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Tomate (Solanum Lycopersium). - Nom malgache: Voatabia. - La tomate
est un légume excessivement répandu qui croît partout à l'état sauvage. La tomate
malgache donne un tout petit fruit, bon seulement pour faire des sauces.
Voandzeia subterranea. — Nom malgache : Voanjobory. — La graine du
voanjobory a à peu près les mêmes qualités que celles du haricot, mais elle est
plus grossière et son goût particulier fait qu'elle ne plaît guère aux étrangers.
Arachis hypogea (Arachide). — Nom malgache : Voanjombazaha. —
L arachide n'est cultivée en Imerina que comme légume, les Malgaches mangent
les graines de cette légumineuse après les avoir fait torréfier.
Voatsiarodrafy Nom malgache).- Le voatsiarodrafy est une petite légumi-
neuse dont les grains, ayant la forme d'un tout petit haricot, ont à peu près le
goût des lentilles.
Voanemba.—[Nom malgache).-Le voanemba est une plante assez semblable
a la précédente ; ses graines sont un peu plus volumineuses, elle a les mêmes
qualités légumières.
Dolichos. —Nom malgache: Voavahy. —Le voavahy est une petite liane dont
les graines sont consommées comme les haricots ; ces graines sont dures et ne
conviennent pas aux Européens.
Jll. - Intérêt de la production des légumes dans la circonscription agricole du centre
Tout ce qui a été dit à propos de la production des fruits peut être répété
j.ci. Il serait encore plus difficile à un Européen de tirer profit de la culture po-
lagere que de la culture fruitière.
Il lui serait très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver, sauf dans
des cas tout à fait exceptionnels, l'engrais nécessaire à l'entretien d'un potager
de quelque importance.
Enfin, il n'aurait chance d'écouler beaucoup de légumes qu'aux environs
immédiats de la capitale, où les Malgaches se livrent activement à la culture
maraîchère et peuvent produire les légumes à très bas prix.
Aux environs de Tananarive, on n'a même pas avantage à créer un potager
effT SS besoins personnels, les légumes qu'on peut y récolter reviennent, en
enet, beaucoup plus chers que ceux achetés sur les marchés.
Il ne semble pas que, dans l'avenir, l'Européen puisse entreprendre la cul-
ture potagère en Imerina, où l'indigène produira toujours des légumes en abon-
dance et à bon comte.
Le commerce des légumes: choux, salades, carottes, etc., etc., se trouve
loclahse à Tananarive. Dans les régions éloignées, le Malgache n'en cultive pas
et les Européens habitant les postes sont obligés de créer des potagers et de
produire eux-mêmes les légumes nécessaires à leur consommation.
Quoique près de Tananarive les plantes potagères soient cultivées en abon-
Î'06' toutes ne sont pas représentées sur les marchés comme elles devraient
l'ètre, et il reste, pour améliorer les conditions de vie de la population euro-
Péenne, à vulgariser quelques légumes dont la culture n'est pas encore connue
des Malgaches.
Les asperges et les artichauts sont de ce nombre. La station de Nanisana,
omme nous Je verrons par la suite, s'emploie à combler cette lacune, à amé-
lin orer les procédés de culture connus des indigènes et à développer le goût de
industrie maraîchère chez les Malgaches.
VI. — Installation d'un potager dans le centre
La culture maraîchère étant complètement localisée aux environs de Tana-
narive, les personnes appelées à vivre dans les localités éloignées sont obligées,
si elles veulent consommer des légumes frais, d'organiser un potager à proxi-
nlité de chez elles; il paraît donc utile d'indiquer sommairement ici les condi-
Ions que doit réunir le sol réservé pour une installation de ce genre.
Choix de remplacement. — Les terres du centre de Madagascar sont
presque partout d'une extrême pauvreté et ne se prêtent à la culture des légu-
mes que si elles ont été cultivées et abondamment fumées plusieurs années de
dUite. En arrivant dans une localité, l'Européen désireux d'établir un potager
dev ra donc, tout d'abord, rechercher un coin ayant été cultivé depuis longtemps,
„ an* iln sol vierge, les fumures n'ont d'effet que la deuxième année et il
es bien difficile, au début, d'y faire pousser des légumes.
