Titre : Le Monde colonial illustré : revue mensuelle, commerciale, économique, financière et de défense des intérêts coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1940-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34459430v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1940 01 janvier 1940
Description : 1940/01/01 (A18,N199)-1940/01/31. 1940/01/01 (A18,N199)-1940/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97592271
Source : CIRAD, 2016-192274
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2016
.1 20
A Rome. lors du sacre des évêques mission-
naires MgrSTREICHER, en blanc au l«rang,
ayant à sa gauche le cardinal préfet de la Con-
grégation de la Propagande et
le premier évêque noir, Mgr KIWANUKA.
ALSACE, . ^ _ in
ÈRES BLANCS ET EVÊQUE NOIR
EN OUGANDA
DANS notre précédent numéro, nous avons montré les
évêques de couleur sacrés, à Rome, par le pape Pie XII.
- Quelle magnifique réponse aux absurdes prétentions
du racisme 1 », disait à cette occasion le cardinal Verdier.
Nous voulons montrer aujourd'hui, aux cotes;
évêque noir, Mgr Kiwanuka,son vénéré prédécesseur, ',.\Igr Strei-
cher, ancien vicaire apostolique de 1 'Oug.mda, qui, après avoir
évangélisé pendant cinquante ans cette région de 1 Afrique,
a voulu y prendre sa retraite et consacrer ses de^rs jours
ux indigènes qu'il a tant aimés et auxquels il a tout donné.
Originaire des environs de Strasbourg, Mgr Streicher_avai
sept ans à la guerre del87u. Sa famille, qui voulait rester fran-
çaise. quitta l'Alsace pour s'installer dans le Nivernais.
Le'cardinal Lavigerie l'ordonna prêtre en 1887, à Cartilage,
et l'envoya professeur d'Écriture Sainte à Iérusalein. Il
avait vingt-sept ans quand il s'embarqua, en juin, 'NJOpour
les grands lacs. Il fut nommé vicaire apostolique de 1 Ou-
ganda en 1897, sacré dans la misérable cabane de Bakumbi qui
servait de chapelle : deux missionnaires comme témoins et un
prélat consécrateur, Mgr Hirth, qui n'avait qu'une crosse et
fa lui présenta de temps en temps pendant la cérémonie pour
la reprendre ensuite et la lui redonner encore..
Streicher a remis sa succession à un de ses fils fidèles.
le premier évêque noir, avec un troupeau de 325 COU fidèles.
Y A BON + Y A PAS BON —
Il y a en France de nombreux colons, de
nombreux ingénieurs, inemployés
ou mal employés ; la preuve en est
facile à faire. Beaucoup d'entre eux
seraient aptes à collaborer à l'in-
tensification de nos productions
coloniales et tous s'y emploieraient
avec ferveur. Qu'attend-on pour
coordonner toutes ces bonnes vo-
lontés, toutes ces énergies dispo-
nibles ?
— Louis de Chappedelaine, qui vient de
mourir après une longue et dou-
loureuse maladie, géra à plusieurs
reprises les ministères de la Marine
de guerre, de la Marine marchande
et des Colonies. Nous n'oublierons
pas la sympathie que, ministre des
Colonies, M. de Chappedelaine té-
moigna à notre Revue.
+ Lucie, Robert, Michel, Andrée, Pierre,
Marie-Madeleine, Georges et Lucien
Montagne nous font part de la
naissance de leur frère, Marcel-
Jean-Louis, né le 7 septembre 1939,
à Lomé (Togo). Avis au Père
Noël : trois filles et six garçons chez
le gouverneur Lucien Montagné,
commissaire de la République fran-
çaise au Togo.
+ Ce vœu, émis le 28 novembre 1939, par
la Société de Géographie commer-
ciale de Paris, que oit créé. dans
chaque école de l'enseignement pri-
maire et de l'enseignement supé-
rieur, un petit musée de produits
coloniaux ; que chacune desdites
écoles soit abonnée, aux frais des
budgets locaux, au Monde Colonial
Illustré, périodique mensuel qui,
sous une forme très instructive et
très artistique, essaie de faire pé-
nétrer, en profondeur, dans la
masse des Français les divers as-
pects de notre Empire d'outre-mer.
publication qui devrait trouver
place dans chaque foyer familial.
