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1939. — N° 1
NOTE AU SUJET. DE L'INFLUENCE DE L'URÉE
SUR LA VITALITÉ
DES GRAINES OLÉAGINEUSES
par Roger DAVID,
Docteur ès Sciences.
Assistant à la Faculté des Sciences de Marseille.
Si les graines contiennent presque toutes des matières oléagineuses
à des degrés divers dans certaines parties de l'embryon, il en est, comme
on le sait, qui en contiennent une quantité relativement élevée localisée
surtout dans les cotylédons ou l'albumen. Ce sont les graines dites
« oléagineuses ». Ces corps gras sont en général des substances de réser-
ves et sont utilisées par la plantule au moment de la germination. Par
contre, les graines dites « amylacées » (blé) possèdent surtout de l'ami-
don comme substances de réserves et les corps gras qu'elles contiennent
se trouvent plutôt localisés dans l'embryon proprement dit (germe). La
qualité et la quantité des diastases varient donc avec les deux grandes
catégories de graines et c'est ce qui paraît expliquer la fugacité du pouvoir
germinatif de certaines graines oléagineuses comparativement à la persis-
tance de celui de la plupart des graines amylacées.
Ces différences de composition chimique des substances de réserves
et des catalyseurs bio-chimiques qui permettent leurs transformations,
pourraient également expliquer certaines différences dans la résistance à
des facteurs divers agissant sur les graines pendant la période germinative.
Ainsi, j'avais remarqué dans un travail précédent (1) que l'urée paraît
être une des principales causes de la toxicité de l'urine sur la germination
du lin et de la moutarde blanche, car il y a concordance entre le degré
de toxicité et la quantité d'urée. Or, Th. BOKORNY a constaté (2) que
l'urée exerce un effet toxique sur la germination du blé à la concentration,
de) 0,1 %, mais que, à la concentration de 0,05 %, son effet est amélio-
ratif. Il paraissait donc intéressant de reprendre ces essais avec de l'urée
pure sur des graines oléagineuses telles que Linum usitatissimum et
Sinapis alba, de manière à préciser l'influence exercée par l'urée sur la
germination des graines oléagineuses et comparativement sur celles du
blé.
Dans ce but, j'ai entrepris toute une série d'expériences, en opérant
de la manière suivante : Les graines sont semées dans des assiettes sur
du coton ou du papier filtre imbibés de solutions d'urée de diverses
concentrations; on note ensuite périodiquement le pourcentage des graines
ayant germé, la longueur moyenne des jeunes tiges et racines et, à la fin
(1) R. DAVID, Etude expérimentale des effets toxiques de l'urine humaine sur la
germination, Revue générale de Botanique, 1937, t. 49, pp. 705 à 730.
(2) Th. BOKORNY, Notizen über Harnstoff und einige andere N-Quellen der grunen
Pflanzen, Pfliiaer-s Archiv. Physiologie, 1918, t. 172, pp. 4RR -' 496.
NOTE AU SUJET. DE L'INFLUENCE DE L'URÉE
SUR LA VITALITÉ
DES GRAINES OLÉAGINEUSES
par Roger DAVID,
Docteur ès Sciences.
Assistant à la Faculté des Sciences de Marseille.
Si les graines contiennent presque toutes des matières oléagineuses
à des degrés divers dans certaines parties de l'embryon, il en est, comme
on le sait, qui en contiennent une quantité relativement élevée localisée
surtout dans les cotylédons ou l'albumen. Ce sont les graines dites
« oléagineuses ». Ces corps gras sont en général des substances de réser-
ves et sont utilisées par la plantule au moment de la germination. Par
contre, les graines dites « amylacées » (blé) possèdent surtout de l'ami-
don comme substances de réserves et les corps gras qu'elles contiennent
se trouvent plutôt localisés dans l'embryon proprement dit (germe). La
qualité et la quantité des diastases varient donc avec les deux grandes
catégories de graines et c'est ce qui paraît expliquer la fugacité du pouvoir
germinatif de certaines graines oléagineuses comparativement à la persis-
tance de celui de la plupart des graines amylacées.
Ces différences de composition chimique des substances de réserves
et des catalyseurs bio-chimiques qui permettent leurs transformations,
pourraient également expliquer certaines différences dans la résistance à
des facteurs divers agissant sur les graines pendant la période germinative.
Ainsi, j'avais remarqué dans un travail précédent (1) que l'urée paraît
être une des principales causes de la toxicité de l'urine sur la germination
du lin et de la moutarde blanche, car il y a concordance entre le degré
de toxicité et la quantité d'urée. Or, Th. BOKORNY a constaté (2) que
l'urée exerce un effet toxique sur la germination du blé à la concentration,
de) 0,1 %, mais que, à la concentration de 0,05 %, son effet est amélio-
ratif. Il paraissait donc intéressant de reprendre ces essais avec de l'urée
pure sur des graines oléagineuses telles que Linum usitatissimum et
Sinapis alba, de manière à préciser l'influence exercée par l'urée sur la
germination des graines oléagineuses et comparativement sur celles du
blé.
Dans ce but, j'ai entrepris toute une série d'expériences, en opérant
de la manière suivante : Les graines sont semées dans des assiettes sur
du coton ou du papier filtre imbibés de solutions d'urée de diverses
concentrations; on note ensuite périodiquement le pourcentage des graines
ayant germé, la longueur moyenne des jeunes tiges et racines et, à la fin
(1) R. DAVID, Etude expérimentale des effets toxiques de l'urine humaine sur la
germination, Revue générale de Botanique, 1937, t. 49, pp. 705 à 730.
(2) Th. BOKORNY, Notizen über Harnstoff und einige andere N-Quellen der grunen
Pflanzen, Pfliiaer-s Archiv. Physiologie, 1918, t. 172, pp. 4RR -' 496.
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