EXPOSITION COLONIALE INTERNATIONALE, PARIS 1931
Congrès lutefcolonial de l'Enseignement Teehnique dOUtee-MeV
S9-SO septembre 1931
RAPPORT AU CONGRÈS
INTERCOLONIAL DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
D'OUTRE-MER
Pur D. SUVELOR
Président de la Chamhre de Commerce de la Martinique,
Ut;¡';gué Officiel au Congrès des Chambres de Commerce d'Outre-Mer
Enseignement industriel professionnel. — L'on peut
avancer, sans crainte d'être taxé d'exagération, que
l'enseignement technique est quasiment inexistant aux
vieilles colonies françaises d'Amérique. Seules, à Fort de
France, dans les chantiers du bassin de radoub, fonction-
nent, sous la direction d'un ingénieur des Ponts et Chaus-
sées, une école préparatoire aux écoles d'Arts et Métiers
de la métropole et uue école professionnelle à peu près
spécialisée dans la métallurgie. On y accède par voie de
concours, et suivant le nombre de bourses disponibles :
c'est dire que le nombre d'élèves y est assez restreint.
Jusqu'en 1905, l'Ecole des Arts et Métiers, encore atta-
chée à la Direction d'Artillerie, avait le même programme
d'enseignement que les écoles nationales similaires de la
métropole. Il en est sorti, du reste, une pléiade de bril-
lants élèves qui ont remporté en France de très beaux
succès.. T
Pour des raisons encore mal définies, cette école a été ,
détachée de la direction d'artillerie, et rattachée, après
des modifications importantes apportées à son programme,
aux ateliers du bassin de radoub. Elle n'est plus aujour-
d'hui, ainsi que nous l'avons dit, qu'une école de prépa-
ration aux écoles d'Arts et Métiers de France. Du point
de vue de la formation générale, elle est même légère-
ment inférieure aux écoles métropolitaines du même cycle.
L'école professionnelle, de fondation plus récente,
forme surtout des ouvriers mécaniciens et ajusteurs. C'est
Congrès lutefcolonial de l'Enseignement Teehnique dOUtee-MeV
S9-SO septembre 1931
RAPPORT AU CONGRÈS
INTERCOLONIAL DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
D'OUTRE-MER
Pur D. SUVELOR
Président de la Chamhre de Commerce de la Martinique,
Ut;¡';gué Officiel au Congrès des Chambres de Commerce d'Outre-Mer
Enseignement industriel professionnel. — L'on peut
avancer, sans crainte d'être taxé d'exagération, que
l'enseignement technique est quasiment inexistant aux
vieilles colonies françaises d'Amérique. Seules, à Fort de
France, dans les chantiers du bassin de radoub, fonction-
nent, sous la direction d'un ingénieur des Ponts et Chaus-
sées, une école préparatoire aux écoles d'Arts et Métiers
de la métropole et uue école professionnelle à peu près
spécialisée dans la métallurgie. On y accède par voie de
concours, et suivant le nombre de bourses disponibles :
c'est dire que le nombre d'élèves y est assez restreint.
Jusqu'en 1905, l'Ecole des Arts et Métiers, encore atta-
chée à la Direction d'Artillerie, avait le même programme
d'enseignement que les écoles nationales similaires de la
métropole. Il en est sorti, du reste, une pléiade de bril-
lants élèves qui ont remporté en France de très beaux
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Pour des raisons encore mal définies, cette école a été ,
détachée de la direction d'artillerie, et rattachée, après
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aux ateliers du bassin de radoub. Elle n'est plus aujour-
d'hui, ainsi que nous l'avons dit, qu'une école de prépa-
ration aux écoles d'Arts et Métiers de France. Du point
de vue de la formation générale, elle est même légère-
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L'école professionnelle, de fondation plus récente,
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