Presse et revues
547 pages
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L'Hazomby peut atteindre couramment 25 mètres de hauteur et 2m 50 de circon-
férence, mais il est branchu dès une faible hauteur ; son port rappelle beaucoup
celui du charme ; il est à couvert très bas, étouffant la végétation sous-jacente.
Hazombilavaravina (Hazomby à longues feuilles). — Arbre de dimen-
sions moyennes, assez commun, à feuilles alternes, entières, elliptiques-allon-
gées, de 10 à 12 centimètres de longueur, vert foncé à la partie supérieure, plus
clair et légèrement brun en dessous. Le bois est gris, léger et peu employé.
Bois rouge (Wenimannia Rutenbergii). - Saxifragées. — Essence de gran-
de taille, des plus communes et uniformément répandue dans toute la forêt. Les
feuilles sont opposées, décussées, composées de 3-5 folioles sessiles, la paire
supérieure partant, comme la foliole terminale, de l'extrémité du rachis, la
paire inférieure, lorsqu'elle se présente, s'insérant à 1 centimètre environ plus
bas. Les folioles sont elliptiques, régulièrement crénelées dès la base, mesu-
rant de 2 à 4 centimètres de longueur totale, d'un vert foncé à la partie supérieure,
garnies en dessous d'un léger duvet aranéeux et brun.
Le couvert de l'arbre est très léger, la cime, souvent ajourée, n'est feuillue
qu'à l'extrémité des rameaux. Le tronc, comme celui de l'Hazomby, se ramifie
des une faible hauteur ; il est souvent fourchu à quelques mètres du sol.
Le bois est rouge, d'une densité sensiblement égale à celle de l'eau, dur, se
travaillant facilement et susceptible de prendre un beau poli ; il est, de plus
d'une assez longue durée, même s'il est laissé en contact avec le sol. Ces qua-
lités font qu'il est très employé, aussi bien dans la charpente qne dans la menui-
serie et l'ébénisterie. L'écorce est utilisée pour le tannage et aussi pour la tein-
ture en noir.
Hazondriaka. — Arbrisseau assez commun, à feuilles alternes, obovales,
atténuées à la base, très courtement pétiolées, à bords légèrement enroulés en
dessous; d'un vert foncé et brillant en dessus, mattes et plus claires à la face
inférieure, de 4 à 5 centimètres de longueur totale, à nervation pennée assez
caractéristique ; les nervures sont marquées en creux profonds à la face supé-
rieure du limbe et, par le fait, très saillantes en dessous. La feuille n'est donc
pas plane, mais régulièrement et transversalement sillonnée. Le bois de l'Hazon-
driaka, vu la faible taille de l'arbuste, n'est employé qu'à la confection de char-
bon. Les feuilles froissées dégagent une odeur discrète, rappelant celle du girofle.
Hazondrano. — Genre Elocodendron. — Celastracées. — Arbre de dimensions
moyennes, commun, recherchant les statiens humides ; à feuilles alternes, cour-
tement pétiolées, d'un vert foncé et brillant en dessus, plus pâle en dessous,
complètement glabres, à limbe entier, coriace, irrégulièrement gondolé.
Le bois est blanc, assez léger, élastique, facile à travailler, d'assez bonne
qualité ; il est couramment utilisé par les indigènes pour la confection de
menus objets ou d'ustensiles de ménage et pour la fabrication de brancarts de
filanjana.
Il est probable que cette espèce diffère totalement de celle connue sous le
même nom d'Hazondrano dans le Sud-Est de l'île et productrice de caoutchouc;
Toujours est-il que des arbres incisés ou même abattus en avril n'ont montre
aucune trace de latex, ce qui d'ailleurs ecit été étonnant de la famille des Celas
tracées. Il est à peu près certain, d'après la description qu'en a donnée M. le
garde général Chapotte, que le Hazondrano à caoutchouc appartient au genre
Mascarahensia de la famille des Apocynacées.
Hazongoaika (Arbre des corbeaux). — Arbrisseau assez commun, dont
le feuillage ressemble quelque peu à celui de l'ambrevade. Les feuilles sont
alternes, composées, imparipennées, comptant 11 ou 13 folioles ovales-lan-
céolées de 2 à 5 centimètres de longueur, presque sessiles, d'un vert tendre ; 'e
rachis, les pédicelles et les nervures médianes sont jaunes et à reflets soyeux.
Le bois est demi-dur et sans emploi.
Hazonorana (Bruyères).—On en rencontre trois ou quatre espèces peu répan-
daues en loret, mais très abondantes dans les parties parcourues par les incen-
dies.Sbur la lisière Ouest, elles occupent à elles seules ou en compagnie de
fougères non arborescentes des étendues de plusieurs centaines d'hectares. Leur
auteur reste généralement au-dessous de deux mètres; les indigènes n'en tirent
que du charbon.
Hazonloho. - Arbre de taille au-dessous de la movenne, assez cqni-
mun,appartenant probablement au genre Ardisia, de la famille des Myrsinacées.