+ M. René Besnard, sénateur, ancien
ministre, ambassadeur de France,
a été nommé chef de la Section
française à l'Exposition univer-
selle qui s'ouvrira a Rome en 1942,
« Je n'oublie pas, nous écrit
M. René Besnard, en acceptant
mes nouvelles fonctions, que j'ai été
deux fois ministre des Colonies.-
■ Nos colonies souffrent d'une pléthore de
fonctionnaires bureaucrat iques ; res-
treindre leur nombre et accroitre,
au contraire, le nombre des tech-
niciens capables de conseiller utile-
ment l'indigène, en une réforme
essentielle... »
(Aug. Chevalier,
membre de l'Institut,
15 novembre 1939.)
AU FRONT
AVEC CLEMENCEAU
En cette fin d'année, tous les Français
ont pensé à Clemenceau.
René Benjamin raconte :
. Un jour, Clemenceau rencontra sur un
brancard un général blessé à mort, les deux
jambes emportées. Le général avait toutes
les croix possibles. Clemenceau s'approcha,
se découvrit, balbutia :
— Vous avez tout... Je ne peux rien vous
donner.
Le général, ouvrant à demi les yeux, mur-
mura :
— Si... Tutoyez-moi !
Je salue la mémoire de ce général. Il
voyait juste. Clemenceau méritait la tendre
affection d'un mourant. Il y avait de la
pureté chez Clemenceau.
POUR LES PHILATÉLISTES
IL est du devoir de tous les gens
civilisés d'aider la Croix-Rouge dans
son effort..
Les philatélistes viennent de se préci-
piter sur la très jolie vignette dont nous
donnons aujourd'hui la reproduction
et qui est éditée par les P. T. T.
Dessiné par André Spitz et merveil-
leusement gravé par Delzers, ce timbre
représente en vert clair sur fond bleuté
le visage d'une dame de la Croix-Rouge.
est vendu 0 fr. 90 + 0 fr. 35, c*^te
surtaxe permettant d'apporter son obole
aux infirmières qui ne calculent pas
leurs peines et qui entourent de leurs
soins dévoués non seulement nos sol-
dats de France et de l'Empire, mais nos
Alliés, les malades et les évacués.
Mais il ne suffit pas d'acheter seule-
ment un timbre pour le coller dans son
album, il faut aussi en affranchir son
courrier... pour l'exemple et la charité.
Si ce mois n'apporte pas dans les
timbres de l'Empire de vignettes iné-
dites, il modifie profondément et pour
presque toutes nos colonies valeurs et
couleurs.
L'Agence comptable des Timbres co-
loniaux dont nous répétons ici l'adresse,
qui nous est souvent demandée. 85, ave-
nue de La Bourdonnais, supprime et
rC1Ce qui est supprimé à Paris, ce sont les
brun et vert, les bleu terne et sépia, les
rouge carminé, les rose lilas et brique,
les violet et lilas, les outremer et brun,
des 0 fr. 90, 1 fr. 25 et 3 francs de Mada-
gascar. Guyane, Guadeloupe, Nouvelle-
Calédonie, Réunion, Martinique, Côte
d'Ivoire, Dahomey, Sénégal, Niger,
Soudan, Wallis et Inini.
Ce qui remplace ou qui paraît, ce sont
les nouvelles valeurs et nouvelles cou-
leurs de certains 0 fr. 60, 0 fr. 70, 0 fr. 90,
1 fr. 25, 2 fr. 25 et 3 francs, intéressant
les colonies citées ci-dessus et d'autres
comme la Mauritanie, la Guinée, la
Côte française des Somalis, l'Afrique
Equatoriale Française, en tout cin-
quante-deux timbres d'une valeur faciale
de 76 francs. D. M.
"
Un exercice du de défense passive entiaérlernea eu lieuà Hanoi et dans 1 . principaux
Tonkin. Les différentes phases de l'exercice, simulacres d'incendie, de
ramassage centres de ™ blesséiretc., se sont déroulées à I'fintière seti.fection des autorités
lef} et du comité de la défense passive.
