Titre : Togo Cameroun : magazine mensuel / présenté par l'Agence économique des territoires africains sous mandat
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : Agence économique des territoires africains sous mandat (Paris)
Date d'édition : 1931-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407680f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1806 Nombre total de vues : 1806
Description : 01 janvier 1931 01 janvier 1931
Description : 1931/01/01-1931/01/31. 1931/01/01-1931/01/31.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique de l'Ouest
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9732858x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-O3-1424
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
I.E ROCHER D'AKOUAFEMBEU
ROC DAXS UN GOULET EX AVAL DE XKOLMAKA
(Photos Prochasson.)
Les roches isolées ou groupées sont par contre beaucoup
plus dangereuses. Rares sont celles qui émergent aux hautes
eaux. Dans ce groupe il faut noter le rocher d'Eboungoan
500 mètres en aval de Ngak dans le haut cours et la pointe
extrême du banc d'Akouafamba qui plonge de la rive
droite en plein travers du Nyong. Le premier émerge de
3 mètres environ en saison sèche, mais en crue il ne montre
plus qu'une tête de 30 centimètres à peine dans la moitié
gauche du lit. Les roches submergées sont les plus fré-
quentes. Les principales sont les suivantes : en aval de
Meyo et sur la rive droite au confluent de la Memba une
roche isolée ; en aval de Nkolmaka au premier coude sur la
rive droite une vingtaine de rochers qui occupent environ
un tiers de la largeur du lit ; en amont de Toamba deux
têtes isolées distantes de 400 mètres l'une de l'autre, la
première un peu sur la droite, la seconde en plein milieu ;
une série de roches en amont de Ngolo après le coude du
fleuve et au pied d'une sorte de falaise qui forme la rive
gauche sur laquelle s'est installée une plantation euro-
péenne ; enfin deux pointes rocheuses, 500 mètres, avant
le débarcadère de Mbéga.
Les bois noyés nombreux le long des deux rives, ne gênent
qu'exceptionnellement la navigation sauf peut-être en un
point juste avant le virage qui précède la falaise de Ngolo
ou à 20 mètres environ de la rive droite un tronc noyé
remonte presque jusqu'à la surface.
Dans les bancs de sable, il faut distinguer ceux qui cons-
tituent les langues avancées des îles et ceux qui ne se mani-
festent par aucun signe extérieur. Les premiers facilement
visibles ne présentent aucun intérêt spécial, les seconds
par contre sont une gêne indiscutable. Trois méritent une
mention spéciale celui d'Akonolinga, à environ 800 mètres
en aval de ce dernier poste, qui occupe toute la largeur du
lit laissant à peine un passage sur la rive gauche ; celui
d'Eyanga sur la rive droite en aval du confluent du Mvondo
et du Nyong et enfin le plus important qui s'appuie sur
la grande île de Ngolo et force les embarcations à suivre un
chenal en bordure de la rive gauche sur plus de 200 mètres
de long.
Quand aux seuils rocheux, les brèches qu'ils présentent
et qui constituent le passage le plus sûr, sont tantôt sur la
rive gauche comme pour celui de Sôsô, tantôt sur la rive
droite comme à Nkolmaka. Là en outre, pirogues, remor-
queurs et chalands doivent virer sur la droite en plein pas-
sage du rapide pour éviter à la fois de râcler le fond et de
s'échouer quelques dizaines de mètres en aval sur le banc
sableux qui complète la fermeture du deuxième sas exa-
miné plus haut. A Mbega il est possible soit de piquer droit
au centre, soit de longer la rive droite.
Sur un cours d'eau parsemé de tels obstacles, l'indigène
a nécessairement utilisé un véhicule primitif et relativement
léger qui lui permette de passer partout, grâce à son faible
tirant d'eau. La pirogue creusée dans un tronc d'arbre,
répond à ces nécessités et ce fut elle que le commerce songea
à utiliser pour évacuer vers la côte les produits de l'hin-
terland. La charge utile de ce type d'embarcation varie de
800 kilos à 2 tonnes. Mais si ce mode d'évacuation présente
sur celui par chalands l'avantage d'ailleurs discutable de
permettre un trafic restreint à des époques où le Nyong
n'est pas à proprement parler navigable, il a par contre de
nombreux désavantages qui ont fini à la longue par amener
sa suppression à peu près totale. A l'heure actuelle si des
pirogues de charge sont encore utilisées sur le Nyong, elles
ne le sont qu'à titre exceptionnel et dans des cas de plus
en plus rares.