Les flffeuillYes sont simples, alternes, elliptiques, de 4 centimètres environ de
L'Hazomby peut atteindre couramment 25 mètres de hauteur et 2m 50 de circon-
férence, mais il est branchu dès une faible hauteur ; son port rappelle beaucoup
celui du charme ; il est à couvert très bas, étouffant la végétation sous-jacente.
Hazombilavaravina (Hazomby à longues feuilles). — Arbre de dimen-
sions moyennes, assez commun, à feuilles alternes, entières, elliptiques-allon-
gées, de 10 à 12 centimètres de longueur, vert foncé à la partie supérieure, plus
clair et légèrement brun en dessous. Le bois est gris, léger et peu employé.
Bois rouge (Wenimannia Rutenbergii). - Saxifragées. — Essence de gran-
de taille, des plus communes et uniformément répandue dans toute la forêt. Les
feuilles sont opposées, décussées, composées de 3-5 folioles sessiles, la paire
supérieure partant, comme la foliole terminale, de l'extrémité du rachis, la
paire inférieure, lorsqu'elle se présente, s'insérant à 1 centimètre environ plus
bas. Les folioles sont elliptiques, régulièrement crénelées dès la base, mesu-
rant de 2 à 4 centimètres de longueur totale, d'un vert foncé à la partie supérieure,
garnies en dessous d'un léger duvet aranéeux et brun.
Le couvert de l'arbre est très léger, la cime, souvent ajourée, n'est feuillue
qu'à l'extrémité des rameaux. Le tronc, comme celui de l'Hazomby, se ramifie
des une faible hauteur ; il est souvent fourchu à quelques mètres du sol.
Le bois est rouge, d'une densité sensiblement égale à celle de l'eau, dur, se
travaillant facilement et susceptible de prendre un beau poli ; il est, de plus
d'une assez longue durée, même s'il est laissé en contact avec le sol. Ces qua-
lités font qu'il est très employé, aussi bien dans la charpente qne dans la menui-
serie et l'ébénisterie. L'écorce est utilisée pour le tannage et aussi pour la tein-
ture en noir.
Hazondriaka. — Arbrisseau assez commun, à feuilles alternes, obovales,
atténuées à la base, très courtement pétiolées, à bords légèrement enroulés en
dessous; d'un vert foncé et brillant en dessus, mattes et plus claires à la face
inférieure, de 4 à 5 centimètres de longueur totale, à nervation pennée assez
caractéristique ; les nervures sont marquées en creux profonds à la face supé-
rieure du limbe et, par le fait, très saillantes en dessous. La feuille n'est donc
pas plane, mais régulièrement et transversalement sillonnée. Le bois de l'Hazon-
driaka, vu la faible taille de l'arbuste, n'est employé qu'à la confection de char-
bon. Les feuilles froissées dégagent une odeur discrète, rappelant celle du girofle.
Hazondrano. — Genre Elocodendron. — Celastracées. — Arbre de dimensions
moyennes, commun, recherchant les statiens humides ; à feuilles alternes, cour-
tement pétiolées, d'un vert foncé et brillant en dessus, plus pâle en dessous,
complètement glabres, à limbe entier, coriace, irrégulièrement gondolé.
Le bois est blanc, assez léger, élastique, facile à travailler, d'assez bonne
qualité ; il est couramment utilisé par les indigènes pour la confection de
menus objets ou d'ustensiles de ménage et pour la fabrication de brancarts de
filanjana.
Il est probable que cette espèce diffère totalement de celle connue sous le
même nom d'Hazondrano dans le Sud-Est de l'île et productrice de caoutchouc;
Toujours est-il que des arbres incisés ou même abattus en avril n'ont montre
aucune trace de latex, ce qui d'ailleurs ecit été étonnant de la famille des Celas
tracées. Il est à peu près certain, d'après la description qu'en a donnée M. le
garde général Chapotte, que le Hazondrano à caoutchouc appartient au genre
Mascarahensia de la famille des Apocynacées.
Hazongoaika (Arbre des corbeaux). — Arbrisseau assez commun, dont
le feuillage ressemble quelque peu à celui de l'ambrevade. Les feuilles sont
alternes, composées, imparipennées, comptant 11 ou 13 folioles ovales-lan-
céolées de 2 à 5 centimètres de longueur, presque sessiles, d'un vert tendre ; 'e
rachis, les pédicelles et les nervures médianes sont jaunes et à reflets soyeux.
Le bois est demi-dur et sans emploi.
Hazonorana (Bruyères).—On en rencontre trois ou quatre espèces peu répan-
daues en loret, mais très abondantes dans les parties parcourues par les incen-
dies.Sbur la lisière Ouest, elles occupent à elles seules ou en compagnie de
fougères non arborescentes des étendues de plusieurs centaines d'hectares. Leur
auteur reste généralement au-dessous de deux mètres; les indigènes n'en tirent
que du charbon.
Hazonloho. - Arbre de taille au-dessous de la movenne, assez cqni-
mun,appartenant probablement au genre Ardisia, de la famille des Myrsinacées.
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