Titre : Le Monde colonial illustré : revue mensuelle, commerciale, économique, financière et de défense des intérêts coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1940-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34459430v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1940 01 février 1940
Description : 1940/02/01 (A18,N200)-1940/02/28. 1940/02/01 (A18,N200)-1940/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9759226m
Source : CIRAD, 2016-192274
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2016
36
LES PÈLERINS
EN ROUTE POUR LA MECQUE
sous la protection de la France
« LES PÈLERINS PRIERONT DANS LA CITÉ SAINTE
POUR LE TRIOMPHE DES ARMÉES ALLIÉES. »
BACHAGA SMATI,
Membre du Conseil supérieur de l'Algérie.
La Mecque et, au premier plan, la Kaaba, entourée de milliers de pèlerins.
LE bateau transportant les pèlerins à La Mecque
a quitté Alger pour Tunis. Les pèlerins étaient
venus nombreux : plusieurs centaines ; ils
étaient venus non seulement des quatre coins de
l'Algérie et du Maroc, mais encore du Sénégal,
de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et d'autres colonies
de notre Afrique noire. Le Gouvernement français
avait pris toutes les mesures nécessaires pour
que, cette année, la guerre ne pût priver les mu-
sulmans, vivant à l'ombre du drapeau tricolore
de cet acte si important de leur vie. Bien plus : le
Gouvernement fit en sorte que le voyage sacré
s'accomplisse avec le maximum de sécurité et avec
tout le confort désirable.
Des commissaires spéciaux représentant la haute
administration, accompagnent les pèlerins ; ce sont :
pour le Maroc, M. de Ségogne, maître des requêtes
au Conseil d'État, et M. Boniface, contrôleur civil,
et, pour l'Algérie, M. Marcoux, administrateur de
commune mixte. Ont pris place également à bord
cinq guides spirituels, venus spécialement du Hed-
jaz. Ils guideront les pas des futurs hadji à terre, sur
la route de la prière et de la foi.
Mais ce pèlerinage de la guerre se distingue
nettement des précédents par une nouveauté qui est
une véritable innovation dans l'histoire religieuse
de l'Islam : un car radiophonique et un cinéaste
font partie de la caravane, le premier radiodiffu-
sera, tout le long du voyage, les principaux faits et
gestes des pèlerins, tandis que le second prendra
des vues qui seront ensuite projetées sur l'écran
pour les générations futures. Sur le territoire dont
l'accès est interdit aux chrétiens, des opérateurs
musulmans remplaceront leurs collègues français.
Avant leur départ, les pèlerins ont été salués à
bord par M. le gouverneur général Le Beau. Il fut
reçu à la coupée du bateau par Si Kaddour Ben
Ghabrit, ministre plénipotentaire et président des
Lieux saints de l'Islam, et par un des pèlerins,
Si Mohamed El Medhi El Alaoui, président du Haut
tribunal chérifien, représentant S. M. le Sultan du
Maroc.
Au cours de la réception qui se déroule dans le
grand salon de la ville flottante, des allocutions
furent prononcées. Au nom de l'Administration fran-
çaise, M. Milliot, directeur des territoires du Sud
et des Affaires indigènes, remercia tous ceux dont
le concours avait permis la réalisation, cette année,
du merveilleux voyage. Après lui, le cheik El
Arab Si Bouazziz Ben Gana et M. Smati, ancien et
glorieux combattant de la première guerre et
membre du Conseil supérieur de l'Algérie, au nom du
p èlerinage dont il fait partie dirent leur gratitude envers
la patrie commune, la France bien-aimée, protectrice
de l'Islam, qui se penche sans cesse avec tant de
sollicitude sur ceux de ses enfants qui suivent la loi
du Prophète. Rajouta en terminant : « Tous les pèlerins
prieront à La Macque pour ceux de leurs frères des
autres confessions religieuses qui combattent sur
le front pour la victoire. »
Dans sa réponse, le gouverneur général déclara
qu'il connaissait assez les sentiments des Musulmans
pour être certain que les pèlerins adresseraient à
Allah leurs ardentes prières en vue d'une paix
radieuse obtenue par la victoire des Alliés.
Un peu plus tard, le général Noguès, accompagné
de nombreux officiers, vint saluer à son tour les
pèlerins.
Quelques heures plus tard. le bateau levait l'ancre.
Il était le lendemain à Tunis pour y prendre de nom-
breux croyants de la Régence, ayant à leur tête les
chefs de la délégation tunisienne, l'académicien
Abdulwahad et Si Mahmoud Hachicha, cadi de Sfax.
Comme l'avaient fait à Alger, M. le gouverneur
général Le Beau et le général Noguès, M. Eirik
Labonne, résident général de la Tunisie, apporte aux
pèlerins le salut de la France.
