Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 mars 1902 15 mars 1902
Description : 1902/03/15 (A2,N5). 1902/03/15 (A2,N5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9742878z
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
La Dépêche Coloniale
ILLUSTRÉE
15 Mars 1902 (2o Année). — N° 5
Adresse télégraphique : Deponiale-Paris
Directeur J.-PAUL TROUILLET
Bureaux : 12, Rue Saint-Georges, Paris
Téléphone : 157-47
Lie Laos Français
Du jour où la France posséda le Laos, elle eut
en Extrême-Asie un empire digne d'elle. Com-
posé de parties distinctes par le nom, il ne devait
pas moins en former bientôt un bloc admirable.
Les voyageurs qui m'ont précédé en Indo-Chine,
il y a une dizaine d 'aiinées, seraient agréable-
ment surpris en la visitant de nouveau. Ce
n'était encore qu'une riche province, — la
Cochinchine, — entourée de protectorats sur
lesquels nous n exercions qu'une influence rela-
tive. Pour parcourir le Cambodge, l'Annam et
le Tonkin, il était prudent, indispensable même,
(le se procurer une escorte armée. Des
insurrections troublaient ces contrées et
empêchaient leur développement nor-
mal. Il n'en est plus ainsi aujourd'hui.
A dater du traité d'octobre 1893, des
devoirs impérieux s'imposaient. Nous
n étions plus les propriétaires directs
ou les protecteurs vagues de provinces
dissemblables par la langue, le climat,
les mœurs et les coutumes ; nous devions
établir un autre modus vivendi.
En parcourant le Laos, l'été dernier,
j'éprouvais une impression que nous
donnent rarement nos administrations
coloniales. Je me trouvais en face d'un
système clair, conçu dans un but bien
déterminé et appliqué par un personnel
dévoué qu'anime et soutient une pensée
commune.
Le spectacle est nouveau autant qu'at-
tachant, quelle que soit d'ailleurs la
valeur du système. Mais le système est-il
bon? Notre possession du Laos, telle
qu'elle est sortie 'du traité signé: par
notre plénipotentiaire, M. Le Myre de
Vilers, telle qu'elle se dégage peu à peu
des réglementations successives qui la
développent et la complètent, est-elle
capable de favoriser l'expansion et d'as-
surer la prospérité de notre jeune colo-
nie? N'est-elle au contraire qu'une sorte
de compromis auquel doit se résigner
notre prudence? Est-ce là vraiment le
régime définitif sous lequel nous sommes
appelés à vivre, le Mékong sera-t-il
toujours une frontière entre le Laos
Français et le Laos Siamois, ou n'est-ce
que la préface d'une annexion plus ou
moins lointaine dont il est permis de
caresser l'espérance, et vers laquelle
nous devons nous acheminer discrète-
menU Notre occupation de la rive gau-
che, en un mot, est-elle une solution
ou n'est-elle qu'une transition?
Si la question paraît d'ordre politique de
prime abord, il faut bien dire qu'elle s'impose
aussi à nous, parce qu'elle embrasse, par ses
côtés les plus pratiques, l'oeuvre de la coloni-
sation.
Les Français d Indo-Chine ne paraissent pas
avoir sur cette question capitale des idées bien
nettes. Depuis la convention anglo-française
de 1896, ils flottent au vent des impressions les
plus contradictoires. Le moindre ajournement les
irrite ; tout esprit public leur fait défaut. Ils sont
à la fois impatients et indécis et ne paraissent
pas se résoudre à donner à ceux qui les dirigent
ce concours suivi et confiant qui seul pourrait
assurer l'efficacité de leur action.
« Ce qui a manqué jusqu'ici à la France, disait
« il y a vingt ans, lU. Leroy-Beaulieu, c'est l'es-
« prit de suite dans sa politique coloniale ». Je
crois qu 'à l heure présente, nous ne nous som-
mes pas encore corrigés de ce défaut, si j'en
juge par le tour particulier que.prennent les
doléances de nos colons.
Je me garderais de contester la réalité de leurs
* J
griefs. Tant que la zone neutre, où Français et
Siamois se sont interdits d'établir des forces de
police et où se réfugient, dans l'impunité la plus
parfaite, les malfaiteurs des deux nations, ne
sera pas possession française, il nous sera im-
possible d'établir un régime économique stable
au Laos.
