Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1933 01 octobre 1933
Description : 1933/10/01 (A31,N12). 1933/10/01 (A31,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9745959w
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/10/2016
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- SOMMAIRE
Pages- NOTES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE:
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 97
- ÉTUDES ET RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX:
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 103
- CHRONIQUE COTONNIÈRE TRIMESTRIELLE:
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- REVUE DE LA PRESSE:
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 124
1er Octobre 1933. ASSOCIATION COTONNIERE COLONIALE 95
métropolitaine un appoint intéressant pour ses appro-
visionnements en textile, si la culture cotonnière y
redevient rémunératrice.
Mais c'est dans notre Afrique Occidentale et Equa-
toriale que réside le véritable bloc de territoires qui
constitue notre véritable domaine cotonnier, sur
lequel nous sommes en droit de fonder les plus
encourageantes espérances.
Cette affirmation est le résultat des voyages d'étu-
des ou d'inspection que, tout récemment, ont effec-
tués votre Président, M. Arthur WADDINGTON, en
A. O. F., — et moi-même, votre Directeur Général,
au Cameroun et en Afrique Equatoriale Française.
En ce qui concerne la première de ces deux mis-
sions, que M. WADDINGTON a accomplie en Janvier
au Soudan Français, comme Administrateur de
l'Office du Niger et pour le compte de son Conseil,
vous avez pu en apprécier les résultats et les con-
clusions à la lecture de la note qui lui a été consa-
crée et qui a été publiée dans notre Bulletin du
jer Avril dernier.
On peut légitimement en déduire que le véritable
avenir cotonnier de l'A. O. F., — tout en n écar-
tant nullement la culture en terrains secs qui a donné
des résultats appréciables au cours des années de
prospérité, — se trouve dans l'exécution du vaste
programme de mise en valeur de la Vallée du Moyen
Niger comportant des cultures irriguées, parmi les-
quelles celle du coton aura une place prépondérante,
dans le plan d'assolement envisagé.
Avec des rendements à l'hectare de l'ordre de
500 à 800 kilos, déjà obtenus, et une superficie en
cotonniers de 500.000 hectares, la vallée nigérienne
est susceptible de fournir à la Métropole, dans un
certain avenir, une partie très appréciable, sinon la
totalité, de ses approvisionnements en coton genre
Américain. — Pour plus de détails, nous ne pou-
vons que vous renvoyer au rapport de notre Prési-
dent qui sera publié dans un de nos prochains Bulle-
tins, après que le Conseil d'Administration de l Of-
fice du Niger, en aura eu connaissance.
Pour l'Afrique Equatoriale Française, dont le
programme cotonnier et les premiers résultats obte-
nus vous ont déjà été signalés l'année dernière, l 'As-
sociation se trouve exactement documentée à la suite
de la mission que votre Comité de Direction a jugé
utile de me confier, et pour laquelle, ayant quitté la
France le 7 Janvier dernier, j'ai parcouru le Came-
roun dans sa partie Nord, la zône cotonnière de la
colonie du Tchad, et la presque totalité de la colonie
de l'Oubangui-Chari, avec une pointe sur le terri-
toire du Congo-Belge, pour revenir ensuite par la
Capitale de l'A. E. F., Brazzaville, et le port de
Pointe-Noire, et rentrer en France le 18 Avril.
Les nombreuses constatations et observations que
j'ai faites, et les divers renseignements que j'ai re-
cueillis sur place, ont fait l'objet d'un rapport qui a
déjà été soumis à votre Comité de Direction et qui
va être publié, formant le numéro du ier Juillet de
notre Bulletin trimestriel. — Nous ne pouvons que
vous en recommander la lecture attentive.
Sans entrer, ici, dans des détails qui m'entraîne-
raient trop loin, je crois utile de vous résumer de la
façon suivante les résultats de ma mission :
La culture cotonnière, introduite du Congo Belge
en A. E. F. depuis quelques années seulement et,
depuis trois ans, d'après un programme judicieuse-
ment établi, trouve dans nos colonies de l'Oubangui-
Chari et une partie de celle du Tchad un véritable
terrain d'élection avec des rendements à l'hectare
qui sont fréquemment de 250 à 400 k. en brut.
En dehors de son intérêt purement économique,
cette culture présente, dans ces régions encore peu
productives, un intérêt social de premier ordre, car
elle procure aux populations indigènes une ressource
qui leur est indispensable et qui avait été précé-
demment cherchée et trouvée dans l'exploitation du
caoutchouc, aujourd'hui complétement défaillante.
Il en résulte qu'il s'est créé, dans les milieux admi-
nistratifs et techniques, un esprit cotonnier se mani-
festant par une volonté agissante en faveur d'une
production cotonnière intensifiée et scrupuleusement
dirigée et contrôlée.
Une doctrine et une méthode particulièrement
bien adaptées des procédés et moyens d'exécution
bien appropriés sont mis en oeuvre avec une très
heureuse coordination de tous les efforts et les effets
s'en révèlent dans la préparation et la tenue des
champs cotonniers indigènes et les résultats obtenus.
L'achat des récoltes ainsi que l'égrenage et l'em-
ballage, assurés par des sociétés cotonnières à privi-
lège, complètent avantageusement un programme
destiné à recevoir tout le développement que les cir-
constances peuvent permettre. — Il faut signaler en
effet que la question la plus délicate à résoudre est
celle des transports intérieurs pour l'évacuation des
cotons en balles, qui conditionne directement et lour-
dement celle des prix de revient.
