Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A27,N86)-1929/04/30. 1929/04/01 (A27,N86)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9744982t
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2017
'Culture intercalaire. — On peut faire une culture
-entre les lignes des cotonniers vivaces. Il faut utiliser
à cette fin des plantes à croissance rapide occupant
le terrain pendant cinq mois au plus ; maïs, arachide
(ou pistache), pois-yeux-noir (dolique), haricot nain
conviennent très bien. Leurs produits seuls couvrent
à peu près tous les frais de culture.
Nous recommandons tout particulièrement la culture
des légumineuses (pois, haricot, arachide), Ce sont
des plantes améliorantes. En les enfouissant après
la récolte on augmente notablement la teneur en azote
du sol.
Les cultures intercalaires servent en outre de plan-
tes de couverture et empêchent la croissance des mau-
vaises' herbes.
Engrais. — Nos, cultures de cotonnier sont géné-
ralement faites sans soins, sans apport d'engrais et
même quelquefois sans fumure. On. se doute bien
dans ce cas de la médiocrité des résultats.
Le terrain doit être fumé avant la plantation ou
au début de la végétation. Malheureusement presque.
partout à la Guadeloupe et surtout dans les centres
de culture de cotonnier le fumier fait grandement
défaut. Comme le plus souvent les terrains y sont
légers et pauvres en matière organique, la pratique
de l'engrais vert v est plus que partout ailleurs à
recommander.
On devra compléter cette fumure par un apport >
d'engrais. La dose et la nature de ces engrais doivent
nécessairement varier suivant les circonstances. Mais
en général presque partout ici la potasse sera néces-
saire. Des expériences ont montré qu'un bon résultat
peut être obtenu avec un mélange de graines de coton
broyées, de phosphate et de potasse. Pour fixer les
— 145 —
-entre les lignes des cotonniers vivaces. Il faut utiliser
à cette fin des plantes à croissance rapide occupant
le terrain pendant cinq mois au plus ; maïs, arachide
(ou pistache), pois-yeux-noir (dolique), haricot nain
conviennent très bien. Leurs produits seuls couvrent
à peu près tous les frais de culture.
Nous recommandons tout particulièrement la culture
des légumineuses (pois, haricot, arachide), Ce sont
des plantes améliorantes. En les enfouissant après
la récolte on augmente notablement la teneur en azote
du sol.
Les cultures intercalaires servent en outre de plan-
tes de couverture et empêchent la croissance des mau-
vaises' herbes.
Engrais. — Nos, cultures de cotonnier sont géné-
ralement faites sans soins, sans apport d'engrais et
même quelquefois sans fumure. On. se doute bien
dans ce cas de la médiocrité des résultats.
Le terrain doit être fumé avant la plantation ou
au début de la végétation. Malheureusement presque.
partout à la Guadeloupe et surtout dans les centres
de culture de cotonnier le fumier fait grandement
défaut. Comme le plus souvent les terrains y sont
légers et pauvres en matière organique, la pratique
de l'engrais vert v est plus que partout ailleurs à
recommander.
On devra compléter cette fumure par un apport >
d'engrais. La dose et la nature de ces engrais doivent
nécessairement varier suivant les circonstances. Mais
en général presque partout ici la potasse sera néces-
saire. Des expériences ont montré qu'un bon résultat
peut être obtenu avec un mélange de graines de coton
broyées, de phosphate et de potasse. Pour fixer les
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