Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A29,N2). 1931/04/01 (A29,N2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97459572
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/10/2016
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- SOMMAIRE
Pages- NOTES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE:
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 65
- ÉTUDES ET RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX:
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 85
- CHRONIQUE COTONNIÈRE:
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 98
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 100
- REVUE DE LA PRESSE:
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 113
1er Avril 1931.. ASSOCIATION COTONNIERE COLONIALE - 55
« Le principal effort de l'Association s'était porté
en dernier lieu sur les colonies de l'A. O. F. Le Haut-
Sénégal-Niger avait été doté de quatre stations
d'égrenage, à Kayes, à Segou, San et M'pesoba. Les
trois dernières, pendant chacune des quatre années de
guerre, n'ont cessé d'égrener et d'emballer le coton
qui leur était apporté par l'Administration ou par
le commerce. Celle de Kayes qui, de par sa situation,
a eu d'abord peu de besogne, a travaillé en 1918
avec une grande activité, transportée dans la ville
même de Kayes par les soins, 'de M. Raffin, ancien
agent de l'Association. A la Côte d'Ivoire, nous
avons mis tous nos soins à seconder les efforts de
M. le Gouverneur ANGOULVANT. Une première usine
était en état de fonctionner à Bouaké, au début des
hostilités, et, pendant la guerre, une deuxième usine
a pu être installée de toutes pièces à Dimbokro, puis
de nombreuses égreneuses à bras ont été répandues
dans l'intérieur de la Colonie.
« Deux stations d'essai de culture irriguée avaient
été installées à grands frais, à l'instigation et avec
l'aide pécuniaire du Gouvernement général de l'A.
O. F. à Richard-Toll, au Sénégal, et aux environs
de Kayes. Ces essais étant fort onéreux et les subsi-
des de la Colonie faisant défaut, nous avons dû les
interrompre. Le matériel de Richard-Toll risquait de
se détériorer sans surveillance, l'agent qui en avait la
garde étant mort à son poste ; il a été offert au Gou-
vernement du Sénégal. Celui-ci n'en ayant pu faire
usage, puis le barrage permettant de l'utilisèr ayant
été rompu, il a été vendu. Au Dahomey, l'œuvre
de l'Association paraissant terminée, le soin des déve-
loppements ultérieurs a été laissé à l'industrie privée.
Le volume de la production s'y est maintenu pendant
toute la durée de la guerre, la qualité seule du coton
a décliné et il sera sans doute nécessaire de fournir
aux indigènes des graines soigneusement sélection-
nées.
« Dans les autres parties du continent africain,
l'Algérie avait attiré, dès le début, l'attention de
l'Association, ses efforts y ont été couronnés de suc-
cès, en ce sens qu'une variété de cotonnier produi-
sant des fibres d'une qualité supérieure y est implan-
tée, que sa culture donne des résultats rémunéra-
teurs là où les irrigations permettent de remédier
aux irrégularités du climat. L'avenir de la produc-
tion y est donc lié au développement des grands
travaux d'hydraulique agricole qui ne peuvent être
entrepris que par le Gouvernement général.
« Les expériences faites au Maroc sont de date
récente. Une notre du Directeur de l'Agriculture du
ProtectQrat nous a paru conclure d'une façon trop
pessimiste. En dehors des territoires envisagés, dont
la surface n'est cependant pas négligeable, des per-
sonnes expérimentées prétendent que la vallée de la
Moulouya peut se prêter, après des travaux d'amé-
nagement relativement peu dispendieux, à une cul-
ture irriguée rémunératrice.
« Dans le courant de 1918, l'Association a encou-
ragé par l'envoi de quelques égreneuses à bras les
efforts tentés par les administrateurs coloniaux au
Moyen-Congo et dans l'Oubanghi-Chari.
« Le Gouvernement de la Guinée française s'est
occupé lui-même de se procurer un matériel d'expé-
riences.
