante compagnie de na-
vigation française de refuser des marchandises à destina-
l'outillage des ports du Maroc et à la nécessité (lui s'impose
d'améliorer les conditions dans lesquelles s'opèrent dans
ces ports l'embarquement et le débarquement des mar-
chandises.
Notre Comité indiquait que, sous peine de voir se repro-
duire la déplorable situation de l'hiver 1911-1912, il était
indispensable que l'administration chargée de l'acconage
dans les ports marocains, prît des mesures pour éviter le
retour des difficultés qui s'étaient présentées. Nous récla-
mions en particulier l'augmentation du nombre des bar-
casses et la constitution d'une réserve de matériel en vue
de l'inutilisation éventuelle d'une partie de ce matériel par
suite d'avaries. Malheureusement, nos avis n'ont pas été
écoutés et bien que la Chambre de commerce de Marseille
ait bien voulu les appuyer de sa haute autorité, ils sont
restés lettre morte.
Tout récemment, le Comité marseillais du Maroc a renou-
velé ses instances auprès de lVI. le Résident général de
France, et celui-ci, qui comprend toute l'importance d'une
pareille question pour le commerce marseillais, s'est mon-
tré tout disposé à étudier les améliorations réalisables.
Mais celles qui sont le plus urgentes dépendaient, non pas
du Résident général, mais du Contrôle de la Dette qui dé-
tient actuellement l'acconage dans les ports du Maroc.
L'imprévoyance inouïe de cette dernière administration
produit aujourd'hui les résultats qu'il était aisé de prévoir.
L'hiver sur la côte marocaine est exceptionnellement mau-
vais ; le matériel d'acconage, surmené par un travail inces-
sant, est dans un état lamentable et est sur plusieurs points,
à Casablanca en particulier, en partie démoli par le mau-
vais temps. Rien n'ayant été préparé, on se trouve aujour-
d'hui dans une situation telle que la Compagnie de navi-
gation INT. Paquet et Cie vient d'adresser à sa clientèle une
circulaire pour l'informer qu'elle se trouve dans l'impossi-
bilité de continuer à recevoir des marchandises pour Casa-
blanca. Cette compagnie a 10 bateaux expédiés depuis le
15 novembre, sur rade de Casablanca et dont la plupart
n'ont pas encore commencé leur débarquement.
Cette situation est encore aggravée par l'inconcevable
manière dont le Contrôle de la Dette a organisé les opéra-
tions. Elle a substitué à l'ancienne méthode de paiement
des marins barcassiers, lesquels étaient rémunérés d'après
le nombre de colis transportés, un nouveau système con-
sistant à les payer à tant par voyage de barcasses. Le ré-
sulta tout naturel est que les barcassiers chargent à
moitié, afin de faire plus de voyages, et que le rendement
des barcasses a diminué de 20 0/0. On en arrive ainsi à
un état de choses infiniment moins satisfaisant que celui
qui existait du temps où le gouvernement marocain assu-
rait l'acconage.
Nous venons vous demander, monsieur le président, de
vouloir bien saisir de toute urgence M. le ministre du Com-
merce d'une situation aussi grave qui compromet les inté-
rêts du commerce et de la navigation marseillais. Il est
urgent que l'on avise aux moyens d'agir sur le Contrôle
de la Dette et de contraindre cette administration à tenir
compte des obligations que lui constitue un monopole qu'il
serait d'ailleurs cent fois préférable de lui retirer.
Veuillez agréer, Monsieur le président, l'assurance de
notre considération la plus distinguée.
Le Président.
HUBERT GIRAUD.
Dès que cette lettre fut publiée, M. Guiot, mi-
nistre plénipotentiaire, chef des services du
Contrôle de la Dette, a adressé au Petit Marseillais,
la réponse suivante :
Paris, le 31 janvier 1913.
Monsieur le Directeur,
Le Petit Marseillais du 28 janvier publie une lettre
adressée au président de la Chambre de Commerce de
Marseille au sujet de l'acconage dans les ports du Maroc.
