Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1928 01 janvier 1928
Description : 1928/01/01 (A26,N81)-1928/01/31. 1928/01/01 (A26,N81)-1928/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9758895m
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/12/2016
envergure qui doit être tente. Ni son climat, ni son
sol, au moins dans certaines parties, ne s'y opposent.
Sans remonter jusqu'aux essais qui furent effectués
sous le second Empire, et qui n aboutirent pas parce
que, en dehors de certaines erreurs de sélection et de
méthode, d'autres cultures se montraient plus rému-
nératrices, on peut constater, dans ces dernières années,
un développement à peu près constant de la culture
cotonnière : 50 tonnes de coton égrené en 1920,
130 tonnes en 1922, 180 tonnes en 1924, 1.200 tonnes
en 1925, 1.300 tonnes en 1926. Et cela sans compter
le coton non irrigué dont les essais de culture entrepris
par M. Bories à Cassaigne ont donné des espoirs satis-
faisants.
Cet essor qui a été surtout très marqué en 1925,
s'est à peu près immobilisé en 1926, et l'année 1927
marquera, dit-on, une régression. Pourquoi cela ? Tout
simplement pour des raisons de prix de revient et
de prix de vente. La hausse du cours du coton en
1924-1925 avait incité plusieurs colons à entreprendre
cette culture ; l'engouement fut tel que quelques-uns
d'entre eux, surtout en Oranie, arrachèrent leurs vignes
pour faire des plantations de coton. Le succès'd'ailleurs f
couronna leurs efforts, et sur bien des points, notam-
ment à Perrégaux, au Sig et dans quelques parties
de la vallée du Chéliff, le rendement fut tel qu'il laissa
aux colons un bénéfice net de 6.000 francs à l'hectare.
Il en résulta qu'à l'époque des ensemencements, en
1926, les surfaces consacrées à la culture cotonnière
passèrent de 4.000 à 6.050 hectares.
Malheureusement la saison fut médiocre, de sorte
que le rendement par hectare qui avait été dans la
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sol, au moins dans certaines parties, ne s'y opposent.
Sans remonter jusqu'aux essais qui furent effectués
sous le second Empire, et qui n aboutirent pas parce
que, en dehors de certaines erreurs de sélection et de
méthode, d'autres cultures se montraient plus rému-
nératrices, on peut constater, dans ces dernières années,
un développement à peu près constant de la culture
cotonnière : 50 tonnes de coton égrené en 1920,
130 tonnes en 1922, 180 tonnes en 1924, 1.200 tonnes
en 1925, 1.300 tonnes en 1926. Et cela sans compter
le coton non irrigué dont les essais de culture entrepris
par M. Bories à Cassaigne ont donné des espoirs satis-
faisants.
Cet essor qui a été surtout très marqué en 1925,
s'est à peu près immobilisé en 1926, et l'année 1927
marquera, dit-on, une régression. Pourquoi cela ? Tout
simplement pour des raisons de prix de revient et
de prix de vente. La hausse du cours du coton en
1924-1925 avait incité plusieurs colons à entreprendre
cette culture ; l'engouement fut tel que quelques-uns
d'entre eux, surtout en Oranie, arrachèrent leurs vignes
pour faire des plantations de coton. Le succès'd'ailleurs f
couronna leurs efforts, et sur bien des points, notam-
ment à Perrégaux, au Sig et dans quelques parties
de la vallée du Chéliff, le rendement fut tel qu'il laissa
aux colons un bénéfice net de 6.000 francs à l'hectare.
Il en résulta qu'à l'époque des ensemencements, en
1926, les surfaces consacrées à la culture cotonnière
passèrent de 4.000 à 6.050 hectares.
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