AU CONGO BELGE
La Belgique n'admettra jamais
qu'on touche à son Congo.
PARFOIS, qui des voix se font entendre
qui proposent, plus ou moins cyni-
quement, de donner satisfaction aux
désirs expansionnistes de l'Allemagne
aux dépens de la Belgique et de sa
colonie.
Ces propos ne provoquent en Belgique
et au Congo aucun sentiment de ré-
signation, mais bien la détermination
farouche et inébranlable de se défendre,
comme en 1914. Et, porte-parole du
Gouvernement et du pays tout entier,
M De Vleeschauwer, ministre des Colo-
nies, déclarait, le 20 novembre, à Liége,
dans une retentissante conférence à la
t Société belge d'études et d'expan-
sion » : « Plaise au ciel que la tourmente
épargne la Belgique et notre Congo 1 La
Belgique se tient sur le qui-vive et agit
en toute indépendance pour défendre
ses intérêts vitaux, conformément à ses
propres décisions : la Belgique est prête
à tout, au Congo comme ici 1 » Et, ici, elle
a actuellement plus de 700 000 hommes
sous les armes.
Un ministre qui promet.
A propos de M. De Vleeschauwer, nous
regrettons que la place allouée ne nous
permette pas de résumer sa conférence
dont nous venons de parler.
Ce fut un magistral exposé de doctrine
et de situation et toute la presse belge,
par ses comptes rendus, a montré 1 im-
portance qu'elle lui attribuait. Fait
rarissime, nous n'avons pas noté une
seule dissonance. Il est vrai que ce dis-
cours fut excellent à tous les points de vue.
Au cours de l'année et demie qu'il est mi-
nistre des Colonies, M. De Vleeschauwer,
De notre correspondant belge.
qui est un grand travailleur et un
homme intelligent, s'est assimilé les
questions coloniales et, par son attitude
compréhensive et sympathique à l'égard
des coloniaux, il s'est acquis leur amitié.
Et c'est beaucoup pour un ministre de
pouvoir compter non seulement sur son
personnel, mais sur ses administres.
J. ROUSSEAUX.
30431..
M. DE VLEESCHAUWER,
ministre belge des Colonies.
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
No 199 ......... JANVIER 1940
A Rome. lors du sacre des évêques mission-
naires MgrSTREICHER, en blanc au l«rang,
ayant à sa gauche le cardinal préfet de la Con-
grégation de la Propagande et
le premier évêque noir, Mgr KIWANUKA.
ALSACE, . ^ _ in
ÈRES BLANCS ET EVÊQUE NOIR
EN OUGANDA
DANS notre précédent numéro, nous avons montré les
évêques de couleur sacrés, à Rome, par le pape Pie XII.
- Quelle magnifique réponse aux absurdes prétentions
du racisme 1 », disait à cette occasion le cardinal Verdier.
Nous voulons montrer aujourd'hui, aux cotes;
évêque noir, Mgr Kiwanuka,son vénéré prédécesseur, ',.\Igr Strei-
cher, ancien vicaire apostolique de 1 'Oug.mda, qui, après avoir
évangélisé pendant cinquante ans cette région de 1 Afrique,
a voulu y prendre sa retraite et consacrer ses de^rs jours
ux indigènes qu'il a tant aimés et auxquels il a tout donné.
Originaire des environs de Strasbourg, Mgr Streicher_avai
sept ans à la guerre del87u. Sa famille, qui voulait rester fran-
çaise. quitta l'Alsace pour s'installer dans le Nivernais.
Le'cardinal Lavigerie l'ordonna prêtre en 1887, à Cartilage,
et l'envoya professeur d'Écriture Sainte à Iérusalein. Il
avait vingt-sept ans quand il s'embarqua, en juin, 'NJOpour
les grands lacs. Il fut nommé vicaire apostolique de 1 Ou-
ganda en 1897, sacré dans la misérable cabane de Bakumbi qui
servait de chapelle : deux missionnaires comme témoins et un
prélat consécrateur, Mgr Hirth, qui n'avait qu'une crosse et
fa lui présenta de temps en temps pendant la cérémonie pour
la reprendre ensuite et la lui redonner encore..
