Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1903 05 décembre 1903
Description : 1903/12/05 (A7,N138,T13). 1903/12/05 (A7,N138,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833900
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
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considérables que celles du Bombax malabaricnm ; à l'âge de iO à 13 ans, elle atteignait une
hauteur de 60 à 80 pieds une circonférence de 10 pieds et une couronne s'étendant en tous sens à
40 pieds de distance. Les graines germent rapidement et les souches donnent facilement des rejets.
On a beaucoup employé cette plante dans les plantations de thé et de cacao pour l'ombrage, mais
elle peut occasionner des dégâts à ces plantations si les Albizzia sont placés à moins de 60 â
80 pieds de distance. Pendant les, premières années, l'Albizzia parait des mieux appropriés pour
l'ombrage, mais ultérieurement le développement devient trop considérable et empêche la lumière de
pénétrer dans la plantation, ce qui multiplie les champignons. La quantité de nodules portés sur
les racines n'est pas très considérable, de sorte qu'il semble que l'état maladif des plantations soit
fréquemment dû à la quantité d Atbizzîa plantés à Ceylan. Cet Albizzia est de première utilité
dans les cultures de théier, car son bois est très utile pour la fabrication des boites à thé et plusieurs
usages analogues.
M. Wright attire également l'attention sur les nodules des Légumineuses et sur les différences
entre les nodules nitrifiants et ceux formés par les nématodes.
Il cite parmi les espèces végétales portant des nodules à nématodes : Ageratum conyzoïdes,
Impatiens snltani, Triumfetta rbomboïdea, Cassia mimosoides, Uollugo penta-
phylia, Impatiens Kleinii et Balsamina, Sida rhombifolia, théier, divers Coleus,
Ueliotropinm, Cinchona, divers Phaseolus et Desmodinm, Saccliarnm officinale,
Acacia decurrens, Piper subpeltatum et plusieurs plantes de jardin; inutile de dire que ces
nodules ne sont d'aucun intérêt pour la culture. Les nodules assimilateurs d'azote sont globuleux
ou aplatis, les premiers peuvent être confondus plus aisément avec les nodules à nématodes que les
seconds. M. Wright donne une liste de lianes, de plantes herbacées, annuelles et permanentes et
d'arbres sur les racines desquels on rencontre des nodules.
— Nous avons, dans un numéro antérieur, attiré l'attention sur le développement du Coffea
rol)usta dans le Kloet et leJang.Une note de M. H. W. S. Van Hooff publiée par le « Cultuur Gids »
rend compte des essais tentés dans le Pandok-Gedeh, où la plante a également bien réussi et paraît
très résistante aux diverses maladies qui attaquent les caféiers à Java.
— Le « Deutsche Kolonialzeitung », du 20 août 1903, publie une étude sur le Maghreb, à laquelle
nous trouvons annexées quelques épreuves photographiques, parmi lesquelles une représente l'ouver-
ture des cabosses de cacao, l'autre le séchage en bacs.
— Maurice exporté en 1901 : 4.570 kilos et en 1902, 4.787 kilos de vanille; le chanvre de
Mauriac a été exporté pendant ces mêmes années dans la proportion de 1.243 tonnes et 2.145 tonnes.
En 1899 cette exportation avait atteint 2.230 tonnes, en 1900 3.055 tonnes, en 1899 la valeur
de l'exportation était de 566.030 roupies, tandis qu'en 1902 une quantité moindre valait
901.803 roupies.
— Le port de Hambourg atteint de jour en jour une plus grande importance ; cependant les mar-
chandises d'origine coloniale importées en 1902 (colonies allemandes) n'ont atteint qu'une valeur
de 16.737.939 marks alo. que, en 1900, elles avaient atteint une valeur de 18.713.650 marks.
— Des essais sont continués à Porto-Hico dans le but de rétablir dans cette île la culture coton-
nière; c'est le « sea-island » qui a été introduit; 12.000 acres sont déjà dévolus à cette culture. C'est
le Walker Cotton and Industrial Company qui a particulièrement poussé ce mouvement. Le-capital
social de cette puissante association a été récemment augmenté de 400.000 dollars ; de nouvelles
installations, presses, etc., pour la préparation des tourteaux seront établies pour la prochaine
récolte.
— D'après les rapports de consuls américains, de grandes étendues de terrains sont déjà, à Cuba,
entre les mains de grands capitalistes. La création de nouvelles voies ferrées facilitera grande-
ment l'exploitation du sol en permettant un commerce plus intensif.
- Nous avons antérieurement cité dans la Revue l'emploi de la bagasse de la canne à sucre, pour
la préparation du papier; une fabrique avait même été installée en Louisiane à Kenilworth pour
fabriquer en grand du papier de bagasse; malheureusement les procédés de cuisson nécessaires pour
purifier le déchet de l'extraction du sucre amène une très grande quantité de fibre en solution, ce
qui occasionne une très grande perte et augmente le prix de revient du papier, cependant de très
belle qualité. On essaye actuellement de préparer du papier avec le bois pulvérisé des arbres à
caoutchouc et des résultats découlera s'il y a avantage à employer bois et bagasse en mélange.
— A la station expérimentale de Monserrat, on a planté sur un douzième d'acre des ananas
« Black Antigua M; la moitié du champ a été amendée avec un mélange de 3 cwt. de kaïnite et de
3 cwt. de scories basiques par acre; l'autre moitié n'a pas été amendée. La récolte a été de 3.550 livres
de fruits sur la parcelle amendée, et de 2.972 livres seulement sur l'autre parcelle.
