Titre : Bulletin mensuel de l'Agence économique de l'Afrique occidentale française
Auteur : Agence économique de l'Afrique occidentale francaise. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327181170
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1927 01 décembre 1927
Description : 1927/12/01 (A8,N84)-1927/12/31. 1927/12/01 (A8,N84)-1927/12/31.
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : L'Afrique et la France aux... Collection numérique : L'Afrique et la France aux XIXe et XXe siècles
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9737096d
Source : CIRAD, 2016-120610
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/08/2016
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- SOMMAIRE
Pages- I. Etude documentaire:
- .......... Page(s) .......... 273
- II. Renseignements économiques d’ordre général:
- .......... Page(s) .......... 276
- III. Situation économique d’ensemble:
- .......... Page(s) .......... 280
- IV. Situation économique par colonie:
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 290
- .......... Page(s) .......... 296
- V. Travaux publics:
- VI. Hygiène publique:
- .......... Page(s) .......... 299
- VII. Colonies étrangères:
- .......... Page(s) .......... 300
BULLETIN MENSUEL DE L'AGENCE ÉCONOMIQUE DE L'A. O. F. 275
Valves très épaisses, très verruqueuses extérieure-
ment, s'ouvrant du sommet à la base du fruit,
Graines nues en forme de cœur,
Hile court (4'millimètres et arrondi).
Espèce rassemblée le plus souvent en peuplements.
Essence d'ombre. Les fruits parviennent à maturité
en novembre, décembre. L'arbre se défeuille à cette
époque. Les fruits pendent aux extrémités des rameaux,
les graines s'échappent. Les capsules étant ligneuses
et très épaisses se conservent assez longtemps, même
tombées au pied de l'arbre. Au contraire, celles des autres
Entandrophragma .disparaissent très rapidement.
Bois. — Ecorce épaisse, 1 cm, 5 à 2 centimètres chez
un arbre adulte, au milieu du fût. Tranche rougeâtre,
non aromatique.
Aubier blanchâtre, pas, de limite nette entre l'aubier
et le bois parfait.
Bois assez dur, couleur brun-rouge.
Vaisseaux assez larges, longs, nombreux, isolés ou
réunis par 2-3.
- Réseau très accusé de lignes circummédulaires de
parenchyme, parfois bien continues, le plus souvent
très déchiquetées, réduites à de simples bandes englo-
bant quelques vaisseaux. Réseau serré.
Rayons nombreux. Tendance nette à la disposition
étagée. Sur différents échantillons prélevés à différentes
hauteurs sur un gros Sipo, à Gagnoa, cette tendance,
toujours perceptible, semblait plus marquée au sommet
qu'à la base. Parfois, les rayons sont très nettement
étagés, souvent on ne peut constater qu'une simple
tendance à l'étagement et même sur un arbre de dimen-
sions moyennes (80 centimètres de diamètre, nord route
Abengourou), un échantillon recueilli montre des rayons
simplement disposés en -chicane. Ce caractère étagé
des rayons ne peut donc que donner une indica-
tion pour l'identification du Sipo. Il n'est pas absolu-
ment spécifique. L'Aboudikro présente la même dis-
position, l'acajou aussi mais rarement; en revanche,
jamais il ne nous a été donné de la constater chez
le Tiama et chez un autre Entandrophragma appelé
également Sipo par les exploitants forestiers.
EXPLOITATION. — Le Sipo de Sassandra est exploité
dans les cercles de Sassandra et de Lahou ; dans celui-
ci, l'exploitation se fait surtout sur les rivières Bobo
et Niouniourou, plus rarement sur le Boubo. Dans le
cercle du Bas-Cavally, on exploite un Entandrophragma
appelé Mébrou dont le bois et le fruit ressemblent au
Sipo. Peut-être faudra-t-il confondre un jour ces deux
dénominations.
En 1925, on a abattu 189 Sipos dans le cercle de
Lahou, en 1926, 192 ; dans le cercle de Sassandra, 565
en 1925 et 507 en 1926 ; dans le cercle de Tabou, 39
Mébrou en 1925, 55 en 1926 ; soit, au total, 1.143 Sipos
abattus dans les deux années 1925-1926. Ce nombre
est approximatif. Le total exact est supérieur, car
dans les statistiques du Service Forestier, des Sipos
abattus en 1924 et 1925 ont été rangés dans la catégo-
rie des bois divers. On peut compter 1.200 Sipos au
minimum abattus durant ces deux dernières années,
soit 600 en moyenne par année, ayant fourni, à 6 tonnes
par arbre, 3.600 tonnes. Dans le cercle de Sassandra,
la production pourraît être augmentée dans de grandes
proportions si le fleuve n'offrait de grosses difficultés
au flottage (nombreux rapides difficilement franchis-
sables). Un chemin de fer aboutissant à Sassandra
permettrait un accroissement considérable 'de l 'ex-
portation du Sipo, les peuplements étant fréquents
dans tout l'hinterland. D'ailleurs, d'une manière géné-
rale, ce n'est qu'à la seule condition de l'existence d 'un
rail aboutissant à Sassandra que l'exploitation fores-
tière* dans cette région pourra prendre un développe-
ment intéressant en rapport avec les nombreuses dis-
ponibilités de la forêt de Sassandra en acajou blanc et
bois similaires. Jusqu'à présent, le Sipo n'a pas été
coté officiellement sur les marchés de Bordeaux, du
Havre et de Marseille, alors qu'il forme cependant
une qualité bien distincte de l'acajou et du Tiama ;
certains importateurs l'apprécient déjà plus que le
Tiama. Les Américains se sont, jusqu'à présent, désin-
téressés de ce bois. On lui reproche quelquefois de
se fendre beaucoup à l'abatage et après. On peut, en
revanche, obtenir de très grosses billes de Sipo. Le
fût est élevé (hauteur souvent supérieure à 20 mètres),
toujours très droit, bien cylindrique et souvent d'un
diamètre imposant (1 m,50 à 2 mètres).
