Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N20). 1906/10/31 (A6,N20).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97431746
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
La Dépêche Coloniale
ILLUSTRÉE
31 Octobre 1906 (6" Année N° 20)
Adresse télégraphique : Deponiale-Paris
Gode : A Z français
Directeur : J.-PAUL TTEOTTTTjT/RT
Bateaux :
12, Rue Saint Georges, Paris
Telépl,(,ne : 157-47
lie Commence et l'Industrie en Indo-Chine
L'UNION COMMERCIALE) IN-IDCD-CI-III\I(DISE
Le 4 septembre 1906, à Marseille, dans la
grande salle de l'Exposition coloniale,
une imposante manifestation groupait
un public d'élite, à l'occasion de l'ouverture du
Congrès colonial.
M. Charles-Roux, commissaire général de
l'Exposition, prononça à ceLLe oc-
casion un discours magistral. Il
fit ressortir lumineusement les
étapes par lesquelles a passé la
constitution de notre empire colo-
nial, la défaveur qui accueillait au
début les entreprises dont il était
le théâtre, puis peu à peu la lente
évolution de nos compatriotes vers
une conception plus logique des
avantages que la France peut reti-
rer de son nouveau domaine. Ren-
dant hommage à l'esprit d'initia-
tive qui secoue peu à peu notre
torpeur, M. Charles-Roux en vint
à citer à titre d'exemple deux des
entreprises coloniales les plus inté-
ressantes à l'heure actuelle.
C( Notre éducation progresse et
se raffine, déclara le commissaire
général. Deux grandes sociétés
françaises qui sont l'honneur de
notre commerce colonial : l'Union
commerciale indo-chinoise et la
Compagnie française de l'Afrique
occidentale sont en train de nous montrer ce
que peuvent l'esprit d'initiative, une organi-
sation appropriée et la puissance des capi-
taux. »
Des applaudissements nourris ont prouvé
à M. Charles-Roux qu'il n'était pas seul à ap-
précier les services rendus à la cause coloniale
par ces deux établissements.
La Compagnie de l'Afrique occidentale est
de date déjà ancienne. Son succès s'affirme
■ chaque année davantage.
Quant à l'Union commerciale. indo-chinoise,
TEINTURERIE A HANOI
elle est de création plus récente. Nous nous
proposons ici de la faire connaître à nos lec-
teurs.
C'est en 1903 que
la socié-
té a été créée par la
fusion
de trois entreprises
établies
au Tonkin :
1° Le Comptoir
français
fondé par la mai
sonFon-
UNION COMMERCIALE INDO-CHINOISE. — FAÇADE ET BA TIMENTS A HANOI
taine frères et Vaillant, de Paris,
qui, après s'être d'abord spécialisé
dans les affaires de quincaillerie,
avait abordé avec succès l'impor-
tation en France des produits de
l'Indo-Chine;
2° La maison Godard, qui avait
établi à Hanoï un bazar sur le mo-
dèle de nos grands magasins, avec
ateliers de couture, de sellerie,
d'ébénisterie ;
3° La Compagnie lyonnaise indo-
chinoise, qui avait son siège à
H^ïphong, une flottille sur le fleuve
Rouge, et une succursale dans la
province chinoise de Yün-nan, à
Mong-tse.
Après avoir pris contact ensemble dans des
a flaires de participation, ces trois organisations
reconnurent que leur réunion en une seule en-
treprise leur donnerait une force d'extension à.
laquelle elles ne pouvaient prétendre isolé-
ment. C est de cdte pensée qu'est sortie
1 Union commerciale indo-chinoise, communé-
ment appelée l'U. C. I., Société anonyme au
capital de 5.300.000 francs dont le- siège social
est à
Paris,
19, rue
de Va-
l o i s,
Palais-
Royal.
Il était à craindre que la première année
d existence de Jn Société fût une période de
mise au point, sans résultat financier satisfai-
sant. Il n 'en fut rien. Dès le premier exer-
cice (1904) le chiffre d'affaires s'est élevé à
19.128.000 francs.
Le bénéfice net a été de 766.000 francs après
amortissements de 313.00U francs sur divers
éléments de l 'actif. Ce résultat a permis, dès la
première année, de distribuer aux actionnaires,
après constitution de fortes réserves, un divi-
dende de 6 0/0. Le deuxième exercice (1905) a
donné un résultat plus satisfaisant encore.
Le chiffre d'affaires, de 49.227:000, francs a
laissé un bénéfice net de 821'.000 francs après
prélèvements de 403.000 francs pour les amor-
tissements et les réserves.
