Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 février 1903 28 février 1903
Description : 1903/02/28 (A3,N4). 1903/02/28 (A3,N4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97431494
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
LA DÉPÊCHE COLONIALE ILLUSTRÉE . 47
l'intét»è,t.dela-ville de Marseille (1) d'abord, de la
science ensuite. Nous examinerons comment il
sera financièrement possible de procéder à
l'agrandissement de ce Musée.
C'est grâce aux ressources de tout ordre accu-
mulées dans l'Institut colonial de Marseille et à
ses relations établies avec toutes nos colonies
tant françaises qu'étrangères, que l'ensemble de
l'enseignement colonial créé à Marseille par la
municipalité et par la Chambre de Commerce,
à l'instigation de M. Heckel, a pu prendre le
caractère; matériel concret qui lui convient.
Ces ressources ont été mises par M. Heckel,
sans réserve, à la disposition de la munici-
palité de Marseille èt des professeurs coloniaux
dé l'Ecole de médecine, comme elles servent
déjà à l'enseignement créé par la Chambre de
Commerce.
Ainsi qu'on le voit par ce court exposé, l'in-
fluence exercée par le Musée colonial de Mar-
seille sur le développement de l'enseignement
colonial a été
rapide, et cet
établisse-
ment entre
lui-même
dans le con-
cert didacli-
que pour une
grosse part,
en démon-
trant aux
yeux, au
moyen des
collections et-
des Annales,
combien la
matière colo-
niale est riche
et variée.
Examinons
maintenant
en détail les
. organes di-
vers formant
cet appareil
complexe qui
s'appelle .
l'Institut co-
lonial , avec
son Musée, et
suivons-en le
fonc tionne-
ment. Nous
montrerons
ensuite rapi-
dementlesré-
sultats obte-
nus à longue
ou à courte
échéance par
le travail pro-
duit. Nous
avons vu le
rayonnement
d'influence de
cet établissement scientifique, la façon dont, or-
gane lui-même d'enseignement, il a permis le dé-
veloppement d'un cycle didactique complet à
Marseille, suivons-le maintenant dans son fonc-
tionnement en prenant chaque organe à part.
Nous verrons, après, ce que valent les ouvriers
bénévoles qui se sont chargés de la mise en mou-
vement de ces divers organes.
Musée Colonial.
Une vaste salle de 13 mètres de long sur 8 de
large, située au deuxième étage de l'hôtel du
service colonial à Marseille, est affectée à ce
(1) Nous sommes bien loin sur ce point des autres nations
colonisatrices qui depuis longtemps déjà ont organisé dans leurs
capitales des musées coloniaux de premier ordre. Il suffit de
rappeler que Londres possède le sien à la tête duquel se trouve,
à ,titre de protecteur, le prince de Galles; que*celui du Congo
est à Bruxelles (Tervueren) et'a été fondé .sous l'initiative et
avec des ressources pécuniaires considérables fournies par le
roi Léopold lui-même,enfin que la Hollande possède un musée
modèlu à Haarlem, où -.s'ont' entassées les richesses des Indes
néerlandaises. 11 ne faut pas oublier que l'Allemagne, dont la
puissance coloniale est bien récente encore, a inauguré récem-
ment un musée colonial à Berlin (1899) et que l'empereur lui-
même, témoignant. ainsi du haut intérêt que lui inspirent les
questions coloniales, a présidé en personne, accompagné de
l'impératrice, celte- solennité. Mais, il faut le dire, aucun de
ces établissements ne possède, comme celui de Marseille, un
Institut de recherches coloniales, théoriques et d'application,
avec enseignement annexé au Musée.
Musée. Dans cette salle d'exposition, la plupart
des produits sont rangés par pays d'origine
(toutes nos colonies étant représentées parleurs
productions des trois règnes), dans de belles
vitrines qui sont les unes horizontales, placées
sur plusieurs rangs parallèles au milieu de la.
salle, et les autres verticales appliquées contre
les murs. Au-dessous des premieres, dont le plus
grand nombre contiennent sous verre des pro-
duits de comparaison tirés des colonies étran-
gères (produits commerciaux), sont les herbiers
dans des cartons et aussi de grosses pièces de
géologie et de minéralogie qui n'ont pu trouver
place, à cause de leur volume, sous les vitrines.
