Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 mars 1902 15 mars 1902
Description : 1902/03/15 (A2,N5). 1902/03/15 (A2,N5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9742878z
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
12 LA DÉPÊCHE COLONIALE ILLUSTRÉE
Amiral Rouvier, à-Marseille.
Saint-Germain, sénateur, 8, place de la Madeleine.
Capitaine Salesse , directeur des chemins de fer de
Conakry au Niger, au.ministère des colonies.
Samazeuil, président de. la Société de géographie
commerciale.de Bordeaux, à la Bourse, Bordeaux.
Auguste Terrier, secrétaire général du Comité de
l'Afrique française, 26, rue de la Ville-l'Evêque, Paris.
Paul Trouillet, membre du Conseil supérieur des
colonies, directeur de la Dépêche Coloniale, i2, rue
Saint-Georges, Paris.
Le Comité a décidé d'ouvrir immédiatement
la' souscription publique et il fait un pressant
appel aU. concours de la presse de Paris et des
départements pour patronner cette souscription
destinée à rendre un suprême hommage à un
CONAKRY INDIGÈNE
CONAKRY EUROPÉEN
L'OEUVRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL BALLA Y
Français qui a sacrifié sa vie pour son pays et
qui a si utilement servi et hautement honoré la
cause coloniale et l'administration française.
Toutes les souscriptions doivent êlre adressées
çiu trésorier du Comité, 38, Chaussée d'Antin.
PROJET DE MONUMENT PAR M. C. TIIOMSEN .
M. C. Thomsen, statuaire, lauréat de l'Ecole
nationale des Beaux-Arts et de la Société des
artistes français, a bien voulu nous communiquer
la photographie d'une maquette qu'il a composée -
et que nous reproduisons ici.
Cet artiste, mentionnons-le en passant, - est
l'auteur du monument dela Défense de Bazeilles
élevé à la gloire de l'infanterie de marine, du
monument du général Brière de l'Isle, du buste
du lieutenant-colonel Marchand, etc., etc.
M. ROUME
Gouverneur Général de l'Afrique Occidentale Française.
M. Roume, nommé gouverneur général de
l'Afrique occidentale a quitté la France le 10 cou-
rant pour rejoindre son poste. Ce haut fonction-
naire, qui est appelé à continuer l'œuvre du re-
gretté M. Ballay et à donner, espérons-le, à nos
colonies de 'l'Oûest-Africain l'organisation ra-
tionnelle et méthodique qui leur a manqué jús-
.qu'ici, . a déjà .derrière lui, bien qu'il - soit très
jeune encore, un passé administratif qui ;lui fait
le plus grand honneur. Il appartient à cette géné-
ration d'hommes qui, au lendemain du triomphe
définitif de la République, ont constitué 'l'état-
major dès fonctionnaires dévoués à. nos"institu-
Lions et qui ont consacré toutes ,leurs Jorces- et
leurs qualités brillantes 'à la direction de nos
ministères et de. nos grandes administrations.
Ar. ROUME, GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE L'AFRIQUE
OCCIDENTALE FRANÇAISE
Né à Marseille, le 11 juillet 1858, M. Ernest
Roume entra à l'Ecole Polytechnique en 1879 et,
après en être sorti en 1881, subit brillamment le
concours de l'auditoriat au Conseil d'Etat en
1884. Chef de cabinet du sous-secrétaire d'Etat
des finances (cabinet Brisson, 1885), il revenait
au Conseil d'Etat et était nommé maître des re-
quêtes en 1891. C'est là que le ministre du com-
merce allait le chercher, la même année, pour
en- faire un directeur du commerce extérieur.
Dans ce poste éleyé qui demandait beaucoup de
savoir et beaucoup fde.:décision; le jeune direc-
teur donna sa!mesura et .quand il le quitta, en
1894, il fut unanimement regretté.. Un an après,
sur la demande-de M. Chautemps, il accep-
tait les fonctions de directeur des affaires poli-
tiques au ministère des colonies. Cette direction
devint, - en 1896, la direction des affaires d'A-
sie, d'Amérique et d'Océanie et pendant près
de sept ans, M. Roume, tant comme chef de
ce très important service que comme conseiller
d'Etat en service extraordinaire, a rendu les ser-
vices les plus appréciés et les plus utiles.
