Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1928 01 avril 1928
Description : 1928/04/01 (A26,N82)-1928/04/30. 1928/04/01 (A26,N82)-1928/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9744986g
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2017
à 3.600 tonnes pour 1927, soit, à cinquante tonnes
près, le chiffre de 1926, néanmoins on prévoit que,
si l'exportation n'atteindra que 2.800 tonnes en 1927,
au lieu de 4.000 en 1926, elle sera encore supérieure
à celle de 1925, qui n'avait pas dépassé 2.250 tonnes.
A cette exportation, la production du Niger, entre
autres, ne participe que pour une faible partie. Dans
cette colonie n'existent aucune usine d'égrenage,
aucune exploitation cotonnière européenne. La culture
y est encore au stade familial. La fibre recueillie est
égrenée puis filée dans la famille du cultivateur indi-
gène. Le fil est ensuite remis à un artisan local qui
tissera sur son métier primitif des bandes dont la
largeur dépasse rarement 30 centimètres. Du fait des
hauts prix des cotonnades d'importation, la fabri-
cation indigène a été l'objet d'une demande plus
active, si bien que, sur les 600 tonnes récoltées dans
le Niger, l'exportation ne pourra en prendre plus de 50
cette année.
Si, de l'Afrique Occidentale, nous passons à Mada-
gascar, il est à constater que celle-ci est encore loin
de répondre aux désirs que d'aucuns avaient mani-
festés et qu'ils croyaient réalisables à proche échéance.
A peine voyons-nous 14.440 kgs de coton à l'expor-
tation de la Grande-Ile en 1926, dont la plus grande
partie fut dirigée sur l'Angleterre (13.542 kgs) et
seulement 898 kgs sur la France. Cette quantité appa-
raît d'autant plus médiocre qu'elle se compare à
d'autres produits filamenteux groupés dans le même
chapitre, lesquels accusent 7 millions et demi de kgs,
tels que le raphia, et 2.362.000 kgs comme le paka,
indépendamment de 341.500 kgs d'aloës, 201.500 kgs
de sisal, 132.800 kgs de crin végétal, 24.900 kgs de
Kapock, etc.
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près, le chiffre de 1926, néanmoins on prévoit que,
si l'exportation n'atteindra que 2.800 tonnes en 1927,
au lieu de 4.000 en 1926, elle sera encore supérieure
à celle de 1925, qui n'avait pas dépassé 2.250 tonnes.
A cette exportation, la production du Niger, entre
autres, ne participe que pour une faible partie. Dans
cette colonie n'existent aucune usine d'égrenage,
aucune exploitation cotonnière européenne. La culture
y est encore au stade familial. La fibre recueillie est
égrenée puis filée dans la famille du cultivateur indi-
gène. Le fil est ensuite remis à un artisan local qui
tissera sur son métier primitif des bandes dont la
largeur dépasse rarement 30 centimètres. Du fait des
hauts prix des cotonnades d'importation, la fabri-
cation indigène a été l'objet d'une demande plus
active, si bien que, sur les 600 tonnes récoltées dans
le Niger, l'exportation ne pourra en prendre plus de 50
cette année.
Si, de l'Afrique Occidentale, nous passons à Mada-
gascar, il est à constater que celle-ci est encore loin
de répondre aux désirs que d'aucuns avaient mani-
festés et qu'ils croyaient réalisables à proche échéance.
A peine voyons-nous 14.440 kgs de coton à l'expor-
tation de la Grande-Ile en 1926, dont la plus grande
partie fut dirigée sur l'Angleterre (13.542 kgs) et
seulement 898 kgs sur la France. Cette quantité appa-
raît d'autant plus médiocre qu'elle se compare à
d'autres produits filamenteux groupés dans le même
chapitre, lesquels accusent 7 millions et demi de kgs,
tels que le raphia, et 2.362.000 kgs comme le paka,
indépendamment de 341.500 kgs d'aloës, 201.500 kgs
de sisal, 132.800 kgs de crin végétal, 24.900 kgs de
Kapock, etc.
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