Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1928 01 avril 1928
Description : 1928/04/01 (A26,N82)-1928/04/30. 1928/04/01 (A26,N82)-1928/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9744986g
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2017
chaque climat. Le cotonnier est une plante fragile,
extrêmement sujette aux maladies et qui ne réussit
que si elle trouve suffisamment d'humidité ; les régions
trop sèches ne permettent que la culture sous irri-
gation. D'autre part les espèces cultivées en A. O. F.
ne sont pas pures ; de plus leur productivité à l'hectare
est très faible et leur rendement à l'égrenage insi-
gnifiant. Les études entreprises par l'Inspection du
Service général des Textiles ont d'abord en vue de
déterminer les régions où peut être poursuivie l'aug-
mentation des cultures du cotonnier en « dry far-
ming » et celles où la nécessité de l'irrigation s'impose ;
d'autre part une station agronomique, installée à
Ségou (Soudan français) et placée sous la direction
de spécialistes réputés, étudie la sélection des semences
en vue de déterminer les espèces à plus fort rendement
comportant une longueur de fibres demandée par nos
industries ; elle entreprend aussi les recherches tech-
niques sur la culture du cotonnier (emploi des engrais,
études des parasites). Dans des fermes cotonnières
dont treize sont déjà en fonctionnement sur l'ensemble
de la colonie, des essais de sélection et d'amélioration
des semences sont également entrepris ; les indigènes
y reçoivent en même temps une instruction portant
sur les méthodes culturales européennes. Pour évacuer
les récoltes qui montrent déjà une progression rapide,
tout un réseau routier comportant environ 33.000
kilomètres de pistes permettant le transport par
automobiles, a été construit. Les usines d'égrenage
et de pressage du coton se sont multipliées ; leur
nombre qui n'était que de 14 en 1924 est actuellement
de 56 ; dans une seule colonie, le Dahomey, on ne
comptait il y a deux ans que trois usines ; elles sont
maintenant au nombre de 14. En dehors de cet appa-
reillage, il existe tout un petit matériel mobile, fonc-
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extrêmement sujette aux maladies et qui ne réussit
que si elle trouve suffisamment d'humidité ; les régions
trop sèches ne permettent que la culture sous irri-
gation. D'autre part les espèces cultivées en A. O. F.
ne sont pas pures ; de plus leur productivité à l'hectare
est très faible et leur rendement à l'égrenage insi-
gnifiant. Les études entreprises par l'Inspection du
Service général des Textiles ont d'abord en vue de
déterminer les régions où peut être poursuivie l'aug-
mentation des cultures du cotonnier en « dry far-
ming » et celles où la nécessité de l'irrigation s'impose ;
d'autre part une station agronomique, installée à
Ségou (Soudan français) et placée sous la direction
de spécialistes réputés, étudie la sélection des semences
en vue de déterminer les espèces à plus fort rendement
comportant une longueur de fibres demandée par nos
industries ; elle entreprend aussi les recherches tech-
niques sur la culture du cotonnier (emploi des engrais,
études des parasites). Dans des fermes cotonnières
dont treize sont déjà en fonctionnement sur l'ensemble
de la colonie, des essais de sélection et d'amélioration
des semences sont également entrepris ; les indigènes
y reçoivent en même temps une instruction portant
sur les méthodes culturales européennes. Pour évacuer
les récoltes qui montrent déjà une progression rapide,
tout un réseau routier comportant environ 33.000
kilomètres de pistes permettant le transport par
automobiles, a été construit. Les usines d'égrenage
et de pressage du coton se sont multipliées ; leur
nombre qui n'était que de 14 en 1924 est actuellement
de 56 ; dans une seule colonie, le Dahomey, on ne
comptait il y a deux ans que trois usines ; elles sont
maintenant au nombre de 14. En dehors de cet appa-
reillage, il existe tout un petit matériel mobile, fonc-
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