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quemment que ce dernier, surtout l'arbre à pain proprement dit, qui, ne don-
nant pas de graines, se reproduit assez difficilement. Les racines émettent des
drageons que l'on sépare et transplante au moment des grandes pluies.
La variété à graines porte ici le nom de rhima. Cet arbre est plus vigoureux
que le précédent et sa croissance plus rapide. Sa feuille en est plus grande et
moins découpée.
La chair de l'arbre à pain prend, lorsqu'elle est cuite, un goût farineux
assez agréable. Elle est très riche en fécule et nourrissante.
Dans le fruit du rhima, les indigènes recherchent particulièrementles graines,
qui, grillées ou bouillies, offrent un goût analogue à celui de la châtaigne. La
chair entourant les graines est également comestible. L'arbre à pain, comme le
jacquier, vient bien jusqu'à Fort-Dauphin, tout à fait au Sud de l'Ile ; mais, dans
cette région, les spécimens en sont rares ; on ne les trouve qu'à la station d'es-
sais, de même que tous les autres arbres fruitiers d'ailleurs.
Jacquier (Artocarpus integrifolia). Nom malgache : Ampalibe. — Le jac-
quier se trouve chez tous les planteurs et près des villages indigènes ou de leurs
anciens emplacements.
Le jacquier est un fort bel arbre, atteignant de grandes dimensions, 20 à 25m
de hauteur. Sa feuille entière est d'un beau vert foncé luisant, et les fruits dont
il se charge le long du tronc et des grosses branches, fruits énormes et jaune
clair, lui donnent un aspect tout particulier.
A la maturité, le fruit se fendille, laissant exsuder un latex blanc; les lèvres
des fentes prennent une coloration brune. Si on le frappe légèrement, il rend un
son caractéristique.
, Les indigènes sont friands de ce fruit, qu'ils coupent en tranches pour le
consommer. La chair possède une odeur fétide fort désagréable, à laquelle
l'Européen ne s'habitue que difficilement. Les graines, grillées, sont comestibles
et d'assez bon goût. Le jacquier commence à rapporter à l'âge de 4 à 5 ans, dans
de bonnes conditions.
On rencontre l'artocarpus integrifolia jusqu'à Fort-Dauphin, où il se déve-
loppe encore d'une manière très satisfaisante.
Il existe également dans le centre, notamment en Imerina (station d'essais
de Nanisana) à l'état de spécimens isolés, rabougris et chétifs. Son fruit ne
dépasse pas, près de Tananarive, la grosseur d'un cornichon de moyenne
grosseur.
Le jacquier est employé avec succès comme brise vent et comme arbre
d'avenue dans quelques plantations de la côte Est, notamment près de Mahanoro
sur les bords du Mangoro.
Ananas victoria (Ananassa sativa). Nom malgache : Mananasy. — L'ananas
victoria a été introduit de Maurice et de la Réunion. C'est une très bonne variété
qui vient bien sur toute la côte. Elle y est malheureusement peu répandue.
Cœur de bœuf (Anona reticulata). — Cet arbre existe dans presque tous les
villages de la côte Est. Le fruit, bien mûr, ne manque pas d'une certaine finesse
dans le parfum, qui, malheureusement, n'est pas très accentué.
L'anona muricata (Corossol) et l'anona squamosa (pomme cannelle) sont
beaucoup moins répandus. On ne les rencontre que chez quelques planteurs et
toujours en petit nombre.
Papayer (Carica papaya). Nom malgache : Papay. —Le papayer a été intro-
duit anciennement par les créoles. On le trouve dans les villes, autour des
maisons, et dans les villages indigènes.
Ce fruitier présente de grands avantages ; il ne demande aucun soin, rapporte
au bout d'un an environ et fructifie presque toute l'année.
Enfin, son fruit possède un goût agréable ; il est sain et facilite la digestion,
grâce à la papaïne qu'il contient.
La papaye confite est encore supérieure aux fruits frais. On trouve d'excel-
lents papayers jusqu'à Fort-Dauphin.
Bibassier, Néflier du Japon (Eryobotrya japonica). Nom malgache : Bibasy.
— Le bibassier. arbuste bien connu de tous les voyageurs, donne d'assez bons
fruits sur la côte Est. Il est abondamment représenté sur la plupart des exploi-
tations agricoles de la circonscription.