« A Madagascar, la question cotonnière a été quel-
que peu négligée depuis un certain nombre d'années.
Le nouveau Gouvernement général s'est adjoint en
la personne de M. Fauchère un homme d'une com-
pétence spéciale, sur lequel nous comptons pour por-
ter un jugement définitif sur l'avenir cotonnier de
la colonie.
« La Nouvelle-Calédonie et les Nouvelles-Hébri-
des sont en tête des colonies aptes à produire du
coton et du coton de qualité supérieure. L'Associa-
tion Cotonnière Coloniale a installé dès longtemps, à
Nouméa, une usine d'égrenage, l'industrie privée en
possède une également. Les machines nécessaires à
l'installation d'une autre usine ont été envoyées aux
Nouvelles-Hébrides. Malheureusement, depuis 1914,
les relations commerciales entre la France et ces
lointaines régions ont été des plus difficiles. L'Asso-
ciation Cotonnière Coloniale avait quelques diffi-
cultés à résoudre avec la personne chargée de l'ex-
ploitation de son usine de Nouméa et a dû renoncer
à leur donner jusqu'à présent une solution. Cepen-
dant, l'usine fonctionne, comme en témoigne un docu-
ment provenant du Gouvernement de la Colonie. Le
Syndicat agricole des Nouvelles-Hébrides, qui devait
assurer la marche des machines expédiées, paraît
s'être désintéressé de cette tâche.
« Pour terminer cette revue des. colonies produc-
trices de coton, il me reste à dire un mot de l'Indo-
chine.
« Le Cambodge produit d'assez longue date une
quantité importante de coton, semé sur les berges
des rivières lors du retrait des eaux et récolté avant
le retour de la crue. Ce coton de médiocre qualité,
• court de fibre, résultat de sa mauvaise culture et de,
sa récolte avant maturité complète, est acheté par
des commerçants chinois, égrené dans une usine chi-
noise et exporté en Chine et au Japon. L Association
Cotonnière Coloniale, après avoir envoyé à la,
demande de la Colonie quelques machines, s'était
désintéressée de la question devant l'accaparement
par les Chinois d'un produit classé en Extrême-
Orient et d'une qualité peu propre aux emplois de
« Le principal effort de l'Association s'était porté
en dernier lieu sur les colonies de l'A. O. F. Le Haut-
Sénégal-Niger avait été doté de quatre stations
d'égrenage, à Kayes, à Segou, San et M'pesoba. Les
trois dernières, pendant chacune des quatre années de
guerre, n'ont cessé d'égrener et d'emballer le coton
qui leur était apporté par l'Administration ou par
le commerce. Celle de Kayes qui, de par sa situation,
a eu d'abord peu de besogne, a travaillé en 1918
avec une grande activité, transportée dans la ville
même de Kayes par les soins, 'de M. Raffin, ancien
agent de l'Association. A la Côte d'Ivoire, nous
avons mis tous nos soins à seconder les efforts de
M. le Gouverneur ANGOULVANT. Une première usine
était en état de fonctionner à Bouaké, au début des
hostilités, et, pendant la guerre, une deuxième usine
a pu être installée de toutes pièces à Dimbokro, puis
de nombreuses égreneuses à bras ont été répandues
dans l'intérieur de la Colonie.
« Deux stations d'essai de culture irriguée avaient
été installées à grands frais, à l'instigation et avec
l'aide pécuniaire du Gouvernement général de l'A.
O. F. à Richard-Toll, au Sénégal, et aux environs
de Kayes. Ces essais étant fort onéreux et les subsi-
des de la Colonie faisant défaut, nous avons dû les
interrompre. Le matériel de Richard-Toll risquait de
se détériorer sans surveillance, l'agent qui en avait la
garde étant mort à son poste ; il a été offert au Gou-
vernement du Sénégal. Celui-ci n'en ayant pu faire
usage, puis le barrage permettant de l'utilisèr ayant
été rompu, il a été vendu. Au Dahomey, l'œuvre
de l'Association paraissant terminée, le soin des déve-
loppements ultérieurs a été laissé à l'industrie privée.
