Presse et revues
547 pages
Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1902
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 1902 1902
Description : 1902 (A2,N1)- (A2,N4). 1902 (A2,N1)- (A2,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65837214
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/03/2014
— 334 —
Le bois est blanc, excessivement léger, mou et impropre à tout travail. Les
indigènes tirent couramment de l'essence de longues lanières de 1 à 2 centimètres
de largeur pouvant utilement remplacer la corde et qui sont comparables com-
me résistance et durée à la tille que les bûcherons retirent du tilleul. De gran-
des quantités de sujets sont écorcés dans ce but, mais sans que l'essence semble
même diminuer; elle rejette abondamment de souche.
Il est peu probable que l'écorce du Hafotra ou d'espèces voisines de la
famille des Sterculiacées puisse jamais donner lieu k. un commerce d'exporta-
tion. Soumise en 1881 à l'appréciation de diverses chambres de commerce an-
glaises, il a été reconnu que la fibre était sans valeur au point de vue textile et
pouvait simplement être employée dans la fabrication des pâtes à papier. Il va
sans dire que les difficultés du transport à un port d'embarquement ne permet-
traient pas une exploitation avantageuse de ces produits accessoires de la forêt de
Manjakandriana.
Hafovalomena. — Arbuste ou petit arbre, très joli, assez peu commun, à
feuilles opposées, obovales, acuminées au sommet, bordées vers l'extrémité su-
périeure de dents espacées peu accentuées, coriaces, d'un jaune-verdâtre en
dessus, d'un brun-ocreux clair en dessous. Le bois est demi-dur et peu employé.
Cette essence, par l'originalité de son feuillage et l'élégance de son port,
pourrait constituer un très bel arbre d'ornement.
Halampona. — Nom sous lequel les indigènes désignent de nombreuses
espèces de Dornbeya.
Une première est à jeunes rameaux très épais, à feuilles opposées, peltées,
dont le pétiole perpendiculaire au limbe, rencontre la nervure médiane au
quart de la longueur de cette dernière a compter de la base, ovales,
très finement acuminées au sommet en un prolongement filiforme, qui
atteint plus de la moitié de la longueur totale de la feuille. Les nervures
secondaires sont au nombre de 4 à 6 paires; la paire inférieure, partant
du point d'insertion du limbe sur le pétiole, est divisée dès la base ainsi qu'il
arrive dans le cas d'une nervation pennée.
Une seconde espèce d'Halampona a des rameaux également très épais, mais
des feuilles plus grandes,à limbe cordiforme de 15 centimètres environ de lon-
gueur, porté par un pétiole d'égale longueur, mais à disposition peltée moins ac-
cusée, a stipules essentiellement caduques et ne laissant aucune trace apparente.
Une troisième espèce est à feuilles également grandes et longuement pé-
tiolées, mais elliptiques, courtement et obtusément acuminées au sommet, ne
présentant pas la disposition peltée, la nervure médiane se trouvant sensible-
ment dans le prolongement du pétiole.
Ces diverses espèces d'Halampona et d'autres s'en rapprochant plus ou
moins entrent pour une assez large pàrt dans la constitution du sous-bois; à
l'état dominé, elles ne forment généralement que des arbrisseaux ; si elles sont
dégagées, elles prennent l'allure d'arbustes et même de petits arbres, mais restent
sans intérêt; leur bois est à croissance relativement rapide au début. blanc, léger,
cassant. Le seul parti que les indigènes tirent des Halampona est l'utilisation de
leur écorce, qui, sous forme de lanières, peut donner des liens, moins appréciés,
toutefois, que ceux fournis par la fibre du Hafotra.
Leur feuillage caractéristique est joli et les fleurs, que nous n'avons pu exa-
miner,sont, paraît-il, d'une beauté remarquable; les Halampona pourraient donc
constituer de curieux arbustes ornementaux.
Harongana (Harongana madagascariensis). - Hypéricacées. — Essence
endémique disséminée dans presque toute l'île. C'est probablement le végétal
ligneux le plus commun dans Madagascar (1). Dans la région de Manja-
kandriana, on le rencontre plus particulièrement sur la limite orientale de la
forêt ; la faculté qu'a cette essence de rejeter abondamment de souche après
incendie et de former rapidement de larges cépées fait qu'elle domine sur bien
des points.
, Elle est aisément reconnaissable à son feuillage brun à reflets légèrement
métalliques ; la floraison, qui est abondante et terminale, donne à la cime, pen-
dant les mois d'avril et mai, un aspect grisâtre plus caractéristique encore.
(1) Ce qui ne veut pas dire que le Harongana se rencontre partout en abondance. Il importe
de se rappeler ce que nous avons dit au début de ce chapitre sur la grande dissémination des es-
sences forestières de la région de Manjakandriana ; aucune, à moins de circonstances particulières,
telles qu'incendies, coupes à blanc, estoc, n'entre pour plus du 1/10 dans la constitution générale
du peuplement.