Ces bénéfices ont permis de fixer à 40 francs
par titre -de 500 francs, le dividende de l'exer-
cice 1905.
ILLUSTRÉE
31 Octobre 1906 (6" Année N° 20)
Adresse télégraphique : Deponiale-Paris
Gode : A Z français
Directeur : J.-PAUL TTEOTTTTjT/RT
Bateaux :
12, Rue Saint Georges, Paris
Telépl,(,ne : 157-47
lie Commence et l'Industrie en Indo-Chine
L'UNION COMMERCIALE) IN-IDCD-CI-III\I(DISE
Le 4 septembre 1906, à Marseille, dans la
grande salle de l'Exposition coloniale,
une imposante manifestation groupait
un public d'élite, à l'occasion de l'ouverture du
Congrès colonial.
M. Charles-Roux, commissaire général de
l'Exposition, prononça à ceLLe oc-
casion un discours magistral. Il
fit ressortir lumineusement les
étapes par lesquelles a passé la
constitution de notre empire colo-
nial, la défaveur qui accueillait au
début les entreprises dont il était
le théâtre, puis peu à peu la lente
évolution de nos compatriotes vers
une conception plus logique des
avantages que la France peut reti-
rer de son nouveau domaine. Ren-
dant hommage à l'esprit d'initia-
tive qui secoue peu à peu notre
torpeur, M. Charles-Roux en vint
à citer à titre d'exemple deux des
entreprises coloniales les plus inté-
ressantes à l'heure actuelle.
C( Notre éducation progresse et
se raffine, déclara le commissaire
général. Deux grandes sociétés
françaises qui sont l'honneur de
notre commerce colonial : l'Union
commerciale indo-chinoise et la
Compagnie française de l'Afrique
occidentale sont en train de nous montrer ce
que peuvent l'esprit d'initiative, une organi-
sation appropriée et la puissance des capi-
taux. »
Des applaudissements nourris ont prouvé
à M. Charles-Roux qu'il n'était pas seul à ap-
précier les services rendus à la cause coloniale
par ces deux établissements.
La Compagnie de l'Afrique occidentale est
de date déjà ancienne. Son succès s'affirme
■ chaque année davantage.
Quant à l'Union commerciale. indo-chinoise,
TEINTURERIE A HANOI
elle est de création plus récente. Nous nous
proposons ici de la faire connaître à nos lec-
teurs.
C'est en 1903 que
la socié-
té a été créée par la
fusion
de trois entreprises
établies
au Tonkin :
1° Le Comptoir
français
fondé par la mai
sonFon-
UNION COMMERCIALE INDO-CHINOISE. — FAÇADE ET BA TIMENTS A HANOI
taine frères et Vaillant, de Paris,
qui, après s'être d'abord spécialisé
dans les affaires de quincaillerie,
avait abordé avec succès l'impor-
tation en France des produits de
l'Indo-Chine;
2° La maison Godard, qui avait
établi à Hanoï un bazar sur le mo-
dèle de nos grands magasins, avec
ateliers de couture, de sellerie,
d'ébénisterie ;
3° La Compagnie lyonnaise indo-
chinoise, qui avait son siège à
H^ïphong, une flottille sur le fleuve
Rouge, et une succursale dans la
province chinoise de Yün-nan, à
Mong-tse.
Après avoir pris contact ensemble dans des
a flaires de participation, ces trois organisations
reconnurent que leur réunion en une seule en-
treprise leur donnerait une force d'extension à.
laquelle elles ne pouvaient prétendre isolé-
ment. C est de cdte pensée qu'est sortie
1 Union commerciale indo-chinoise, communé-
ment appelée l'U. C. I., Société anonyme au
capital de 5.300.000 francs dont le- siège social
est à
Paris,
19, rue
de Va-
l o i s,
Palais-
Royal.
Il était à craindre que la première année
d existence de Jn Société fût une période de
mise au point, sans résultat financier satisfai-
sant. Il n 'en fut rien. Dès le premier exer-
cice (1904) le chiffre d'affaires s'est élevé à
19.128.000 francs.
Le bénéfice net a été de 766.000 francs après
amortissements de 313.00U francs sur divers
éléments de l 'actif. Ce résultat a permis, dès la
première année, de distribuer aux actionnaires,
après constitution de fortes réserves, un divi-
dende de 6 0/0. Le deuxième exercice (1905) a
donné un résultat plus satisfaisant encore.
Le chiffre d'affaires, de 49.227:000, francs a
laissé un bénéfice net de 821'.000 francs après
prélèvements de 403.000 francs pour les amor-
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