- 16 -
Précoce de-Malingre ;
Prunelar;
Raisin de Notre-Dame ;
Renard;
Ribier du Maroc ;
Rosaki ;
Sabalkanskoï;
Saint Jeannet tardif ;
Saint Sauveur ;
Schiradzouli blanc ;
Servant vert ; -
Siebel N° 1 ;
id. N° 2 ; -
id. N° 8 ; .-
id. N°156;
Spiran gris ;
Syrah ;
Teneran.
Les essais entrepris sur la vigne à la station agronomique de Na-
nisana sont encore beaucoup trop récents pour qu'il soit possible de dire quel
est l'avenir qui lui est réservé dans le centre de Madagascar. Les observations
faites par le service de l'agriculture depuis 1897 permettent cependant de
croire que la vigne française, cultivée en vue de la production de fruits de table,
pourra presque sûrement prendre place dans les vergers du centre, mais
il paraît à peu près certain que jamais on ne poorra l'exploiter en grand pour
obtenir du vin. La composition chimique et physique des terres des hauts pla-
teaux ne semble pas devoir lui convenir. Il sera nécessaire, dans tous les cas,
si l'on veut faire des plantations d'une certaine étendue, de donner au sol des
façons culturales très coûteuses et de lui incorporer des fumures très abon-
dantes.
La vigne cultivée par les indigènes pousse vigoureusement et fructifie
abondamment, à condition, toutefois, qu'elle soit plantée sur des terres très
ameublies et très fortement améliorées par des ordures ménagères.
2° Les légumes à la station d'essais de Nanisana
- Installation du potager de la station
Le potager fut organisé à la station de Nanisana, aussitôt après la fondation
de cet établissement.
Tout d'abord, on tenta de l'établir sur des parcelles de rizières élevées et
très bien drainées.
, Ces terres, riches en humus, et toujours fraîches, semblaient devoir par-
faitement convenir à la culture des légumes ; malheureusement, toutes les plan-
tes potagères qu'on y planta furent anéanties par une grosse- chenille vivant
dans le sol, qui coupe tous les légumes au collet. On fut obligé, par la suite,
d'abandonner cet emplacement à des cultures plus robustes, et le potager fut
transporté sur un terrain récemment défriché et planté auparavant en manguiers.
Le sol de cette parcelle, sur laquelle le potager est resté jusqu'à ce jour, est
composé de terrain primitif, mais un peu plus riche en humus que celui des
collines environnantes.. (
Le sol a reçu, au début, un défoncement profond de 70 cm. environ et une
fumure qui peut être évaluée à 80.000 kilogrammes de fumier à l'hectare avec
addition de 5.000 kil. de cendres.
La première année, on ne planta pas de légumes ; le potager fut ensemencé
en mais ; il paraissait, en effet, nécessaire de faire la terré, comme disent les
horticulteurs, avant d'y cultiver des plantes potagères. ;
Après cette première récolte, qui fut assez belle, le sol reçut un nouveau
labour et une nouvelle fumure, puis fut consacré aux légumes.
Dans les débuts, les. résultats ne furent pas très encourageants: les légu-
mes poussaient assez mal et donnaient de médiocres produits, puis, au fur et à
mesure que la terre s'enrichit en humus, les récoltes devinrent plus régulières et
plus abondantes ; seules, les crucifères: choux, navets, etc, n'y donnèrent jamais
de résultats très satisfaisants. Leurs feuilles ont presque toujours été dévorées
par de petites chenilles du genre pyrale, vivant dans le parenchyme foliaire,
Ces larves causènt partout des dégâts considérables, et l'on est presque toujours
obligé, pour récolter des choux, de les faire écheniller, au moins une fois par
jour. »
Quand le sol est très riche et très copieusement arrosé, ! les. choux arrivent
à se défendre des chenilles. Il semble qu'à Nanisana l'eau ait été' jusqu'à ce jour,
,
l'agent qui a fait le plus défaut aux cultures et surtout aux légumes. On sait, en
effet, quelle difficulté on rencontre et quelle somme de travail il faut faire en-
trer en jeu, lorsqu'il s'agit, dans un climat presque désertique comme l'est
celui de l'Imerina, d'arroser constamment à bras d'homme une superficie de
Précoce de-Malingre ;
Prunelar;
Raisin de Notre-Dame ;
Renard;
Ribier du Maroc ;
Rosaki ;
Sabalkanskoï;
Saint Jeannet tardif ;
Saint Sauveur ;
Schiradzouli blanc ;
Servant vert ; -
Siebel N° 1 ;
id. N° 2 ; -
id. N° 8 ; .-
id. N°156;
Spiran gris ;
Syrah ;
Teneran.
