Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier

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1368 pages

Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier

Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte

Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)

Date d'édition : 1932-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286

Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932

Description : 1932/01/01 (T12,A1932,N125)-1932/12/31... 1932/01/01 (T12,A1932,N125)-1932/12/31 (T12,A1932,N136).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k97341213

Source : CIRAD, 8-S-16320

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2016

Aller à la page de la table des matières1110
TABLE DES PLANCHES
- Pages
- Planches I. Emplacement du domaine de Chèvreloup
  .......... Page(s) .......... 8
- Planches II. Plan du domaine de Chèvreloup dessiné par M. CHAUSSE-MICHE
  .......... Page(s) .......... 9
- Planches III. Horticulture à l’exposition coloniale de Vincennes Pavillon du Tonkin. Les jardins indochinois
  .......... Page(s) .......... 25
- Planches IV. Le jardin du syndicat d’initiative de la Côte d’Azur crée par M. DEBRUE
  .......... Page(s) .......... 29
- Planches V. Inflorescence de Raphia de Madagascar
  .......... Page(s) .......... 99
- Planches VI. Deux spadices de Raphia Hookeri
  .......... Page(s) .......... 201
- Planches VII. Inflorescence de Raphia sudanica
  .......... Page(s) .......... 207
- Planches VIII. Vrais et faux Balatas: Mimusops bidentata A. DC. Co-type de l’Herbier du Museum
  .......... Page(s) .......... 269
- Planches IX. La sapotacée "Jaune d’œuf" d’Aublet prise à tort pour son Achras Balata
  .......... Page(s) .......... 271
- Planches X. Vrais et faux Balatas: Balatarouge: A. Coupe transversale.
  .......... Page(s) .......... 353
- B. Coupe longitudinale
  .......... Page(s) .......... 353
- Planches XI. Balata saignant:
- A. Coupe transversale
  .......... Page(s) .......... 355
- B. Coupe longitudinale
  .......... Page(s) .......... 355
- Planches XII. Sorgho fourrager: Sorghum virgatum
  .......... Page(s) .......... 527
- Planches XIII. Bou Faroua fig. 1-4 Tetranyque du Dattier
  .......... Page(s) .......... 941
- Planches XIV. Régimes de Dattes (Deglet Nour) attaqué par le Bou-Faroua
  .......... Page(s) .......... 945
- Planches XV. Oryza: Type de l'Oryza punclata Kotschy
  .......... Page(s) .......... 1017
- Planches XVI.
- 1. Oryza saliva de Caroline (Herbier Michaux)
  .......... Page(s) .......... 1019
- 2. Type de Oryza glaberrima Steudel
  .......... Page(s) .......... 1019
- Planches XVII. Type de Oryza Meyeriana Br
  .......... Page(s) .......... 1021
- Planches XVIII, Type de l'Oryza Perrieri Camus
  .......... Page(s) .......... 1023
- Planches XIX. Oryza perennis Mœnch (Bas Amazone)
  .......... Page(s) .......... 1029
- Planches XX. Oryza perennis Moench var. haragoyensis (Type.),
  .......... Page(s) .......... 1031

— 26 —

rabougris, Cactées et Agaves au port étrange. Pour la première fois,
les Parisiens purent contempler en plein air aux abords de la vieille
Lutèce, un paysage végétal qui n'avait plus existé dans le bassin de
Paris, depuis l'époque miocène !

LeMaréchal LYAUTEY avait compris que les constructions d aspect exo-
tique gagneraient à être encadrées par une végétation rappelant autant
que possible celle des régions si diverses représentées à l'Exposition.

« Le problème était évidemment très difficile, écrit M. G. TRUFFAUT
(Jardinage, octobre 1931), de représenter sous le climat de Paris des
scènes de végétation de l'A. 0. F., de l'Afrique équatoriale, du Ca-
meroun, de Tahiti et d'ailleurs. Pour donner au public une idée de
l'exubérance et de la splendeur de la végétation, il aurait fallu utiliser
des végétaux spéciaux que l'on ne peut cultiver que dans des serres
chaudes. C'était une impossibilité. Cependant un effort avait été fait
dès 1929, dans le Midi de la France, en particulier à Menton, au golfe
Juan ; de très gros Palmiers et en particulier des Phoenix, des Cha-
maerops, des Pritchardia, des Cocos, puis d'autres plantes, des
Agave, des Aloès, des Cactées avaient été complantées.

Ce sont ces végétaux spécialement et heureusement préparés (ce qui
ne réussit pas si facilement que le public peut le penser) qui ont assuré
le caractère exotique des plantations bordant la Porte d'Honneur de
l Exposition et celle de l'Avenue des Colonies françaises et qui prirent
aussi part à la décoration des pavillons de certaines de nos colonies,
en particulier de l'Afrique Occidentale française, de l'Afrique équato-
riale, de l'Indochine, du Tonkin.

« Avant de concéder le Bois de Vincennes en vue d'y établir l'Expo-
sition coloniale, la Ville de Paris, soucieuse avant tout de conserver à
la capitale son intégralité, le cadre souriant de verdure qui fait son
charme, avait décidé que toutes les constructions, voies de communi-
cation, devraient être établies et réalisées sans qu'aucun arbre ne soit
abattu. C'était une gageure.

« Cependant devant une volonté si compréhensible et surtout si
nettement affirmée et maintenue par les services compétents, les exé-
cutants s'inclinèrent et à un tel point que seulement une soixantaine
d'arbres furént abattus.

« Il en résultait pour les architectes du Temple d'Ankor, de l'A. O. F.,
de l'Algérie, de la Tunisie, etc., l'obligation d'enchâsser leurs pavillons
et palais entre des masses de verdure, dont le moins qu'on puisse
dire est qu'elles ne rappelaient en aucune façon la végétation habi-
tuelle des pays représentés.

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