Les objets volumineux tels que les manteaux,
parasols, armes, costumes, canots, mannequins,
instruments de musique (l'ethnographie en un
mot), et les billots de bois, ou bien les produits
trop volumineux, sont placés sur les parties des
murs demeurées libres, entre les vitrines hori-
zontales ou dans l'embrasure des fenêtres. Il a
LABORATOIRE DE BOTANIQUE DE L'INSTITUT COLONIAL, AU PARC BORÉLY
même été nécessa're, à cause de l'accroissement
des collections, d'utiliser les couloirs et l'esca-
lier. Dans les vitrines verticales, se trouvent
tous les produits végétaux présentant un intérêt
scientifique ou économique. Beaucoup d'entre
eux sont nouveaux et ont reçu une application
à l'industrie ou au commerce soit local, soit gé-
néral, à la suite des études donl ils ont été l'objet
dansles laboratoires de Y Institut colonial. Quand
un de ces produits a reçu des applications, il
figùre en collection avec toutes les manipula-
tions industrielles dont il est l'objet. Ainsi, les
Araucarias divers de nos colonies s'étant mon-
trés, d'après les recherches de M. Heckel, des
producteurs de gomme résine dont la gomme est
de l'arabine et la résine un produit comparable
au copal pour la fabrication des vernis gras ou
des vernis à l'alcool, on voit à côté de la gomme-
résine naturelle propre à chaque espèce ( A.
Cooki, Ralei, Bidiuilli, irnbricala, Brasiliensis,
"etc.)" la gomme, puis la résine et les vernis
qu'elle donne. De même, chacune des graines
grasses nouvelles et capables d'entrer dans l'in-
dustrie soit de la stéarinerie, soit de la savon-
"nerie d'après les recherches récentes de M. Heckel,
présente en série, à côté du produit naturel, le
corps gras, les acides gras de distillation, de
saponification, la glycérine et les bougies ou
les savons qu'il peut donner; de même, enfin,
un produit naturel d'ordre médicinal.se montre
en nature accompagné des alcaloïdes, des glu-
cosides ou des principes actifs divers qui. entrent
dans sa composition et lui donnent son utilité
thérapeutique. Un produit naturel féculent est
accompagné de sa fécule et de sa teneur en ce
principe nutritif ; une écorce ou une racine ou
-une feuille colorante, de son principe colorant;
une écorce tannante de son acide tannique ou
gallique. C'est là- une des - caractéristiques
propres à cet établissement scientifique. Les
bois sont présentés sous leurs trois conditions,
quand ils sont susceptibles de servir à la me-
nuiserie ou à l'ébénisterie : 1° à l'état brut, le
plus souvent de forts billots de 1 mètre -de haut
représentant le tronc naturel ; puis 2° au sommet
du tronc une coupe transversale donnant la
section brute polie ; enfin 3° une deuxième sec-
tion verticale est vernie. Les collections de bois
de la Nouvelle-Calédonie (très riche), de la
Côte d'Ivoire et celles de la Réunion, se. pré-
sentent. dans
ces condi-
tions. On peut
ainsi,à la fois,
reconnaître
l'aspect -nor-
mal du tronc,
et apprécier
la beauté plus
ou mio in s
grand e du
bois (1). 7
Plu si e u r s
missions spé-
ciales en AfriT
que, en Amé-
rique et. en
Océânie, con-
fiéesparle Mi-
nistre desC o-
lonies sur la
demande de
M. Heckel à
M. J eanneney,
(Nouvelle-Ca-
lédonie)', Dr
Rançon(Hau-
te Gambie),
et Geoffroy
(Guyane fran-
çaise) , ont en-
richi les col-
lection s d'une
maniére tou-
te spéciale.
Les herbiers
comprennent
des - plantes
de la Guyane
(Bassières),
de la' Marti-
nique et Gua-
deloupe (R.
P. Duss), de
la Réunion
(Dr Jacob de Cordemoy père), du haut Tonkin
(Dr Simon), du haut Laos (Dupuy), de la Nou-
velle-Calédonie (Heckel et Jeanneney), d'Aus-
tralie (Meyderi), enfin du Cambodge (Çollard).
Le Musée de Marseille compte aujourd'hui
des correspondants dans toutes nos possessions.
Médecins, pharmaciens, administrateurs colo-
niaux et officiers de diverses armes en partIcu-
lier, ont apporté, — avec un empressement qui
prouve l'utilité d une œuvre appréciée dans ses
résultats, — les collections qu'ils ont pù réunir
dans leurs moments de loisirs: beaucoup d'in-
dustriels et de négociants sont venus exposer
leurs produits et offrir, en même temps, des
matériaux divers, récoltés incidemment au cours
de leurs voyages coloniaux. Les produits ani-
maux les plus importants, en beaux échantil-
lons, remplissent une grande vitrine ; les pro-
duits minéraux, très richement représentés par
nos principales colonies, tiennent deux vitrines :
les collections d'Algérie et -de -la Nouvelle-Calé-
donie sont les mieux représentées dans l'ordre
minéral; cellès de Madagascar s'ébauchent,
grâce-aux dons de M: Moriceau, administrateur
en chef de Majunga.