Michel RAINEAU.
L'UNION SUD - AFRICAINE
VA-T-ELLE PRENDRE PART
A LA GUERRE EN EUROPE?
IL SEMBLE QUE OUI!
a
(De notre correspondant belge.)
LE 21 décembre, le correspondant de Reuter
à Windhoek (dans l'ancienne Afrique
allemande du Sud-Ouest, mandatée à l'U-
nion Sud-Africaine) a transmis à son agence
un message qui a passé inaperçu dans la presse,
alors que, pourtant, il pourrait présenter un
exceptionnel intérêt.
Dans la dépêche en question, le correspon-
dant de la grande agence anglaise d'informations
relatait l'interview qu'il venait de prendre au
colonel Deneys Reitz, ministre des Affaires indi-
gènes de l'Union Sud-Africaine, qui, rentrant
d'Europe en avion, venait d'escaler à Windhoek.
Au cours de cette interview, le ministre sud-
africain avait, notamment, déclaré ceci : Les
Alliés savent maintenant que notre contribution
militaire va être de haute importance et qu'elle sera
relativement aussi importante que celle de n'im-
porte lequel des autres dominions.
Ce qui pourrait signifier que, revenant sur la
décision de rester neutre (général Hertzog) et
sur celle de son successeur, l'actuel Premier
Ministre, le général Smuts, de ne pas faire la
guerre ailleurs qu'en Afrique, l'Union Sud-Afri-
caine aurait maintenant décidé de prendre sa
place sur le front européen parmi ses partenaires
de l'Empire britannique.
Nous employons le conditionnel, car les décla-
rations sud-africaines manquent souvent de
précision. La cause en est, sans doute, le fait
que les Blancs sont divisés, les non-britanniques
n'étant pas d'accord sur la politique à suivre.
Alors, comme il n'y a pas d'unanimité morale,
les dirigeants emploient un langage empreint
de certaine ambiguïté et qui leur permet de
battre en retraite, s'ils ne sont pas suivis par la
masse. Cette attitude résulte non d'un manque
de courage politique, mais simplement du désir,
très compréhensible et même louable, de ne pas
accentuer les divisions parmi l'élément blanc,
lequel ne compte, en tout et pour tout, qu'un
peu plus de deux millions d'âmes, en face d'une
population de près de huit millions de personnes.
La déclaration du colonel Deneys Reitz au
correspondant de Reuter nous semble être un
de ces ballons d'essai tendant à voir les réac-
tions de l'opinion.
Elle n'aurait, pensons-nous, pas été faite si la
tendance pro-Alliés ne s'était pas fortifiée.
Les événements sont venus en effet renforcer
la situation de Smuts : l'attaque de navires à la
côte sud-africaine par des bâtiments allemands
et la découverte en Afrique australe britan-
nique d'un complot nazi tendant à s'emparer de
celle-ci, ainsi que du Mozambique portugais,
pour compte de l'Allemagne, sont des faits
prouvant à l'Union Sud-Africaine la nécessité
d'u.ne coopération militaire avec l'Empire.
Les cruautés allemandes en Pologne ; l'attaque
de la Finlande par les Bolchéviks, attaque qui
prouve la nécessité d'un ami fort ; le fait aussi
que les fermiers commencent à se rendre compte
que, s'ils continuent à écouler leurs produits en
Angleterre, — nécessité vitale pour eux, — c'est
du fait que leur pays ne s'est pas désolidarisé
de l'Empire. Et puis, il y a également les dis-
cours de Smuts et de Deneys Reitz, faisant appel
au sentiment d'honneur national : Alors que
les autres dominions se battent pour la liberté
du monde, allons-nous, comme des lâches, rester
abrités derrière eux ?
En outre, les engagements dans l'armée, parmi
les divers éléments de la population blanche se
multiplient, et le fonds créé, à la déclaration
de guerre, par le lord maire de Johannesbourg,
pour envoyer pour 100 000 livres sterling de
vivres aux Alliés a déjà dépassé le double du
montant proposé. Enfin, l'attitude nettement
et solidement anglophile des Noirs, leurs enga-
gements massifs dans les corps auxiliaires et
leurs importantes souscriptions montrent que
rien n'est à craindre de leur part.
Tout cela permet de croire que, si le général
Smuts, le nouveau Premier Ministre, a bien
déclaré que l'Union ne ferait pas la guerre ailleurs
qu'en Afrique, les nouveaux dirigeants de
la politique sud-africaine ne veulent pas que
l'Union soit le seul dominion qui n'enverrait pas
de contingent en Europe. Et la phrase du colonel
Deneys Reitz nous semble fort être l'annonce
officieuse d'une participation plus effective de
l'Union Sud-Africaine à la lutte que l'Empire
britannique s'est vu obligé d'engager pour res-
pecter ses engagements à l'égard de la Pologne.