Le bois est blanc, excessivement léger, mou et impropre à tout travail. Les
indigènes tirent couramment de l'essence de longues lanières de 1 à 2 centimètres
de largeur pouvant utilement remplacer la corde et qui sont comparables com-
me résistance et durée à la tille que les bûcherons retirent du tilleul. De gran-
des quantités de sujets sont écorcés dans ce but, mais sans que l'essence semble
même diminuer; elle rejette abondamment de souche.
Il est peu probable que l'écorce du Hafotra ou d'espèces voisines de la
famille des Sterculiacées puisse jamais donner lieu k. un commerce d'exporta-
tion. Soumise en 1881 à l'appréciation de diverses chambres de commerce an-
glaises, il a été reconnu que la fibre était sans valeur au point de vue textile et
pouvait simplement être employée dans la fabrication des pâtes à papier. Il va
sans dire que les difficultés du transport à un port d'embarquement ne permet-
traient pas une exploitation avantageuse de ces produits accessoires de la forêt de
Manjakandriana.
Hafovalomena. — Arbuste ou petit arbre, très joli, assez peu commun, à
feuilles opposées, obovales, acuminées au sommet, bordées vers l'extrémité su-
périeure de dents espacées peu accentuées, coriaces, d'un jaune-verdâtre en
dessus, d'un brun-ocreux clair en dessous. Le bois est demi-dur et peu employé.
Cette essence, par l'originalité de son feuillage et l'élégance de son port,
pourrait constituer un très bel arbre d'ornement.
Halampona. — Nom sous lequel les indigènes désignent de nombreuses
espèces de Dornbeya.
Une première est à jeunes rameaux très épais, à feuilles opposées, peltées,
dont le pétiole perpendiculaire au limbe, rencontre la nervure médiane au
quart de la longueur de cette dernière a compter de la base, ovales,
très finement acuminées au sommet en un prolongement filiforme, qui
atteint plus de la moitié de la longueur totale de la feuille. Les nervures
secondaires sont au nombre de 4 à 6 paires; la paire inférieure, partant
du point d'insertion du limbe sur le pétiole, est divisée dès la base ainsi qu'il
arrive dans le cas d'une nervation pennée.
Une seconde espèce d'Halampona a des rameaux également très épais, mais
des feuilles plus grandes,à limbe cordiforme de 15 centimètres environ de lon-
gueur, porté par un pétiole d'égale longueur, mais à disposition peltée moins ac-
cusée, a stipules essentiellement caduques et ne laissant aucune trace apparente.
Une troisième espèce est à feuilles également grandes et longuement pé-
tiolées, mais elliptiques, courtement et obtusément acuminées au sommet, ne
présentant pas la disposition peltée, la nervure médiane se trouvant sensible-
ment dans le prolongement du pétiole.
Ces diverses espèces d'Halampona et d'autres s'en rapprochant plus ou
moins entrent pour une assez large pàrt dans la constitution du sous-bois; à
l'état dominé, elles ne forment généralement que des arbrisseaux ; si elles sont
dégagées, elles prennent l'allure d'arbustes et même de petits arbres, mais restent
sans intérêt; leur bois est à croissance relativement rapide au début. blanc, léger,
cassant. Le seul parti que les indigènes tirent des Halampona est l'utilisation de
leur écorce, qui, sous forme de lanières, peut donner des liens, moins appréciés,
toutefois, que ceux fournis par la fibre du Hafotra.
Leur feuillage caractéristique est joli et les fleurs, que nous n'avons pu exa-
miner,sont, paraît-il, d'une beauté remarquable; les Halampona pourraient donc
constituer de curieux arbustes ornementaux.
Harongana (Harongana madagascariensis). - Hypéricacées. — Essence
endémique disséminée dans presque toute l'île. C'est probablement le végétal
ligneux le plus commun dans Madagascar (1). Dans la région de Manja-
kandriana, on le rencontre plus particulièrement sur la limite orientale de la
forêt ; la faculté qu'a cette essence de rejeter abondamment de souche après
incendie et de former rapidement de larges cépées fait qu'elle domine sur bien
des points.
, Elle est aisément reconnaissable à son feuillage brun à reflets légèrement
métalliques ; la floraison, qui est abondante et terminale, donne à la cime, pen-
dant les mois d'avril et mai, un aspect grisâtre plus caractéristique encore.
(1) Ce qui ne veut pas dire que le Harongana se rencontre partout en abondance. Il importe
de se rappeler ce que nous avons dit au début de ce chapitre sur la grande dissémination des es-
sences forestières de la région de Manjakandriana ; aucune, à moins de circonstances particulières,
telles qu'incendies, coupes à blanc, estoc, n'entre pour plus du 1/10 dans la constitution générale
du peuplement.
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