Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1927 01 juillet 1927
Description : 1927/07/01 (A25,N79)-1927/07/31. 1927/07/01 (A25,N79)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97588946
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/12/2016
vidus, s'accomplissent fort 'mal. Tandis que, dans les
possessions britanniques et même dans le Congo belge,
l'achat de la récolte a été monopolisé tout au moins
par districts, en A. 0. F. chacun est libre d'acheter
à son prix les balles de coton qui sortent des usines
d'égrenage, et, par conséquent, l'attrait de l'avantage
le plus immédiat détermine les cours. Dans les années
antérieures, 1 -fr., 1 fr. 50, 2 fr., jusqu'à 2 fr. 50, étaient
couramment payés à l'indigène pour un. kilo de fibres~
Actuellement, la rémunération qu'il obtient est pro-
bablement au-dessous de 0 fr. 75. Le cultivateur noir
s'estime frustré. Tous les coloniaux savent que, pour
amener les natifs à une culture nouvelle, la première
condition de la réussite est d'assurer, pendant une
certaine période d'années, la fixité de leurs bénéfices.
En 1924 et 1925, des sommes excessives leur ont été
versées. En 1927i, par contre, ils recevront trop peu
d'argent. Seule une société nantie d'un monopole
eût été en mesure de maintenir le niveau des prix,
d'exercice en exercice, à l'instar de la Br-itish growing
Association.
Si encore l'indigène, lorsque ses encaissements
diminuent, obtenait une compensation sous la forme
d'un plus fort rendement à l'hectare, les effets décou-
rageants de ces fluctuations de valeurs pourraient
être contrecarrés et même annihilés. Mais nous tou-
chons 'ici à l'uhe des causes maîtresses de la décon-
. venue. Le rendement à l'hectare est très bas — quelque
50 kilos — et il n'augmente pas. Pour apprécier la
signification de ce chiffre, il faut savoir qu'aux Etats-
Unis 5 et 600 kgs, sinon plus, sont produits dans le
même périmètre, et que, dans un jardin d'essai de la
Haute-Volta (probablement dans un petit carré soigné
avec amour), on se flatte d'avoir atteint jusqu'à
800 kgs. Ici, il faut bien le dire, les services agricoles
51 —
possessions britanniques et même dans le Congo belge,
l'achat de la récolte a été monopolisé tout au moins
par districts, en A. 0. F. chacun est libre d'acheter
à son prix les balles de coton qui sortent des usines
d'égrenage, et, par conséquent, l'attrait de l'avantage
le plus immédiat détermine les cours. Dans les années
antérieures, 1 -fr., 1 fr. 50, 2 fr., jusqu'à 2 fr. 50, étaient
couramment payés à l'indigène pour un. kilo de fibres~
Actuellement, la rémunération qu'il obtient est pro-
bablement au-dessous de 0 fr. 75. Le cultivateur noir
s'estime frustré. Tous les coloniaux savent que, pour
amener les natifs à une culture nouvelle, la première
condition de la réussite est d'assurer, pendant une
certaine période d'années, la fixité de leurs bénéfices.
En 1924 et 1925, des sommes excessives leur ont été
versées. En 1927i, par contre, ils recevront trop peu
d'argent. Seule une société nantie d'un monopole
eût été en mesure de maintenir le niveau des prix,
d'exercice en exercice, à l'instar de la Br-itish growing
Association.
Si encore l'indigène, lorsque ses encaissements
diminuent, obtenait une compensation sous la forme
d'un plus fort rendement à l'hectare, les effets décou-
rageants de ces fluctuations de valeurs pourraient
être contrecarrés et même annihilés. Mais nous tou-
chons 'ici à l'uhe des causes maîtresses de la décon-
. venue. Le rendement à l'hectare est très bas — quelque
50 kilos — et il n'augmente pas. Pour apprécier la
signification de ce chiffre, il faut savoir qu'aux Etats-
Unis 5 et 600 kgs, sinon plus, sont produits dans le
même périmètre, et que, dans un jardin d'essai de la
Haute-Volta (probablement dans un petit carré soigné
avec amour), on se flatte d'avoir atteint jusqu'à
800 kgs. Ici, il faut bien le dire, les services agricoles
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