Presse et revues
36 pages
Titre : Bulletin mensuel de l'Agence économique de l'Afrique occidentale française
Auteur : Agence économique de l'Afrique occidentale francaise. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327181170
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1929 01 novembre 1929
Description : 1929/11/01 (A10,N107)-1929/11/30. 1929/11/01 (A10,N107)-1929/11/30.
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : L'Afrique et la France aux... Collection numérique : L'Afrique et la France aux XIXe et XXe siècles
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97328459
Source : CIRAD, 2016-120610
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/07/2016
IDe ANNÉE. — N° 107.
NOVEMBRE 1929.
BULLETIN MENSUEL DE L'AGENCE ÉCONOMIQUE
DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
I. — ÉTUDES DOCUMENTAIRES
L'Acajou de Bassam (Khaya Ivorensis)
NOM COMMERCIAL ET NOMS USUELS
Acajou. —- Longtemps appelé acajou de Bassam
pour le distinguer de l'espèce voisine dénommée offi-
ciellement acajou blanc. Etait autrefois appelé cou-
ramment « Dou ouma » par les coupeurs de bois, tandis
i V
Abatage d'un acajou
que l'acajou blanc était désigné sous le nom d'« Ira».
On lui donnait encore le nom d'« acajou à peau ru-
gueuse » par opposition à l' & acajou à peau lisse » ou
« acajou blanc ».
NOM SCIENTIFIQUE
Khaya ivorensis. A. Chevalier, syn. Khaya Klainei
Pierre.
AIRE D'HABITATION
Signalé en Gold Coast, en Nigéria, au Cameroun
et au Gabon, le Khaya ivorensis est surtout l'acajou
de la Côte d'Ivoire. Il a fait la réputation de la forêt
de cette colonie et constitue encore actuellement un
des plus riches éléments de son commerce d'exportation.
Essence de la basse côte centrale et orientale. A
l'ouest de la rivière Boubo, dans la région de Lahou,
on ne la rencontre plus guère. Inconnue dans le Sas-
sandra et d'une manière générale dans toute la grande
forêt occidentale.
Elle n'existe pas non plus dans la forêt septentrio-
nale. Son aire d'habitation est limitée approximative-
ment, par une ligne passant dans l'Indénié au sud de
Zaranou à 130 kilomètres environ à vol d'oiseau du
littoral, se dirigeant vers les sources du Mafou dans
]a région de Bouapé (110 kilomètres de la Iner), de là
se rapprochant encore de la côte en direction de Tias-
salé, laissant au sud le bassin du Mafou et la route
d'Agboville à Tiassalé, puis du BandaIna, brusquement
la ligne s'infléchit vers le sud, atteint le Boubo un
peu au nord du confluent de la Ligbi, et ensuite s'in-
cline encore vers la mer, entre Fresco et l'embouchure
du Boubo.
L'acajou de Bassam est l'acajou du bassin de la
Bia, du Sanvi, du bas Comoé jusqu'à la région du
confluent du Manzan incluse. C'est l'acajou très exploité
de la rivière Mé et de son affluent la Massa. Le Mafou
autre affluent de la .Mé, traverse dans son cours supé-
rieur déjà la zone de l'acajou blanc. Plus à l'est,
c'est encore l'acajou de l'Agnéby en avant du confluent
de l'Assouby, du Bandama et du Gô inférieurs.
Au nord de la ligne définie ci-dessus, s'étend la
zone de l'acajou blanc (Khaya anthotheca), jusqu'aux
limites septentrionales de la forêt dense. Les limites
sud de l'acajou blanc doivent cependant être situées
NOVEMBRE 1929.
BULLETIN MENSUEL DE L'AGENCE ÉCONOMIQUE
DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
I. — ÉTUDES DOCUMENTAIRES
L'Acajou de Bassam (Khaya Ivorensis)
NOM COMMERCIAL ET NOMS USUELS
Acajou. —- Longtemps appelé acajou de Bassam
pour le distinguer de l'espèce voisine dénommée offi-
ciellement acajou blanc. Etait autrefois appelé cou-
ramment « Dou ouma » par les coupeurs de bois, tandis
i V
Abatage d'un acajou
que l'acajou blanc était désigné sous le nom d'« Ira».
On lui donnait encore le nom d'« acajou à peau ru-
gueuse » par opposition à l' & acajou à peau lisse » ou
« acajou blanc ».
NOM SCIENTIFIQUE
Khaya ivorensis. A. Chevalier, syn. Khaya Klainei
Pierre.
AIRE D'HABITATION
Signalé en Gold Coast, en Nigéria, au Cameroun
et au Gabon, le Khaya ivorensis est surtout l'acajou
de la Côte d'Ivoire. Il a fait la réputation de la forêt
de cette colonie et constitue encore actuellement un
des plus riches éléments de son commerce d'exportation.
Essence de la basse côte centrale et orientale. A
l'ouest de la rivière Boubo, dans la région de Lahou,
on ne la rencontre plus guère. Inconnue dans le Sas-
sandra et d'une manière générale dans toute la grande
forêt occidentale.
Elle n'existe pas non plus dans la forêt septentrio-
nale. Son aire d'habitation est limitée approximative-
ment, par une ligne passant dans l'Indénié au sud de
Zaranou à 130 kilomètres environ à vol d'oiseau du
littoral, se dirigeant vers les sources du Mafou dans
]a région de Bouapé (110 kilomètres de la Iner), de là
se rapprochant encore de la côte en direction de Tias-
salé, laissant au sud le bassin du Mafou et la route
d'Agboville à Tiassalé, puis du BandaIna, brusquement
la ligne s'infléchit vers le sud, atteint le Boubo un
peu au nord du confluent de la Ligbi, et ensuite s'in-
cline encore vers la mer, entre Fresco et l'embouchure
du Boubo.
L'acajou de Bassam est l'acajou du bassin de la
Bia, du Sanvi, du bas Comoé jusqu'à la région du
confluent du Manzan incluse. C'est l'acajou très exploité
de la rivière Mé et de son affluent la Massa. Le Mafou
autre affluent de la .Mé, traverse dans son cours supé-
rieur déjà la zone de l'acajou blanc. Plus à l'est,
c'est encore l'acajou de l'Agnéby en avant du confluent
de l'Assouby, du Bandama et du Gô inférieurs.
Au nord de la ligne définie ci-dessus, s'étend la
zone de l'acajou blanc (Khaya anthotheca), jusqu'aux
limites septentrionales de la forêt dense. Les limites
sud de l'acajou blanc doivent cependant être situées
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