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- LA PRODUCTION ET L'INDUSTRIE DES MATIERES GRASSES
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- INFORMATIONS TECHNIQUES ET INDUSTRIELLES
1933. — N * 1.
— 9 —
Oléo-oil, suif et graisses animales. — L'« éléo-oil » est un sous-produit
du boeuf ; le suif l'est à la fois du bœuf et du mouton et les graisses sont
un sous-produit du bœuf, du mouton et du porc. Il est peu probable qu'un
accroissement de la demande en oléo-oil, en suif et en graisses entraîne
simplement une augmentation de l'élevage du bétail et des porcs, ce à
quoi correspondrait une augmentation de la production en viande ie
boucherie. Le prix de la viande, produit essentiel, a plus d'importance
que celui des graisses. Cependant, cette augmentation de la demande
pourrait provoquer un certain changement d'ans la manière de nourrir
le bétail, afin d'obtenir une plus grande proportion de graisse. Il est
absolument impossible de juger jusqu'à quel point cela serait une source
de profit et jusqu'à quel point cela se produirait au cas d'une régression
marquée des importations de matières grasses étrangères. Il faut noter
qu'un tel changement de méthode n'entraînerait pas seulement une plus
grande production d'oléo-oil, de suif et de graisses animales, mais modi-
fierait la nature de la viande.
Huiles de baleine et de poisson. — La race de baleines paraît près
de s'éteindre dans l'Atlantique nord et dans le Pacifique nord, où les
baleiniers américains confinent leur activité. Il est donc impossible d'es-
compter une augmentation de la production nationale de l'huile de baleine
tant que nos baleiniers ne voudront pas prendre leur part de l'exploitation
des eaux antarctiques.
La production nationale en huiles de poissons, cependant, peut subir
un accroissement, mais cette production poussée même à son maximum,
ne tiendrait qu'un rôle infime dans l'alimentation des Etats-Unis en
huiles animales et végétales. Pour les cinq années de 1926 à 1930, la pro-
duction d'huiles de poissons s'est élevée seulement à 96.636.000 livres,
contre une consommation de 5 milliards de livres d'huiles animales et
végétales, le beurre et l'huile d'olive exclus.
Huile de coton. — Etant donné les prix qui ont prévalu ces dernières
années pour les produits du coton et de la graine de coton, l'huile a
représenté seulement 6 % du rapport total des exploitations cotonnières.
Une quelconque augmentation de la production des graines de coton entraî-
nerait une augmentation de la production en coton et par conséquent
affecterait le prix de cette matière. Il y aurait possibilité d'augmenter
quelque peu la production en huile sans augmenter les cultures ; il faudrait
employer la quantité maximum des graines à la fabrication de l'huile,
mais ce maximum n'est pas loin d'être atteint et l'augmentation de pro-
duction est donc fort limitée. Toutefois les prix les plus élevés pourraient
stimuler la mise en œuvre de procédés assurant, une plus complète
récupération de l'huile des graines de coton ; ceci augmenterait d'environ
20 % la production.
Huile de maïs. — L'huile de maïs est obtenue à partir du germe du
grain de maïs. Une quantité limitée de maïs est traitée en vue de l'obt,en-
tion de l'amidon de maïs, d'où l'on tire le sucre de maïs. Dans ce cas, il
est nécessaire d'enlever le germe et du germe on extrait l'huile de maïs,
qui est un sous-produit. On extrait aussi de l'huile des germes enlevés
pour la fabrication des « corn meal « et des « corn hominy ».
Dans ce cas, on ne peut penser qu'une augmentation de la demande
en huiles indigènes entraîne une augmentation de la production de maïs.
L'huile de maïs n'étant qu'un produit en quelque sorte accidentel, une
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Oléo-oil, suif et graisses animales. — L'« éléo-oil » est un sous-produit
du boeuf ; le suif l'est à la fois du bœuf et du mouton et les graisses sont
un sous-produit du bœuf, du mouton et du porc. Il est peu probable qu'un
accroissement de la demande en oléo-oil, en suif et en graisses entraîne
simplement une augmentation de l'élevage du bétail et des porcs, ce à
quoi correspondrait une augmentation de la production en viande ie
boucherie. Le prix de la viande, produit essentiel, a plus d'importance
que celui des graisses. Cependant, cette augmentation de la demande
pourrait provoquer un certain changement d'ans la manière de nourrir
le bétail, afin d'obtenir une plus grande proportion de graisse. Il est
absolument impossible de juger jusqu'à quel point cela serait une source
de profit et jusqu'à quel point cela se produirait au cas d'une régression
marquée des importations de matières grasses étrangères. Il faut noter
qu'un tel changement de méthode n'entraînerait pas seulement une plus
grande production d'oléo-oil, de suif et de graisses animales, mais modi-
fierait la nature de la viande.
Huiles de baleine et de poisson. — La race de baleines paraît près
de s'éteindre dans l'Atlantique nord et dans le Pacifique nord, où les
baleiniers américains confinent leur activité. Il est donc impossible d'es-
compter une augmentation de la production nationale de l'huile de baleine
tant que nos baleiniers ne voudront pas prendre leur part de l'exploitation
des eaux antarctiques.
La production nationale en huiles de poissons, cependant, peut subir
un accroissement, mais cette production poussée même à son maximum,
ne tiendrait qu'un rôle infime dans l'alimentation des Etats-Unis en
huiles animales et végétales. Pour les cinq années de 1926 à 1930, la pro-
duction d'huiles de poissons s'est élevée seulement à 96.636.000 livres,
contre une consommation de 5 milliards de livres d'huiles animales et
végétales, le beurre et l'huile d'olive exclus.
Huile de coton. — Etant donné les prix qui ont prévalu ces dernières
années pour les produits du coton et de la graine de coton, l'huile a
représenté seulement 6 % du rapport total des exploitations cotonnières.
Une quelconque augmentation de la production des graines de coton entraî-
nerait une augmentation de la production en coton et par conséquent
affecterait le prix de cette matière. Il y aurait possibilité d'augmenter
quelque peu la production en huile sans augmenter les cultures ; il faudrait
employer la quantité maximum des graines à la fabrication de l'huile,
mais ce maximum n'est pas loin d'être atteint et l'augmentation de pro-
duction est donc fort limitée. Toutefois les prix les plus élevés pourraient
stimuler la mise en œuvre de procédés assurant, une plus complète
récupération de l'huile des graines de coton ; ceci augmenterait d'environ
20 % la production.
Huile de maïs. — L'huile de maïs est obtenue à partir du germe du
grain de maïs. Une quantité limitée de maïs est traitée en vue de l'obt,en-
tion de l'amidon de maïs, d'où l'on tire le sucre de maïs. Dans ce cas, il
est nécessaire d'enlever le germe et du germe on extrait l'huile de maïs,
qui est un sous-produit. On extrait aussi de l'huile des germes enlevés
pour la fabrication des « corn meal « et des « corn hominy ».
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