Ce système primitif nécessite évidemment une main-
d'œuvre beaucoup plus importante que celui des chalands
remorqués. On compte quatre à cinq hommes par tonne de
charge et le nombre des pirogues employées au trafic
— 18 -
ROC DAXS UN GOULET EX AVAL DE XKOLMAKA
(Photos Prochasson.)
Les roches isolées ou groupées sont par contre beaucoup
plus dangereuses. Rares sont celles qui émergent aux hautes
eaux. Dans ce groupe il faut noter le rocher d'Eboungoan
500 mètres en aval de Ngak dans le haut cours et la pointe
extrême du banc d'Akouafamba qui plonge de la rive
droite en plein travers du Nyong. Le premier émerge de
3 mètres environ en saison sèche, mais en crue il ne montre
plus qu'une tête de 30 centimètres à peine dans la moitié
gauche du lit. Les roches submergées sont les plus fré-
quentes. Les principales sont les suivantes : en aval de
Meyo et sur la rive droite au confluent de la Memba une
roche isolée ; en aval de Nkolmaka au premier coude sur la
rive droite une vingtaine de rochers qui occupent environ
un tiers de la largeur du lit ; en amont de Toamba deux
têtes isolées distantes de 400 mètres l'une de l'autre, la
première un peu sur la droite, la seconde en plein milieu ;
une série de roches en amont de Ngolo après le coude du
fleuve et au pied d'une sorte de falaise qui forme la rive
gauche sur laquelle s'est installée une plantation euro-
péenne ; enfin deux pointes rocheuses, 500 mètres, avant
le débarcadère de Mbéga.
Les bois noyés nombreux le long des deux rives, ne gênent
qu'exceptionnellement la navigation sauf peut-être en un
point juste avant le virage qui précède la falaise de Ngolo
ou à 20 mètres environ de la rive droite un tronc noyé
remonte presque jusqu'à la surface.
Dans les bancs de sable, il faut distinguer ceux qui cons-
tituent les langues avancées des îles et ceux qui ne se mani-
festent par aucun signe extérieur. Les premiers facilement
visibles ne présentent aucun intérêt spécial, les seconds
par contre sont une gêne indiscutable. Trois méritent une
mention spéciale celui d'Akonolinga, à environ 800 mètres
en aval de ce dernier poste, qui occupe toute la largeur du
lit laissant à peine un passage sur la rive gauche ; celui
d'Eyanga sur la rive droite en aval du confluent du Mvondo
et du Nyong et enfin le plus important qui s'appuie sur
la grande île de Ngolo et force les embarcations à suivre un
chenal en bordure de la rive gauche sur plus de 200 mètres
de long.
Quand aux seuils rocheux, les brèches qu'ils présentent
et qui constituent le passage le plus sûr, sont tantôt sur la
rive gauche comme pour celui de Sôsô, tantôt sur la rive
droite comme à Nkolmaka. Là en outre, pirogues, remor-
queurs et chalands doivent virer sur la droite en plein pas-
sage du rapide pour éviter à la fois de râcler le fond et de
s'échouer quelques dizaines de mètres en aval sur le banc
sableux qui complète la fermeture du deuxième sas exa-
miné plus haut. A Mbega il est possible soit de piquer droit
au centre, soit de longer la rive droite.
Sur un cours d'eau parsemé de tels obstacles, l'indigène
a nécessairement utilisé un véhicule primitif et relativement
léger qui lui permette de passer partout, grâce à son faible
tirant d'eau. La pirogue creusée dans un tronc d'arbre,
répond à ces nécessités et ce fut elle que le commerce songea
à utiliser pour évacuer vers la côte les produits de l'hin-
terland. La charge utile de ce type d'embarcation varie de
800 kilos à 2 tonnes. Mais si ce mode d'évacuation présente
sur celui par chalands l'avantage d'ailleurs discutable de
permettre un trafic restreint à des époques où le Nyong
n'est pas à proprement parler navigable, il a par contre de
nombreux désavantages qui ont fini à la longue par amener
sa suppression à peu près totale. A l'heure actuelle si des
pirogues de charge sont encore utilisées sur le Nyong, elles
ne le sont qu'à titre exceptionnel et dans des cas de plus
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