Streicher a remis sa succession à un de ses fils fidèles.
le premier évêque noir, avec un troupeau de 325 COU fidèles.
Y A BON + Y A PAS BON —
Il y a en France de nombreux colons, de
nombreux ingénieurs, inemployés
ou mal employés ; la preuve en est
facile à faire. Beaucoup d'entre eux
seraient aptes à collaborer à l'in-
tensification de nos productions
coloniales et tous s'y emploieraient
avec ferveur. Qu'attend-on pour
coordonner toutes ces bonnes vo-
lontés, toutes ces énergies dispo-
nibles ?
— Louis de Chappedelaine, qui vient de
mourir après une longue et dou-
loureuse maladie, géra à plusieurs
reprises les ministères de la Marine
de guerre, de la Marine marchande
et des Colonies. Nous n'oublierons
pas la sympathie que, ministre des
Colonies, M. de Chappedelaine té-
moigna à notre Revue.
+ Lucie, Robert, Michel, Andrée, Pierre,
Marie-Madeleine, Georges et Lucien
Montagne nous font part de la
naissance de leur frère, Marcel-
Jean-Louis, né le 7 septembre 1939,
à Lomé (Togo). Avis au Père
Noël : trois filles et six garçons chez
le gouverneur Lucien Montagné,
commissaire de la République fran-
çaise au Togo.
+ Ce vœu, émis le 28 novembre 1939, par
la Société de Géographie commer-
ciale de Paris, que oit créé. dans
chaque école de l'enseignement pri-
maire et de l'enseignement supé-
rieur, un petit musée de produits
coloniaux ; que chacune desdites
écoles soit abonnée, aux frais des
budgets locaux, au Monde Colonial
Illustré, périodique mensuel qui,
sous une forme très instructive et
très artistique, essaie de faire pé-
nétrer, en profondeur, dans la
masse des Français les divers as-
pects de notre Empire d'outre-mer.
publication qui devrait trouver
place dans chaque foyer familial.
+ M. René Besnard, sénateur, ancien
ministre, ambassadeur de France,
a été nommé chef de la Section
française à l'Exposition univer-
selle qui s'ouvrira a Rome en 1942,
« Je n'oublie pas, nous écrit
M. René Besnard, en acceptant
mes nouvelles fonctions, que j'ai été
deux fois ministre des Colonies.-
■ Nos colonies souffrent d'une pléthore de
fonctionnaires bureaucrat iques ; res-
treindre leur nombre et accroitre,
au contraire, le nombre des tech-
niciens capables de conseiller utile-
ment l'indigène, en une réforme
essentielle... »
(Aug. Chevalier,
membre de l'Institut,
15 novembre 1939.)
AU FRONT
AVEC CLEMENCEAU
En cette fin d'année, tous les Français
ont pensé à Clemenceau.
René Benjamin raconte :
. Un jour, Clemenceau rencontra sur un
brancard un général blessé à mort, les deux
jambes emportées. Le général avait toutes
les croix possibles. Clemenceau s'approcha,
se découvrit, balbutia :
— Vous avez tout... Je ne peux rien vous
donner.
Le général, ouvrant à demi les yeux, mur-
mura :
— Si... Tutoyez-moi !
Je salue la mémoire de ce général. Il
voyait juste. Clemenceau méritait la tendre
affection d'un mourant. Il y avait de la
pureté chez Clemenceau.
POUR LES PHILATÉLISTES
IL est du devoir de tous les gens
civilisés d'aider la Croix-Rouge dans
son effort..
Les philatélistes viennent de se préci-
piter sur la très jolie vignette dont nous
donnons aujourd'hui la reproduction
et qui est éditée par les P. T. T.
Dessiné par André Spitz et merveil-
leusement gravé par Delzers, ce timbre
représente en vert clair sur fond bleuté
le visage d'une dame de la Croix-Rouge.
est vendu 0 fr. 90 + 0 fr. 35, c*^te
surtaxe permettant d'apporter son obole
aux infirmières qui ne calculent pas
leurs peines et qui entourent de leurs
soins dévoués non seulement nos sol-
dats de France et de l'Empire, mais nos
Alliés, les malades et les évacués.