— Une note de M. Vergnes, publiée dans le « Journal officiel du Congo Français », attire l'atten-
tion sur l'importance de l'Ambrevade, pois du Congo, ou Cajanns indiens, papilionacée intro-
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considérables que celles du Bombax malabaricnm ; à l'âge de iO à 13 ans, elle atteignait une
hauteur de 60 à 80 pieds une circonférence de 10 pieds et une couronne s'étendant en tous sens à
40 pieds de distance. Les graines germent rapidement et les souches donnent facilement des rejets.
On a beaucoup employé cette plante dans les plantations de thé et de cacao pour l'ombrage, mais
elle peut occasionner des dégâts à ces plantations si les Albizzia sont placés à moins de 60 â
80 pieds de distance. Pendant les, premières années, l'Albizzia parait des mieux appropriés pour
l'ombrage, mais ultérieurement le développement devient trop considérable et empêche la lumière de
pénétrer dans la plantation, ce qui multiplie les champignons. La quantité de nodules portés sur
les racines n'est pas très considérable, de sorte qu'il semble que l'état maladif des plantations soit
fréquemment dû à la quantité d Atbizzîa plantés à Ceylan. Cet Albizzia est de première utilité
dans les cultures de théier, car son bois est très utile pour la fabrication des boites à thé et plusieurs
usages analogues.
M. Wright attire également l'attention sur les nodules des Légumineuses et sur les différences
entre les nodules nitrifiants et ceux formés par les nématodes.
Il cite parmi les espèces végétales portant des nodules à nématodes : Ageratum conyzoïdes,
Impatiens snltani, Triumfetta rbomboïdea, Cassia mimosoides, Uollugo penta-
phylia, Impatiens Kleinii et Balsamina, Sida rhombifolia, théier, divers Coleus,
Ueliotropinm, Cinchona, divers Phaseolus et Desmodinm, Saccliarnm officinale,
Acacia decurrens, Piper subpeltatum et plusieurs plantes de jardin; inutile de dire que ces
nodules ne sont d'aucun intérêt pour la culture. Les nodules assimilateurs d'azote sont globuleux
ou aplatis, les premiers peuvent être confondus plus aisément avec les nodules à nématodes que les
seconds. M. Wright donne une liste de lianes, de plantes herbacées, annuelles et permanentes et
d'arbres sur les racines desquels on rencontre des nodules.
— Nous avons, dans un numéro antérieur, attiré l'attention sur le développement du Coffea
rol)usta dans le Kloet et leJang.Une note de M. H. W. S. Van Hooff publiée par le « Cultuur Gids »
rend compte des essais tentés dans le Pandok-Gedeh, où la plante a également bien réussi et paraît
très résistante aux diverses maladies qui attaquent les caféiers à Java.
— Le « Deutsche Kolonialzeitung », du 20 août 1903, publie une étude sur le Maghreb, à laquelle
nous trouvons annexées quelques épreuves photographiques, parmi lesquelles une représente l'ouver-
ture des cabosses de cacao, l'autre le séchage en bacs.
— Maurice exporté en 1901 : 4.570 kilos et en 1902, 4.787 kilos de vanille; le chanvre de
Mauriac a été exporté pendant ces mêmes années dans la proportion de 1.243 tonnes et 2.145 tonnes.
En 1899 cette exportation avait atteint 2.230 tonnes, en 1900 3.055 tonnes, en 1899 la valeur
de l'exportation était de 566.030 roupies, tandis qu'en 1902 une quantité moindre valait
901.803 roupies.
— Le port de Hambourg atteint de jour en jour une plus grande importance ; cependant les mar-
chandises d'origine coloniale importées en 1902 (colonies allemandes) n'ont atteint qu'une valeur
de 16.737.939 marks alo. que, en 1900, elles avaient atteint une valeur de 18.713.650 marks.
— Des essais sont continués à Porto-Hico dans le but de rétablir dans cette île la culture coton-
nière; c'est le « sea-island » qui a été introduit; 12.000 acres sont déjà dévolus à cette culture. C'est
le Walker Cotton and Industrial Company qui a particulièrement poussé ce mouvement. Le-capital
social de cette puissante association a été récemment augmenté de 400.000 dollars ; de nouvelles
installations, presses, etc., pour la préparation des tourteaux seront établies pour la prochaine
récolte.
— D'après les rapports de consuls américains, de grandes étendues de terrains sont déjà, à Cuba,
entre les mains de grands capitalistes. La création de nouvelles voies ferrées facilitera grande-
ment l'exploitation du sol en permettant un commerce plus intensif.
- Nous avons antérieurement cité dans la Revue l'emploi de la bagasse de la canne à sucre, pour
la préparation du papier; une fabrique avait même été installée en Louisiane à Kenilworth pour
fabriquer en grand du papier de bagasse; malheureusement les procédés de cuisson nécessaires pour
purifier le déchet de l'extraction du sucre amène une très grande quantité de fibre en solution, ce
qui occasionne une très grande perte et augmente le prix de revient du papier, cependant de très
belle qualité. On essaye actuellement de préparer du papier avec le bois pulvérisé des arbres à
caoutchouc et des résultats découlera s'il y a avantage à employer bois et bagasse en mélange.
— A la station expérimentale de Monserrat, on a planté sur un douzième d'acre des ananas
« Black Antigua M; la moitié du champ a été amendée avec un mélange de 3 cwt. de kaïnite et de
3 cwt. de scories basiques par acre; l'autre moitié n'a pas été amendée. La récolte a été de 3.550 livres
de fruits sur la parcelle amendée, et de 2.972 livres seulement sur l'autre parcelle.
— Une note de M. Vergnes, publiée dans le « Journal officiel du Congo Français », attire l'atten-
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