Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1941-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1941 01 mars 1941
Description : 1941/03/01 (A16,N181)-1941/03/31. 1941/03/01 (A16,N181)-1941/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65849941
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/05/2014
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- Table des Matières
- N° 181 Mars 1941
- N° 182 Juin 1941
- N° 183 Août 1941
- N° 184 Octobre 1941
- Ricin - Thé - Riz:
- Les Huiles Végétales, combustibles pour les moteurs Diesel. L'Huile de Ricin. - Général MARTINOT-LAGARDE
- Situation du marché impérial français du thé à la veille de l'état de guerre européen. - EURAFRICAIN.......... Page(s) .......... 140
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 146
- .......... Page(s) .......... 148 à 159
- N° 185 Décembre 1941
2 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
de difficultés. Il a fallu tenir compte de la nature des sols, des besoins de
l'industrie, de la facilité de la main-d'œuvre, du choix des semences et de
beaucoup d'autres facteurs pour que cette culture réussisse. C'est aussi une des
raisons pour lesquelles la Turquie, par exemple, qui jusque dans ces derniers
temps exportait des quantités assez importantes de coton brut, était obligée d'im-
porter des quantités de coton longue soie pour alimenter sa filature de numéros
Gns.
Si l'on veut chercher et déterminer la quantité de coton brut qui peut être
consommée par l'ensemble des Pays balkaniques, on peut s'en rapporter au
nombre de broches à filer de chacun d'eux et qui est le suivant :
Hongrie. 305.000
Yougoslavie. 184.000
Roumanie 234.000
Bulgarie. 186.000
Grèce 270.000
Turquie. 212.000
L'industrie textile de ces pays est encore en période de développement sans
que, cependant, apparaisse une tendance à la diminution des importations de
produits cotonniers manufacturés finis ou mi-finis. En ces temps d'autarcie, comme
nous le disions plus haut, ces pays cherchent de plus en plus à produire eux-
mêmes ce qu'ils consomment et c'est, pour certains d'entre eux, une industria-
lisation presque forcée. Par exemple, en Grèce, la production du coton cette
année a atteint un niveau qui lui permet de couvrir presque les besoins de sa
filature : cela ne signifie pas pourtant que l'industrie cotonnière grecque soit
indépendante puisque ce pays importe encore des filés de coton et même des
quantités assez importantes de coton brut de qualité supérieure et d'articles tissés
manufacturés.
Les pays qui s'intéressent à la culture du coton peuvent se classer en deux
groupes. L'un comprend la Hongrie, la Yougoslavie et la Roumanie : dans ces
pays la culture du coton se trouve à l'état expérimental. L'autre groupe comprend
la Bulgarie, la Grèce et la Turquie : dans ces pays la culture du coton est
implantée et donne des résultats.
PREMIER GROUPE
Hongrie. — La culture du coton est limitée à des essais réalisés d'une façon
plut -'l moins suivie dans le district de Debreczen.
Yougoslavie. — Les superficies cultivées en coton se trouvent en Serbie et
forment, au point de vue géographique et climatérique, la région gréco-macédo-
nienne. En 1936 il y avait 1 .810 hectares de coton cultivés dont la culture a
remplacé celle de l'opium. En 1938, la surface fut portée à 3.000 hectares,
principalement dans la Serbie du sud, en Woywodine, Dalmatie et Monténégro.
La production n'est pas encore très importante. Les 700 tonnes produites en
1937-38 ne correspondent qu'au 1/30 de la consommation de 1937.
Les filatures de coton sont obligées d'acheter la production indigène à des
prix fixés déterminés d'avance. Ces prix, pour 1937, étaient supérieurs de 50
de difficultés. Il a fallu tenir compte de la nature des sols, des besoins de
l'industrie, de la facilité de la main-d'œuvre, du choix des semences et de
beaucoup d'autres facteurs pour que cette culture réussisse. C'est aussi une des
raisons pour lesquelles la Turquie, par exemple, qui jusque dans ces derniers
temps exportait des quantités assez importantes de coton brut, était obligée d'im-
porter des quantités de coton longue soie pour alimenter sa filature de numéros
Gns.
Si l'on veut chercher et déterminer la quantité de coton brut qui peut être
consommée par l'ensemble des Pays balkaniques, on peut s'en rapporter au
nombre de broches à filer de chacun d'eux et qui est le suivant :
Hongrie. 305.000
Yougoslavie. 184.000
Roumanie 234.000
Bulgarie. 186.000
Grèce 270.000
Turquie. 212.000
L'industrie textile de ces pays est encore en période de développement sans
que, cependant, apparaisse une tendance à la diminution des importations de
produits cotonniers manufacturés finis ou mi-finis. En ces temps d'autarcie, comme
nous le disions plus haut, ces pays cherchent de plus en plus à produire eux-
mêmes ce qu'ils consomment et c'est, pour certains d'entre eux, une industria-
lisation presque forcée. Par exemple, en Grèce, la production du coton cette
année a atteint un niveau qui lui permet de couvrir presque les besoins de sa
filature : cela ne signifie pas pourtant que l'industrie cotonnière grecque soit
indépendante puisque ce pays importe encore des filés de coton et même des
quantités assez importantes de coton brut de qualité supérieure et d'articles tissés
manufacturés.
Les pays qui s'intéressent à la culture du coton peuvent se classer en deux
groupes. L'un comprend la Hongrie, la Yougoslavie et la Roumanie : dans ces
pays la culture du coton se trouve à l'état expérimental. L'autre groupe comprend
la Bulgarie, la Grèce et la Turquie : dans ces pays la culture du coton est
implantée et donne des résultats.
PREMIER GROUPE
Hongrie. — La culture du coton est limitée à des essais réalisés d'une façon
plut -'l moins suivie dans le district de Debreczen.
Yougoslavie. — Les superficies cultivées en coton se trouvent en Serbie et
forment, au point de vue géographique et climatérique, la région gréco-macédo-
nienne. En 1936 il y avait 1 .810 hectares de coton cultivés dont la culture a
remplacé celle de l'opium. En 1938, la surface fut portée à 3.000 hectares,
principalement dans la Serbie du sud, en Woywodine, Dalmatie et Monténégro.
La production n'est pas encore très importante. Les 700 tonnes produites en
1937-38 ne correspondent qu'au 1/30 de la consommation de 1937.
Les filatures de coton sont obligées d'acheter la production indigène à des
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