Toutes ces collections sont rigoureusement \
(1) A chaque espèce de bois correspond le plus souvent dans
l'herbier un échantillon des autres parties de la plante (feuil-
les, fleurs, fruits). - .. 1
l'intét»è,t.dela-ville de Marseille (1) d'abord, de la
science ensuite. Nous examinerons comment il
sera financièrement possible de procéder à
l'agrandissement de ce Musée.
C'est grâce aux ressources de tout ordre accu-
mulées dans l'Institut colonial de Marseille et à
ses relations établies avec toutes nos colonies
tant françaises qu'étrangères, que l'ensemble de
l'enseignement colonial créé à Marseille par la
municipalité et par la Chambre de Commerce,
à l'instigation de M. Heckel, a pu prendre le
caractère; matériel concret qui lui convient.
Ces ressources ont été mises par M. Heckel,
sans réserve, à la disposition de la munici-
palité de Marseille èt des professeurs coloniaux
dé l'Ecole de médecine, comme elles servent
déjà à l'enseignement créé par la Chambre de
Commerce.
Ainsi qu'on le voit par ce court exposé, l'in-
fluence exercée par le Musée colonial de Mar-
seille sur le développement de l'enseignement
colonial a été
rapide, et cet
établisse-
ment entre
lui-même
dans le con-
cert didacli-
que pour une
grosse part,
en démon-
trant aux
yeux, au
moyen des
collections et-
des Annales,
combien la
matière colo-
niale est riche
et variée.
Examinons
maintenant
en détail les
. organes di-
vers formant
cet appareil
complexe qui
s'appelle .
l'Institut co-
lonial , avec
son Musée, et
suivons-en le
fonc tionne-
ment. Nous
montrerons
ensuite rapi-
dementlesré-
sultats obte-
nus à longue
ou à courte
échéance par
le travail pro-
duit. Nous
avons vu le
rayonnement
d'influence de
cet établissement scientifique, la façon dont, or-
gane lui-même d'enseignement, il a permis le dé-
veloppement d'un cycle didactique complet à
Marseille, suivons-le maintenant dans son fonc-
tionnement en prenant chaque organe à part.
Nous verrons, après, ce que valent les ouvriers
bénévoles qui se sont chargés de la mise en mou-
vement de ces divers organes.
Musée Colonial.
Une vaste salle de 13 mètres de long sur 8 de
large, située au deuxième étage de l'hôtel du
service colonial à Marseille, est affectée à ce
(1) Nous sommes bien loin sur ce point des autres nations
colonisatrices qui depuis longtemps déjà ont organisé dans leurs
capitales des musées coloniaux de premier ordre. Il suffit de
rappeler que Londres possède le sien à la tête duquel se trouve,
à ,titre de protecteur, le prince de Galles; que*celui du Congo
est à Bruxelles (Tervueren) et'a été fondé .sous l'initiative et
avec des ressources pécuniaires considérables fournies par le
roi Léopold lui-même,enfin que la Hollande possède un musée
modèlu à Haarlem, où -.s'ont' entassées les richesses des Indes
néerlandaises. 11 ne faut pas oublier que l'Allemagne, dont la
puissance coloniale est bien récente encore, a inauguré récem-
ment un musée colonial à Berlin (1899) et que l'empereur lui-
même, témoignant. ainsi du haut intérêt que lui inspirent les
questions coloniales, a présidé en personne, accompagné de
l'impératrice, celte- solennité. Mais, il faut le dire, aucun de
ces établissements ne possède, comme celui de Marseille, un
Institut de recherches coloniales, théoriques et d'application,
avec enseignement annexé au Musée.
Musée. Dans cette salle d'exposition, la plupart
des produits sont rangés par pays d'origine
(toutes nos colonies étant représentées parleurs
productions des trois règnes), dans de belles
vitrines qui sont les unes horizontales, placées
sur plusieurs rangs parallèles au milieu de la.
salle, et les autres verticales appliquées contre
les murs. Au-dessous des premieres, dont le plus
grand nombre contiennent sous verre des pro-
duits de comparaison tirés des colonies étran-
gères (produits commerciaux), sont les herbiers
dans des cartons et aussi de grosses pièces de
géologie et de minéralogie qui n'ont pu trouver
place, à cause de leur volume, sous les vitrines.
