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Mais en même temps il m'est apparu que cet. examen devait avoir
pour base les projets mêmes établis par l'Administration pour augmenter
cette production.
Afin de pouvoir nous rendre compte de la place prise par les colonies
françaises dans la production nationale des matières grasses et dans
l'approvisionnement de la Métropole, nous avons dressé les tableaux ci-
après dans lesquels nous avons réuni et résumé les çhiffres se rapportant
à l année qui a précédé la guerre, la situation n'étant pas encore redeve-
nue normale.
Pour pouvoir comparer ces chiffres les. uns avec les autres nous avons
calculé la teneur en huile des diverses graines oléagineuses et. avons donné
ainsi l équivalent en huile des quantités produites ou importées. Le pre-
mier tableau se rapporte à la production et aux importations des matières
grasses dans les principaux pays producteurs ou consommateurs. Le se-
cond tableau nous montre que la France importait normalement avant
la guerre une quantité totale de matières grasses correspondant à
470.000 tonnes d'huiles ou de graisses.
Le troisième tableau indique que les quantités totales exportées des
colonies françaises sont d'environ 140.000 tonnes sur lesquelles 100.000 ton-
nes vont dans la Métropole.-
Si l 'on considère que sur la quantité totale de matières grasses calcu-
lée en équivalent en huile il n'y a guère plus de 50 à 70.000 tonnes qui
soient réexportées sous forme d'huiles, de savons, de bougies, (et il y a
lieu de tenir compte du fait que la majeure partie est absorbée par l'Algé-
rie^ et la Tunisie) on s aperçoit que nos colonies ne peuvent nous donner
guère plus du tiers des matières grasses qui sont nécessaires aux besoins
de la France.
D autre part, si nous ne considérons que les colonies proprement dites
et ne tenons pas compte par conséquent de la, production des oliviers de
l'Afrique du Nord, nous voyons que la quantité des matières grasses colo-
niales autres que celles qui proviennent de l'arachide et du palmier à huile
sont pour le moment insignifiantes. Le cocotier est en effet surtout cultivé
en Océanie, en ce qui concerne nos colonies et le fret de ces pays est trop
onéreux pour qu'on puisse considérer ces colonies océaniennes comme ali-
mentant normalement la France. L'Indochine est intéressante et il se peut
que dans quelques années la production en coprah de ce pays puisse
atteindre un chiffre important mais dans le rapport que j'ai l'honneur de
vous soumettre nous ne considérons pas que nous devons nous préoccuper
immédiatement des mesures à prendre pour augmenter cette production
car il est peu probable que ces mesures puissent dépendre en quelque ma-
nière des décisions prises par votre Conseil.
De même, l exploitation des autres plantes oléagineuses, qui comme le
ri té, contribuent faiblement à l'exportation coloniale, est liée au dévelop-
pement général de la mise en valeur de nos colonies et. en particulier du '
réseau ferré et nous devons attendre encore quelque temps pour que quel-
que chose puisse être fait utilement à cet égard.
Ainsi que nous vous l'avons indiqué, nous sommes donc amenés à
nous en tenir dans ce premier rapport à l'arachide et au palmier à huile.
Mais en même temps il m'est apparu que cet. examen devait avoir
pour base les projets mêmes établis par l'Administration pour augmenter
cette production.
Afin de pouvoir nous rendre compte de la place prise par les colonies
françaises dans la production nationale des matières grasses et dans
l'approvisionnement de la Métropole, nous avons dressé les tableaux ci-
après dans lesquels nous avons réuni et résumé les çhiffres se rapportant
à l année qui a précédé la guerre, la situation n'étant pas encore redeve-
nue normale.
Pour pouvoir comparer ces chiffres les. uns avec les autres nous avons
calculé la teneur en huile des diverses graines oléagineuses et. avons donné
ainsi l équivalent en huile des quantités produites ou importées. Le pre-
mier tableau se rapporte à la production et aux importations des matières
grasses dans les principaux pays producteurs ou consommateurs. Le se-
cond tableau nous montre que la France importait normalement avant
la guerre une quantité totale de matières grasses correspondant à
470.000 tonnes d'huiles ou de graisses.
Le troisième tableau indique que les quantités totales exportées des
colonies françaises sont d'environ 140.000 tonnes sur lesquelles 100.000 ton-
nes vont dans la Métropole.-
Si l 'on considère que sur la quantité totale de matières grasses calcu-
lée en équivalent en huile il n'y a guère plus de 50 à 70.000 tonnes qui
soient réexportées sous forme d'huiles, de savons, de bougies, (et il y a
lieu de tenir compte du fait que la majeure partie est absorbée par l'Algé-
rie^ et la Tunisie) on s aperçoit que nos colonies ne peuvent nous donner
guère plus du tiers des matières grasses qui sont nécessaires aux besoins
de la France.
D autre part, si nous ne considérons que les colonies proprement dites
et ne tenons pas compte par conséquent de la, production des oliviers de
l'Afrique du Nord, nous voyons que la quantité des matières grasses colo-
niales autres que celles qui proviennent de l'arachide et du palmier à huile
sont pour le moment insignifiantes. Le cocotier est en effet surtout cultivé
en Océanie, en ce qui concerne nos colonies et le fret de ces pays est trop
onéreux pour qu'on puisse considérer ces colonies océaniennes comme ali-
mentant normalement la France. L'Indochine est intéressante et il se peut
que dans quelques années la production en coprah de ce pays puisse
atteindre un chiffre important mais dans le rapport que j'ai l'honneur de
vous soumettre nous ne considérons pas que nous devons nous préoccuper
immédiatement des mesures à prendre pour augmenter cette production
car il est peu probable que ces mesures puissent dépendre en quelque ma-
nière des décisions prises par votre Conseil.
De même, l exploitation des autres plantes oléagineuses, qui comme le
ri té, contribuent faiblement à l'exportation coloniale, est liée au dévelop-
pement général de la mise en valeur de nos colonies et. en particulier du '
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