Comment s'étonner que le colon, qui est le
plus souvent un homme exalté et entraîné, fasse
parfois peser sur l'administration la responsa-
bilité de ses mécomptes? Je comprends son
impatience et j'excuse parfois la vivacité de ses
UNE LAOTIENNE
plaintes, mais ce qui m'alarme, c'est de voir avec
quelle imprévoyance il incline par moments à
méconnaître les avantages pratiques d'un régime
auquel il devrait s'attacher, qu'il devrait soute-
nir et défendre énergiquement comme la plus
sûre garantie de son succès.
Nous n'occupons le Laos que depuis huit ans
— on ne saurait trop le rappeler. Et je suis de
ceux qui croient que pour coloniser on ne doit
rien attendre de la contrainte et de la force, et'
que. lorsqu'on a eu la rare fortune d'éviter, en
partie, les difficultés d'une prise de possession
brutale qui est la conséquence inévitable de la
conquête, ce serait une inqualifiable folie que de
se créer, après coup, les difficultés et les périls
qu'on a été assez heureux pour éviter.
Un peuple n'est apte à coloniser que lorsqu'il
est parvenu à un état de civilisation assez avan-
cée pour enseigner, par l'exemple, à une société
moins parfaite, l'art de développer ses richesses.
La colonisation dans de telles conditions ne sau-
rait être qu'un travail de pénétration et d'éduca-
tion progressives. Il faut être aveugle pour ne
pas voir que le système d'administration que
nous avons adopté au Laos, c'est-à-dire le gou-
vernement du pays par l'autorité indigène, placée
sous l'action immédiate d'un résident supérieur
et de commissaires provinciaux est, dans ce
cas, l'instrument par excellence. J'affirme même
qu'il est le seul qui, en nous affranchissant des
soucis de la domination, nous permette de porter
tout l'effoi-L de notre activité sur la mise en valeur
de notre jeune colonie.
L'oeuvre est encore nouvelle pour nous. Elle
tranche sur nos routines et ne ressemble en rien
à ce que nous faisions autrefois. Elle
nous permet d'aborder la colonisation
en pays asiatique par des procédés
dont nous n'avons ailleurs reconnu la
justesse que lorsque les fautes com-
mises nous avaient mis dans l'impos-
sibilité de les appliquer.
Et qu'on se garde bien de l'oublier,
l'influence qui peut résulter d'une
œuvre ainsi comprise doit s'exercer
aussi sur la rive droite du Mékong. Elle
doit consolider, chez les Siamois, notre
autorité morale que les fautes initiales
de notre conquête indo-chinoise ont
souvent compromise. La France étant
une grande puissance asiatique, c'est
par le bon exemple que nous donne-
rons, c'est par les ménagements dont
s'inspirera notre conduite, c'est par la
loyauté de nos relations avec les popu-
lations laotiennes que nous ferons
tomber ce qui peut rester des préven-
tions irritées qu'a trop longtemps entre-
tenues le souvenir de notre colonisation
conquérante. C'est en étendant notre
empire dans le Laos Siamois que nous
pouvons fonder définitivement et paci-
fiquement notre influence.
Mais il y faut prendre garde. La
moindre erreur commise peutnous faire
glisser dans une situation peut-être
irréparable. L'instrument est délicat et
demande à être manié d'une main
légère. Pour peu qu'on appuie on peut
en fausser tous les ressorts.
Il ne suffit pas, en effet, d'appliquer
un système d'administration dans sa
forme extérieure.Il faut se pénétrer de
son esprit, ne point le traiter comme
une fiction qui n'en ferait plus que
l'instrument d'une domination hypo-
crite. Il faut renoncer au dédain irréfléchi
pour l'indigène, pour l'autorité indi-
gène. Les mandarins laotiens doivent
rester les collaborateurs loyaux de notre œuvre
civilisatrice et le garant auprès du peuple de la
sincérité de nos intentions.
Nous trouvons dans notre histoire coloniale
de grands exemples à suivre. En Amérique, au
XVIIIe siècle, tandis que les Anglais chassaient
devant eux les premiers occupants du sol sur
lequel ils venaient s'établir, les Français du Ca-
nada vivaient parmi les indigènes et se les atta-
chaient au point qu'on a vu des corps d'Indiens
figurer à côté des nôtres dans toutes les guerres
qu'ils eurent à soutenir contre les colons
anglais.
Les populations qui vivent au Laos et dans le
royaume de Luang-Prabang récemment annexé,
sont celles parmi lesquelles les mœurs primitives
se sont conservées dans leur plus grande inté-
grité. Elles ne comptent pas moins de 600.000
individus que l'on peut répartir en trois groupes :
les montagnards, les laotiens proprement dits, et
les populations sauvages.
