Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1928 01 avril 1928
Description : 1928/04/01 (A26,N82)-1928/04/30. 1928/04/01 (A26,N82)-1928/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9744986g
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2017
Dahomey. — En dix ans, la production est passée
de 300 à 1.000 tonnes et elle peut s'accroître avec un
rythme régulier sinon très rapide, l'indigène n'ayant
aucune répugnance pour la culture du coton qui lui
donne des bénéfices suffisants. Trois espèces de coton-
niers sont cultivés au Dahomey, mais en raison du
grand nombre des usines d'égrenage, on évite les
mélanges de graines, la production de chaque province
étant toujours égrenée sur place.
La zone cotonnière commence à 100 kilomètres de
la côte et elle s'étend jusqu'à la limite de la colonie.
Les principaux centres de production sont Bohicon,
Parahoué, Savalou, Djougou, Parakou et Kandi.
L'égrenage du coton en A. O. F. - Avec le peu de
moyens dont elle a disposé, l'Association Cotonnière
Coloniale a fait en A. O. F. un effort considérable,
organisant 16 usines d'égrenage au cours des cinq
dernières années. Cependant, malgré cet effort et celui
de l'industrie privée, il faut reconnaître que, dans de
nombreuses contrées, la culture du coton ne peut se
développer en raison des distances qui séparent la
plantation de l'usine d'égrenage. Il est vain d'espérer
que l'on fera transporter des cotons en graines dont
75 % du poids est constitué par la graine (généralement
utilisée seulement comme combustible en A. O. F.)
sur des distances ne pouvant être franchies par l'indi-
gène en une journée de marche. Si nous voulons jeter
les yeux un instant sur ce qu'ont fait les Belges dans
leur colonie du Congo, nous constaterons que, dans
deux zones cotonnières infiniment plus petites à elles
deux que ne l'est l'A. O. F., nos amis belges ont créé
100 usines d'égrenage là où nous n'en avons qu'une
trentaine. C'est ainsi qu'ils sont parvenus en vingt ans
à produire annuellement 8.000 tonnes de coton.
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de 300 à 1.000 tonnes et elle peut s'accroître avec un
rythme régulier sinon très rapide, l'indigène n'ayant
aucune répugnance pour la culture du coton qui lui
donne des bénéfices suffisants. Trois espèces de coton-
niers sont cultivés au Dahomey, mais en raison du
grand nombre des usines d'égrenage, on évite les
mélanges de graines, la production de chaque province
étant toujours égrenée sur place.
La zone cotonnière commence à 100 kilomètres de
la côte et elle s'étend jusqu'à la limite de la colonie.
Les principaux centres de production sont Bohicon,
Parahoué, Savalou, Djougou, Parakou et Kandi.
L'égrenage du coton en A. O. F. - Avec le peu de
moyens dont elle a disposé, l'Association Cotonnière
Coloniale a fait en A. O. F. un effort considérable,
organisant 16 usines d'égrenage au cours des cinq
dernières années. Cependant, malgré cet effort et celui
de l'industrie privée, il faut reconnaître que, dans de
nombreuses contrées, la culture du coton ne peut se
développer en raison des distances qui séparent la
plantation de l'usine d'égrenage. Il est vain d'espérer
que l'on fera transporter des cotons en graines dont
75 % du poids est constitué par la graine (généralement
utilisée seulement comme combustible en A. O. F.)
sur des distances ne pouvant être franchies par l'indi-
gène en une journée de marche. Si nous voulons jeter
les yeux un instant sur ce qu'ont fait les Belges dans
leur colonie du Congo, nous constaterons que, dans
deux zones cotonnières infiniment plus petites à elles
deux que ne l'est l'A. O. F., nos amis belges ont créé
100 usines d'égrenage là où nous n'en avons qu'une
trentaine. C'est ainsi qu'ils sont parvenus en vingt ans
à produire annuellement 8.000 tonnes de coton.
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