Titre : Bulletin mensuel de l'Agence économique de l'Afrique occidentale française
Auteur : Agence économique de l'Afrique occidentale francaise. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327181170
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1926 01 novembre 1926
Description : 1926/11/01 (A7,N71)-1926/11/30. 1926/11/01 (A7,N71)-1926/11/30.
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : L'Afrique et la France aux... Collection numérique : L'Afrique et la France aux XIXe et XXe siècles
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9734107t
Source : CIRAD, 2016-120610
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/07/2016
7e ANNÉE. — No 71.
NOVEMBRE 1926.
BULLETIN MENSUEL DE L'AGENCE ECONOMIQUE
DE. L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
I. n- ÉTUDE DOCUMENTAIRE
,Les bois coloniaux et l'Allemagne
D 'un rapport sur le marché des bois coloniaux à Ham-
bourg nous extrayons les renseignements suivants :
Le port de Hambourg est devenu un grand marché de
bois coloniaux, tant pour l'Allemagne que pour toute
'l 'Europe centrale, non seulement à cause de l'importance
de son trafic général et des nombreuses lignes maritimes
qui le desservent, mais aussi grâce à l'organisation toute
moderne des entrepôts de bois. A l'aide de grues et de
ponts roulants électriques, les billes sont transportées
dans les magasins, classées, cataloguées, empilées et pré-
sentées aux acheteurs. A l'aide de monte-charge, elles
peuvent être emmagasinées en plusieurs étages. Les types
les plus complets de ces entrepôts sont l'Allegemeiner
Mahagoni Holzlager et la Holzlagerungsgesellschaft.
Pour les marques connues, les ventes se pratiquent sur
embarquement, la marchandise étant payable en général
contre documents, ou pour des clients de premier ordre,
par traite acceptée à trois mois. Le bois doit être de qua-
lité loyale et marchande et, dans certains cas, on précise
le pourcentage obligatoire de bois de déroulage qui varie
entre 60 à 80%. Pour satisfaire les demandes, les gros
exploitants donnent en consignation à des courtiers con-
nus de la place certaines quantités de bois qui sont alors
vendues suivant les besoins. En ce cas, les frais de magasi-
nage ainsi que l assurance sont à la charge du vendeur.
Voici les noms des principaux courtiers et commission-
naires de Hambourg : MM. WEBER & SCHAU, Bergstrasse ;
E.-W. BURCHARD, Alsterdamm ; M. CROOP, Ferdinand-
strasse ; J.-F. MULLER & SOHN, Vierlanderstrasse ; COln-
pagnie commerciale maritime, Pickhubenstrasse.
En 1924, il a été importé les quantités suivantes de
bois venant de l'Afrique française : acajou brut, 306.900
kilogs, contre 557.300 en 1923, 1.537.200 en 1922 et
726.800 en 1913 ; acajou équarri en long, 1.241.200 kilogs
contre 1.402.500, 2.381.900 et 639.400; ébène et teck
équarris en long, 111.800 kilogs, contre 387.500, 331.600
et néant (en 1913).
A partir de 1925, la vente de la grande majorité des
bois a été paralysée, et l'accumulation des stocks qui en
est résulté a provoqué une baisse des prix.
Les quantités suivantes ont été traitëes provenant de
l'Afrique française : acajou Grand-Bassam, en 1925,
2.350 tonnes, contre 460 en 1924 et 683 en 1923 ; acajou
Cameroun, 908 tonnes, contre 624 et 201 ; acajou sapélé
de la Côte d'Ivoire, 70 tonnes, contre 45 et néant ; acajou
sapélé du Cameroun, 1.350 tonnes, contre 87 et 38 ; acajou
Cap Lopez, 1.500 tonnes, contre 657 et 185.
Les besoins en bois de placage et de contre-placage ont
augmenté considérablement et l'intérêt des acheteurs
s'est particulièrement porté sur certaines essences de bois
qui, par leur qualité, répondent mieux aux exigences du
marché. D'autre part, le consommateur continue à faire
des essais pour l'emploi d'autres essences peu utilisées
jusqu'ici.
il faut noter également que la situation pour les bois
d'acajou et similaires devient assez critique, car les
chantiers maritimes ont pour ainsi dire cessé d'acheter
et les autres preneurs, en particulier les constructeurs de
wagons, ont vu leur activité diminuer au point que les
transactions en bois d'acajou ont été presque totalement
arrêtées.
Pour l'acajou, les expéditions de Grand-Bassam ont
été importantes pendant les trois premiers mois de 1925,
puis les affaires ont baissé, et, les bois continuant à arri-
ver, il en est résulté une accumulation de stocks. Le
nombre de lots d'acajou sapélé venant du Cameroun a
considérablement augmenté et, malgré la baisse des prix,
n'a pu empêcher la formation de stocks.
En Okoumé, les affaires ont été très actives pendant
les premiers mois. Les arrivages augmentèrent au point
qu'en mai 33.000 toiines et en juin 20.000 furent débar-
quées, en sorte que malgré de fortes demandes les prix
sont restés assez bas.
