Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 novembre 1903 05 novembre 1903
Description : 1903/11/05 (A7,N136,T13). 1903/11/05 (A7,N136,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583388x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
284 REVUE DES CULTURES COLONIALES
M. FRANCESCHINI publie dans le « Mois colonial », n° 6, 1903, une étude sur le café dans les
colonies françaises, dans laquelle il expose en résumé ce qui a été fait pour cette plante dans les prin-
cipales colonies. En terminant sa notice, l'auteur insiste encore sur le fait qu'il faut absolument
que l'exploitation exagérée des richesses naturelles accumulées dans les régions tropicales soit
abandonnée pour faire place à l'exploitation agricole, qui seule peut conserver les richesses natu-
relles du sol. Le même périodique contient le g III d'une étude sur la colonisation française à Mada-
gascar; il est consacré par M. M. Vernet aux cultures tropicales et passe en revue le café, le
cacao, le thé, la canue à sucre, la vanille, le giroflier et le cocotier.
Parmi les produits forestiers du Haut-Laos, on peut citer les Tecks, dont l'exploitation impr?
voyante amènera rapidement la disparition, si aucune réglementation n'intervient. Des essais de
repeuplement ont été tentés et ont assez bien réussi. Les pins sont nombreux ; dans certaines
régions, ils ont été brûlés, mais il serait facile de reconstituer les pinaies. Dans cette région, chênes
et chàtaigniers sont nombreux. Quant au Styrax benzoin ou arbre à benjoin, ils sont abon-
dants, mais exploités d'une façon barbare par l'indigène, et leur disparition est à craindre, si on
ne fait pas des essais de repeuplement. Nous avons antérieurement cité les procédés employés par
les indigènes pour se procurer le caoutchouc; dans les régions un peu éloignées, on emploie tou-
jours ces procédés destructeurs.
En outre, l'indigène falsifie encore le caoutchouc, ce qui est destiné à discréditer le produit sur
le marché; malgré la baisse de qualité, il y a toujours hausse dans le prix grâce à la forte concur-
rence et aux exigences de l'industrie.
Les indigènes bravent les règlements et détruisent même fréquemment les lianes pour obtenir
plus de latex, qu'ils mélangent souvent de matières étrangères.
Ceux que la culture du riz intéresse trouveront dans le « Farmer's Bulletin ,, n° 3, publié
par le Bureau de l'Agriculture des Philippines, une étude très documentée sous le titre : « Modem
rice culture. »
M. C. WERCKLE, de San-Jose (Costa-Rica), vient de faire paraitre dans le « Tropenflanzer
une étude très documentée sur les plantes à fruits de la région. Cette étude, qui serait à reproduire
en entier, mais dont nous ne pouvons donner qu'un aperçu, est divisée en plusieurs paragraphes.
L'auteur y étudie les fruits exotiques cultivés, puis les fruits américains. Parmi ceux-ci, citons :
Lucuina maniniosa ou sapote, l'Anacardiuni occidentale ou Marana, l'Anona cherimolia
ou Cherimoya, divers Diospyros, le Persea gratissima ou Aguacate, le Casimiroa edulis
le Chrysobalanus Icaco dont il existerait deux formes très différentes, correspondant peut-être
à deux espèces, l'une un arbre, l'autre un arbuste, l'une comestible à l'état frais, l'autre seulement
après avoir été exposées au soleil, Rubus dcliciosus, Chlorophora tinctoria, dont le bois est
exporté sous le nom de bois jaune du Brésil, Psidium gnayava ou guayaba, sur lesquels il
fournit une série de renseignements très intéressants quant à la valeur fruitière de variétés nom-
breuses Passifiora d'espèces diverses, le Papayer, le Cocotier dont une variété chocoana est
la, plus grosse et la plus estimée, l'Ananas dont une variété à gros fruit, à chair blanche, donne
des graines grandes et lenticulaires.
Le même périodique, rendant compte des essais de culture du théier faites à Buea (Cameroun)
et ayant donné de bons résultats, attire l'attention sur le fait qu'il faut, pour amener cette culture à
bien introduire uniquement des variétés dont la récolte fournit un produit de bonne qualité. Parmi
celles-ci, il faut citer celles des régions élevées des Indes anglaises et de Ceylan qui méritent d'être
essayées.
Le « Bulletin publié par la maison Schimmel et Cie de Miltiz près de Leipzig attire l'attention
sur la fondation à New-York d'une société par actions « The port Chester chimical Company » fondée
pour la fabrication du camphre par voie de synthèse. Le capital social est de 1 million de dollars.
La consommation mondiale du camphre serait de 8.000.000 de livres, celle des Etats-Unis attein-
drait 2.000.100. Le camphre obtenu synthétiquement serait beaucoup plus pur que le camphre brut
de Formose et du Japon; ces derniers renferment une proportion de 88 à 90 de camphre pur,
tandis que le camphre artificiel en renfermerait 99 La fabrique est installée à Fox island, de
façon à pouvoir produire annuellement 2.000.000 de livres. On estime la production de la pre-
mière année à 600.000 livres.