Au cours de sa carrière, le nouveau gou-
verneur a été chargé de plusieurs, missions
importantes et desquelles il a rapporté des
études très documentées et consultées en-
core .avec- fruit. Citons -entre autres une
mission en Angleterre où, avec M.: Colson; '
il étudia en 1887. l'organisation des ports
maritimes de commerce (ce travail-valut à
, ses auteurs la grande médaille d'or des ponts
- -et chaussées) ; une -miési on aux-Etats-Unis
où il fit une enquête sur les conditions de4a
production - et ' le commerce -, des huiles
minérales ; une autre en 1892, pour étudier
sur place, en Belgique et en Hollande,-
le fonctionnement et l'organisation des
musées commerciaux. On se souvient,
enfin, qu'en 1898,- M. Roume visita sur
place, pendant plusieurs ,mois, la colonie
d'Indo-Chine qu'il 'administrait au Pavillon
de Flore.
Nous croyons savoir que M. Roume a déjà
un plan très arrêté sur ce qu'il compte
faire en Afrique occidentale, et qu'il s'em-
ploiera de toute son énergie qui est grande
à organiser politiquement et économique-
ment cette partie si importante de notre
empire colonial. Il n'est pas douteux que
l'ancien polytechnicien ne pousse avec ardeur
à la création de voies de communication- et
de chemins de fer sans lesquels il n'est
pas de mise en valeur possible.
M. MERCET
Nous donnons ci-dessous le portrait de
lVI. Mercet, nouvellement nommé Président
du Conseil d'administration du Comptoir Natio-
nal d'Escompte.
M. Mercet est un colonial de la première
heure, qui a rendu, en qualité de président de
I' Union Coloniale, les services les plus éminents
à la cause de l'expansion française en Afrique et
en Asie.
M. Mercet est le fils de ses œuvres. D'origine
cévenole, il est entré au Crédit Lyonnais comme
petit employé. 11 lit preuve dans sa carrière, de
M. MERCEf, PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION -
DU COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE
si brillantes qualités qu'ilpassabientôt au premier
plan, comme directeur de l'Agence de Constan-
tinople, où il eut l'occasion, pendant la guerre
turco-russe, de faire valoir sa science dès intérêts
français. Il fut ensuite directeur de la Succursale
de Saint-Pétersbourg.
Entré comme associé dans la vieille maison de
Banque des Périer, il devient successivement.
administrateur et vice-président du Comptoir
National d'Escompte.
Le uerant : F. BERTHELIER.
V^yalL-Perret.- lmp. Crête de l'Arbre, WELLHOKF ET ROCHE, SUCC, 55, rue Fromont.
Amiral Rouvier, à-Marseille.
Saint-Germain, sénateur, 8, place de la Madeleine.
Capitaine Salesse , directeur des chemins de fer de
Conakry au Niger, au.ministère des colonies.
Samazeuil, président de. la Société de géographie
commerciale.de Bordeaux, à la Bourse, Bordeaux.
Auguste Terrier, secrétaire général du Comité de
l'Afrique française, 26, rue de la Ville-l'Evêque, Paris.
Paul Trouillet, membre du Conseil supérieur des
colonies, directeur de la Dépêche Coloniale, i2, rue
Saint-Georges, Paris.
Le Comité a décidé d'ouvrir immédiatement
la' souscription publique et il fait un pressant
appel aU. concours de la presse de Paris et des
départements pour patronner cette souscription
destinée à rendre un suprême hommage à un
CONAKRY INDIGÈNE
CONAKRY EUROPÉEN
L'OEUVRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL BALLA Y
Français qui a sacrifié sa vie pour son pays et
qui a si utilement servi et hautement honoré la
cause coloniale et l'administration française.
Toutes les souscriptions doivent êlre adressées
çiu trésorier du Comité, 38, Chaussée d'Antin.
PROJET DE MONUMENT PAR M. C. TIIOMSEN .
M. C. Thomsen, statuaire, lauréat de l'Ecole
nationale des Beaux-Arts et de la Société des
artistes français, a bien voulu nous communiquer
la photographie d'une maquette qu'il a composée -
et que nous reproduisons ici.
Cet artiste, mentionnons-le en passant, - est
l'auteur du monument dela Défense de Bazeilles
élevé à la gloire de l'infanterie de marine, du
monument du général Brière de l'Isle, du buste
du lieutenant-colonel Marchand, etc., etc.
M. ROUME
Gouverneur Général de l'Afrique Occidentale Française.