Les essais entrepris sur la vigne à la station agronomique de Na-
nisana sont encore beaucoup trop récents pour qu'il soit possible de dire quel
est l'avenir qui lui est réservé dans le centre de Madagascar. Les observations
faites par le service de l'agriculture depuis 1897 permettent cependant de
croire que la vigne française, cultivée en vue de la production de fruits de table,
pourra presque sûrement prendre place dans les vergers du centre, mais
il paraît à peu près certain que jamais on ne poorra l'exploiter en grand pour
obtenir du vin. La composition chimique et physique des terres des hauts pla-
teaux ne semble pas devoir lui convenir. Il sera nécessaire, dans tous les cas,
si l'on veut faire des plantations d'une certaine étendue, de donner au sol des
façons culturales très coûteuses et de lui incorporer des fumures très abon-
dantes.
La vigne cultivée par les indigènes pousse vigoureusement et fructifie
abondamment, à condition, toutefois, qu'elle soit plantée sur des terres très
ameublies et très fortement améliorées par des ordures ménagères.
2° Les légumes à la station d'essais de Nanisana
- Installation du potager de la station
Le potager fut organisé à la station de Nanisana, aussitôt après la fondation
de cet établissement.
Tout d'abord, on tenta de l'établir sur des parcelles de rizières élevées et
très bien drainées.
, Ces terres, riches en humus, et toujours fraîches, semblaient devoir par-
faitement convenir à la culture des légumes ; malheureusement, toutes les plan-
tes potagères qu'on y planta furent anéanties par une grosse- chenille vivant
dans le sol, qui coupe tous les légumes au collet. On fut obligé, par la suite,
d'abandonner cet emplacement à des cultures plus robustes, et le potager fut
transporté sur un terrain récemment défriché et planté auparavant en manguiers.
Le sol de cette parcelle, sur laquelle le potager est resté jusqu'à ce jour, est
composé de terrain primitif, mais un peu plus riche en humus que celui des
collines environnantes.. (
Le sol a reçu, au début, un défoncement profond de 70 cm. environ et une
fumure qui peut être évaluée à 80.000 kilogrammes de fumier à l'hectare avec
addition de 5.000 kil. de cendres.
La première année, on ne planta pas de légumes ; le potager fut ensemencé
en mais ; il paraissait, en effet, nécessaire de faire la terré, comme disent les
horticulteurs, avant d'y cultiver des plantes potagères. ;
Après cette première récolte, qui fut assez belle, le sol reçut un nouveau
labour et une nouvelle fumure, puis fut consacré aux légumes.
Dans les débuts, les. résultats ne furent pas très encourageants: les légu-
mes poussaient assez mal et donnaient de médiocres produits, puis, au fur et à
mesure que la terre s'enrichit en humus, les récoltes devinrent plus régulières et
plus abondantes ; seules, les crucifères: choux, navets, etc, n'y donnèrent jamais
de résultats très satisfaisants. Leurs feuilles ont presque toujours été dévorées
par de petites chenilles du genre pyrale, vivant dans le parenchyme foliaire,
Ces larves causènt partout des dégâts considérables, et l'on est presque toujours
obligé, pour récolter des choux, de les faire écheniller, au moins une fois par
jour. »
Quand le sol est très riche et très copieusement arrosé, ! les. choux arrivent
à se défendre des chenilles. Il semble qu'à Nanisana l'eau ait été' jusqu'à ce jour,
,
l'agent qui a fait le plus défaut aux cultures et surtout aux légumes. On sait, en
effet, quelle difficulté on rencontre et quelle somme de travail il faut faire en-
trer en jeu, lorsqu'il s'agit, dans un climat presque désertique comme l'est
celui de l'Imerina, d'arroser constamment à bras d'homme une superficie de
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Madagascar Madagascar /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Madagascar" or dc.contributor adj "Madagascar")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 50/547
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65837214/f50.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65837214/f50.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65837214/f50.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65837214
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65837214