Tandis que le premier groupe occupe surtout
les hauts plateaux septentrionaux, le second
ILLUSTRÉE
15 Mars 1902 (2o Année). — N° 5
Adresse télégraphique : Deponiale-Paris
Directeur J.-PAUL TROUILLET
Bureaux : 12, Rue Saint-Georges, Paris
Téléphone : 157-47
Lie Laos Français
Du jour où la France posséda le Laos, elle eut
en Extrême-Asie un empire digne d'elle. Com-
posé de parties distinctes par le nom, il ne devait
pas moins en former bientôt un bloc admirable.
Les voyageurs qui m'ont précédé en Indo-Chine,
il y a une dizaine d 'aiinées, seraient agréable-
ment surpris en la visitant de nouveau. Ce
n'était encore qu'une riche province, — la
Cochinchine, — entourée de protectorats sur
lesquels nous n exercions qu'une influence rela-
tive. Pour parcourir le Cambodge, l'Annam et
le Tonkin, il était prudent, indispensable même,
(le se procurer une escorte armée. Des
insurrections troublaient ces contrées et
empêchaient leur développement nor-
mal. Il n'en est plus ainsi aujourd'hui.
A dater du traité d'octobre 1893, des
devoirs impérieux s'imposaient. Nous
n étions plus les propriétaires directs
ou les protecteurs vagues de provinces
dissemblables par la langue, le climat,
les mœurs et les coutumes ; nous devions
établir un autre modus vivendi.
En parcourant le Laos, l'été dernier,
j'éprouvais une impression que nous
donnent rarement nos administrations
coloniales. Je me trouvais en face d'un
système clair, conçu dans un but bien
déterminé et appliqué par un personnel
dévoué qu'anime et soutient une pensée
commune.
Le spectacle est nouveau autant qu'at-
tachant, quelle que soit d'ailleurs la
valeur du système. Mais le système est-il
bon? Notre possession du Laos, telle
qu'elle est sortie 'du traité signé: par
notre plénipotentiaire, M. Le Myre de
Vilers, telle qu'elle se dégage peu à peu
des réglementations successives qui la
développent et la complètent, est-elle
capable de favoriser l'expansion et d'as-
surer la prospérité de notre jeune colo-
nie? N'est-elle au contraire qu'une sorte
de compromis auquel doit se résigner
notre prudence? Est-ce là vraiment le
régime définitif sous lequel nous sommes
appelés à vivre, le Mékong sera-t-il
toujours une frontière entre le Laos
Français et le Laos Siamois, ou n'est-ce
que la préface d'une annexion plus ou
moins lointaine dont il est permis de
caresser l'espérance, et vers laquelle
nous devons nous acheminer discrète-
menU Notre occupation de la rive gau-
che, en un mot, est-elle une solution
ou n'est-elle qu'une transition?
Si la question paraît d'ordre politique de
prime abord, il faut bien dire qu'elle s'impose
aussi à nous, parce qu'elle embrasse, par ses
côtés les plus pratiques, l'oeuvre de la coloni-
sation.
Les Français d Indo-Chine ne paraissent pas
avoir sur cette question capitale des idées bien
nettes. Depuis la convention anglo-française
de 1896, ils flottent au vent des impressions les
plus contradictoires. Le moindre ajournement les
irrite ; tout esprit public leur fait défaut. Ils sont
à la fois impatients et indécis et ne paraissent
pas se résoudre à donner à ceux qui les dirigent
ce concours suivi et confiant qui seul pourrait
assurer l'efficacité de leur action.
« Ce qui a manqué jusqu'ici à la France, disait
« il y a vingt ans, lU. Leroy-Beaulieu, c'est l'es-
« prit de suite dans sa politique coloniale ». Je
crois qu 'à l heure présente, nous ne nous som-
mes pas encore corrigés de ce défaut, si j'en
juge par le tour particulier que.prennent les
doléances de nos colons.
Je me garderais de contester la réalité de leurs
* J
griefs. Tant que la zone neutre, où Français et
Siamois se sont interdits d'établir des forces de
police et où se réfugient, dans l'impunité la plus
parfaite, les malfaiteurs des deux nations, ne
sera pas possession française, il nous sera im-
possible d'établir un régime économique stable
au Laos.