J. ROUSSEAUX.
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
N° 200 .......... FÉVRIER 1940
LES PÈLERINS
EN ROUTE POUR LA MECQUE
sous la protection de la France
« LES PÈLERINS PRIERONT DANS LA CITÉ SAINTE
POUR LE TRIOMPHE DES ARMÉES ALLIÉES. »
BACHAGA SMATI,
Membre du Conseil supérieur de l'Algérie.
La Mecque et, au premier plan, la Kaaba, entourée de milliers de pèlerins.
LE bateau transportant les pèlerins à La Mecque
a quitté Alger pour Tunis. Les pèlerins étaient
venus nombreux : plusieurs centaines ; ils
étaient venus non seulement des quatre coins de
l'Algérie et du Maroc, mais encore du Sénégal,
de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et d'autres colonies
de notre Afrique noire. Le Gouvernement français
avait pris toutes les mesures nécessaires pour
que, cette année, la guerre ne pût priver les mu-
sulmans, vivant à l'ombre du drapeau tricolore
de cet acte si important de leur vie. Bien plus : le
Gouvernement fit en sorte que le voyage sacré
s'accomplisse avec le maximum de sécurité et avec
tout le confort désirable.
Des commissaires spéciaux représentant la haute
administration, accompagnent les pèlerins ; ce sont :
pour le Maroc, M. de Ségogne, maître des requêtes
au Conseil d'État, et M. Boniface, contrôleur civil,
et, pour l'Algérie, M. Marcoux, administrateur de
commune mixte. Ont pris place également à bord
cinq guides spirituels, venus spécialement du Hed-
jaz. Ils guideront les pas des futurs hadji à terre, sur
la route de la prière et de la foi.
Mais ce pèlerinage de la guerre se distingue
nettement des précédents par une nouveauté qui est
une véritable innovation dans l'histoire religieuse
de l'Islam : un car radiophonique et un cinéaste
font partie de la caravane, le premier radiodiffu-
sera, tout le long du voyage, les principaux faits et
gestes des pèlerins, tandis que le second prendra
des vues qui seront ensuite projetées sur l'écran
pour les générations futures. Sur le territoire dont
l'accès est interdit aux chrétiens, des opérateurs
musulmans remplaceront leurs collègues français.
Avant leur départ, les pèlerins ont été salués à
bord par M. le gouverneur général Le Beau. Il fut
reçu à la coupée du bateau par Si Kaddour Ben
Ghabrit, ministre plénipotentaire et président des
Lieux saints de l'Islam, et par un des pèlerins,
Si Mohamed El Medhi El Alaoui, président du Haut
tribunal chérifien, représentant S. M. le Sultan du
Maroc.
Au cours de la réception qui se déroule dans le
grand salon de la ville flottante, des allocutions
furent prononcées. Au nom de l'Administration fran-
çaise, M. Milliot, directeur des territoires du Sud
et des Affaires indigènes, remercia tous ceux dont
le concours avait permis la réalisation, cette année,
du merveilleux voyage. Après lui, le cheik El
Arab Si Bouazziz Ben Gana et M. Smati, ancien et
glorieux combattant de la première guerre et
membre du Conseil supérieur de l'Algérie, au nom du
p èlerinage dont il fait partie dirent leur gratitude envers
la patrie commune, la France bien-aimée, protectrice
de l'Islam, qui se penche sans cesse avec tant de
sollicitude sur ceux de ses enfants qui suivent la loi
du Prophète. Rajouta en terminant : « Tous les pèlerins
prieront à La Macque pour ceux de leurs frères des
autres confessions religieuses qui combattent sur
le front pour la victoire. »
Dans sa réponse, le gouverneur général déclara
qu'il connaissait assez les sentiments des Musulmans
pour être certain que les pèlerins adresseraient à
Allah leurs ardentes prières en vue d'une paix
radieuse obtenue par la victoire des Alliés.
Un peu plus tard, le général Noguès, accompagné
de nombreux officiers, vint saluer à son tour les
pèlerins.
Quelques heures plus tard. le bateau levait l'ancre.
Il était le lendemain à Tunis pour y prendre de nom-
breux croyants de la Régence, ayant à leur tête les
chefs de la délégation tunisienne, l'académicien
Abdulwahad et Si Mahmoud Hachicha, cadi de Sfax.
Comme l'avaient fait à Alger, M. le gouverneur
général Le Beau et le général Noguès, M. Eirik
Labonne, résident général de la Tunisie, apporte aux
pèlerins le salut de la France.
Michel RAINEAU.
L'UNION SUD - AFRICAINE
VA-T-ELLE PRENDRE PART
A LA GUERRE EN EUROPE?
