Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-10-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 octobre 1903 20 octobre 1903

Description : 1903/10/20 (A7,N135,VOL13). 1903/10/20 (A7,N135,VOL13).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583387h

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2014

CLIMATOLOGIE DU NORD DE L'AFRIQUE 233

lecture d'instruments mal disposés et qui n'indiquaient pas l'ambiance dans
laquelle vivaient les plantes, on a tout simplement enregistré de fausses indica-
tions.

On cite qu'à + 50 ont péri :
Hymenœa Courbaril;
Greseentia Oujete;
Damodium umbellatum;
Gopaïfera officinalis ;
qu'à + 30 n'ont pas résisté :
Bixa Orellana ;
Çoccoloba uvifera ;
Mammea americana ;
Terminalia Catappa ;
Calophyllum Calaba;
qu'à + 1° ont disparu :
Tamarindus indica;
- Acacia nilotica;
Averrhoa acida;
Malpighia punicifolia.

Il est donc absolument inexact de conclure que tous ces végétaux ont suc-
combé sous l'action du degré indiqué, car on verra par la suite de cette étude
que, quand un thermomètre sous l'abri réglementaire marque + 1°, c'est du
froid réel qui s'est produit, à l'air libre, près du sol, et c'est de — 4° à — 5° qu'il
faut lire.

Les plantes mentionnées ci-dessus n'ont donc pas péri à + 5°, + 30 et + 1°,
c'est-à-dire dans des températures au-dessus de zéro, mais bien par des froids
de — 4° et — 5°.

D'autre part, pour préciser le point thermique où une plante succombe brus-
quement, il aurait fallu tenir compte de la durée des minima et aussi de l'âge et
de l'état des végétaux soumis à ces épreuves. Sans entrer dans le détaildes pra-
tiques d'acclimatation si complexes, on peut rappeler que des sujets confiés trop
jeunes à l'air libre n'y résistent pas, tandis que plantés adultes ils sont consi-
dérés, plus tard, comme rustiques.

Il n'y a que l'abri vitré renfermant un thermomètre enregistreur qui puisse
permettre d'indiquer le manque de chaleur qui fait périr brusquement certaineS-
plantes. On pourrait rapporter un grand nombre de cas de ce genre constatés
dans les serres non chauffées au Hamma sur des végétaux adultes qui avaient
pourtant passé une grande partie de l'année à l'air libre.

# f,:

Au début de la période des trente-quatre années- pendant lesquelles j'ai fait
des observations météorologiques du Nord au Sud de l'Algérie et quelquefois
plus loin, j'ai eu beaucoup de peine à déterminer la véritable intensité du froid
sur des végétaux qui en portaient pourtant les traces apparentes.
Les instruments des services officiels de météorologie dynamique, par l'effet
même de leur disposition et de leur situation, donnaient des indications insuffi-

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