L'Abachi en est encore à la période d'essais, mais beau-
coup de consommateurs sont décidés à travailler ce bois
en grand.
Quelques envois d'Avodh'é sont d'abord restés sans
résultat, mais, en lin. d'année, quelques contrats ont été
amenés par des demandes qui appelleront de nouveaux
ens'ois.
NOVEMBRE 1926.
BULLETIN MENSUEL DE L'AGENCE ECONOMIQUE
DE. L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
I. n- ÉTUDE DOCUMENTAIRE
,Les bois coloniaux et l'Allemagne
D 'un rapport sur le marché des bois coloniaux à Ham-
bourg nous extrayons les renseignements suivants :
Le port de Hambourg est devenu un grand marché de
bois coloniaux, tant pour l'Allemagne que pour toute
'l 'Europe centrale, non seulement à cause de l'importance
de son trafic général et des nombreuses lignes maritimes
qui le desservent, mais aussi grâce à l'organisation toute
moderne des entrepôts de bois. A l'aide de grues et de
ponts roulants électriques, les billes sont transportées
dans les magasins, classées, cataloguées, empilées et pré-
sentées aux acheteurs. A l'aide de monte-charge, elles
peuvent être emmagasinées en plusieurs étages. Les types
les plus complets de ces entrepôts sont l'Allegemeiner
Mahagoni Holzlager et la Holzlagerungsgesellschaft.
Pour les marques connues, les ventes se pratiquent sur
embarquement, la marchandise étant payable en général
contre documents, ou pour des clients de premier ordre,
par traite acceptée à trois mois. Le bois doit être de qua-
lité loyale et marchande et, dans certains cas, on précise
le pourcentage obligatoire de bois de déroulage qui varie
entre 60 à 80%. Pour satisfaire les demandes, les gros
exploitants donnent en consignation à des courtiers con-
nus de la place certaines quantités de bois qui sont alors
vendues suivant les besoins. En ce cas, les frais de magasi-
nage ainsi que l assurance sont à la charge du vendeur.
Voici les noms des principaux courtiers et commission-
naires de Hambourg : MM. WEBER & SCHAU, Bergstrasse ;
E.-W. BURCHARD, Alsterdamm ; M. CROOP, Ferdinand-
strasse ; J.-F. MULLER & SOHN, Vierlanderstrasse ; COln-
pagnie commerciale maritime, Pickhubenstrasse.
En 1924, il a été importé les quantités suivantes de
bois venant de l'Afrique française : acajou brut, 306.900
kilogs, contre 557.300 en 1923, 1.537.200 en 1922 et
726.800 en 1913 ; acajou équarri en long, 1.241.200 kilogs
contre 1.402.500, 2.381.900 et 639.400; ébène et teck
équarris en long, 111.800 kilogs, contre 387.500, 331.600
et néant (en 1913).
A partir de 1925, la vente de la grande majorité des
bois a été paralysée, et l'accumulation des stocks qui en
est résulté a provoqué une baisse des prix.
Les quantités suivantes ont été traitëes provenant de
l'Afrique française : acajou Grand-Bassam, en 1925,
2.350 tonnes, contre 460 en 1924 et 683 en 1923 ; acajou
Cameroun, 908 tonnes, contre 624 et 201 ; acajou sapélé
de la Côte d'Ivoire, 70 tonnes, contre 45 et néant ; acajou
sapélé du Cameroun, 1.350 tonnes, contre 87 et 38 ; acajou
Cap Lopez, 1.500 tonnes, contre 657 et 185.
Les besoins en bois de placage et de contre-placage ont
augmenté considérablement et l'intérêt des acheteurs
s'est particulièrement porté sur certaines essences de bois
qui, par leur qualité, répondent mieux aux exigences du
marché. D'autre part, le consommateur continue à faire
des essais pour l'emploi d'autres essences peu utilisées
jusqu'ici.
il faut noter également que la situation pour les bois
d'acajou et similaires devient assez critique, car les
chantiers maritimes ont pour ainsi dire cessé d'acheter
et les autres preneurs, en particulier les constructeurs de
wagons, ont vu leur activité diminuer au point que les
transactions en bois d'acajou ont été presque totalement
arrêtées.
Pour l'acajou, les expéditions de Grand-Bassam ont
été importantes pendant les trois premiers mois de 1925,
puis les affaires ont baissé, et, les bois continuant à arri-
ver, il en est résulté une accumulation de stocks. Le
nombre de lots d'acajou sapélé venant du Cameroun a
considérablement augmenté et, malgré la baisse des prix,
n'a pu empêcher la formation de stocks.
En Okoumé, les affaires ont été très actives pendant
les premiers mois. Les arrivages augmentèrent au point
qu'en mai 33.000 toiines et en juin 20.000 furent débar-
quées, en sorte que malgré de fortes demandes les prix
sont restés assez bas.
L'Abachi en est encore à la période d'essais, mais beau-
coup de consommateurs sont décidés à travailler ce bois
en grand.
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