Mais il ne suffit pas d'acheter seule-
ment un timbre pour le coller dans son
album, il faut aussi en affranchir son
courrier... pour l'exemple et la charité.
Si ce mois n'apporte pas dans les
timbres de l'Empire de vignettes iné-
dites, il modifie profondément et pour
presque toutes nos colonies valeurs et
couleurs.
L'Agence comptable des Timbres co-
loniaux dont nous répétons ici l'adresse,
qui nous est souvent demandée. 85, ave-
nue de La Bourdonnais, supprime et
rC1Ce qui est supprimé à Paris, ce sont les
brun et vert, les bleu terne et sépia, les
rouge carminé, les rose lilas et brique,
les violet et lilas, les outremer et brun,
des 0 fr. 90, 1 fr. 25 et 3 francs de Mada-
gascar. Guyane, Guadeloupe, Nouvelle-
Calédonie, Réunion, Martinique, Côte
d'Ivoire, Dahomey, Sénégal, Niger,
Soudan, Wallis et Inini.
Ce qui remplace ou qui paraît, ce sont
les nouvelles valeurs et nouvelles cou-
leurs de certains 0 fr. 60, 0 fr. 70, 0 fr. 90,
1 fr. 25, 2 fr. 25 et 3 francs, intéressant
les colonies citées ci-dessus et d'autres
comme la Mauritanie, la Guinée, la
Côte française des Somalis, l'Afrique
Equatoriale Française, en tout cin-
quante-deux timbres d'une valeur faciale
de 76 francs. D. M.
"
Un exercice du de défense passive entiaérlernea eu lieuà Hanoi et dans 1 . principaux
Tonkin. Les différentes phases de l'exercice, simulacres d'incendie, de
ramassage centres de ™ blesséiretc., se sont déroulées à I'fintière seti.fection des autorités
lef} et du comité de la défense passive.
AU CONGO BELGE
La Belgique n'admettra jamais
qu'on touche à son Congo.
PARFOIS, qui des voix se font entendre
qui proposent, plus ou moins cyni-
quement, de donner satisfaction aux
désirs expansionnistes de l'Allemagne
aux dépens de la Belgique et de sa
colonie.
Ces propos ne provoquent en Belgique
et au Congo aucun sentiment de ré-
signation, mais bien la détermination
farouche et inébranlable de se défendre,
comme en 1914. Et, porte-parole du
Gouvernement et du pays tout entier,
M De Vleeschauwer, ministre des Colo-
nies, déclarait, le 20 novembre, à Liége,
dans une retentissante conférence à la
t Société belge d'études et d'expan-
sion » : « Plaise au ciel que la tourmente
épargne la Belgique et notre Congo 1 La
Belgique se tient sur le qui-vive et agit
en toute indépendance pour défendre
ses intérêts vitaux, conformément à ses
propres décisions : la Belgique est prête
à tout, au Congo comme ici 1 » Et, ici, elle
a actuellement plus de 700 000 hommes
sous les armes.
Un ministre qui promet.
A propos de M. De Vleeschauwer, nous
regrettons que la place allouée ne nous
permette pas de résumer sa conférence
dont nous venons de parler.
Ce fut un magistral exposé de doctrine
et de situation et toute la presse belge,
par ses comptes rendus, a montré 1 im-
portance qu'elle lui attribuait. Fait
rarissime, nous n'avons pas noté une
seule dissonance. Il est vrai que ce dis-
cours fut excellent à tous les points de vue.
Au cours de l'année et demie qu'il est mi-
nistre des Colonies, M. De Vleeschauwer,
De notre correspondant belge.
qui est un grand travailleur et un
homme intelligent, s'est assimilé les
questions coloniales et, par son attitude
compréhensive et sympathique à l'égard
des coloniaux, il s'est acquis leur amitié.
Et c'est beaucoup pour un ministre de
pouvoir compter non seulement sur son
personnel, mais sur ses administres.
J. ROUSSEAUX.
30431..
M. DE VLEESCHAUWER,
ministre belge des Colonies.
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
No 199 ......... JANVIER 1940
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