Comment s'étonner que le colon, qui est le
plus souvent un homme exalté et entraîné, fasse
parfois peser sur l'administration la responsa-
bilité de ses mécomptes? Je comprends son
impatience et j'excuse parfois la vivacité de ses
UNE LAOTIENNE
plaintes, mais ce qui m'alarme, c'est de voir avec
quelle imprévoyance il incline par moments à
méconnaître les avantages pratiques d'un régime
auquel il devrait s'attacher, qu'il devrait soute-
nir et défendre énergiquement comme la plus
sûre garantie de son succès.
Nous n'occupons le Laos que depuis huit ans
— on ne saurait trop le rappeler. Et je suis de
ceux qui croient que pour coloniser on ne doit
rien attendre de la contrainte et de la force, et'
que. lorsqu'on a eu la rare fortune d'éviter, en
partie, les difficultés d'une prise de possession
brutale qui est la conséquence inévitable de la
conquête, ce serait une inqualifiable folie que de
se créer, après coup, les difficultés et les périls
qu'on a été assez heureux pour éviter.
Un peuple n'est apte à coloniser que lorsqu'il
est parvenu à un état de civilisation assez avan-
cée pour enseigner, par l'exemple, à une société
moins parfaite, l'art de développer ses richesses.
La colonisation dans de telles conditions ne sau-
rait être qu'un travail de pénétration et d'éduca-
tion progressives. Il faut être aveugle pour ne
pas voir que le système d'administration que
nous avons adopté au Laos, c'est-à-dire le gou-
vernement du pays par l'autorité indigène, placée
sous l'action immédiate d'un résident supérieur
et de commissaires provinciaux est, dans ce
cas, l'instrument par excellence. J'affirme même
qu'il est le seul qui, en nous affranchissant des
soucis de la domination, nous permette de porter
tout l'effoi-L de notre activité sur la mise en valeur
de notre jeune colonie.
L'oeuvre est encore nouvelle pour nous. Elle
tranche sur nos routines et ne ressemble en rien
à ce que nous faisions autrefois. Elle
nous permet d'aborder la colonisation
en pays asiatique par des procédés
dont nous n'avons ailleurs reconnu la
justesse que lorsque les fautes com-
mises nous avaient mis dans l'impos-
sibilité de les appliquer.
Et qu'on se garde bien de l'oublier,
l'influence qui peut résulter d'une
œuvre ainsi comprise doit s'exercer
aussi sur la rive droite du Mékong. Elle
doit consolider, chez les Siamois, notre
autorité morale que les fautes initiales
de notre conquête indo-chinoise ont
souvent compromise. La France étant
une grande puissance asiatique, c'est
par le bon exemple que nous donne-
rons, c'est par les ménagements dont
s'inspirera notre conduite, c'est par la
loyauté de nos relations avec les popu-
lations laotiennes que nous ferons
tomber ce qui peut rester des préven-
tions irritées qu'a trop longtemps entre-
tenues le souvenir de notre colonisation
conquérante. C'est en étendant notre
empire dans le Laos Siamois que nous
pouvons fonder définitivement et paci-
fiquement notre influence.
Mais il y faut prendre garde. La
moindre erreur commise peutnous faire
glisser dans une situation peut-être
irréparable. L'instrument est délicat et
demande à être manié d'une main
légère. Pour peu qu'on appuie on peut
en fausser tous les ressorts.
Il ne suffit pas, en effet, d'appliquer
un système d'administration dans sa
forme extérieure.Il faut se pénétrer de
son esprit, ne point le traiter comme
une fiction qui n'en ferait plus que
l'instrument d'une domination hypo-
crite. Il faut renoncer au dédain irréfléchi
pour l'indigène, pour l'autorité indi-
gène. Les mandarins laotiens doivent
rester les collaborateurs loyaux de notre œuvre
civilisatrice et le garant auprès du peuple de la
sincérité de nos intentions.
Nous trouvons dans notre histoire coloniale
de grands exemples à suivre. En Amérique, au
XVIIIe siècle, tandis que les Anglais chassaient
devant eux les premiers occupants du sol sur
lequel ils venaient s'établir, les Français du Ca-
nada vivaient parmi les indigènes et se les atta-
chaient au point qu'on a vu des corps d'Indiens
figurer à côté des nôtres dans toutes les guerres
qu'ils eurent à soutenir contre les colons
anglais.
Les populations qui vivent au Laos et dans le
royaume de Luang-Prabang récemment annexé,
sont celles parmi lesquelles les mœurs primitives
se sont conservées dans leur plus grande inté-
grité. Elles ne comptent pas moins de 600.000
individus que l'on peut répartir en trois groupes :
les montagnards, les laotiens proprement dits, et
les populations sauvages.
Tandis que le premier groupe occupe surtout
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