Le Sipo paye les mêmes taxes que le Tiama ; le dia-
mètre minimum requis pour l'abatage est fixé à Om,80.
AUBREVILLE,
Inspecteur des Eaux et Forêts.
Valves très épaisses, très verruqueuses extérieure-
ment, s'ouvrant du sommet à la base du fruit,
Graines nues en forme de cœur,
Hile court (4'millimètres et arrondi).
Espèce rassemblée le plus souvent en peuplements.
Essence d'ombre. Les fruits parviennent à maturité
en novembre, décembre. L'arbre se défeuille à cette
époque. Les fruits pendent aux extrémités des rameaux,
les graines s'échappent. Les capsules étant ligneuses
et très épaisses se conservent assez longtemps, même
tombées au pied de l'arbre. Au contraire, celles des autres
Entandrophragma .disparaissent très rapidement.
Bois. — Ecorce épaisse, 1 cm, 5 à 2 centimètres chez
un arbre adulte, au milieu du fût. Tranche rougeâtre,
non aromatique.
Aubier blanchâtre, pas, de limite nette entre l'aubier
et le bois parfait.
Bois assez dur, couleur brun-rouge.
Vaisseaux assez larges, longs, nombreux, isolés ou
réunis par 2-3.
- Réseau très accusé de lignes circummédulaires de
parenchyme, parfois bien continues, le plus souvent
très déchiquetées, réduites à de simples bandes englo-
bant quelques vaisseaux. Réseau serré.
Rayons nombreux. Tendance nette à la disposition
étagée. Sur différents échantillons prélevés à différentes
hauteurs sur un gros Sipo, à Gagnoa, cette tendance,
toujours perceptible, semblait plus marquée au sommet
qu'à la base. Parfois, les rayons sont très nettement
étagés, souvent on ne peut constater qu'une simple
tendance à l'étagement et même sur un arbre de dimen-
sions moyennes (80 centimètres de diamètre, nord route
Abengourou), un échantillon recueilli montre des rayons
simplement disposés en -chicane. Ce caractère étagé
des rayons ne peut donc que donner une indica-
tion pour l'identification du Sipo. Il n'est pas absolu-
ment spécifique. L'Aboudikro présente la même dis-
position, l'acajou aussi mais rarement; en revanche,
jamais il ne nous a été donné de la constater chez
le Tiama et chez un autre Entandrophragma appelé
également Sipo par les exploitants forestiers.
EXPLOITATION. — Le Sipo de Sassandra est exploité
dans les cercles de Sassandra et de Lahou ; dans celui-
ci, l'exploitation se fait surtout sur les rivières Bobo
et Niouniourou, plus rarement sur le Boubo. Dans le
cercle du Bas-Cavally, on exploite un Entandrophragma
appelé Mébrou dont le bois et le fruit ressemblent au
Sipo. Peut-être faudra-t-il confondre un jour ces deux
dénominations.
En 1925, on a abattu 189 Sipos dans le cercle de
Lahou, en 1926, 192 ; dans le cercle de Sassandra, 565
en 1925 et 507 en 1926 ; dans le cercle de Tabou, 39
Mébrou en 1925, 55 en 1926 ; soit, au total, 1.143 Sipos
abattus dans les deux années 1925-1926. Ce nombre
est approximatif. Le total exact est supérieur, car
dans les statistiques du Service Forestier, des Sipos
abattus en 1924 et 1925 ont été rangés dans la catégo-
rie des bois divers. On peut compter 1.200 Sipos au
minimum abattus durant ces deux dernières années,
soit 600 en moyenne par année, ayant fourni, à 6 tonnes
par arbre, 3.600 tonnes. Dans le cercle de Sassandra,
la production pourraît être augmentée dans de grandes
proportions si le fleuve n'offrait de grosses difficultés
au flottage (nombreux rapides difficilement franchis-
sables). Un chemin de fer aboutissant à Sassandra
permettrait un accroissement considérable 'de l 'ex-
portation du Sipo, les peuplements étant fréquents
dans tout l'hinterland. D'ailleurs, d'une manière géné-
rale, ce n'est qu'à la seule condition de l'existence d 'un
rail aboutissant à Sassandra que l'exploitation fores-
tière* dans cette région pourra prendre un développe-
ment intéressant en rapport avec les nombreuses dis-
ponibilités de la forêt de Sassandra en acajou blanc et
bois similaires. Jusqu'à présent, le Sipo n'a pas été
coté officiellement sur les marchés de Bordeaux, du
Havre et de Marseille, alors qu'il forme cependant
une qualité bien distincte de l'acajou et du Tiama ;
certains importateurs l'apprécient déjà plus que le
Tiama. Les Américains se sont, jusqu'à présent, désin-
téressés de ce bois. On lui reproche quelquefois de
se fendre beaucoup à l'abatage et après. On peut, en
revanche, obtenir de très grosses billes de Sipo. Le
fût est élevé (hauteur souvent supérieure à 20 mètres),
toujours très droit, bien cylindrique et souvent d'un
diamètre imposant (1 m,50 à 2 mètres).
Le Sipo paye les mêmes taxes que le Tiama ; le dia-
mètre minimum requis pour l'abatage est fixé à Om,80.
AUBREVILLE,
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