Tomate (Solanum Lycopersium). - Nom malgache: Voatabia. - La tomate
est un légume excessivement répandu qui croît partout à l'état sauvage. La tomate
malgache donne un tout petit fruit, bon seulement pour faire des sauces.
Voandzeia subterranea. — Nom malgache : Voanjobory. — La graine du
voanjobory a à peu près les mêmes qualités que celles du haricot, mais elle est
plus grossière et son goût particulier fait qu'elle ne plaît guère aux étrangers.
Arachis hypogea (Arachide). — Nom malgache : Voanjombazaha. —
L arachide n'est cultivée en Imerina que comme légume, les Malgaches mangent
les graines de cette légumineuse après les avoir fait torréfier.
Voatsiarodrafy Nom malgache).- Le voatsiarodrafy est une petite légumi-
neuse dont les grains, ayant la forme d'un tout petit haricot, ont à peu près le
goût des lentilles.
Voanemba.—[Nom malgache).-Le voanemba est une plante assez semblable
a la précédente ; ses graines sont un peu plus volumineuses, elle a les mêmes
qualités légumières.
Dolichos. —Nom malgache: Voavahy. —Le voavahy est une petite liane dont
les graines sont consommées comme les haricots ; ces graines sont dures et ne
conviennent pas aux Européens.
Jll. - Intérêt de la production des légumes dans la circonscription agricole du centre
Tout ce qui a été dit à propos de la production des fruits peut être répété
j.ci. Il serait encore plus difficile à un Européen de tirer profit de la culture po-
lagere que de la culture fruitière.
Il lui serait très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver, sauf dans
des cas tout à fait exceptionnels, l'engrais nécessaire à l'entretien d'un potager
de quelque importance.
Enfin, il n'aurait chance d'écouler beaucoup de légumes qu'aux environs
immédiats de la capitale, où les Malgaches se livrent activement à la culture
maraîchère et peuvent produire les légumes à très bas prix.
Aux environs de Tananarive, on n'a même pas avantage à créer un potager
effT SS besoins personnels, les légumes qu'on peut y récolter reviennent, en
enet, beaucoup plus chers que ceux achetés sur les marchés.
Il ne semble pas que, dans l'avenir, l'Européen puisse entreprendre la cul-
ture potagère en Imerina, où l'indigène produira toujours des légumes en abon-
dance et à bon comte.
Le commerce des légumes: choux, salades, carottes, etc., etc., se trouve
loclahse à Tananarive. Dans les régions éloignées, le Malgache n'en cultive pas
et les Européens habitant les postes sont obligés de créer des potagers et de
produire eux-mêmes les légumes nécessaires à leur consommation.
Quoique près de Tananarive les plantes potagères soient cultivées en abon-
Î'06' toutes ne sont pas représentées sur les marchés comme elles devraient
l'ètre, et il reste, pour améliorer les conditions de vie de la population euro-
Péenne, à vulgariser quelques légumes dont la culture n'est pas encore connue
des Malgaches.
Les asperges et les artichauts sont de ce nombre. La station de Nanisana,
omme nous Je verrons par la suite, s'emploie à combler cette lacune, à amé-
lin orer les procédés de culture connus des indigènes et à développer le goût de
industrie maraîchère chez les Malgaches.
VI. — Installation d'un potager dans le centre
La culture maraîchère étant complètement localisée aux environs de Tana-
narive, les personnes appelées à vivre dans les localités éloignées sont obligées,
si elles veulent consommer des légumes frais, d'organiser un potager à proxi-
nlité de chez elles; il paraît donc utile d'indiquer sommairement ici les condi-
Ions que doit réunir le sol réservé pour une installation de ce genre.
Choix de remplacement. — Les terres du centre de Madagascar sont
presque partout d'une extrême pauvreté et ne se prêtent à la culture des légu-
mes que si elles ont été cultivées et abondamment fumées plusieurs années de
dUite. En arrivant dans une localité, l'Européen désireux d'établir un potager
dev ra donc, tout d'abord, rechercher un coin ayant été cultivé depuis longtemps,
„ an* iln sol vierge, les fumures n'ont d'effet que la deuxième année et il
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