Ce camphre est extrait de l'huile de térébenthine; 98 livres de camphre étant fournies par un baril
de térébenthine. D'après les annonces publiées par cette société, une production de 2.000.000 de
livres donnerait un dividende de 50 Le prospectus renferme également les renseignements sui-
vants sur la production du camphre. Actuellement au Japon on ne produit çlus que 300.000 livres
de camphre et la production de la Chine n'a jamais dépassé 220.000 livres; par contre, Formose
a produit, en 1895, 7.000.000 de livres et en moyenne depuis lors 6.000.000. ,Le gouvernement
japonais, qui a monopolisé à Formose la production du camphre, obtient par cette industrie un
M. FRANCESCHINI publie dans le « Mois colonial », n° 6, 1903, une étude sur le café dans les
colonies françaises, dans laquelle il expose en résumé ce qui a été fait pour cette plante dans les prin-
cipales colonies. En terminant sa notice, l'auteur insiste encore sur le fait qu'il faut absolument
que l'exploitation exagérée des richesses naturelles accumulées dans les régions tropicales soit
abandonnée pour faire place à l'exploitation agricole, qui seule peut conserver les richesses natu-
relles du sol. Le même périodique contient le g III d'une étude sur la colonisation française à Mada-
gascar; il est consacré par M. M. Vernet aux cultures tropicales et passe en revue le café, le
cacao, le thé, la canue à sucre, la vanille, le giroflier et le cocotier.
Parmi les produits forestiers du Haut-Laos, on peut citer les Tecks, dont l'exploitation impr?
voyante amènera rapidement la disparition, si aucune réglementation n'intervient. Des essais de
repeuplement ont été tentés et ont assez bien réussi. Les pins sont nombreux ; dans certaines
régions, ils ont été brûlés, mais il serait facile de reconstituer les pinaies. Dans cette région, chênes
et chàtaigniers sont nombreux. Quant au Styrax benzoin ou arbre à benjoin, ils sont abon-
dants, mais exploités d'une façon barbare par l'indigène, et leur disparition est à craindre, si on
ne fait pas des essais de repeuplement. Nous avons antérieurement cité les procédés employés par
les indigènes pour se procurer le caoutchouc; dans les régions un peu éloignées, on emploie tou-
jours ces procédés destructeurs.
En outre, l'indigène falsifie encore le caoutchouc, ce qui est destiné à discréditer le produit sur
le marché; malgré la baisse de qualité, il y a toujours hausse dans le prix grâce à la forte concur-
rence et aux exigences de l'industrie.
Les indigènes bravent les règlements et détruisent même fréquemment les lianes pour obtenir
plus de latex, qu'ils mélangent souvent de matières étrangères.
Ceux que la culture du riz intéresse trouveront dans le « Farmer's Bulletin ,, n° 3, publié
par le Bureau de l'Agriculture des Philippines, une étude très documentée sous le titre : « Modem
rice culture. »
M. C. WERCKLE, de San-Jose (Costa-Rica), vient de faire paraitre dans le « Tropenflanzer
une étude très documentée sur les plantes à fruits de la région. Cette étude, qui serait à reproduire
en entier, mais dont nous ne pouvons donner qu'un aperçu, est divisée en plusieurs paragraphes.
L'auteur y étudie les fruits exotiques cultivés, puis les fruits américains. Parmi ceux-ci, citons :
Lucuina maniniosa ou sapote, l'Anacardiuni occidentale ou Marana, l'Anona cherimolia
ou Cherimoya, divers Diospyros, le Persea gratissima ou Aguacate, le Casimiroa edulis
le Chrysobalanus Icaco dont il existerait deux formes très différentes, correspondant peut-être
à deux espèces, l'une un arbre, l'autre un arbuste, l'une comestible à l'état frais, l'autre seulement
après avoir été exposées au soleil, Rubus dcliciosus, Chlorophora tinctoria, dont le bois est
exporté sous le nom de bois jaune du Brésil, Psidium gnayava ou guayaba, sur lesquels il
fournit une série de renseignements très intéressants quant à la valeur fruitière de variétés nom-
breuses Passifiora d'espèces diverses, le Papayer, le Cocotier dont une variété chocoana est
la, plus grosse et la plus estimée, l'Ananas dont une variété à gros fruit, à chair blanche, donne
des graines grandes et lenticulaires.
Le même périodique, rendant compte des essais de culture du théier faites à Buea (Cameroun)
et ayant donné de bons résultats, attire l'attention sur le fait qu'il faut, pour amener cette culture à
bien introduire uniquement des variétés dont la récolte fournit un produit de bonne qualité. Parmi
celles-ci, il faut citer celles des régions élevées des Indes anglaises et de Ceylan qui méritent d'être
essayées.
Le « Bulletin publié par la maison Schimmel et Cie de Miltiz près de Leipzig attire l'attention
sur la fondation à New-York d'une société par actions « The port Chester chimical Company » fondée
pour la fabrication du camphre par voie de synthèse. Le capital social est de 1 million de dollars.
La consommation mondiale du camphre serait de 8.000.000 de livres, celle des Etats-Unis attein-
drait 2.000.100. Le camphre obtenu synthétiquement serait beaucoup plus pur que le camphre brut
de Formose et du Japon; ces derniers renferment une proportion de 88 à 90 de camphre pur,
tandis que le camphre artificiel en renfermerait 99 La fabrique est installée à Fox island, de
façon à pouvoir produire annuellement 2.000.000 de livres. On estime la production de la pre-
mière année à 600.000 livres.
Ce camphre est extrait de l'huile de térébenthine; 98 livres de camphre étant fournies par un baril
de térébenthine. D'après les annonces publiées par cette société, une production de 2.000.000 de
livres donnerait un dividende de 50 Le prospectus renferme également les renseignements sui-
vants sur la production du camphre. Actuellement au Japon on ne produit çlus que 300.000 livres
de camphre et la production de la Chine n'a jamais dépassé 220.000 livres; par contre, Formose
a produit, en 1895, 7.000.000 de livres et en moyenne depuis lors 6.000.000. ,Le gouvernement
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