IL SEMBLE QUE OUI!
a
(De notre correspondant belge.)
LE 21 décembre, le correspondant de Reuter
à Windhoek (dans l'ancienne Afrique
allemande du Sud-Ouest, mandatée à l'U-
nion Sud-Africaine) a transmis à son agence
un message qui a passé inaperçu dans la presse,
alors que, pourtant, il pourrait présenter un
exceptionnel intérêt.
Dans la dépêche en question, le correspon-
dant de la grande agence anglaise d'informations
relatait l'interview qu'il venait de prendre au
colonel Deneys Reitz, ministre des Affaires indi-
gènes de l'Union Sud-Africaine, qui, rentrant
d'Europe en avion, venait d'escaler à Windhoek.
Au cours de cette interview, le ministre sud-
africain avait, notamment, déclaré ceci : Les
Alliés savent maintenant que notre contribution
militaire va être de haute importance et qu'elle sera
relativement aussi importante que celle de n'im-
porte lequel des autres dominions.
Ce qui pourrait signifier que, revenant sur la
décision de rester neutre (général Hertzog) et
sur celle de son successeur, l'actuel Premier
Ministre, le général Smuts, de ne pas faire la
guerre ailleurs qu'en Afrique, l'Union Sud-Afri-
caine aurait maintenant décidé de prendre sa
place sur le front européen parmi ses partenaires
de l'Empire britannique.
Nous employons le conditionnel, car les décla-
rations sud-africaines manquent souvent de
précision. La cause en est, sans doute, le fait
que les Blancs sont divisés, les non-britanniques
n'étant pas d'accord sur la politique à suivre.
Alors, comme il n'y a pas d'unanimité morale,
les dirigeants emploient un langage empreint
de certaine ambiguïté et qui leur permet de
battre en retraite, s'ils ne sont pas suivis par la
masse. Cette attitude résulte non d'un manque
de courage politique, mais simplement du désir,
très compréhensible et même louable, de ne pas
accentuer les divisions parmi l'élément blanc,
lequel ne compte, en tout et pour tout, qu'un
peu plus de deux millions d'âmes, en face d'une
population de près de huit millions de personnes.
La déclaration du colonel Deneys Reitz au
correspondant de Reuter nous semble être un
de ces ballons d'essai tendant à voir les réac-
tions de l'opinion.
Elle n'aurait, pensons-nous, pas été faite si la
tendance pro-Alliés ne s'était pas fortifiée.
Les événements sont venus en effet renforcer
la situation de Smuts : l'attaque de navires à la
côte sud-africaine par des bâtiments allemands
et la découverte en Afrique australe britan-
nique d'un complot nazi tendant à s'emparer de
celle-ci, ainsi que du Mozambique portugais,
pour compte de l'Allemagne, sont des faits
prouvant à l'Union Sud-Africaine la nécessité
d'u.ne coopération militaire avec l'Empire.
Les cruautés allemandes en Pologne ; l'attaque
de la Finlande par les Bolchéviks, attaque qui
prouve la nécessité d'un ami fort ; le fait aussi
que les fermiers commencent à se rendre compte
que, s'ils continuent à écouler leurs produits en
Angleterre, — nécessité vitale pour eux, — c'est
du fait que leur pays ne s'est pas désolidarisé
de l'Empire. Et puis, il y a également les dis-
cours de Smuts et de Deneys Reitz, faisant appel
au sentiment d'honneur national : Alors que
les autres dominions se battent pour la liberté
du monde, allons-nous, comme des lâches, rester
abrités derrière eux ?
En outre, les engagements dans l'armée, parmi
les divers éléments de la population blanche se
multiplient, et le fonds créé, à la déclaration
de guerre, par le lord maire de Johannesbourg,
pour envoyer pour 100 000 livres sterling de
vivres aux Alliés a déjà dépassé le double du
montant proposé. Enfin, l'attitude nettement
et solidement anglophile des Noirs, leurs enga-
gements massifs dans les corps auxiliaires et
leurs importantes souscriptions montrent que
rien n'est à craindre de leur part.
Tout cela permet de croire que, si le général
Smuts, le nouveau Premier Ministre, a bien
déclaré que l'Union ne ferait pas la guerre ailleurs
qu'en Afrique, les nouveaux dirigeants de
la politique sud-africaine ne veulent pas que
l'Union soit le seul dominion qui n'enverrait pas
de contingent en Europe. Et la phrase du colonel
Deneys Reitz nous semble fort être l'annonce
officieuse d'une participation plus effective de
l'Union Sud-Africaine à la lutte que l'Empire
britannique s'est vu obligé d'engager pour res-
pecter ses engagements à l'égard de la Pologne.
J. ROUSSEAUX.
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
N° 200 .......... FÉVRIER 1940
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