M. Roume, nommé gouverneur général de
l'Afrique occidentale a quitté la France le 10 cou-
rant pour rejoindre son poste. Ce haut fonction-
naire, qui est appelé à continuer l'œuvre du re-
gretté M. Ballay et à donner, espérons-le, à nos
colonies de 'l'Oûest-Africain l'organisation ra-
tionnelle et méthodique qui leur a manqué jús-
.qu'ici, . a déjà .derrière lui, bien qu'il - soit très
jeune encore, un passé administratif qui ;lui fait
le plus grand honneur. Il appartient à cette géné-
ration d'hommes qui, au lendemain du triomphe
définitif de la République, ont constitué 'l'état-
major dès fonctionnaires dévoués à. nos"institu-
Lions et qui ont consacré toutes ,leurs Jorces- et
leurs qualités brillantes 'à la direction de nos
ministères et de. nos grandes administrations.
Ar. ROUME, GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE L'AFRIQUE
OCCIDENTALE FRANÇAISE
Né à Marseille, le 11 juillet 1858, M. Ernest
Roume entra à l'Ecole Polytechnique en 1879 et,
après en être sorti en 1881, subit brillamment le
concours de l'auditoriat au Conseil d'Etat en
1884. Chef de cabinet du sous-secrétaire d'Etat
des finances (cabinet Brisson, 1885), il revenait
au Conseil d'Etat et était nommé maître des re-
quêtes en 1891. C'est là que le ministre du com-
merce allait le chercher, la même année, pour
en- faire un directeur du commerce extérieur.
Dans ce poste éleyé qui demandait beaucoup de
savoir et beaucoup fde.:décision; le jeune direc-
teur donna sa!mesura et .quand il le quitta, en
1894, il fut unanimement regretté.. Un an après,
sur la demande-de M. Chautemps, il accep-
tait les fonctions de directeur des affaires poli-
tiques au ministère des colonies. Cette direction
devint, - en 1896, la direction des affaires d'A-
sie, d'Amérique et d'Océanie et pendant près
de sept ans, M. Roume, tant comme chef de
ce très important service que comme conseiller
d'Etat en service extraordinaire, a rendu les ser-
vices les plus appréciés et les plus utiles.
Au cours de sa carrière, le nouveau gou-
verneur a été chargé de plusieurs, missions
importantes et desquelles il a rapporté des
études très documentées et consultées en-
core .avec- fruit. Citons -entre autres une
mission en Angleterre où, avec M.: Colson; '
il étudia en 1887. l'organisation des ports
maritimes de commerce (ce travail-valut à
, ses auteurs la grande médaille d'or des ponts
- -et chaussées) ; une -miési on aux-Etats-Unis
où il fit une enquête sur les conditions de4a
production - et ' le commerce -, des huiles
minérales ; une autre en 1892, pour étudier
sur place, en Belgique et en Hollande,-
le fonctionnement et l'organisation des
musées commerciaux. On se souvient,
enfin, qu'en 1898,- M. Roume visita sur
place, pendant plusieurs ,mois, la colonie
d'Indo-Chine qu'il 'administrait au Pavillon
de Flore.
Nous croyons savoir que M. Roume a déjà
un plan très arrêté sur ce qu'il compte
faire en Afrique occidentale, et qu'il s'em-
ploiera de toute son énergie qui est grande
à organiser politiquement et économique-
ment cette partie si importante de notre
empire colonial. Il n'est pas douteux que
l'ancien polytechnicien ne pousse avec ardeur
à la création de voies de communication- et
de chemins de fer sans lesquels il n'est
pas de mise en valeur possible.
M. MERCET
Nous donnons ci-dessous le portrait de
lVI. Mercet, nouvellement nommé Président
du Conseil d'administration du Comptoir Natio-
nal d'Escompte.
M. Mercet est un colonial de la première
heure, qui a rendu, en qualité de président de
I' Union Coloniale, les services les plus éminents
à la cause de l'expansion française en Afrique et
en Asie.
M. Mercet est le fils de ses œuvres. D'origine
cévenole, il est entré au Crédit Lyonnais comme
petit employé. 11 lit preuve dans sa carrière, de
M. MERCEf, PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION -
DU COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE
si brillantes qualités qu'ilpassabientôt au premier
plan, comme directeur de l'Agence de Constan-
tinople, où il eut l'occasion, pendant la guerre
turco-russe, de faire valoir sa science dès intérêts
français. Il fut ensuite directeur de la Succursale
de Saint-Pétersbourg.
Entré comme associé dans la vieille maison de
Banque des Périer, il devient successivement.
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