Dans cette lettre, M. H. Giraud rappelle qu'il a réclamé
« l'augmentation du nombre des barcasses et la constitu-
tion d'une réserve de matériel... mais ces avis n'ont pas
été écoutés... rien n'a été préparé et on se trouve aujour-
d hui dans une situation telle que la Compagnie Paquet
vient d'adresser à sa clientèle une circulaire pour l'infor-
mer qu'elle se trouve dans l'impossibilité de continuer à
recevoir des marchandises pour Casablanca. »
Vous m'obligeriez infiniment, Monsieur le Directeur, en
mettant sous les yeux de vos nombreux lecteurs le texte
— tel qu'il m'a été communiqué — et que j'ai lieu de
croire authentique, de la circulaire de la Compagnie
Paquet :
« Nous avons le regret d'avoir à vous informer que
malgré que l'hiver n'en soit qu'à ses débuts, la situation à
Casablanca est déjà aussi mauvaise qu'aux plus mauvais
jours de l'hiver dernier. Cette année ce ne sont pas les
barcasses qui manquent; une provision en a été faite en
vue des pertes auxquelles on doit s'attendre puisque l'abri
tant réclamé est à peine ébauché; ce qui paralyse les opé-
rations, c'est la rareté de la main-d'œuvre, l'exiguïté du
quai de débarquement réduit à 45 mètres par les travaux
en cours, où trois barcasses seulement peuvent accoster à
la fois à marée haute, et enfin le manque de place à terre
qui fait arrêter le plus souvent à 2 heures de l'après-
midi les débarquements. Il en résulte que les bateaux de
plus en plus nombreux qui encombrent cette rade n'ont
guère à leur disposition qu'une seule barcasse chacun qui
fait à grand'peine deux voyages quand l'état de la mer le
permet... »
Il m'a semblé, Monsieur le Directeur, que nous devions
aux lecteurs du Petit Marseillais cette mise au point au
lieu de charger l'administration du Contrôle de l'a Dette
(qui n'a pas, ainsi que vous le savez, dans ses attribu-
tions, les travaux d'aménagement de l'abri, des quais et
des terre-pleins), cette circulaire de la Compagnie Paquet
nous met au contraire hors de cause.
En vous remerciant à l'avance de l'accueil que vous
voudrez bien réserver à la présente communication, je
vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de
mes sentiments les plus distingués.
G. GUIOT,
Délégué au Contrôle de la Dette.
Une réponse plus explicite a été faite en ces
termes par le ministre des Affaires étrangères à
une question écrite que lui avait adressée M. Gé-
rald, député :
La situation actuelle de l'acconage à Casablanca est entiè-
rement imputable à l'absence, sur une côte où la mer est
une des plus rudes que l'on connaisse, de tout abri naturel
et de tout port artificiel.
Les opérations d'embarquement et de débarquement s'y
font, comme d'ailleurs sur tous les points de la côte ma-
rocaine, au moyen de barcasses de 12 à 15 tonnes qui,
remorquées par de petits vapeurs, établissent un va et
vient entre le rivage et les navires mouillés souvent à plu-
sieurs kilomètres en mer. La longueur des quais, acces-
sibles à la haute mer seulement, les terre-pleins néces-
saires aux manipulations des marchandises sont notoire-
ment insuffisants et ne répondent plus aux besoins d'un
trafic qui, sans parler des importants transports de l'ar-
mée, a triplé en quelques années. Dès 1908, l'administra-
tion du Contrôle de la Dette a signalé au gouvernement
marocain la nécessité de travaux qu'elle n'avait pas qua-
lité pour faire exécuter.
D'autre part, le service des travaux publics s'est trouvé
aux prises avec des difficultés de toute sorte. La construc-
tion par ce servièe d'un abri à barcasses comportant un
développement de quais important, pouvait seule permettre
de défendre contre la violence de la mer et d'accroître le
matériel flottant.
Sa réalisation au cours de l'été dernier a été retardée
pour des motifs d'ordre divers : elle est comprise au pre-
mier rang des grands travaux de port dont le gouverne-
ment du protectorat a immédiatement décidé l'exécution
et permettra, dès l'hiver prochain, de mettre fin à une
situation aussi préjudiciable au commerce français qu'au
commerce marocain.
M. Gérald a bien voulu faire allusion à la nécessité où
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