Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1903 05 décembre 1903
Description : 1903/12/05 (A7,N138,T13). 1903/12/05 (A7,N138,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833900
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 337
3° Un Hevea à grandes folioles assez mates. On distingue parmi le Seringa ver-
dadeira une forme avec écorce noirâtre (casca prêta), et une autre à écorce cen-
drée (casca cinzenta) ;
4° Seringa sarapo, à folioles étroites et petites, et donne un rendement assez
considérable en latex de bonne qualité ;
5" Seringa barriguda, qui n'est pas à confondre avec Y H. Spruceana, une espèce
connue dans d'autres régions brésiliennes sous ce même nom. Ce Seringa, à tronc
renflé à la base, donne peu de latex de bonne qualité;
0° Tambagui seringa est un arbre à très petites feuilles qui donne peu de latex
de bonne qualité.
D'après M. Ule, les espèces relatées sous les nOS 5 et 6, possèdent des fruits très
semblables, nettement caractérisés par leur forme, les loges sont très aiguës,
presque ailées. Il existerait des formes intermédiaires entre ces deux extrêmes;
aussi M. Ule croit-il que les six formes qu'il signale seront à réduire à quatre;
7° Arara seringa. Cette plante n'est pas un Hevea. Ses feuilles rappellent celles
de Y Alchornea, mais ses fruits rappellent ceux des Hevea, mais ils sont un peu
plus globuleux. Le latex de cette plante, qui peut atteindre un grand développe-
ment, est jaunâtre, même orangé; il est de goût amer, tandis que celui des
Hevea est, comme on sait, douceâtre. Cet arbre donne, paraît-il, une gomme très
élastique; mais l'indigène le saigne très rarement, car on ne peut mélanger ce
latex avec celui des vrais Hevea.
Rappelons à ce propos que déjà M. Huber a signalé la présence au Brésil d'un
Hevea particulier aux régions sèches; c'est à une telle espèce que M. Huber donne
le nom de H. Kunthiana.
Si on compare entre elles les espèces et qu'on les place d'après leur valeur, au
point de vue du rendement, on obtient, d'après M. Ule, la série suivante : 1° Le
bon Hevea de terre ferme de la région des sources des affluents de la rive droite
de l'Amazone ; 2° Hevea brasiliensis, de la région à inondation régulière ; 3° le bon
Hevea du Rio Negro ; A°YItanba ou Itanleiro de la terre ferme. Quant au classement
de ces formes, d'après leur facilité de culture, il donnerait un résultat à peu près
inverse.
D'après M. Ule, il existe dans le Rio Negro de huit à douze espèces caoutchou-
tifères, Hevea et autres.
Dans le Madeira, il existe des plantations d'Hevea brasiliensis ; ceux-ci sont
généralement plantés entre des cacaoyers et non encore en plein développement.
Dès l'âge de douze à quinze ans, ils peuvent être saignés, mais il vaut mieux
attendre l'âge de vingt ans. Dans certaines de ces plantations, on a déjà commencé
l'exploitation, mais le rendement paraît avoir été partout faible, parce que les
arbres étaient, sans aucun doute, encore trop jeunes.
É. D. W.
LA CULTURE DU SÉSAME (1)
La patrie du Sésame est encore très douteuse. D'après De Candolle, cette plante
pourrait être originaire de l'Asie orientale ; mais, pour Ascherson, il faudrait
plutôt chercher la patrie du Sésame en Afrique.
(1) Traduction résumée d'un article paru dans le Teysmannia, t. XIV, p. 9, 1903, sous la signa-
ture de M. W. R. Tromp de Ilaas.
3° Un Hevea à grandes folioles assez mates. On distingue parmi le Seringa ver-
dadeira une forme avec écorce noirâtre (casca prêta), et une autre à écorce cen-
drée (casca cinzenta) ;
4° Seringa sarapo, à folioles étroites et petites, et donne un rendement assez
considérable en latex de bonne qualité ;
5" Seringa barriguda, qui n'est pas à confondre avec Y H. Spruceana, une espèce
connue dans d'autres régions brésiliennes sous ce même nom. Ce Seringa, à tronc
renflé à la base, donne peu de latex de bonne qualité;
0° Tambagui seringa est un arbre à très petites feuilles qui donne peu de latex
de bonne qualité.
D'après M. Ule, les espèces relatées sous les nOS 5 et 6, possèdent des fruits très
semblables, nettement caractérisés par leur forme, les loges sont très aiguës,
presque ailées. Il existerait des formes intermédiaires entre ces deux extrêmes;
aussi M. Ule croit-il que les six formes qu'il signale seront à réduire à quatre;
7° Arara seringa. Cette plante n'est pas un Hevea. Ses feuilles rappellent celles
de Y Alchornea, mais ses fruits rappellent ceux des Hevea, mais ils sont un peu
plus globuleux. Le latex de cette plante, qui peut atteindre un grand développe-
ment, est jaunâtre, même orangé; il est de goût amer, tandis que celui des
Hevea est, comme on sait, douceâtre. Cet arbre donne, paraît-il, une gomme très
élastique; mais l'indigène le saigne très rarement, car on ne peut mélanger ce
latex avec celui des vrais Hevea.
Rappelons à ce propos que déjà M. Huber a signalé la présence au Brésil d'un
Hevea particulier aux régions sèches; c'est à une telle espèce que M. Huber donne
le nom de H. Kunthiana.
Si on compare entre elles les espèces et qu'on les place d'après leur valeur, au
point de vue du rendement, on obtient, d'après M. Ule, la série suivante : 1° Le
bon Hevea de terre ferme de la région des sources des affluents de la rive droite
de l'Amazone ; 2° Hevea brasiliensis, de la région à inondation régulière ; 3° le bon
Hevea du Rio Negro ; A°YItanba ou Itanleiro de la terre ferme. Quant au classement
de ces formes, d'après leur facilité de culture, il donnerait un résultat à peu près
inverse.
D'après M. Ule, il existe dans le Rio Negro de huit à douze espèces caoutchou-
tifères, Hevea et autres.
Dans le Madeira, il existe des plantations d'Hevea brasiliensis ; ceux-ci sont
généralement plantés entre des cacaoyers et non encore en plein développement.
Dès l'âge de douze à quinze ans, ils peuvent être saignés, mais il vaut mieux
attendre l'âge de vingt ans. Dans certaines de ces plantations, on a déjà commencé
l'exploitation, mais le rendement paraît avoir été partout faible, parce que les
arbres étaient, sans aucun doute, encore trop jeunes.
É. D. W.
LA CULTURE DU SÉSAME (1)
La patrie du Sésame est encore très douteuse. D'après De Candolle, cette plante
pourrait être originaire de l'Asie orientale ; mais, pour Ascherson, il faudrait
plutôt chercher la patrie du Sésame en Afrique.
(1) Traduction résumée d'un article paru dans le Teysmannia, t. XIV, p. 9, 1903, sous la signa-
ture de M. W. R. Tromp de Ilaas.
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