Ceux-ci, depuis la baisse des cours, restent supé-
rieurs aux prix de réalisation du produit, mais un
soutien financier est accordé depuis deux ans aux
sociétés cotonnières pour leur permettre de suppor-
ter la crise actuelle, en même temps que tous les
efforts concourent à favoriser un abaissement des
prix de revient de façon à réduire ce soutien gou-
vernemental et à le voir cesser complètement, surtout
si un redressement du marché cotonnier venait à se
produire, comme il est souhaitable.
métropolitaine un appoint intéressant pour ses appro-
visionnements en textile, si la culture cotonnière y
redevient rémunératrice.
Mais c'est dans notre Afrique Occidentale et Equa-
toriale que réside le véritable bloc de territoires qui
constitue notre véritable domaine cotonnier, sur
lequel nous sommes en droit de fonder les plus
encourageantes espérances.
Cette affirmation est le résultat des voyages d'étu-
des ou d'inspection que, tout récemment, ont effec-
tués votre Président, M. Arthur WADDINGTON, en
A. O. F., — et moi-même, votre Directeur Général,
au Cameroun et en Afrique Equatoriale Française.
En ce qui concerne la première de ces deux mis-
sions, que M. WADDINGTON a accomplie en Janvier
au Soudan Français, comme Administrateur de
l'Office du Niger et pour le compte de son Conseil,
vous avez pu en apprécier les résultats et les con-
clusions à la lecture de la note qui lui a été consa-
crée et qui a été publiée dans notre Bulletin du
jer Avril dernier.
On peut légitimement en déduire que le véritable
avenir cotonnier de l'A. O. F., — tout en n écar-
tant nullement la culture en terrains secs qui a donné
des résultats appréciables au cours des années de
prospérité, — se trouve dans l'exécution du vaste
programme de mise en valeur de la Vallée du Moyen
Niger comportant des cultures irriguées, parmi les-
quelles celle du coton aura une place prépondérante,
dans le plan d'assolement envisagé.
Avec des rendements à l'hectare de l'ordre de
500 à 800 kilos, déjà obtenus, et une superficie en
cotonniers de 500.000 hectares, la vallée nigérienne
est susceptible de fournir à la Métropole, dans un
certain avenir, une partie très appréciable, sinon la
totalité, de ses approvisionnements en coton genre
Américain. — Pour plus de détails, nous ne pou-
vons que vous renvoyer au rapport de notre Prési-
dent qui sera publié dans un de nos prochains Bulle-
tins, après que le Conseil d'Administration de l Of-
fice du Niger, en aura eu connaissance.
Pour l'Afrique Equatoriale Française, dont le
programme cotonnier et les premiers résultats obte-
nus vous ont déjà été signalés l'année dernière, l 'As-
sociation se trouve exactement documentée à la suite
de la mission que votre Comité de Direction a jugé
utile de me confier, et pour laquelle, ayant quitté la
France le 7 Janvier dernier, j'ai parcouru le Came-
roun dans sa partie Nord, la zône cotonnière de la
colonie du Tchad, et la presque totalité de la colonie
de l'Oubangui-Chari, avec une pointe sur le terri-
toire du Congo-Belge, pour revenir ensuite par la
Capitale de l'A. E. F., Brazzaville, et le port de
Pointe-Noire, et rentrer en France le 18 Avril.
Les nombreuses constatations et observations que
j'ai faites, et les divers renseignements que j'ai re-
cueillis sur place, ont fait l'objet d'un rapport qui a
déjà été soumis à votre Comité de Direction et qui
va être publié, formant le numéro du ier Juillet de
notre Bulletin trimestriel. — Nous ne pouvons que
vous en recommander la lecture attentive.
Sans entrer, ici, dans des détails qui m'entraîne-
raient trop loin, je crois utile de vous résumer de la
façon suivante les résultats de ma mission :
La culture cotonnière, introduite du Congo Belge
en A. E. F. depuis quelques années seulement et,
depuis trois ans, d'après un programme judicieuse-
ment établi, trouve dans nos colonies de l'Oubangui-
Chari et une partie de celle du Tchad un véritable
terrain d'élection avec des rendements à l'hectare
qui sont fréquemment de 250 à 400 k. en brut.
En dehors de son intérêt purement économique,
cette culture présente, dans ces régions encore peu
productives, un intérêt social de premier ordre, car
elle procure aux populations indigènes une ressource
qui leur est indispensable et qui avait été précé-
demment cherchée et trouvée dans l'exploitation du
caoutchouc, aujourd'hui complétement défaillante.
Il en résulte qu'il s'est créé, dans les milieux admi-
nistratifs et techniques, un esprit cotonnier se mani-
festant par une volonté agissante en faveur d'une
production cotonnière intensifiée et scrupuleusement
dirigée et contrôlée.
Une doctrine et une méthode particulièrement
bien adaptées des procédés et moyens d'exécution
bien appropriés sont mis en oeuvre avec une très
heureuse coordination de tous les efforts et les effets
s'en révèlent dans la préparation et la tenue des
champs cotonniers indigènes et les résultats obtenus.
L'achat des récoltes ainsi que l'égrenage et l'em-
ballage, assurés par des sociétés cotonnières à privi-
lège, complètent avantageusement un programme
destiné à recevoir tout le développement que les cir-
constances peuvent permettre. — Il faut signaler en
effet que la question la plus délicate à résoudre est
celle des transports intérieurs pour l'évacuation des
cotons en balles, qui conditionne directement et lour-
dement celle des prix de revient.
Ceux-ci, depuis la baisse des cours, restent supé-
rieurs aux prix de réalisation du produit, mais un
soutien financier est accordé depuis deux ans aux
sociétés cotonnières pour leur permettre de suppor-
ter la crise actuelle, en même temps que tous les
efforts concourent à favoriser un abaissement des
prix de revient de façon à réduire ce soutien gou-
vernemental et à le voir cesser complètement, surtout
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