Les objets volumineux tels que les manteaux,
parasols, armes, costumes, canots, mannequins,
instruments de musique (l'ethnographie en un
mot), et les billots de bois, ou bien les produits
trop volumineux, sont placés sur les parties des
murs demeurées libres, entre les vitrines hori-
zontales ou dans l'embrasure des fenêtres. Il a
LABORATOIRE DE BOTANIQUE DE L'INSTITUT COLONIAL, AU PARC BORÉLY
même été nécessa're, à cause de l'accroissement
des collections, d'utiliser les couloirs et l'esca-
lier. Dans les vitrines verticales, se trouvent
tous les produits végétaux présentant un intérêt
scientifique ou économique. Beaucoup d'entre
eux sont nouveaux et ont reçu une application
à l'industrie ou au commerce soit local, soit gé-
néral, à la suite des études donl ils ont été l'objet
dansles laboratoires de Y Institut colonial. Quand
un de ces produits a reçu des applications, il
figùre en collection avec toutes les manipula-
tions industrielles dont il est l'objet. Ainsi, les
Araucarias divers de nos colonies s'étant mon-
trés, d'après les recherches de M. Heckel, des
producteurs de gomme résine dont la gomme est
de l'arabine et la résine un produit comparable
au copal pour la fabrication des vernis gras ou
des vernis à l'alcool, on voit à côté de la gomme-
résine naturelle propre à chaque espèce ( A.
Cooki, Ralei, Bidiuilli, irnbricala, Brasiliensis,
"etc.)" la gomme, puis la résine et les vernis
qu'elle donne. De même, chacune des graines
grasses nouvelles et capables d'entrer dans l'in-
dustrie soit de la stéarinerie, soit de la savon-
"nerie d'après les recherches récentes de M. Heckel,
présente en série, à côté du produit naturel, le
corps gras, les acides gras de distillation, de
saponification, la glycérine et les bougies ou
les savons qu'il peut donner; de même, enfin,
un produit naturel d'ordre médicinal.se montre
en nature accompagné des alcaloïdes, des glu-
cosides ou des principes actifs divers qui. entrent
dans sa composition et lui donnent son utilité
thérapeutique. Un produit naturel féculent est
accompagné de sa fécule et de sa teneur en ce
principe nutritif ; une écorce ou une racine ou
-une feuille colorante, de son principe colorant;
une écorce tannante de son acide tannique ou
gallique. C'est là- une des - caractéristiques
propres à cet établissement scientifique. Les
bois sont présentés sous leurs trois conditions,
quand ils sont susceptibles de servir à la me-
nuiserie ou à l'ébénisterie : 1° à l'état brut, le
plus souvent de forts billots de 1 mètre -de haut
représentant le tronc naturel ; puis 2° au sommet
du tronc une coupe transversale donnant la
section brute polie ; enfin 3° une deuxième sec-
tion verticale est vernie. Les collections de bois
de la Nouvelle-Calédonie (très riche), de la
Côte d'Ivoire et celles de la Réunion, se. pré-
sentent. dans
ces condi-
tions. On peut
ainsi,à la fois,
reconnaître
l'aspect -nor-
mal du tronc,
et apprécier
la beauté plus
ou mio in s
grand e du
bois (1). 7
Plu si e u r s
missions spé-
ciales en AfriT
que, en Amé-
rique et. en
Océânie, con-
fiéesparle Mi-
nistre desC o-
lonies sur la
demande de
M. Heckel à
M. J eanneney,
(Nouvelle-Ca-
lédonie)', Dr
Rançon(Hau-
te Gambie),
et Geoffroy
(Guyane fran-
çaise) , ont en-
richi les col-
lection s d'une
maniére tou-
te spéciale.
Les herbiers
comprennent
des - plantes
de la Guyane
(Bassières),
de la' Marti-
nique et Gua-
deloupe (R.
P. Duss), de
la Réunion
(Dr Jacob de Cordemoy père), du haut Tonkin
(Dr Simon), du haut Laos (Dupuy), de la Nou-
velle-Calédonie (Heckel et Jeanneney), d'Aus-
tralie (Meyderi), enfin du Cambodge (Çollard).
Le Musée de Marseille compte aujourd'hui
des correspondants dans toutes nos possessions.
Médecins, pharmaciens, administrateurs colo-
niaux et officiers de diverses armes en partIcu-
lier, ont apporté, — avec un empressement qui
prouve l'utilité d une œuvre appréciée dans ses
résultats, — les collections qu'ils ont pù réunir
dans leurs moments de loisirs: beaucoup d'in-
dustriels et de négociants sont venus exposer
leurs produits et offrir, en même temps, des
matériaux divers, récoltés incidemment au cours
de leurs voyages coloniaux. Les produits ani-
maux les plus importants, en beaux échantil-
lons, remplissent une grande vitrine ; les pro-
duits minéraux, très richement représentés par
nos principales colonies, tiennent deux vitrines :
les collections d'Algérie et -de -la Nouvelle-Calé-
donie sont les mieux représentées dans l'ordre
minéral; cellès de Madagascar s'ébauchent,
grâce-aux dons de M: Moriceau, administrateur
en chef de Majunga.
Toutes ces collections sont rigoureusement \
(1) A chaque espèce de bois correspond le plus souvent dans
l'herbier un échantillon des autres parties de la plante (feuil-
les, fleurs, fruits). - .. 1
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