Le volume de la production s'y est maintenu pendant
toute la durée de la guerre, la qualité seule du coton
a décliné et il sera sans doute nécessaire de fournir
aux indigènes des graines soigneusement sélection-
nées.
« Dans les autres parties du continent africain,
l'Algérie avait attiré, dès le début, l'attention de
l'Association, ses efforts y ont été couronnés de suc-
cès, en ce sens qu'une variété de cotonnier produi-
sant des fibres d'une qualité supérieure y est implan-
tée, que sa culture donne des résultats rémunéra-
teurs là où les irrigations permettent de remédier
aux irrégularités du climat. L'avenir de la produc-
tion y est donc lié au développement des grands
travaux d'hydraulique agricole qui ne peuvent être
entrepris que par le Gouvernement général.
« Les expériences faites au Maroc sont de date
récente. Une notre du Directeur de l'Agriculture du
ProtectQrat nous a paru conclure d'une façon trop
pessimiste. En dehors des territoires envisagés, dont
la surface n'est cependant pas négligeable, des per-
sonnes expérimentées prétendent que la vallée de la
Moulouya peut se prêter, après des travaux d'amé-
nagement relativement peu dispendieux, à une cul-
ture irriguée rémunératrice.
« Dans le courant de 1918, l'Association a encou-
ragé par l'envoi de quelques égreneuses à bras les
efforts tentés par les administrateurs coloniaux au
Moyen-Congo et dans l'Oubanghi-Chari.
« Le Gouvernement de la Guinée française s'est
occupé lui-même de se procurer un matériel d'expé-
riences.
« A Madagascar, la question cotonnière a été quel-
que peu négligée depuis un certain nombre d'années.
Le nouveau Gouvernement général s'est adjoint en
la personne de M. Fauchère un homme d'une com-
pétence spéciale, sur lequel nous comptons pour por-
ter un jugement définitif sur l'avenir cotonnier de
la colonie.
« La Nouvelle-Calédonie et les Nouvelles-Hébri-
des sont en tête des colonies aptes à produire du
coton et du coton de qualité supérieure. L'Associa-
tion Cotonnière Coloniale a installé dès longtemps, à
Nouméa, une usine d'égrenage, l'industrie privée en
possède une également. Les machines nécessaires à
l'installation d'une autre usine ont été envoyées aux
Nouvelles-Hébrides. Malheureusement, depuis 1914,
les relations commerciales entre la France et ces
lointaines régions ont été des plus difficiles. L'Asso-
ciation Cotonnière Coloniale avait quelques diffi-
cultés à résoudre avec la personne chargée de l'ex-
ploitation de son usine de Nouméa et a dû renoncer
à leur donner jusqu'à présent une solution. Cepen-
dant, l'usine fonctionne, comme en témoigne un docu-
ment provenant du Gouvernement de la Colonie. Le
Syndicat agricole des Nouvelles-Hébrides, qui devait
assurer la marche des machines expédiées, paraît
s'être désintéressé de cette tâche.
« Pour terminer cette revue des. colonies produc-
trices de coton, il me reste à dire un mot de l'Indo-
chine.
« Le Cambodge produit d'assez longue date une
quantité importante de coton, semé sur les berges
des rivières lors du retrait des eaux et récolté avant
le retour de la crue. Ce coton de médiocre qualité,
• court de fibre, résultat de sa mauvaise culture et de,
sa récolte avant maturité complète, est acheté par
des commerçants chinois, égrené dans une usine chi-
noise et exporté en Chine et au Japon. L Association
Cotonnière Coloniale, après avoir envoyé à la,
demande de la Colonie quelques machines, s'était
désintéressée de la question devant l'accaparement
par les Chinois d'un produit classé en Extrême-
Orient et d'une qualité peu propre aux emplois de
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