Jamerosa, Jambosier ou jamerosicr (Eugenia jambosa). Nom malgache:
Zahamborizano. — C'est aussi une plante d'introduction ancienne qu'il est
fréquent de rencontrer dans la brousse de la région côtière.
quemment que ce dernier, surtout l'arbre à pain proprement dit, qui, ne don-
nant pas de graines, se reproduit assez difficilement. Les racines émettent des
drageons que l'on sépare et transplante au moment des grandes pluies.
La variété à graines porte ici le nom de rhima. Cet arbre est plus vigoureux
que le précédent et sa croissance plus rapide. Sa feuille en est plus grande et
moins découpée.
La chair de l'arbre à pain prend, lorsqu'elle est cuite, un goût farineux
assez agréable. Elle est très riche en fécule et nourrissante.
Dans le fruit du rhima, les indigènes recherchent particulièrementles graines,
qui, grillées ou bouillies, offrent un goût analogue à celui de la châtaigne. La
chair entourant les graines est également comestible. L'arbre à pain, comme le
jacquier, vient bien jusqu'à Fort-Dauphin, tout à fait au Sud de l'Ile ; mais, dans
cette région, les spécimens en sont rares ; on ne les trouve qu'à la station d'es-
sais, de même que tous les autres arbres fruitiers d'ailleurs.
Jacquier (Artocarpus integrifolia). Nom malgache : Ampalibe. — Le jac-
quier se trouve chez tous les planteurs et près des villages indigènes ou de leurs
anciens emplacements.
Le jacquier est un fort bel arbre, atteignant de grandes dimensions, 20 à 25m
de hauteur. Sa feuille entière est d'un beau vert foncé luisant, et les fruits dont
il se charge le long du tronc et des grosses branches, fruits énormes et jaune
clair, lui donnent un aspect tout particulier.
A la maturité, le fruit se fendille, laissant exsuder un latex blanc; les lèvres
des fentes prennent une coloration brune. Si on le frappe légèrement, il rend un
son caractéristique.
, Les indigènes sont friands de ce fruit, qu'ils coupent en tranches pour le
consommer. La chair possède une odeur fétide fort désagréable, à laquelle
l'Européen ne s'habitue que difficilement. Les graines, grillées, sont comestibles
et d'assez bon goût. Le jacquier commence à rapporter à l'âge de 4 à 5 ans, dans
de bonnes conditions.
On rencontre l'artocarpus integrifolia jusqu'à Fort-Dauphin, où il se déve-
loppe encore d'une manière très satisfaisante.
Il existe également dans le centre, notamment en Imerina (station d'essais
de Nanisana) à l'état de spécimens isolés, rabougris et chétifs. Son fruit ne
dépasse pas, près de Tananarive, la grosseur d'un cornichon de moyenne
grosseur.
Le jacquier est employé avec succès comme brise vent et comme arbre
d'avenue dans quelques plantations de la côte Est, notamment près de Mahanoro
sur les bords du Mangoro.
Ananas victoria (Ananassa sativa). Nom malgache : Mananasy. — L'ananas
victoria a été introduit de Maurice et de la Réunion. C'est une très bonne variété
qui vient bien sur toute la côte. Elle y est malheureusement peu répandue.
Cœur de bœuf (Anona reticulata). — Cet arbre existe dans presque tous les
villages de la côte Est. Le fruit, bien mûr, ne manque pas d'une certaine finesse
dans le parfum, qui, malheureusement, n'est pas très accentué.
L'anona muricata (Corossol) et l'anona squamosa (pomme cannelle) sont
beaucoup moins répandus. On ne les rencontre que chez quelques planteurs et
toujours en petit nombre.
Papayer (Carica papaya). Nom malgache : Papay. —Le papayer a été intro-
duit anciennement par les créoles. On le trouve dans les villes, autour des
maisons, et dans les villages indigènes.
Ce fruitier présente de grands avantages ; il ne demande aucun soin, rapporte
au bout d'un an environ et fructifie presque toute l'année.
Enfin, son fruit possède un goût agréable ; il est sain et facilite la digestion,
grâce à la papaïne qu'il contient.
La papaye confite est encore supérieure aux fruits frais. On trouve d'excel-
lents papayers jusqu'à Fort-Dauphin.
Bibassier, Néflier du Japon (Eryobotrya japonica). Nom malgache : Bibasy.
— Le bibassier. arbuste bien connu de tous les voyageurs, donne d'assez bons
fruits sur la côte Est. Il est abondamment représenté sur la plupart des exploi-
tations agricoles de la circonscription.
Jamerosa, Jambosier ou jamerosicr (Eugenia jambosa). Nom malgache:
Zahamborizano. — C'est aussi une plante d'introduction ancienne qu'il est
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